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sur 192 notes
De la Bretagne à la Grande-Bretagne, d'un continent, d'un océan à un autre, d'une île à une autre, d'un département à un autre, de la petite histoire à la grande Histoire, d'une époque à une autre, d'un conflit à une autre guerre, d'une génération à l'autre, d'une génération sur l'autre, J.L.C. nous embarque dans son récit, son histoire, son drame, à vif, qu'il ira chercher parmi les ombres. C'est un lourd et immense dossier qu'il nous dévoile, qui se construit sous nos yeux et qui, nous happe.
Il se glisse effectivement parmi les ombres, et avec talent. Il part sur les traces de son grand-père, « un inconnu familier, disparu trop tôt et mal », « [avalé] par les geôles, les camps...», « un frère perdu que seuls des mots exacts peuvent ranimer. » Il écrit pour « lui rendre ses contours et son allure », pour « comme ces gravures médiévales où la mort danse avec le vif, entrer à [son] tour dans la ronde...».

Je me souviens d'un passage somptueusement bien écrit, vrai, dur, sur les tranchées, à couper le souffle, à ébranler l'âme. D'autres relatant avec précision et exactitude, l'organisation de la Résistance mise en place pour faire face aux Boches, en France et en Angleterre.
Des paysages bretons décrits avec sensibilité, délicatesse et émotion, la brise marine enivrante et la roche dentelée, et nous...lecteurs, spectateurs de ce paysage escarpé, de ce récit tout aussi escarpé, escamoté qui nous emmène sur les traces de Paol, ce grand-père disparu...

Paol est l'histoire de J.L.C., elle est aussi celle de sa famille. Son oncle Ronan, le "free frenchie londonien", au regard droit, altier et rageur.
« Comme ceux qui avaient connu les sables et les rizières, les geôles, la clandestinité et les services secrets, Ronan ne s'exprimait guère, ce qu'il avait vécu dépassait le vocabulaire commun. La guerre avait été son métier, le silence un sacerdoce, il avait été là où la Légion combattait . « Un mépris absolu du danger », précisait son matricule. [...] Aujourd'hui, même si les silhouettes s'estompent, que les enjeux se sont effacés, lorsque je me risque par ce même sentier qui s'entortille au-dessus de la grotte Absinthe et des anses discrètes, comment ne pas songer à lui ? Sculpté par le vent jusqu'à imiter un idéogramme, ce pin de Monterey qui défie l'à-pic de la falaise l'aura vu passer, si jeune, courant vers son destin...»
Son père, Pierre, un aventurier au coeur lourd, dont l'auteur aurait espéré de l'aide, de l'empathie devant cet immense projet de reprendre la vie de son grand-père ... « [...] la vie d'un homme était celle de tous les hommes, et la peine d'un père, celle de tous ses fils. »
« Cette histoire avait fini par sédimenter en lui, le silence était son deuil. Impossible d'approcher, de tourner autour, d'en parler de manière intelligible. Pierre coupait court, éludait, rechignait. Faisait barrage. [...] ce qui avait bouleversé mon père me faisait souffrir à mon tour, c'était devenu mon héritage, ma part [...] Ne rien tenter de savoir, n'était-ce pas les abandonner les uns et les autres, et me perdre à mon tour ? Au fond, à cause de ce manque, n'arriver jamais à me saisir en entier ? »
« Pierre avait pris sur lui, petit garçon au chagrin vissé à l'intérieur qui avait dû grandir, il avait tenté de dépasser le vertige d'être à jamais un enfant sans père, un enfant de déporté, un orphelin qui attend, et il m'avait confié sans le vouloir le relais, le témoin comme on dit dans une course, moi-même plus insolé que les autres, d'un tempérament plus sensible ou plus fragile peut-être, tentant de m'en défaire, en raboutant ce qui ne passait pas...»
Sa grand-mère, Jeanne, veuve de guerre à quarante-deux ans, « [une] beauté poussée au bord de l'abîme [...] elle semblait prise derrière ses yeux d'améthyste dans des rêveries dont nous n'évaluerions jamais ni les tourments ni les bornes. »

Un scénario intelligent, un beau témoignage, un bel hommage.
Un formidable, colossal et émouvant travail de mémoire.
Quel voyage ! Haletant, vivant, troublant, percutant.

Dans le carré final pour le Goncourt, bien mérité.
Peut-être le futur Goncourt 2019 ?

