Nouilles froides à Pyongyang

Comme de nombreux contributeurs je n'ai vraiment pas apprécié ce livre. le ton est extrêmement condescendant, on ne ressent pas de sympathie pour l'auteur qui semble ne pas vouloir comprendre que si les gens autours de lui agissent de tel ou tel manière c'est parce que les codes et les habitudes, liés à la propagande et à la culture, ne sont pas les même.
Bref une lecture qui n'apporte rien de plus pour celui qui s'est déjà penché sur le sujet.

Le livre de Jean-Luc Comtalem est un livre qui nous apprend beaucoup de choses sur ce pays qui est la Corée du Nord. Nous ne connaissons quasiment rien de ce Pays. En effet l'écrivain nous explique à quel point il est difficile d'entrée en Corée du Nord. Il veut aussi nous montrer à quel point nous sommes surveillés dans ce pays qui est la RPDC. Dans son livre, il nous explique que le Britannique devant lui devait laisser démonter son pc avec un tournevis, le douanier avait peur d'une bombe miniature sur le territoire. Pour moi c'est une honte, même en France où il y a des attentas réguliers, nous ne faisons pas ça alors je ne sais pas si pour vous c'est normal mais pas pour moi. Cela nous montre que les Nord-Coréens sont Paranos. Mr Coatalem explique dans son livre que ça ne sert à rien de prévoir un itinéraire de monument à visiter, il est déjà tracer par les personnes qui vous surveillent. Il y a 3 membres du gouvernement qui vous surveillent. En France tout le monde à une voiture alors qu'en Corée du Nord, il n'y a que certains membres du gouvernement qui ont une voiture. Chez nous le Président prend le train normalement alors que Kim Jung Un prend un train blindé avec des canons anti-aériens, cet homme est complétement dingue. Vous ne verrez pas beaucoup de Nord-Coréens mais si vous voulez en voir, il faut aller devant la statue de Kim Il-Sung ou on vous oblige à acheter des fleurs pour les mettre au pied de la statue. Vous ne verrez quasiment pas d'autres Nords-Coréens, ou alors vous verrez le personnel de L'hôtel dans lequel vous vous trouvez. Dans un hôtel en France, vous entrez librement de vote chambre et bien en Corées du Nord ce n'est pas le cas. Les membres du gouvernement vous accompagnent jusqu'à l'entrée de votre chambre le soir et viennent vous chercher le Matin. Pour vous détendre, ne comptez pas sur votre téléphone, prenez des livres et encore certains ne seront pas acceptés à cause de la censure alors méfiez vous. Ne vous exprimez pas trop non plus, vous n'avez pas les même droit qu'en France, la Corées du Nord n'est pas le Pays de la liberté, des droits de l'Homme et de l'égalité. Pour ce qui est de la diffusion des informations comme il y a en France sur le reste du monde vous n'aurez pas ça en RPDC, mais vous aurez des images de propagande sur le Gouvernement.
Voila ce que j'ai pense de ce Livres qui nous apprend vraiment beaucoup de chose et je vous conseilles de le lire.
Poisson Bastien

J'ai tant attendu de ce livre que j'en ai un peu été déçue... certes, j'ai découvert de nombreuses choses, à savoir comment les gens vivent en Corée de Nord, ce pays de la pensée unique où personne ne rentre ni ne sort sans contrôle stricte (et c'est un euphémisme). Nous suivons deux amis qui sous couvert d'une fausse identité parviennent à visiter ce pays secret, fermé et dans lequel la population meurt de faim... Etrangeté du culte de la personnalité au détriment du peuple et ineptie de la chose... Bref, ce livre reste intéressant mais l'écriture ne m'a pas transportée comme je l'aurais souhaité...

Il y a une curieuse fascination qui tient le lecteur qui se laisserait tenter par Nouilles froides à Pyongyang. La plume de Jean-Luc Coatalem n'y est certes pas pour rien, mais c'est bien davantage le sujet qui saisit. La Corée du Nord et son tabou, ses interdits, sa pensée unique, son autoritarisme hérité d'un autre temps et pourtant si actuel. Tout ça, c'est intriguant.
En auteur habile, Jean-Luc Coatalem sait ménager ses effets et nous livre le récit finement rédigé de son séjour alors qu'il voyageait sous couverture (agence de tourisme). Amoureux de la démocratie et âmes sensibles s'abstenir ; le pays des Kim est décrit dans toute son horreur : la vie y est régie à grand coups d'interdits, de cultes de la personnalité, de méfiance générale et paranoïaque, d'idéologie et de propagande. Cette plongée au coeur du pays le plus fermé au monde ne laisse pas indemne.

Jean-Luc Coatalem, journaliste pour Grands Reportages, le Figaro Magazine et surtout rédacteur en chef adjoint pour Géo nous propose, avec son roman Nouilles froides à Pyongyang, de découvrir en même temps que lui la Corée du Nord, un des pays les plus fermés au monde.

