Qui est «
le dernier des nôtres » ? Qui est-il vraiment ? Au tout début cette question ne se pose même pas, pour ma part il m'a fallut du temps avant d'être intéressé par l'histoire.
Manhattan, 1969 : Werner rencontre une femme, LFDSV, « la femme de sa vie » : Rebecca. Lui qui a eu toute les femmes qu'il voulait à ses pieds rencontre enfin celle qu'il cherchait depuis toujours. Un amour si fort aurait dût mettre quelque temps avant de pouvoir se construire et pourtant c'est avec une immense facilité qu'il l'attire à lui et surtout, dans son lit.
Dresde, 1945, Werner Zilch nait dans d'atroces conditions. Ce récit enchâssé nous dévoile petit à petit ses origines.
Ce n'est pas au fil du récit que nous nous soucierons moins de cette trop grande facilité avec laquelle l'histoire de Rebecca et de Werner s'est crée, mais bien à un point précis du roman où l'auteur nous réveille, nous tire de cette relation pour élargir l'histoire. En effet ce n'est plus dans la facilité que tout va se jouer. Dans la deuxième moitié du roman nous sommes emportés à une vitesse fulgurante aux quatre coins d'une vérité instable, faite de découvertes et de mensonges.
La quatrième de couverture nous dit : « Vous ne dormirez plus avant de découvrir qui est vraiment «
le dernier des nôtres » ». Pour ma part, il m'a en effet été impossible d'arrêter ma lecture et de dormir avant d'avoir fini le livre. On ne peut deviner ce qui arrivera à la page suivante, l'écrivain réussit l'exploit de ne jamais nous laisser en paix. Chaque révélation nous laisse un doute quand à sa véracité. Jusqu'à la dernière page l'auteure nous surprend, elle nous garde prisonniers de cette quête de vérité, de ce destin, de ces mensonges, et malgré l'antipathique personnage de Werner, ce livre est une grande réussite.