Merci Jean-Luc Coatalem, d'avoir écrit cette histoire, votre histoire. Elle est belle, elle est triste, mais elle est belle. J'ai découvert votre écriture avec "Nouilles froides à Pyongyang" que j'avais beaucoup apprécié; je l'ai savourée avec "La part du fils".
Il y aura d'autres rendez-vous. MERCI.
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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L'auteur part à la recherche d'informations sur son grand-père mort en déportation sans que la famille n'ait jamais eu de précisions sur les causes de son arrestation et sur sa disparition.
Un hommage posthume en quelque sorte.
Bien qu'il ne l'ait jamais connu, ça lui semble un devoir envers sa famille sur qui pèse le silence de ces questions irrésolues.
Du grand-père on ne parle jamais.
Son père aurait-il failli à sa part de fils ?
Est-ce pour rattraper cela qu'il s'y colle ?
Si j'ai été sensible à la démarche et à l'histoire, j'ai eu énormément de mal à suivre sa construction.
L'écriture est complexe et manque de fluidité et a freiné mon enthousiasme.
Le fait que cela se passe dans le Finistère a heureusement un peu atténué cet état de fait.
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Dans ce récit en partie autobiographique Jean-Luc Coatalem se lance à la recherche de son grand-père paternel breton, Paol, dont l'arrestation pendant la deuxième guerre mondiale et les conditions de celle-ci sont tues par la famille. Il fut dénoncé, arrêté et n'est jamais revenu.

Voulant en savoir un peu plus, il se lance sur ses traces mais aussi sur l'histoire d'une famille, sa famille et plus particulièrement sur trois hommes : Paol, son fils Pierre (le père de Jean-Luc Coatalem) et également sur lui-même. Famille de taiseux où l'on ne parle pas ou peu, préférant le silence plutôt que les paroles, l'auteur va se lancer dans une enquête afin de trouver des informations, peu nombreuses, auprès de certains descendants ou témoins, administrations et associations et pour ce qu'il n'a pu trouver, imaginer ce qui a pu se passer.

"Comme dans ce conte où le coffret interdit ne cache qu'un fragment de miroir, sa vérité était ailleurs, mon histoire raccommodée ne le résumerait pas : Paol était surtout ce que je ne savais pas, ce que je ne saurais jamais, n'apprendrais en aucun cas. Allant vers lui, j'avais fait au mieux un peu de chemin vers moi..... (p158)"

L'auteur navigue  (en bon breton) entre trois générations, trois hommes, Paol,  Pierre et lui-même et c'est peut-être cela qui m'a un peu gênée sans toutefois me perdre. On peut comprendre que ce genre d'événement, de disparition mais surtout de savoir qui l'avait dénoncé et pourquoi, peut laisser peser sur la famille une chape de silence et l'on ressent d'ailleurs tout le poids de celui-ci sur chaque génération, toutes les questions qui restent en suspens, sans réponse. Pour ma part je suis restée à distance, peu touchée à la fois par le style et l'écriture.

Il évoque l'arrestation (très rapidement disposant de peu d'éléments), la déportation et les camps mais tout cela j'ai trouvé sans chaleur, ni émotion et pourtant je pense que retrouver l'histoire de ceux qui nous ont précédés doit provoquer un chamboulement intérieur et mettre en lumière certains comportements, attitudes et caractères de la famille.

Découvrir les personnalités d'aïeuls permet parfois de se trouver soi-même et comme souvent le but n'est finalement le plus important, c'est le chemin qui y mène qui est le plus révélateur. Pour moi le chemin était peut-être trop personnel, pas assez abouti au niveau émotionnel, peut-être un manque d'adéquation entre l'écriture et les faits...

J'avais très envie de le lire et il m'a manqué un "je ne sais quoi" pour l'apprécier pleinement. Je l'ai lu jusqu'au bout voulant connaître le résultat de ses recherches mais je suis restée à distance.

