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Antoine quitte les montagnes de l'Aubrac pour monter à Paris. D'abord commis chez son oncle, il va petit à petit faire sa place dans le monde de la nuit au cabaret La Lune bleue.
L'histoire nous replonge dans le Paris des années 50. Avec un noir et blanc élégant, l'ambiance fait très polar old school, avec ses gangsters élégants. Les dessins sont magnifiques et c'est ce qui frappe en premier dans cet album. On nous propose d'ailleurs un joli cahier graphique retraçant les lieux emblématiques de l'époque pour clôturer le livre.
Côté histoire, si le récit n'est pas des plus originaux, on retrouve avec plaisir cette ambiance nostalgique et le résultat est prenant. On suit donc la montée d'Antoine et sa chute dans le milieu parisien. L'histoire est un hommage évident aux polars de l'époque, avec les call-girls de luxe, des politiciens corrompus, ses policiers véreux et ses mines patibulaires.
Ce roman graphique est finalement une excellente découverte, avec son graphisme de qualité et son histoire pleine de nostalgie.
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Pierre Christin et Jean-Michel Arroyo nous font découvrir le Pigalle de 1950 à travers l'histoire d'un auvergnat qui va se retrouver impliqué dans le milieu mafieux. le dessin d'Arroyo est soigné, en noir et blanc, les crayonnés et lavis apportent une large gamme de nuances, il y a un aspect carte postale, mettant en valeur les décors, la ville, et les cabarets, mais un peu trop délicat pour apporter de l'étoffe aux personnages. L'histoire est assez classique, dans l'esprit du cinéma de l'époque, l'ambiance années 50 est vraiment très élaborée, mais l'intrigue est moins emballante, classique et déjà vue, de plus le héros est presque sans relief, insipide, et enfin, la conclusion qui se veut bucolique et légère est vraiment trop cliché. J'ai aimé l'aspect carte postale de cette histoire, mais cette nostalgie s'impose au dépend du récit qui ne parvient pas à monter en intensité, le résultat est bien trop sage, ça ne m'a pas remué.
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Pigalle des années 1950, les souvenirs d'un petit gars monté de sa province et qui découvre le Paris des boîtes de nuit, des mafieux, leurs traffics et chanteuses de cabaret.
Avec la couleur sépia l'auteur retrace la "grande époque" d'un quartier avec une sorte de nostalgie à travers une histoire de rivalités entre gangs, de complicités entre les membres du personnel du cabaret.
Cela vaut surtout pour le contexte, le Paris d'un autre temps pour ceux qui ne l'ont pas connu.
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Pigalle, 1950.
Un jeune provincial monte à la capitale pour faire sa vie…
Une histoire que presque chaque famille parisienne a vécue.

Il s'agit d'un gros travail documentaire qui nous raconte la France et le Paris des années 50.
On se réveillait de la guerre avec une bonne gueule de bois et certains – des gangsters venus du sud de la France ; des corses, des niçois… – en ont profité pour tirer les marrons du feu au détriment de la classe populaire qui, trop occupée à travailler dur, se laissait manger la laine sur le dos.
C'est essentiellement un dessin bistre qui magnifie la France et le Paris de l'après-guerre mais qui manque parfois de naturel, de simplicité, et de précision. Les nouvelles techniques gomment l'essence du trait et c'est dommage.
J'aime les paysages de l'Aubrac, la Micheline de la page 9, les vues de Paris – Ah !, Paris… mais l'histoire manque aussi d'un petit quelque chose de liant bien que le scénario soit trépidant et crédible.

Ne passez surtout pas à côté des dernières planches montrant le cinéma Gaumont-Palace, le muséum d'histoire naturelle du Jardin des Plantes, le cirque Médrano, les usines Citroën du quai de Javel, le café de Flore, le parc des Buttes Chaumont, les usines à gaz si mal famées de la Plaine Saint-Denis, le pont Royal, l'Île Saint-Louis et le pont Louis-Philippe.
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Pigalle 1950, tout Paris connait, au moins selon la rumeur, les nuits chaudes de ce quartier qui ne l'était pas moins.
Une histoire qui tourne mal pour un provincial prénommé Antoine, monté à la capitale pour changer de vie.
Grandeur et décadence de ces nuits où se sont les armes qui parlaient le plus.
Les planches en noir et blanc sont parfaites pour rendre l'atmosphère de l'époque et certaines de pleine page sont superbes.
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Antoine, jeune auvergnat, décide de quitter sa région natale pour gagner sa vie à Paris chez un oncle tenant une taverne. Lui qui n'a connu que la campagne va tomber des nues en entrant dans la capitale dans les années 50, et se laisser entrainer dans le milieu de la nuit.

