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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Écrit sous forme neutre, ce journal est assez aride mais indispensable. Et les dernières lignes sont un coup de poignard dans le coeur de toutes les femmes. La condition des femmes en Corée du Sud est formidablement illustrée par ce court récit, avec peu d'émotions exprimées il touche profondément chacune de nous car au-delà du patriarcat coréen, c'est la condition universelle des femmes qui apparait. L'autrice a écrit en 2022 un second ouvrage assez proche dans la forme, qui regroupe 8 récits, 8 vies de femmes. Il n'est malheureusement pas encore traduit en Français (Miss Kim knows) mais il est excellent.
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A travers la vie de Kim Jiyoung, une jeune Sud-Coréenne, l'auteure dresse un tableau de la société de son pays aujourd'hui. Elle nous montre en particulier la situation des femmes. le culte de la production économique pèse de tout son poids sur le pays. Tous doivent se battre pour trouver leur place dans cette société particulièrement exigeante. Mais ce qui est difficile pour tous l'est plus encore pour les femmes. La tradition familiale, d'abord, les place au second rang par rapport aux garçons. Toute épouse est priée de d'enfanter un garçon, quitte à avorter des filles surnuméraires. Les filles doivent se sacrifier pour leurs frères qui fera des études. Sur le marché du travail, les garçons sont systématiquement favorisés et mieux payés, malgré les efforts de l'État pour assurer l'égalité des hommes et des femmes. Toutes ces données feraient la matière d'une étude sociologique édifiante, mais la force du livre de Cho-Nam-Jo résulte de leur incarnation émouvante dans la personne de Kim Jiyoung. La puissance de la littérature, comme l'a justement indiqué Dostoïevski, c'est de faire sortir du contexte général le cas particulier, dans lequel nous rencontrons notre frère, notre soeur en humanité.
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Kim Jiyoung, jeune maman coréenne, commence à avoir des absences de plus en plus perturbantes: pendant de longues minutes, elle devient une autre -sa mère, sa fille, une amie décédée- envoie des vérités cinglantes, mais ne s'en souvient pas. Son mari contacte un psychiatre qui la prend en consultation. Celui-ci retrace sa vie, mais aussi celle de sa mère, pour comprendre.

Un exemple parmi tant d'autres: Kim Jiyoung est instruite, ses résultats sont excellents, elle se bat des mois pour décrocher un job, qui sont tous réservés aux hommes. À la naissance de leur enfant, comme les employés coréens travaillent aussi le soir et le weekend, l'un des deux doit démissionner car ils ne peuvent pas assumer une nourrice à plein temps. Il est évident que c'est à elle de le faire puisqu'elle est beaucoup moins bien rémunérée que lui. Ce qui lui vaudra, par la suite, de se faire traiter de "mère-parasite" de son mari par de jeunes gens.

Ce roman/essai, à l'écriture efficace et au style simple (sans être simpliste), permet une plongée dans la Corée patriarcale du sud, montrant que le sacrifice fait par les femmes pour laisser la place aux hommes et à leur réussite n'est pas sans lourdes conséquences sur la santé psychique des femmes.

Le constat est le même dans le monde entier, car même si des lois sont édictées, même si les progrès se font à la vitesse d'une limace au galop, les mentalités ne changent pas et leur poids pèse sur une trop grande majorité de femmes des classes pauvres et intermédiaires.

J'ai lu ici ou là, des commentaires masculins moralisateurs, disant que les femmes européennes pouvaient se sentir "heureuses" de leur condition comparée à celle des femmes coréennes. Messieurs, je vous vomis et j'espère que si vous n'arrivez pas à obtenir cette augmentation dont vous rêvez, vous vous sentez tout de même "heureux" de ne pas être né d'une esclave d'Afrique du Sud dans les années 70.

Lisez ce livre. C'est certes une plongée intéressante dans une autre culture, mais c'est surtout un cri de plus pour que la condition de la moitié de l'humanité, celle des femmes, puisse, travailler, sortir, aimer, faire la fête, se rebeller, enfanter, jouir… en toute liberté.

Lien : https://carpentersracontent...
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Un très bon roman, qui montre bien, sous toutes les coutures, la condition féminine en Corée du Sud, mais également, dans le reste du monde.

Ainsi, Kim Jiyoung, issue d'un milieu social favorisé et favorisant l'émancipation et l'autonomie, permet à Kim Jiyoung de faire d'excellentes études, qui lui plaisent.

A la recherche de son premier emploi, les déconvenues commencent, toutes liées subtilement au fait que cela soit une femme : candidature non retenue, missions confiées inintéressantes, salaire non réévalué.

