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Années 80, un homme dans le funiculaire de Montmartre… Cette promenade dans ces lieux qu'il connait bien fait remonter ses souvenirs…

Bienvenue dans un film noir digne de Jean-Pierre Melville. Tout y est, Pigalle et ses cabaret, ses femmes, ses gangsters, ses personnages haut en couleurs… le travail brillant, précis et détaillé de Jean-Michel Arroyo nous plonge dans un Paris oublié, un Paris raconté avec nostalgie et tendresse par Pierre Christin.

Toinou raconte tout. Années 50, il a tout juste 18 ans. Il quitte son Aubrac natal et monte à Paris. Les yeux écarquillés, il découvre un autre monde. Accueilli par son cousin Alric, il va livrer le charbon et alcools dans des lieux qui prennent vie la nuit. La Lune Bleue est l'un d'eux… C'est ici que sa vie va changer de voie.

Quant l'association scénariste-dessinateur est parfaite, ça se voit… Les pages sont superbes et habitées du souffle de ce Paris d'après guerre, habitées aussi par le récit initiatique d'un homme qui porte un regard ému et touchant sur sa vie.

Au final, cette couv magnifique annonçait la couleur. Je n'ai pas été déçu. Un travail graphique sublime et un récit mélancolique comme j'aime, je dis ouiiii !

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C'EST ...


On dirait ouvrir un vieux polar Serie Noire, celle avec les couvertures en carton et les liserés bien jaune, comme le papier des pages qu'il y a à l'intérieur. C'est presqu'avec l'odeur.

Les dessins sont aquarelisés gris. On regrette presque que ce ne fut sepia. le travail de recherche et de reconstitution iconographique du Paris de l'après guerre est remarquable. C'est d'une authenticité, on ne peut faire mieux.

Le héros est un peu pas beaucoup dégourdi, mais cela arrange l'histoire. C'est une histoire simple. Ce n'est pas de l'Hugues Pagan. On reste dans la BD. On est indulgent.

C'est donc ce que l'on pourrait appeler un roman graphique. Un Vrai. Pas un de ces machins à succès que l'on reprend pour l'illustrer.

Cela se lit assez vite malgré les cent cinquante pages. C'est un plaisir pour qui a connu ces années là. C'est bon pour les autres aussi.





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Dans les années 50, un jeune berger aveyronnais monté à Paris entre dans l'équipe d'un célèbre cabaret, dont l'activité mêle organisation de spectacles burlesques et grand banditisme. le dessin est somptueux - quoi qu'un peu appuyé - et l'album pas désagréable à lire, toutefois l'intrigue sans grande originalité sert plutôt de prétexte à une évocation nostalgique des vieux quartiers de Paris. Les péripéties "mafieuses" ne sont pas très crédibles.
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Nous suivons l'arrivée d'Antoine à Paris dans les années 50. Il arrive ne droite ligne d'un buron D Auvergne qu'il a choisi de quitter pour rejoindre la capitale. Il est pris en charge par un cousin bougnat et va être en charge des livraisons de boulets de charbon. Parmi les clients du bougnat, il y a un cabaret de Pigalle, la lune bleue. Antoine va découvrir la vie parisienne mais aussi la vie nocturne. il sera peu à peu intégrer à "l'équipe" du cabaret.
Antoine découvre les nuits parisiennes, les relations entre les gens de la bonne société et ceux de la pègre. il découvre comment les bourgeois viennent s'encanailler. Antoine rencontre aussi Mireille puis Olga.

Le graphisme et les couleurs d'Arroyo mettent en valeur la Paris des années 50 et pas seulement le quartier de Pigalle. le choix des gris est parfaitement adapté et permet d'évoquer des films policiers de cette période. Il en est de même pour les jeux d'ombre et lumière. on peut voir ici une référence à Cartier Bresson ou Robert Doisneau. le carnet graphique final est magnifique.


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Antoine « le bougnat » vient d'avoir 18 ans. « Il monte à Paris » et découvre Pigalle et la vie nocturne. Un album traité comme un excellent polar, avec un dessin amoureux des années 50 parisiennes.
Banditisme, monde de la nuit, spectacles de cabaret grandioses, tous les ingrédients sont là pour une lecture plaisir avec le maître Christin au scénario.

Lien : https://www.mediatheque.mc
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Il y a un charme certain dans les couverture de cette collection Aire Libre et la colorisation toute en noir et blanc d'Arroyo a vraiment un petit quelque chose.
Pour nous faire le portrait de ce Pigalle des années 1950, il fallait ce charme de suranné de vieux films noirs, de vieux polar à l'ancienne et les auteurs ont parfaitement sur le trouver avec un dessin marqué et vintage qui colle bien à l'ambiance voulu. C'est le point fort de cette bande dessinée rétrospective.
Pour le reste, l'histoire est assez banale avec ce petit jeune qui monte à la capitale, trouve du boulot et se fait embarquer dans les magouilles des pontes du coins du côté de bars et autres salles de spectacles où les filles étaient légèrement vêtues.
On assiste au dégourdissement de celui-ci sur un fond historique assez léger mais immersif. Il est attachant et son destin est bien triste. J'ai beaucoup aimé la nostalgie qui s'en détachait. J'avais vraiment l'impression d'entre ces vieilles voix off d'autrefois en suivant ses péripéties.
Bonus appréciables : ses planches de ce qu'aurait pu être sa vie à Pigalle s'il en était allé autrement.
Ce fut un joli petit voyage touriste dans l'ancienne patine de ce quartier rendu si célèbre grâce à la chanson "Les P'tites Femmes de Pigalle".
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"Pigalle, 1950" est une très belle BD en noir et blanc qui nous replonge dans le Paris des années 50.
Antoine est un jeune berger de l'Aubrac qui monte à Paris travailler chez un cousin bougnat (cafetier auvergnat et marchand de charbon). Sa tâche principale est de livrer le charbon dans tout Paris. L'un de ses clients est La Lune bleue, un cabaret à Pigalle. Adopté petit à petit par le personnel, Antoine va découvrir de l'intérieur le monde peu reluisant des nuits parisiennes de l'époque. Un monde où se mêlent grand-banditisme, politique, narcotrafic, espionnage, coruption et érotisme. Lui, le jeune auvergnat naïf va apprendre la vie... et elle ne lui fera pas de cadeaux.