Roman, témoignage, récit autobiographique ? Part du fils, du petit-fils, réelles ou imaginées ? L'auteur a pris l'option roman pour parler d'une histoire d'une famille française, la sienne mais que j'ai lu plus comme un témoignage et sans réel éclairage sur les zones d'ombre qui la hante.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Que dire après une telle lecture ?
Sublime, magnifique livre, un trésor.
La part du fils, c'est déjà un style, ce style poétique, grandissant, assourdissant, d'une beauté sans nom.
Coatalem a écrit avec son sang, avec son coeur, avec son passé, celui de son grand-père Paol.
De lui, on n'en parle pas dans la famille, les taiseux ne deviendront pas des bavards éclaircissants l'obscurité pesante et moribonde.
Nous sommes en Bretagne, près de Brest, et de la presqu'île de Crozon.
Le père de l'auteur, le fils du grand-père, Pierre, ne veut pas en entendre parler et a verrouillé son coeur à double tour.
L'auteur veut de toutes ses forces revenir à cette période troublée de la seconde guerre mondiale, et plus précisément les camps de déportés, où, il le sait, son grand-père y est décédé.
Pour l'auteur, qui se sent étrangement incomplet, de cette incomplètude qui vous ronge et qui vous taraude, il est très important de revenir sur le passé, pour se sentir enfin entier, nouveau, apaisé. Et complet.
Il est question du parcours de Paol, de l'Indochine ensoleillée et magnifique, période faste et lumineuse de sa vie, jusqu'à sa Bretagne adorée. Il sera d'ailleurs nostalgique de Saigon et de l'Afrique du Nord.
Comme mon père. Et comme ma chère Duras, contrées étonnantes et magiques. Je comprends mieux mon enthousiasme et ma peine, ma sensibilité mise à lourde épreuve durant ma lecture de ce paradis. le choix du livre, de ce livre, ne s'est pas fait par hasard. Merci à l'inconscient.
Alors, l'auteur fait le voyage à l'envers, comme un pèlerinage, obstiné, rageur, et surtout courageux, si courageux.
Il aime passionnément son grand-père, alors qu'il ne l'a pas connu, mais qu'importe, il ira jusqu'au bout, jusqu'en Allemagne dans l'ancien camp de Dora où son grand-père est mort, déporté sans retour, comme des millions.
Un passage très touchant, quand il fait en rêvant, le trajet avec son père, le breton taiseux qui n'en parle jamais, de son père, de cette guerre tragique et atroce.
Cet aïeul tant aimé, il va aller chercher son histoire, loin, si loin, si difficilement. Mais si profondement. Il rapportera, moment sublime, une pierre ( Pierre ?) d'un des souterrains du camp afin de la déposer en Bretagne, comme un talisman, une urne funéraire, un symbole ultime de la course effrénée qu'il nous offre, å nous, enfants gâtés que nous sommes.
Car il s'agit bien d'un cadeau que l'auteur nous fait.
Depuis quelque temps, je renacle à lire, tous les ouvrages commencés ne me satisfont pas, étrange période d'insatisfaction littéraire. Avec ce livre, j'ai renoué ce lien presque viscéral du bonheur de la lecture et je voulais en remercier l'auteur.
Si je voulais jouer à l'enfant gâtée encore une fois, je dirai que je regrette que ce livre ne comportent aucune photo.
Alors oui, c'est d'abord un roman, comme il le dit si bien l'auteur :"Et ce que je ne trouverai pas, de la bouche des derniers témoins ou dans les registres des archives, je l'inventerai. Pour qu'il revive".
Grâce à la part du fils, cette part qui a porté Jean-Luc Coatalem, qui a eu le courage et la ténacité de revenir placer ses pas dans ceux de Paol, c'est chose faite.
Magnifiquement.



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J'ai eu la chance de côtoyer Jean-Luc Coatalem lors de ma participation au jury du Prix Orange du Livre 2019. C'est un homme accessible et drôle avec qui j'ai eu plaisir à échanger. Alors, lorsque j'ai vu son nom apparaître dans les prévisions de la rentrée littéraire, je me suis dit que j'allais pouvoir rencontrer l'écrivain.

Pour son nouvel opus, il se penche sur le destin de son grand-père. Celui-ci a vu sa vie déroutée par un acte de dénonciation lors de la seconde guerre mondiale. Même s'il ne l'a pas connu, l'auteur ressent une envie viscérale de connaître la vérité sur son aïeul. Il se lance alors dans une enquête. Face au silence de sa famille et au manque d'informations à sa disposition, il va devoir voyager et creuser les archives afin de réunir les pièces du puzzle. Dans le sillage de son investigation, il va aussi récolter des éléments sur le destin de son père et son oncle. Il va ainsi pouvoir reconstituer la toile complète de son héritage familial.

Autant prévenir, ce texte n'est pas destiné à tout le monde, tant la plume est exigeante et le vocabulaire érudit. Je vous conseille donc de le lire au calme pour appréhender au mieux la beauté du verbe. La construction est complexe et on s'égare parfois, mais le talent de l'auteur reprend toujours les rênes.

