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sur 1171 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  

L'inconnu de la forêt est un roman d'anticipation qui se déroule dans un futur proche puisque son intrigue commence le 23 avril 2020.
La bonne nouvelle c'est que l'Etat du New Jersey est totalement passé au travers de la pandémie, qui n'est d'ailleurs jamais mentionnée.
Les enfants continuent à aller à l'école, les gens se promènent librement, se font des papouilles, se rendent sur les plateaux de télévision, mangent au restaurant.
Comme quoi il peut être dangereux d'imaginer une histoire en se projetant quelques mois plus tard...
Il n'en faut parfois pas autant pour que le monde change et pour que l'histoire devienne de ce fait totalement improbable.
Mais je n'en veux aucunement à Harlan Coben qui n'est par ailleurs pas le seul écrivain à avoir été piégé par la réalité, qui ressemble d'ailleurs bien plus à un roman de science-fiction que son nouveau polar.
L'inconnu de la forêt se déroule simplement à l'approche des élections présidentielles américaines ( qui auront lieu le 03 novembre 2020 ... si tout va bien ) et met en scène un des candidats au pouvoir.
Il s'appelle Rusty Eggers et il ne fait pas l'unanimité.
"Son objectif, c'est l'anarchie."
"Au contraire, il veut détruire ce pays. Il veut qu'il n'en reste qu'un tas de décombres."
Le genre de président pour qui l'économie du pays passerait avant les vies humaines en jeu par exemple.
Une hypothèse assez peu concevable, il faut bien en convenir.

Au-delà de la sphère politique, ce livre est l'occasion pour le lecteur de retrouver Hester Crimstein, avocate pénaliste de profession, qui apparaît régulièrement comme personnage secondaire dans les autres romans de l'Américain. Cette fois, elle joue l'un des rôles de tête d'affiche ce qui permet d'en savoir bien davantage sur elle. Veuve, âgée de plus de soixante-dix ans, sens mordant de la répartie, elle est aussi la mère de trois fils. L'un d'eux, David, est mort tragiquement dans un accident de voiture.
Enfant, David avait un ami prétendument imaginaire, qui en réalité existait bel et bien et vivait dans la forêt voisine mais aussi dans les maisons inoccupées .
Il sera surnommé Wilde, allusion subtile à sa nature sauvage, quand il sera retrouvé âgé de six à huit ans.
A-t-il été élevé par des louves ? A-t-il été abandonné, enlevé ?
"Personne n'était capable de dire combien de temps l'enfant avait vécu seul ni même comment il avait survécu."
Je vous préviens tout de suite, vous n'aurez aucune réponse à ces questions dans l'immédiat. Savoir qui il était avant ne préoccupe pas beaucoup notre nouveau héros même s'il va quand même faire analyser son ADN pour, le cas échéant, en savoir davantage sur ses origines. Ce qui n'est donc qu'une brève introduction à une série de romans qui devraient donc mettre en scène Wilde, découvrant peu à peu ce qui lui est arrivé enfant, les seuls indices ici présents étant sous forme de rêves ou de flashs.

Donc Wilde, l'inconnu de la forêt en personne, tient la vedette de ce nouvel épisode Cobenien. Lui qui a cinq ans était déjà plus dégourdi que vous et moi réunis.
Surnommé Tarzan, de nombreux qualificatifs peuvent le décrire. C'est un marginal, un solitaire, quelqu'un de peu sociable et de peu bavard qui continue à vivre dans la forêt.
"Wilde se déplaçait sans bruit, telle une panthère. Personne ne connaissait cette forêt comme lui."
Il est écolo ( il vit dans une écocapsule, une caravane en forme d'oeuf autonome en énergie ), maniaque du rangement, surdoué.
Incapable en revanche de rester dans le lit d'une femme toute une nuit comme par peur de l'enfermement et le la promiscuité.
Il n'aime pas les armes à feu mais il sait se battre et désarmer les vilains en un tour de bras. Et puis il est gentil, altruiste, charismatique.
Bref, même si son histoire est différente, au final il a tout à voir avec un Myron Bolitar bis.
Les deux sont d'anciens athlètes ( athlétisme pour l'un, basket pour le second ), les deux ont été détectives, et les deux ont une sorte de tendance innée à être confrontés à d'étranges disparitions qu'ils se doivent de résoudre.