Alors, c'est vrai que le scénario de Pierre Christin ne brille pas par son originalité et qu'il a déjà été vu des dizaines de fois dans des films avec Gabin par exemple. Non, ce qui fait ressortir "Pigalle, 1950" du lot ce sont les magnifiques dessins de Jean-Michel Arroyo. Tout en noir et blanc, extrêmement bien détaillés et documentés. Chaque page est un chef d'oeuvre et nous transporte littéralement dans le Paris des années 50.

Je remercie d'autant plus chaleureusement Babelio pour m'avoir sélectionné lors de sa dernière Masse Critique et les Editions Dupuis de m'avoir envoyé ce bel abum et de m'avoir fait découvrir un excellent dessinateur.
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Toinou quitte l'Aubrac pour Paris alors qu'il vient tout juste de sortir de l'enfance, c'est à Pigalle chez un cousin qu'il atterri. Un premier boulot de livreur de charbon qui lui permet de découvrir la Lune Bleue, un cabaret où il rencontrera Beb le patron, Pare-Brise le comptable, Poing Barre le videur, une stripteaseuse du nom de Rita et un barman ancien GI du nom de Sam, mais avant tout c'est pour Mireille, l'ouvreuse, que Toinou se rend tous les soirs sans faute à la Lune Bleue pour livrer l'alcool du cousin.
A force de voir sa tête dans les parages et sur de tenir là quelqu'un de fiable, Beb fait travailler Toinou d'abord dans ses activités légales puis peu à peu dans celles qui le sont moins et en lien avec le banditisme corse de l'époque.
La vie de Toinou prend alors un drôle de virage.

C'est avant tout cette couverture et le titre qui m'ont attiré et promis la découverte d'un polar à l'ancienne. de magnifiques paysages parisiens pour une histoire sombre où le héros finit mal. Des personnages plus vrais que nature et un récit qui nous plonge dans les souvenirs de Toinou. Les faits se déroulent dans les années 50 dans le milieu du banditisme parisien et corse dans lequel Toinou fait une entrée fracassante, malheureusement la suite des événements aura des conséquences dramatiques sur sa vie. J'ai beaucoup apprécié ce personnage sombre et résigné, attachant presque si on met de côtés certaines exactions. le récit est dynamique et la plongée dans le Paris des années est une pure merveille.
Lien : https://leslecturesdestemilo..
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Après l'avoir vu en librairie, j'ai sollicité la BD Pigalle 1950 de Christin, Arroyo chez Dupuis.
Cette BD m'a séduite par sa couverture, et les planches que j'ai pu voir en feuilletant en librairie. L'ouvrage est entièrement en noir et blanc et je trouve que cela colle parfaitement à la période et au fait qui sont décrit par l'histoire.
L'histoire quant à elle est très bien résumée par le titre, on suit la vie de plusieurs personnes vivant à Pigalle dans les années 1950. Une vie un peu hors normes avec dans des clubs pas toujours fréquenté par les gens les plus honnêtes.
J'ai passé un très bon moment de lecture avec cette BD, merci Netgalleyfrance et Dupuis.
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T'as d'beaux yeux, tu sais ?

Associer un lieu de fantasmes à une période iconique, forcément, cela dessine une carte postale dont on ne veut ni ne peut lever les yeux. Pigalle, en 1950, c'est tout un programme. Et c'est le jeune provincial, Toinou, qui va en faire les frais, pour le pire et le meilleur, avec brutalité et aussi douceur.
Arrivant à Paris avec son innocence, sa politesse et son dévouement, il va rapidement devenir l'homme à tout faire d'un cabaret dont le propriétaire gère toutes sortes d'affaires. Il n'est pas si difficile de se voiler la face quand on sait fermer les paupières au bon moment. Avec beaucoup de résilience, c'est ce que notre jeune héros va apprendre à faire, au fil des ans. Et vous savez ce qu'il se passe, quand l'élève s'approche du maître ?
Un ouvrage amusant, avec de très belles illustrations en noir et blanc, qui cherche avant tout à raconter une histoire fictive, plus qu'à faire un reportage sur la capitale de l'après-guerre. Mais en tournant les pages, l'ambiance et le graphisme témoignent malgré tout d'une atmosphère qui est retracée avec beaucoup de sérieux et de charme. Et oui, que voulez-vous ? Quelle que soit l'époque, Paris sera toujours Paris !
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