On sent bien que cette quête est importante aux yeux de Jean-Luc Coatalem et qu'il y a mis beaucoup de lui-même. Même si je pense que ce genre de texte personnel sert plus l'auteur que le lecteur, j'ai pris un réel plaisir à découvrir cette belle écriture au service d'une histoire familiale tourmentée et romanesque. Je suis ravi d'avoir enfin mis une plume sur un visage et je partirai dorénavant à la recherche de ces autres écrits, pour voir ce qu'il est capable de faire avec d'autres sujets.
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
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L'auteur enquête sur son grand-père, mystérieusement arrêté pour faits de résistance, probablement sur dénonciation, puis déporté. Une enquête minutieuse et intime d'un homme qui porte son regard sur une histoire familiale mais également sur le sens de la vie, la rigueur morale, l'engagement. Du silence, il veut sortir afin de redonner voix à ce grand-père courageux décoré de la croix de guerre, puis mort pour la France le 12 mai 1944 à l'âge de 49 ans. La Bretagne, toujours présente dans le récit, livre aussi ses secrets de résistance et permet à Jean-Luc Coatalem de trouver quelques réponses sur cette sombre période. Journaliste et romancier, il maîtrise parfaitement bien son sujet, dans une écriture agréable et un style efficace.
Mériterait largement d'être couronné le 4 novembre !
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L'auteur part sur les traces de son grand-père Paol, officier breton lors de la 1ère guerre mondiale, arrêté par la Gestapo et déporté...
De sa Bretagne natale aux camps de la mort Allemands, son périple sera chargé d'émotion...
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Premier livre de la rentrée littéraire mis sur table, j'avais donc lu la dernière de couverture mais sans que celle-ci me donne envie.
Puis la liste des romans retenus pour le Goncourt est sortie, incluant La part du fils
Le trouvant à la médiathèque la semaine dernière, je me suis dit : pourquoi pas?
Mauvaise idée! Après une centaine de pages, j'ai décidé d'abandonner!!! Ce dont j'ai horreur!!!
Les raisons : des constructions de phrases bien "compliquées", un récit peu vivant, un vrai manque de fluidité
Il y a bien trop de romans en attente sur ma PAL pour persévérer! Et s'il a le Goncourt... très bien pour l'auteur, il en faut pour tous les lecteurs et critiques.
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JL Coatalem est parti à la recherche de l'histoire tragique de son grand-père Paol. Paol, breton, né à la fin du XIXème siècle qui a connu la Grande Guerre, l'Indochine. Fidèle à son pays brestois, revenu y continuer sa vie avec Jeanne, leurs 3 enfants Lucie, Ronan et le dernier Pierre. Puis la IIème Guerre et tout ce qu'elle emporte, brûle, détruit sur son passage. Paol est pris dans ses mâchoires d'acier qui le broie. La vie de Paol se poursuit dans l'indicible camp de concentration-usine de Dora en Allemagne. Dora l'avale et le recrache à 170 km à Bergen-Belsen où le temps s'arrête pour Paol.

Ce destin va insidieusement, lentement et silencieusement minée sa famille. Ses 2 fils, Ronan résistant la 1ère heure, légionnaire, déserteur, pro-OAS s'éloigne du petit frère Pierre, père de Jean-Luc, le fils, petit-fils et neveu devenu écrivain. Paol est toujours présent, dans l'ombre, dans l'air mais on en parle jamais. Jean-Luc part à sa recherche pour comprendre ce qui lui est arrivé et où il est arrivé et est parti. JL Coatalem cherche son grand-père pour comprendre ce père taiseux et le drame qu'il a connu petit en voyant Paol embarqué pour ne plus revenir. Il part aussi à la recherche de ce grand-père qu'il n'a jamais connu mais qui est tellement là.

J'ai vraiment apprécié la lecture de la part du fils. JL Coatalem recueille des fragments, des bouts de vie, des photos, des documents mais pas la totalité. Aussi, il se lance dans une reconstitution de la vie de son grand-père sur le mode de la fiction et il assume et revendique ce choix. Cela donne une biographie supputée, imaginée fondé sur du réel.

Ce livre m'a plu car il est très bien écrit. La vie partie sur Dora est très bien. Mais je pense surtout ce qui a saisi mon attention, c'est cette envie de connaître son grand-père. Certes il y a Papa, Maman, les frères et les soeurs, le noyau de base mais il y a le cercle familial. Et chez JL Coatalem ce cercle prend tout son sens et son importance pour comprendre le Papa, la Maman, les frères, les soeurs etc....

Je pense aussi que ce livre a fait écho sur une partie de l'histoire de mon grand-père maternel.

Un bon moment de lecture.
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L'auteur-narrateur raconte ses recherches à propos de son grand-père, arrêté en 1943 par la Gestapo. Il n'est jamais revenu, personne n'en parle, surtout pas son père.
Il porte en lui un besoin voire une obligation de faire la lumière sur ce qu'il est arrivé à son grand-père.
Celui-ci a combattu dans les tranchées de la Grande guerre, a passé deux années en Indochine puis a été appelé en 1939.
Alors qu'il a probablement aidé un de ses fils à rejoindre Londres, il est dénoncé.
Par qui ? Pourquoi ? Pour aller où ?
L'auteur suit le chemin de son aïeul et se retrouve dans les camps de concentration, notamment à Dora destiné à la fabrication de missiles V2.
Un récit de plus sur un destin individuel qui rappelle combien le monde est cruel et absurde.
Un récit de plus qui montre comment nous portons l'empreinte de ceux que nous n'avons pas connu.
Lisons ces récits, parlons-en ensemble, n'oublions pas
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