Gagner n'est pas jouer

Une intrigue très bien ficelée signée encore une fois Harlan Coben. Dans ce polar, l'ambiance est plutôt sombre et les thématiques abordées ne sont pas des plus réjouissantes (péd*philie, v*ols, meurtres, ...). Cela crée un contraste plus ou moins important selon les situations avec le personnage principal du livre (et le narrateur) : Win (titre original en anglais). Win s'adresse tout d'abord au lecteur à la première personne, ce qui crée dès les premières pages une forte proximité avec lui. Par la suite, on se rend compte que cet homme richissime est sans foi ni loi. Là apparaît donc le contraste avec l'ambiance sombre du roman puisque Win peut bien très bien s'intégrer dans la noirceur d'un passage et perdre par la suite tout sens d'empathie, préférant faire sourire le lecteur par quelques notes d'humour. le caractère de ce personnage principal et sa proximité avec le lecteur amènent donc une réelle puissance au livre et à son intrigue rendant presque impossible l'abandon de la lecture en cours de route.
Encore une fois donc, comment ne pas vouloir recommander un Coben !

Cela faisait des années que je n'avais pas lu un livre d'Harlan Cohen, et j'ai aimé retrouver tant son humour que son univers. Si le nom de Myron sera cité à plusieurs reprises, ce ne sera qu'au travers des pensées De Win, narrateur de cette histoire.
Le roman est prenant et bien ficelé, le personnage De Win atypique et intéressant.
Un tout petit bémol sur l'énième utilisation par un écrivain du tueur en série psychopathe et pedophile.

Mon humble ressenti post lecture de : Gagner n'est pas jouer de Harlan Coben

Un thriller haletant.
Encore un roman où Harlan Coben arrive à monter le suspense en épingle et à nous tenir en haleine jusqu'à la fin.

J'ai vraiment beaucoup aimé, je vous le conseille.

Harlan Coben est un auteur que j'apprécie beaucoup, pour moi, il est maître dans le suspense. Je sais à l'avance que rien ne va être simple pendant ma lecture, que je vais me faire mener de droite à gauche, que la lecture va être addictive. J'aime varier mes genres de lecture, et lorsque je veux un livre prenant, je sais qu'un roman d'Harlan Coben conviendra.

J'ai donc fait la connaissance De Win, diminutif de Windsor Horne Lockwood III. Il est issu d'une famille très riche et importante. C'est un ancien du FBI, et il enquête maintenant à son compte en tant que privé. le livre commence très fort, puisqu'on le voit en train d'agresser un homme, un psychopathe recherché. Cet homme devait être jugé, une de ses victimes avaient accepté de témoigner, mais Win a voulu faire justice lui-même. Ce qui montre déjà son caractère et sa façon de mener les affaires. En même temps, un homme est retrouvé mort dans son appartement, assassiné. Il est retrouvé au mur un tableau de Vermeer qui avait été dérobé trente ans auparavant à la famille De Win. Ce mort faisait partie d'une bande de jeunes terroristes qui avaient fait exploser une bombe, il y a trente ans aussi. Et c'est aussi à cette époque que la cousine De Win s'est faite kidnappée et séquestrée, au moment où le père de celle-ci, et donc l'oncle De Win, meurt.

Comme on dit, le décor est planté. Dès le début, on se rend compte que rien ne va être simple, comme d'habitude avec Harlan Coben. C'est même un véritable sac de noeuds que Win va essayer de démêler petit à petit, parfois, il va tirer sur un fil et emmêler tout le reste, parfois le fil qu'il tient le mènera sur une piste plus fructueuse. Moi, je l'ai suivi dans tous ces méandres. Parfois, j'avoue que je me mélangeais un peu les pinceaux. Savoir qui est qui, le rôle qu'il a, etc, j'étais à certains moments un peu perdue, et devais revenir en arrière. Mais cela ne m'a pas dérangée plus que cela. Petit à petit, lorsque tout s'est mis en place, je suis mieux arriver à me repérer. Et j'étais loin de m'imaginer les chemins que l'auteur m'a fait prendre. Une fois bien entrée et installée dans l'histoire, j'ai lu en apnée certains moments. Je suis allée de révélations en ce qui me semblait être un dénouement, et en fait non, un autre fait vient tout remettre en question. Jusqu'au final où je me suis totalement fait avoir. J'étais loin d'imaginer certaines choses sur certains personnages. Mais chut, je ne dirais rien.

