La lacto-fermentation, une bonne façon de conserver des légumes, de faire des accompagnements "piquants", et de prendre soin de sa santé.
Ce livre est assez complet. Entre les explications du processus de fermentation, l'intérêt nutritionnel par légume, la façon de faire et les recettes variées (légumes, boissons, pain, produits laitiers), y'a de quoi faire !
Les recettes,ainsi qu'un rappel historique, nous permettent également de voyager à travers différentes pays (Inde, Maroc, Russie, Japon, Corée), ce qui est plutôt chouette !
Moi, qui ai commencé par la choucroute, grâce au site "Ni cru ni cuit", j'ai continué avec radis noir, navet, carotte, betterave et le kimchi, tout en faisant des boissons (kéfir et kombucha), je vais continuer en osant utiliser ce procédé de fermentation avec encore plus de légumes !
Un petit bémol concernant certaines recettes imprécises au niveau des quantités. Heureusement, il y a Internet.
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Le sel ne joue aucun rôle dans la conservation ; son intérêt est uniquement de réguler le travail des enzymes.
Il stoppe la dégradation des protéines le temps nécessaire à la formation d'un taux d'acide lactique suffisamment élevé. Sans lui, les légumes seraient putréfiés et immangeables.
La choucroute n'est pas comme on le pense généralement une invention européenne... mais chinoise. Toute l'Asie, de la Chine au Japon en passant par la Corée consomme encore aujourd'hui du chou fermenté, débité en lanières ou en morceaux.
C'est le hum-choy.
Tout comme la germination, la lacto-fermentation entraîne une augmentation de la valeur vitaminique des aliments.