En se faisant passer pour un agent d'une agence de tourisme, Jean-Luc Coatalem et son ami Clorinde réussiront à entrer en Corée du Nord. le voyage se fera de façon à ne laisser aucune liberté à nos deux comparses : leur séjour sera ultra organisé et chronométré sans aucun habitant avec qui discuter (si ce n'est des espèces de comédiens qui n'auront qu'à la bouche les visites de leur très cher dictateur), et avec trois guides (Kim 1, Kim 2 et Kim 3) qui ne les lâcheront plus d'une semelle tout le long de leur séjour. Difficile dans ces conditions de découvrir le pays et de comprendre comment vivent les Coréens du Nord. C'est avec un humour (indispensable vu comment se passe le voyage) que Jean-Luc Coatalem nous partagera ses impressions, ses visites, et ses quelques petits pétages de câbles… Un roman très enrichissant et qui se lit très vite !

Jean-Luc Coatalem est journaliste et surtout globe-trotter. L'un de ses derniers terrains d'investigation : la Corée du Nord, cette dictature fermée qui menace tous les jours toute la planète de tout faire péter. Coatalem s'y rend en tant que voyagiste à la recherche de nouvelles contrées à visiter pour ses touristes français, et il est accompagné de son ami Clorinde, un sexagénaire qui n'a jamais mis le pied ailleurs qu'en France et qui s'ennuie. le voyage s'annonce épique...

Voici comment l'on pourrait qualifier la Corée du Nord : absurde, aberrante, irréelle, complètement à l'ouest, flippante, dérangeante, et j'en passe. Tout ça à cause de quoi ? D'une tripotée de Kim tous plus égocentriques, nombrilistes, paranoïaques, dangereux et j'en passe aussi, que les autres. Un régime que la communauté internationale a laissé émerger, une dictature narcissique qui se lègue de père en fils depuis trois générations et qui a plongé le pays et sa population dans une misère sans commune mesure en ce début de 21ème siècle. Un état qui interdit la libre pensée, presque revenu à l'ère pré-industrielle sauf en matière de défense militaire, qui force au culte identitaire de son leader suprême (faut surtout pas oublier le mot "éternel", parce que sinon c'est le camp de concentration), qui bafoue les droits de l'être humain comme Hitler, qui pratique l'eugénisme comme Hitler, qui stérilise les plus petits (pas comme Hitler mais le principe est carrément le même), qui interdit les échanges avec autrui, interdit de sortir du territoire, interdit presque de respirer, quand c'est pas pour interdire de bouffer.
Le récit de Coatalem en lui-même n'est pas de la grande littérature, et on se fout pas mal de ses interludes sur ses lectures en plein périple, mais on ne le lit pas pour la poésie, non. On le lit pour comprendre à quel point c'est la merde. Comme le dit si bien l'auteur en conclusion, on ne sait plus si on doit en rire ou en pleurer. C'est une mascarade qui fait souffrir des millions de gens, lesquels, pour les plus jeunes, n'ont jamais rien connu d'autre, croient peut-être effectivement au Juche (mais de toute façon on ne leur demande pas leur avis), adorent peut-être d'une certaine façon (parce qu'on les y a entraîné) Kim-1, Kim-2 et Kim-3. Qui sait si ces personnes espèrent que Kim-4 ne verra jamais le jour. Ces pauvres personnes qui ignorent tout du monde à cause de ces mêmes Kim, lesquels, eux, ont visité ce monde, aiment le basket et la bonne bouffe, ces pauvres personnes qui ignorent ou ne savent pas à quel point le régime des Kim est hypocrite. Ce pays, c'est la réalité de certaines dystopies qu'on se plaît à lire, mais en pire. Ce pays, c'est l'équivalent du régime nazi, mais en place depuis plus de 70 ans.
Ce livre est une fresque horrible qui met en lumière grâce à des exemples parlants une réalité moderne que personne à l'extérieur, à ce jour, n'a vraiment tenté de défaire. le monde dirigeant est d'une certaine façon complice, le monde dirigeant est un peu lâche, par crainte d'un excès (déjà excessif) de paranoïa susceptible de presser un certain bouton nucléaire qui fait rire, mais pas trop quand même...
A lire, pour toucher du doigt ce carnage de la pensée, ce régime assassin de l'être humain qui veut tout, tout contrôler, mais ne rien donner à ses citoyens. A voir, pour étayer la lecture, les photos de propagande, les gros Kim entourés de leur maigre populace en adoration feinte, les coiffures et vêtements autorisés, les rues vides, les regards apeurés...
Lien : http://livriotheque.free.fr/..