Tout cela, car une femme, sera une maman, et de ce fait, arrêtera son travail, suite à la pression sociale et familiale, d'être une bonne mère, en élevant son enfant, surtout si le mari a un salaire suffisamment élevé pour assumer le foyer.

Telle est la condition, qui petit à petit se met en place pour Kim Young, malgré un mari ouvert à l'émancipation féminine, aidant et aimant.

C'est intéressant, car c'est un roman, mais on pourrait aussi l'apparenter à des situations vécues et cela montre le chemin que doivent encore faire les mentalités et la société pour accéder à de l'égalitaire.
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La lecture de ce livre a provoqué un malaise chez moi.
Il m'a rappelé des situations vécues au Japon entre 1999 et 2001 : attitudes machistes des japonais, propos machistes de mes collègues français (pour les japonais, je ne sais pas car je ne pouvais pas communiquer en japonais), mariage arrangé d'une secrétaire de la société où je travaillais, regards méprisant des salarymen pendant ma grossesse et du personnel soignant après l'accouchement quand je continuais à travailler. Bref, des souvenirs très désagréables.

Mais je conseille cette lecture. Pas parce que vous découvrirez la situation d'une jeune femme dans une société patriarcale à l'autre bout du monde, non ! Parce que j'ai l'espoir que ça vous amènera à réfléchir.

En ce qui me concerne, je réfléchis encore !

Bonne lecture !
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Un livre poignant et légèrement suffocant sur la conditions de générations de femmes en Corée. Ou comment malgré des efforts faits au niveau constitutionnel - nouveau Code civil établi en 2002 et abolissant le système patriarcal - la domination masculine continue à largement dominer le mode de pensée général et la vie de tous les jours de toutes les femmes de cette société, même de celles (et parfois de façon plus douloureuse) qui ont un niveau d'instruction et une position sociale élevés. Et ce qui fait toute la force de ce livre, c'est de prendre conscience de l'oppression insidieuse qui est faite aux femmes depuis leur plus jeune âge, depuis leur habillement et leurs jeux dans la cour d'école jusqu'à leur rôle en tant qu'épouses et mères, en passant par l'inégalité lors des recrutements et du développement de carrière. Insidieux et pernicieux, car toute la société est complice, les parents et les amis, les conjoints et les collègues, et... les femmes elles-mêmes. On sent la soumission liée aux conventions sociales, à la honte de décevoir les familles, à la gène de n'être pas en phase avec les règles et le rythme du travail. Même les parents ou les conjoints les plus compréhensifs - pourrait-on dire les plus progressistes ? - ne dérogent pas à la règle, et sous couvert de bonne volonté et de paroles subtiles influencent et orientent leurs filles ou leurs épouses à rentrer dans le rang et à accepter cette fatalité. Nul doute que ce livre ait pu avoir du succès en Corée, car même romancé, c'est toute une société qui y est décrite et qui, forcément, s'y reconnaît. Mais bien au-delà, ce livre met en avant une situation qui finalement existe dans la plupart des pays du monde (parfois de façon moindre, parfois dans de bien pires proportions), et montre le chemin qui reste à parcourir aux femmes pour espérer vivre dans une société réellement égalitaire.
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Si la place de la femme est au coeur des débats actuels un peu partout dans le monde, car il y a encore pas mal de bois sur la planche de ce côté-là, les choses ne sont guère plus avantageuses pour elle en Corée (Il va de soi que je vais m'éviter de préciser qu'il s'agit du sud, vu la situation et le repli de la Corée du Nord). Nam-joo Cho fait appel à sa propre expérience sur la maternité pour construire à son tour une jeune femme, victime d'une société très patriarcale, qui tente de se construire malgré tout une vie de femme indépendante et autonome.

Je vais évoquer ce roman comme la novice que je suis en ce qui concerne la culture coréenne. La première chose qui m'ait frappée, et peut porter à confusion pour le lecteur francophone : en Corée, le nom de famille se place toujours avant le prénom, le nom ne se comporte que d'une syllabe, le prénom de deux : la jeune femme dont nous suivons la vie se nomme donc Kim Jiyoung, notre auteure Choo Nam-Joo. Hormis quelques points culturels, comme celui-ci, le roman est tout à fait accessible, bien plus que ce que je ne m'imaginais au prime abord. Je crois même qu'il parlera, pas forcément à toutes, mais à beaucoup de femmes non-coréennes. C'est un roman éminemment personnel puisqu'il apporte un éclairage inédit sur la condition féminine en cette Corée si lointaine, et à mes yeux, quasiment inconnue mais il est universel dans le sens où il touche à une condition qui nous toutes, mais différemment, de pays en pays. Il permet une première approche du fonctionnement social, familiale d'une société où l'homme a la place belle à travers la famille Kim, composée des parents, des deux soeurs aînée et du petit dernier, l'heureux garçon, chéri, gâté, aux dépens des soeurs et de la mère. Parce qu'avoir un garçon était la chance suprême pour les parents, les avortements sélectifs étaient chose commune. Aujourd'hui le pays est confronté à une dénatalité croissante et après lecture du récit de Kim Jiyoung on en comprend mieux la raison. La famille est un pilier central de la culture coréenne, les parents prennent soin de leurs enfants, mais les anciens viennent vivre chez les enfants, telle la grand-mère, qui est ni plus ni moins le quatrième enfant de la famille.

