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The Punisher tome 12 sur 16
EAN : 9782809405675
150 pages
Panini France (14/01/2009)
4.67/5   3 notes
Résumé :
Barracuda est de retour. Le pire criminel que le Punisher ait jamais affronté a trouvé une faille chez Frank Castle, que même le justicier ignore. Ivre de haine, Barracuda est bien décidé à liquider son ennemi. Mais le Punisher a de la bouteille, et l'issue de cette terrible confrontation reste très incertaine. Découvrez les cinq chapitres de La longue nuit froide, un récit écrit par Garth Ennis et mis en images par Howard Chaykin et Goran Parlov. En prime, une gale... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce tome comprend les épisodes 50 à 54 de la série Punisher MAX, il fait suite à "Le faiseur de veuves".

Frank Castle se réveille d'un cauchemar encore plus terrible que celui qu'il fait régulièrement. Dans ce cauchemar, il a toujours une cinquantaine d'années, sa femme et ses enfants sont encore vivants et il a des petits enfants. Pour chasser ces images, il décide d'aller s'entraîner dans les bois. Barracuda est de retour. Castle l'avait laissé pour mort dans "The Punisher, tome 8" ; il s'est soigné et a amélioré ses finances dans sa propre minisérie "Barracuda MAX".

La première scène le montre en train de collecter des informations (par la manière forte, bien sûr, et avec le sourire bien sûr) dans l'appartement du lieutenant colonel Yorkie Mitchell (déjà croisé dans "Kitchen Irish"). Il découvre qu'il existe un membre de la famille de Frank Castle encore en vie. Barracuda tient là le moyen de se venger de ce que Castle lui a fait subir. Il lui tend donc un piège en l'appâtant avec un rassemblement de gangsters faciles à abattre. Barracuda capture Castle et met en danger de mort le membre de sa famille.

Il s'agit donc de l'avant dernière histoire mettant en scène le Punisher version MAX, écrite par Garth Ennis. L'épisode 50 est illustré par Howard Chaykin (avec une mise en couleurs d'Edgar Delgado) et les 4 autres par Goran Parlov. Garth Ennis connaît son personnage sur le bout des doigts et il a imaginé un récit qui concentre toutes les composantes habituelles de cette série : une motivation très personnelle qui fait sortir Castle de ses gonds, un ennemi pittoresque et d'une dangerosité extrême, des interactions avec les civils qui font ressortir le Punisher et son mode de vie par contraste, des moments Ennis énormes (encore une morsure, l'utilisation répétée des mines antipersonnel de type M18A1 Claymore, etc.).

L'épisode d'ouverture (numéro 50) dépasse tout les précédents en termes d'intensité. Garth Ennis bénéficie d'un illustrateur chevronné avec un goût prononcé pour l'ultraviolence (sa remise au goût du jour du Shadow dans Shadow ou sa minisérie sulfureuse mélangeant sexe graphique et ultraviolence Black Kiss). du coup les visions de ces 2 créateurs se renforcent plutôt que de se contrecarrer.

Pour représenter Barracuda, Chaykin revient à des formes anatomiques plus correctes, et il laisse de coté les dents décorées du message ordurier. Pour le reste, il n'a rien perdu de sa carrure et son sourire reste ravageur. Chaykin met au service de l'histoire sa mise en page sophistiquée, et Edgar Delgado complète chaque scène par des couleurs et des textures qui apportent une richesse peu commune aux illustrations. Chaque scène bénéficie d'une atmosphère et d'une ambiance très riches en détails et en réalisme. Les décors d'intérieur, tout comme la prairie en bordure de forêt happent le lecteur pour les placer dans un lieu plausible, réaliste et finalisé (jusqu'aux motifs sur les tapis, la moquette ou le papier peint des murs).

La représentation des personnages va bien au-delà de la forme des individus. Il suffit de regarder la foule bigarrée des criminels réunis dans la même pièce pour imaginer à quel type de criminalité ils appartiennent, dans quels quartiers ils opèrent, et pour savoir qu'au moindre doute ce sera chacun pour soi, sans aucune solidarité. Les 9 pages de la scène finale constituent un long dialogue, voire monologue, pendant lequel Barracuda explique la situation à Castle. La maîtrise de la mise en page éclate pour mise en scène magistrale faisant ressentir la jubilation de Barracuda, les différentes émotions qui traversent Castle, sans que jamais la scène ne semble trop longue ou visuellement pauvre. Ennis et Chaykin ont également collaboré Phantom Eagle que je vous recommande également.