J'ai trouvé cette bande dessinée intéressante dans le fait que c'est une magnifique caret postage de Paris, et plus particulièrement de Pigalle, dans les années 50. Surtout servies par de beaux dessins sépias qui fait la part belle aux monuments de l'époque, à l'image de c'est belles gravures offertes en fin d'album.
Après il est dommage que l'histoire est un peu fade. Il y a de grand temps mort, ça ne monte jamais vraiment en tension et la fin est surprenante de platitude. Antoine aurait pu être un personnage plus développé, mieux utilisé. Il reste assez niais et effacé tout au long de l'album.
Un album un peu en demi teinte mais qui vaut quand même le détour pour cette belle reconstitution de Paris dans les années 50.
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Avenue Jugnot ou Frochot sont des noms qui vous font rêver ? Alors n'hésitez pas : dessinées par l'ami Arroyo dans cet album où la seule planche colorée vous fera pleurer, ces adresses de Montmartre vont vous faire décoller ! Christin ouvre ses souvenirs de Pigalle comme on feuillette un polar de Boris Vian alias Vernon Sullivan. Et Arroyo les met en scène comme un polar des années 60's digne de la dernière séance. Superbe et envoûtant.
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Que de belles vues de Paris ! L'architecture des différents bâtiments haussmanniens rend tellement bien sous les coups de pinceau de Jean-Michel Arroyo. le choix des couleurs est judicieux. Il pose un voile de mélancolie sur une période révolue, les années 1950. Cette histoire triste a des allures de bandit.

Cette bande dessinée est une autobiographie. La(e) lectrice (eur) suit un jeune provincial qui n'a connu que son Aubrac rural. Antoine fait chemin vers Paris. Son esprit ingénu est confronté à Pigalle, les filles de joie, les femmes tout court. Tout est nouveau pour lui, il est loin de ces hommes qui bavent devant les poitrines nues, il est juste intrigué par cette société paillette, luxure et vie de quartier. Il est d'abord employé comme homme à tout faire pour un cabaret « la lune bleue ».

La suite de ma chronique :
Lien : https://lesparaversdemillina..
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C'est la nuit. Il pleut sur Pigalle. Les rues sont désertes, si ce n'est ce vieil homme qui déambule, solitaire.
Bien avant cela, mais quand ? nous voilà sur le Plateau de l'Aubrac. Toinou vient d'avoir dix-huit ans. Il quitte ce paysage austère où, confiné dans un buron isolé avec trois autre hommes, il fabriquait la tome et s'occupait des cochons. A présent, tout va changer pour lui : il part à Paris.
Un magnifique album en noir et blanc expose la vie de ce petit provincial, ignorant et naïf, débarqué dans ce Pigalle des années 50. Tout le surprend. Il n'a jamais rien vu dans sa campagne. Il débarque chez Alric, un cousin bougnat. le rôle du jeune paysan : aller livrer le charbon. C'est ce qui l'amène dans un univers inconnu, celui de « La Lune bleue », un cabaret à la fois chic et louche, qui appartient au « beau Beb », mais « ici, on dit Patron ». Autour de celui-ci, un géant surnommé « Poing barre », un rat à lunettes, toujours un dossier sous le bras, « Pare-brise », et surtout Mireille, qui s'occupe du vestiaire.
Engagé dans ce lieu surprenant, le jeune béjaune (oie blanche ne conviendrait pas) va découvrir toute une vie mystérieuse, émaillée de trafics et de bagarres entre clans corses.
Les auteurs ont rendu avec brio dans ce roman graphique une atmosphère digne des films de Lautner ou Duvivier, genre « Pépé le Moko », « Les Tontons flingueurs » ou « Razzia sur la chnouf ». Il y a une galerie de portraits extraordinaire : les pin up, le barman américain, les mafieux, les gorilles gardes du corps, la vamp...
Arroyo excelle dans les décors d'époque et le bonus, c'est, à la fin de l'ouvrage, une dizaine de doubles planches, comme de vrais tableaux, qui nous immergent dans le Paris des ces années-là : Buttes-Chaumont, Café de Flore (avec Sartre fumant la pipe), ciné Gaumont-Palace... Une splendeur.
Entrer dans l'histoire, c'est vivre dans un film de truands, avec une grosse touche de nostalgie et de mélancolie.
J'ai adoré cet album.
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Dans les années 50, Antoine quitte son Aubrac natal pour rejoindre son oncle à Paris dans le quartier de la place Pigalle. Il va vite trouver sa place au sein de l'équipe du cabaret « la lune bleue » et connaître le monde du grand banditisme.

Une histoire somme toute basique que nous narre Pierre Christin mais qui tient bien la route.
Ce qui fait réellement la splendeur de cet album, ce sont les dessins plus que fabuleux de Jean- Michel Arroyo . Ils amènent un bon rythme au récit et nous font tourner les pages jusqu'à la dernière sans que nous nous en soyons rendus compte.
Les personnages sont bien campés . Un certain nombre devient même attachant au fur et à mesure du récit.
Une belle bande dessinée à découvrir pour plonger dans le Paris des années 50.
Merci à #Netgalleyfrance et aux éditions Dupuis pour l'acceptation de ma demande de lecture.
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