Le début de ce roman commence de façon explosive, Kim Jiyoung provoque une dispute chez ses beaux-parents, ce qui déclenche la fureur de son mari, qui ne la comprend plus, est dépassée par son sans-gêne et la pense malade. C'est alors que l'auteure nous ramène en 1982, l'année de naissance de la jeune femme, et remonte le fil de son existence qu'elle va nous narrer sa vie entière, au sein de sa famille et au début de sa vie de femme. Ce qui permet peu à peu au lecteur de comprendre comment elle en est arrivée à exploser, à décompenser des années d'intériorisation, d'acceptation. Il n'y a rien de particulièrement marquant dans cette famille de condition moyenne, avec trois enfants et une grand-mère à charge, encore moins le fait que le petit dernier, le seul garçon, est nettement favorisée. Ses deux grandes soeurs sont constamment obligées de faire en sorte que ce dernier ait davantage de nourriture qu'elles. Si au sein du cercle familial le déséquilibre est latent, et franchement mal vécu par les filles qui ressentent cela comme une injustice, les choses en vont de même au sein même de la société coréenne. Ce récit est constamment ponctué de remarques, d'anecdotes, sur ces différences sociales, elles-mêmes soulignées par des relevés chiffrés de l'auteure elle-même pour illustrer ce profond déséquilibre.

L'auteure met le doigt là où ça fait mal : ce n'est pas les hommes qu'elle accuse, mais ce système qui a fait que les femmes entretenaient cette pression, celle de devoir concevoir des garçons, celle d'accueillir la grossesse d'une fille comme une malédiction. Et c'est terrible car l'auteure démontre de quelle façon ce système se nourrit de lui-même, puisque les femmes ne sont encore pas prêtes de le mettre à mal en acceptant les concessions et les sacrifices qui lui incombent tout naturellement, ce que Kim Jiyoung comprend peu à peu à travers sa propre expérience personnelle et professionnelle. Si Kim Jiyoung n'est pas forcément apte à entreprendre un changement, c'est peut-être là bien le but de son auteure, qui à travers ces lignes à la fois très engagées socialement et passionnantes, appelle à un refus commun des femmes de la place toujours inférieure que la société coréenne leur octroie. C'est donc un récit très moderne, menée de main de maître par la voix revendicatrice d'une auteure qui appelle à plus d'égalité, qui s'approprie cet élan du moment pour mettre à jour les dessous peu glorieux de sa société, je pense notamment à ces quelques lignes sur la banalisation des attouchements sexuels au lycée et dans la rue.

Dans ce roman brillant, et bien écrit, à bien des égards, je me suis autant régalée par les quelques allusions sur la politique et l'histoire du pays: plusieurs fois revient à travers l'histoire de la famille, des allusions à des réformes du FMI et donc aux crises financières qui ont éclaté en Asie en 1997 et qui ont contraint le pays (de même que l'Indonésie et la Thaïlande) à se restructurer pour réduire les dépenses, ce qui implique la diminution du nombre de fonctionnaires et la précarisation de beaucoup de foyers en échange d'une aide financière de l'Europe.

C'est un premier roman réussi, qui compte parmi les meilleures ventes de Corée, peut-être parce qu'à sa sortie il a été source de polémiques, forcément prévisible, lorsqu'on cherche à changer un ordre établi. .






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Oh mon dieu !!!
Ce sont les seuls mots qui sont sortis de ma bouche en lisant les derniers mots de ce roman époustouflant. Toutes les femmes devraient lire ce roman mais surtout tous les hommes !

Kim Jiyoung est une victime. Victime d'une société patriarcale. Mon vitrerie s'est serré plus d'une fois à la lecture de ces lignes si bouleversantes. Kim aura essayé comme elle aura pu de survivre comme l'égale des hommes mais sans y parvenir, car elle vit dans un piège phénoménal qui se referme sur elle.

Ce roman est REMARQUABLE.
Au début, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire : le premier chapitre est difficile à comprendre sans le reste du roman. Je l'ai donc relu juste avant le dernier chapitre. C'est là que j'ai compris ; que j'ai compris ce qui était arrivé à Kim et ce qui arrive aux femmes en général. C'est là j'ai pu juste prononcer les mots : "oh mon dieu".