Après cette leçon de bande dessinée, les illustrations de Goran Parlov semblent très fades dans les premières pages. Il revient avec son style dépouillé, plus esquissé et plus lâche que celui de Chaykin. Passé le moment délicat de la transition, l'efficacité du style brut de Parlov fait des merveilles. L'animalité vicieuse de Barracuda affleure dans chacune de ses expressions. Parlov lui rend ses dents gravées, sa carrure d'armoire à glace et sa musculature gonflée à l'hélium. Sa mise en page repose souvent sur des cases de la largeur de la page.

Le scénario d'Ennis regorge d'ultraviolence que Parlov n'a aucun mal à mettre en scène avec une gestion parfaite de l'exagération visuelle de certains éléments pour des touches d'humour très noir, ou au contraire des images factuelles pour laisser la priorité au scénario. le combat final entre Castle et Barracuda a bien lieu et c'est un massacre, une tuerie, une boucherie ignoble que le style de Parlov accentue jusqu'à la nausée du lecteur. Il est tout aussi à l'aise lors de moments tout aussi difficiles à mettre en images : les souvenirs d'enfance de Barracuda (mise en page sèche et spartiate pour un impact maximal), les dialogues entre Barbara et Castle, etc. Parlov semble avoir fait une petite fixette sur Gillian Anderson (Dana Scully des X-Files) car Barbara semble avoir son visage.

Alors bien sûr tout n'est pas parfait. Comme souvent les capacités de récupération de Castle semblent surnaturelles, mais cette histoire est un concentré haletant de ce qu'il y a de meilleur dans cette série. Garth Ennis achève sa vision du Punisher dans "Valley Forge, Valley Forge" (épisodes 55 à 60), le dernier tome.
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Ce douzième tome de "Punisher (Max)" regroupe les épisodes #50 à #54 (Long Cold Dark) de la série régulière (vol 7) du Punisher, parus entre octobre 2007 et mars 2008.

Lors du huitième tome de cette série, Garth Ennis et Goran Parlov avaient profité d'un affrontement entre Frank Castle et de puissants industriels, pour intégrer un nouveau personnage charismatique à leur récit : Barracuda ! Malgré l'avenir plus qu'incertain de ce personnage à la fin de ce tome, les deux auteurs avaient ressuscité cet adversaire redoutable du Punisher en lui consacrant la mini-série "Punisher Presents: Barracuda", reprise dans le dixième tome et également illustrée par Goran Parlov. Et bien, devinez quoi ? Barracuda et Goran Parlov sont de retour pour un nouvel affrontement avec Frank Castle.

On a donc droit à une histoire de vengeance assez classique, même si Garth Ennis maîtrise ici l'art de la vengeance de façon plutôt magistrale ... et sanglante. le dixième de ce que s'infligent les deux personnages suffit amplement à justifier le label «Max» de cette collection réservée à un public averti. En faisant planer l'ombre de l'agent O'Brien (voir le tome 9, l'homme de pierre, relatant la vengeance du général Zakharov en Afghanistan) sur cette histoire, Garth Ennis va cependant livrer plus qu'une simple histoire de vengeance. L'auteur va ainsi faire ressortir les sentiments et l'humanité de ce justicier qui aurait pu être un bon père de famille si celle-ci n'avait pas été massacrée. L'auteur va également revenir sur l'enfance de Barracuda. Ce contraste entre l'instinct paternel du Punisher et l'extrême violence des scènes qui l'entourent fonctionne parfaitement et résulte en un excellent tome, violent et sanglant, mais nous en apprend un peu plus sur Frank.

Au niveau du graphisme, je ne suis pas trop fan du dessin de Howard Chaykin, qui signe le premier épisode. Heureusement Goran Parlov, le dessinateur attitré de Barracuda, dessine la suite de cet excellent récit.
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