Harlan Coben fait partie pour moi des meilleurs du suspense. Il sait distiller les infos au fur et à mesure, rendre les scènes opaques, mener en bateau le lecteur, et tout ça tout simplement, avec une grande fluidité. Il sait rythmer son écriture, faire des chapitres plus courts. Et il embarque encore plus le lecteur au plus près de son personnage avec une narration à la première personne. le lecteur se retrouve donc dans la peau De Win, et ce n'est pas toujours de tout repos. Je suis rentrée dans sa tête, parfois très confuse, j'ai ainsi pu ressentir la moindre de ses emotions, être avec lui dans la moindre de ses actions, que je n'approuvais pas toujours. Avoir été Win pendant presque 400 pages n'a pas toujours été évident et parfois éprouvant. J'ai beaucoup aimé, c'est un personnage avec du caractère, ambigu, nombriliste, parfois un peu trop, mais on découvre tout de même un coeur sous cette carapace. En cherchant dans la bibliographie de l'auteur, j'ai vu que Win était déjà apparu dans des romans précédents avec son ami Myron. Pour moi, c'est le premier que je lis avec ce héros, j'ai bien senti qu'il y avait quelques infos que je n'avais pas, mais ça ne m'a pas plus dérangé que cela. Par contre, j'ai noté les autres titres et je vais essayer de les lire dans l'ordre de parution, car j'aime bien découvrir les héros récurrents au rythme de l'auteur.

J'ai beaucoup aimé cette lecture, qui me conforte dans mon avis sur cet auteur. Je n'en ai pas beaucoup lu de lui, et je compte bien combler cette lacune. La tension est extrême, j'ai aussi apprécié les touches d'humour que l'auteur a mis, au travers De Win, qui a parfois des remarques qui font sourire. Je ne peux que vous recommander ce roman, que vous ayez déjà lu ou pas cet auteur. Si vous ne le connaissez pas, n'hésitez pas à le découvrir avec ce roman ou un autre.

Grande fan de Harlan Coben, je n'étais pas déçue par ce livre. Par contre, je suis d'avis qu'il faut connaître l'histoire des personnages Myron Bolitar et son mystérieux ami Win pour pouvoir bien profiter de cette lecture et comprendre certains aspects de la personnalité de Windsor Horne Lockwood III.

Madeleine :

Ce n'est pas du Proust au niveau du style, mais n'ayant pas relu de "Coben" depuis quelques temps, j'ai eu droit à une bonne madeleine.
Ce roman est une sucrerie addictive qui m'a replongé avec délectation dans l'univers de l'auteur. Tout du long de ma lecture, j'ai eu l'impression de tourner mon regard émerveillé dans une fête foraine animée et familière en dégustant une pomme d'amour.

Sans faire vraiment partie des séries Myron/Mickey Bolitar, ce roman s'y rattache puisque cette fois-ci son protagoniste principal n'est autre que 'Win', alias Windsor Horne Lockwood III, l'ami milliardaire et psychopathe de Myron. D'ailleurs Myron sans jamais apparaitre, n'est jamais loin dans les pensées De Win qui le cite très régulièrement tout au long du livre. Jessica, l'ancienne amoureuse de Myron fait par ailleurs une réapparition. On retrouve aussi Ema (la fille De Win), une des protagonistes de la série "Mickey Bolitar".