Un roman féministe, certes, mais raconté avec une si grande pudeur qui vous tiraillé l'estomac.
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« Kim Jiyoung, née en 1982 » est un portrait de femme percutant et glaçant de la première à la dernière ligne. le style froid et clinique, émaillé de statistiques, dresse le diagnostic de la situation des femmes en Corée du Sud. Une distance est créée entre la protagoniste principale et la•le lecteur•ice, qui pourtant ne peut s'empêcher de reconnaître dans Kim Jiyoung soi-même ou une femme de son entourage.

Car si la situation des femmes est particulièrement extrême en Corée où les garçons sont valorisés et où avoir une fille est une tragédie pour beaucoup de personnes, le roman de Cho Nam-joo met en lumière le quotidien de nombreuses femmes. « Kim Jiyoung, née en 1982 » dénonce la charge mentale qui pèse sur les filles de l'enfance à l'âge adulte.

J'ai beaucoup appris sur la Corée et j'ai eu le sang glacé à plusieurs reprises. Je pense que le style froid et distant peut déplaire, mais je trouve qu'il sert parfaitement le sujet en donnant à une histoire personnelle, celle de Kim Jiyoung, un caractère universel malgré les différences culturelles. Je recommande !
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Ce roman aurait pu s'appeler : "le patriarcat, une machine à broyer les femmes. Volume 2154 : Corée du sud."

Kim Jiyoung est une femme ordinaire en Corée du Sud. Ce qui implique que toute sa vie, elle sera "moins qu'un homme". Jamais prioritaire, jamais considerée, jamais payée autant... mais aussi toujours sacrifiée, toujours disponible, toujours prise de haut.
Le livre suit la vie de cette femme, à travers 6 époques (enfance, adolescence, études, jeune adulte, trentenaire, quadra). A chaque époque ses propres vexations ; et ses propres informations.
Car ce roman est moins une fiction qu'un docu-fiction sur la société Coréenne.

Quelques citations choisies :
"C'était l'époque où le gouvernement mettait en oeuvre toute une série de mesures pour contrôler les naissances, au nom du planning familial. Dix ans plus tôt, l'IVG pour raison médicale avait été rendue légale. Comme si "avoir une fille" constituait une raison médicale, l'avortement des foetus fille était pratiqué de façon massive. [...] Sa mère est allée toute seule à la clinique et a fait "effacer" la petite soeur de Kim Jiyoung. Ce n'était pas son choix, mais c'était sa responsabilité."

"Pourquoi débutait-on par les garçons pour attribuer un numéro d'élève? le fait qu'un garçon soit numéro un, le fait que l'on débute par les garçons, le fait que les garçons soient devant les filles, demeurait tout simplement évident, naturel. Pendant que les garçons se mettaient en rang deux par deux puis en marche avant les filles, qu'ils faisaient leurs exposés avant les filles et que leurs devoirs étaient corrigés avant ceux des filles, elles attendaient silencieusement leur tour, s'ennuyant un peu, parfois pensant que c'était tant mieux, sans jamais s'interroger sur cette façon de faire. de même qu'elles vivaient sans se demander pourquoi le numéro de carte d'identité des garçons débutait par 1 et celui des filles par 2"
(Numéro de Sécurité sociale en France ? ça dit quelque chose à quelqu'un ? )

"la boite a fait comprendre qu'ils préferaient un garçon, c'est une sorte de compensation pour leur service militaire. les garçons sont les futurs chefs de famille, etc. [...] Pour l'entreprise, une femme trop intelligente est un problème."

"La Corée est le pays où l'écart des salaires hommes/femmes est le plus important de l'OCDE. Selon les chiffres de 2014, pour un salaire masculin de 1 million de wons, le salaire féminin moyen OCDE s'établit à 844000 wons, contre 630000 wons en Corée. The Economist signalait en 2016 que la Corée occupait le dernier rang dans les indices du plafond de verre empêchant les femmes d'accéder aux fonctions supérieures."

Et ça continue, encore et encore.
C'est que le début, d'accord, d'accord.

Le plus rageant était, je crois, toute la partie sur la maternité. Comment toute femme, coincée entre un salaire insuffisant et l'absence de modes de garde adaptés, est contrainte de quitter son emploi et sacrifier sa carrière pour s'occuper de ses enfants.
Comment les cadres, des hommes donc, vont en conséquence embaucher moins de femmes, parce qu'elles finissent toujours pas les planter pour s'occuper de leurs enfants.
la boucle est bouclée.

Bechdel : oui
Bechdel Racisé : oui
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