Le narrateur est un journaliste qui décide d'aller en Corée du Nord anonymement, accompagné d'un vieil ami. Il connaît très bien ce pays parce qu'il avait fait des recherches avant de venir. Il n'a malheureusement que la confirmation de la situation qu'il pressentait: c'est un régime totalitaire, en dehors de toute modernité, où la population vit misérablement mais considère comme un dieu "le Chef d'Etat" héréditaire. Ce livre a l'avantage de nous faire voyager dans un pays où il y a peu de chance qu'on aille, en tout cas actuellement. C'est donc assez stupéfiant de penser qu'un tel mode de vie existe à notre époque. Cet ouvrage n'est pas un roman mais a plutôt valeur de documentaire, drôle parfois, révoltant souvent mais toujours émouvant. Maintenant, les égarements du narrateur à propos de "Mardi" qui est à la fois son livre préféré et sa planche de survie pour ce voyage sont assez déroutants...

L'auteur nous fait partager son incroyable périple en Corée du Nord. Il nous révèle toutes les difficultés qu'il a pu rencontrer et nous relate l'envers du régime Coréen. Malgré sa puissance revendiquée, c'est un pays qui n'hésite pas à bafouer les droits de l'homme.

Même si Jean-Luc Coatalem aborde un sujet intéressant, je n'ai pas été véritablement séduite par son récit de voyage… peut-être simplement dans sa manière de le mettre en mot… Affaire de goût…

Salutations d'Exquimots !
Lien : http://www.exquimots.fr

Après le Tibet, nous continuons notre périple dans les pays méconnus de l'Asie grâce à ce livre qui parle de la Corée du Nord. le résumé, assez exhaustif, nous donne déjà les grandes lignes de ce récit de voyage : l'auteur, avec son ami Clorinde, part en Corée du Nord pour une prospection touristique. Mais arrivé sur place, il se retrouve flanqué de deux guides qui ne le lâcheront pas d'une semelle. Son séjour est planifié sans aucune possibilité d'improvisation ou marge de manoeuvre : ils vont là où les autorités nord-coréennes ont décidé.
A travers le récit de l'auteur, nous découvrons un régime totalitaire, centré exclusivement sur la personnalité de Kim-Jong-Il (qui était encore vivant à l'époque de l'écriture) et caractérisé par une absence totale de liberté individuelle, de liberté d'expression ou même de droits humains les plus fondamentaux. Il décrit la Corée du Nord comme un pays très pauvre, où les paradoxes sont saisissants : des hôtels de 500 chambres vides et sans électricité, des longues et grandes avenues sans aucune voiture et pourtant une population mourant de faim. Même les attractions touristiques présentées dans les brochures sont des affabulations tellement flagrantes qu'on se demande presque si ce n'est pas une blague. Par exemple, plutôt que de découvrir « la zone thermale entouré de collines », nos deux compères se retrouvent avec une baignoire remplie de boues et d'herbes dans un hôtel miteux ! C'est un système absurde, incohérent basé sur le déni de la réalité et le mensonge systématique MAIS c'est un système qui existe, et ce depuis 1953 !
Mais plusieurs points m'ont freiné. Nous tournons un peu en rond dans le livre, avec l'impression de voir les mêmes scènes, plaintes et reproches se répéter. Ensuite, l'auteur a agrémenté son récit par plusieurs digressions sur l'ouvrage d'Herman Melville intitulé Mardi. Et là, je me suis un peu énervé : pourquoi nous raconter cette histoire? Pourquoi nous partager ces envolées lyriques et son opinion sur autant de pages ? Quel intérêt apporte-t-il si ce n'est d'étendre l'épaisseur de ce récit de voyages ? Je n'ai pas mis moins de coeurs uniquement par égard pour l'auteur qui a pris des risques énormes en s'introduisant en Corée du Nord.
A lire ? Je ne sais pas..
Lien : http://leslecturesdehanta.co..

Coatalem, journaliste à Géo, cherche à faire un séjour en Corée du Nord pour illustrer une série de photos. Comme il est inutile d'essayer d'y aller comme journaliste, il se fait passer pour un agent de voyage qui souhaite prospecter pour organiser des voyages là-bas. Il emmène avec lui un ami qui n'a jamais voyagé. Dès l'arrivée, leurs passeports leur sont confisqués et on leur adjoint trois guides/gardiens/chauffeurs. Leur itinéraire a été soigneusement préparé et ils vont devoir suivre à la lettre le programme sans "temps libre". Aucun contact n'est possible avec la population. La nourriture est rationnée, même pour eux, ce qui augure de ce qui se passe pour la population. Le culte du chef suprême est présent partout. Tout est fait pour garder le pays le plus fermé possible.


Coatalem garde un ton léger pour décrire ce séjour, il raconte quelques anecdotes dont il préfère rire même si c'est toujours fondamentalement dramatique pour ce pays et ses habitants. Il ne se considère pas du tout comme un spécialiste de la Corée du Nord, mais sa courte expérience permet quand même d'avoir une vision actuelle de ce pays. C'est un récit facile à lire qui complète la vision, plutôt légère et humoristique aussi, de Guy Delisle dans la bande dessinée "Pyongyang".