A la suite du meurtre d'un homme qui vivait reclus en ermite dans un immeuble de standing, un tableau dérobé à la famille Horne Lockwood dans les années 90 refait surface et Win se retrouve plongé dans une enquête aux ramifications familiales.

Harlan Coben entremêle à nouveau humour, réflexion, enquête et action à un rythme effréné. Il use avec brio de son style concis, et rapide. On a évidemment droit à un final en forme de bouquet avec des révélations à tiroirs, une des marques de fabrique de l'auteur.

On pourrait imaginer qu'après plus d'une 30aine de romans, les ficelles deviennent grossières et éculées. Et c'est là une des grands forces de l'auteur, c'est qu'il réussit plus de 20 ans plus tard, à nous maintenir en haleine de bout en bout sans qu'on ait l'impression de relire une énième version de "Ne le Dis à Personne".

J'ai beaucoup apprécié cette lecture.

Le plaisir de retrouver un bon Harlan Coben. Après quelques récits pas vraiment à la hauteur du grand maître du polar, j'ai retrouvé avec un plaisir immense la patte de Coben. Une enquête compliquée mais bien ficelée. En toile de fond, une analyse plutôt acerbe de la société étatsunienne et un réquisitoire en faveur du droit des femmes . Et la place faite à Win, le fidèle ami de Myron, le second rôle dans toute la série consacrée à ce dernier est intéressante et complète très bien le tableau des différents personnages que Coben fait apparaitre au fil des ses romans.
Je lai dévoré d'une traite.

J'avoue que j'ai eu un peu de mal à me mettre dedans au début.Il est un peu difficile à suivre,car il y a plusieurs personnages.Mais finalement ,une fois bien installé dans l'intrigue (ou les intrigues) finalement le suspense prend le dessus et nous tient en haleine.On veut savoir la fin...

C'est toujours un plaisir de retrouver Harlan Coben mais ça l'est encore plus avec ce roman. Je n'ai loupé aucun opus de cet auteur. Je connais bien ses personnages récurrents. Cette fois, c'est donc Win – Windsor Horne Lockwood III – que nous retrouvons. Il est le personnage central de cette enquête. Myron n'est pas présent physiquement mais Win fait souvent allusion à lui tout au long de l'intrigue.

Encore une fois, Harlan Coben nous emmène de rebondissement et rebondissement. On ne sait jamais où on va. Il nous garde en haleine jusqu'au dénouement aussi surprenant que le reste de l'histoire.

Contrairement à certains, j'aime le personnage De Win. Même s'il est carricatural, il est attachant. C'est un homme qui s'aime, qui ne prête pas tellement attention aux autres, c'est un macho, une brute. Et pourtant, il a sa définition de la justice à lui. Personne ne peut s'imposer à lui.

C'est pour moi, un des meilleurs romans d'Harlan Coben.

Un tableau volé retrouvé sur les lieux d'un meurtre ravive un drame familial pour Win, le riche héritier de la famille Lockwood.
Win, que nous connaissons bien à travers la série Myron Bolitar a enfin son propre roman !

Win est un personnage qui m'intrigue depuis le début, proche de la psychopathie, mais étrangement fidèle en amitié. C'est le genre de personnage détestable mais qui, dans un roman, devient presque attachant. J'étais donc curieuse d'en savoir plus à son sujet et j'ai beaucoup aimé ce roman. le suspens est maintenu jusqu'au bout, c'est tordu à souhait et Win est conforme à lui-même, avec un sens de la justice qui n'appartient qu'à lui.
On retrouve le sens de l'ironie et du sarcasme de Myron Bolitar.
Je ne sais pas comment ce roman peut être perçu par quelqu'un qui n'aurait pas lu les romans avec Myron, car même si l'intrigue n'a aucun rapport, la psychologie De Win est centrale à l'histoire.

En bref, je suis ravie d'avoir enfin lu ce roman et je le conseille à tous les fans de Myron Bolitar.