C'est la jeune Naomi Prine, seize ans, qui disparaît ici. Cette jeune fille est dans la même classe que Matthew, le filleul De Wilde, et c'est ainsi que l'inconnu de la forêt va partir à sa recherche.
D'autant que l'adolescente peut simplement avoir fugué mais pourrait aussi vouloir attenter à ses jours au vue de la catastrophe qu'est sa vie d'humiliations. Adoptée, elle vit avec son père alors que sa mère est partie.
"Le père avait obtenu la garde exclusive , ce qui était intéressant en soi. La mère, en fait, avait renoncé à tous ses droits parentaux."
Mais surtout, la jeune Naomi est victime au lycée d'un harcèlement constant de la part des garçons les plus populaires du lycée qui s'acharnent sur elle.
"Elle est le souffre-douleur idéal."
"Elle est seule. Elle n'a personne."
"Vous savez ce que c'est ? Avoir les tripes qui se nouent chaque jour parce que vous avez peur d'aller en cours ?"
Qu'est-il arrivé à Naomi ?
Et quel peut être le lien entre sa disparition et le possible accès à la présidence d'un candidat effroyable aux nombreux secrets ?

Bon, je ne vais pas y aller pas quatre chemins, j'ai été déçu par ma lecture.
Je suis un lecteur fidèle d'Harlan Coben dont j'ai lu quasiment tous les romans, me laissant toujours emporter par son sens du suspense, ses énigmes de départ qui défient la logique, sa façon d'entraîner le lecteur avec lui chapitre après chapitre en révélant juste ce qu'il faut pour épaissir encore le mystère ou apporter un début de réponse, m'entraînant dans ses filets la grande majorité du temps.
Et cette fois ça a beaucoup moins bien fonctionné.
Bon, le livre se lit bien quand même. le style est toujours aussi fluide notamment en raison de très nombreux dialogues, je ne me suis jamais posé la question de m'arrêter en pleine lecture et grand bien m'en a pris puisque la fin m'a tout de même réservé quelques surprises inattendues.
Mais j'ai connu l'auteur en bien plus grande forme.
C'est comme s'il avait utilisé la recette habituelle mais en oubliant au passage de saupoudrer son livre de l'humour et du suspense habituels.

L'inconnu de la forêt est beaucoup plus linéaire, comporte beaucoup moins de retournements de situations que ce à quoi m'avait habitué l'auteur.
Il n'a pas réussi à m'accrocher à son histoire comme il parvient à le faire habituellement.

Déjà parce que tous les hommes politiques ont des squelettes dans le placard, et que peu m'importait ce que cachait peut-être le sénateur du New Jersey.
Ensuite parce que le sujet du harcèlement est uniquement survolé et que passer aussi vite sur un tel fléau un an après la lecture de Raisons obscures d'Amélie Antoine le rend ici bien trop dérisoire. Si bien que le sort de la petite Naomi ( oui je sais, c'est affreux de dire ça ), je m'en contrefichais un peu parce que je n'ai pas ressenti sa souffrance.
Et en évoquant l'empathie, seule Esther Crimstein tire son épingle du jeu et gagne à être découverte en tant que femme avec ses blessures, bien loin de l'avocate froide et autoritaire que pouvaient laisser suggérer les romans précédents dans lesquels elle faisait une brève apparition.

A noter également que si Harlan Coben faisait brièvement partie du roman de Stephen King L'outsider en animant une conférence à laquelle assistait le principal suspect d'un meurtre au moment où le crime était commis, ici l'auteur de Ne le dis à personne semble rendre la pareille au maître de l'épouvante avec un clin d'oeil à son premier roman.
"Oui, comme dans Carrie. Où ce garçon qui a invité Carrie à sortir avec lui, il était gentil, non ? Il a essayé de la défendre mais les autres l'ont aspergée avec du sang de cochon."

Et pour conclure tout simplement, si L'inconnu de la forêt se laisse lire volontiers, il faut bien admettre qu'Harlan Coben a écrit des thrillers beaucoup plus palpitants et j'espère qu'il ne manquera pas de rectifier le tir lors du prochain volet des aventures De Wilde qui semblent d'ores et déjà prévues.
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Westville dans le New Jersey. Ville où un jeune garçon dépenaillé d'environ 6 à 8 ans a été retrouvé vivant seul dans la forêt domaniale des monts Ramapo. On l'appellera Wilde.

Wilde est aujourd'hui retiré des forces spéciales. Peu sociable du fait de son passé, il n'a gardé de vrais liens qu'avec la famille Crimstein, qui l'avait accueilli enfant.

Lorsqu'Hester Crimstein lui demande de l'aide pour rechercher une camarade de classe de son petit fils, Wilde ne met pas longtemps à la retrouver.

Mais celle-ci disparait à nouveau, puis plus tard, un autre enfant de la même classe, dont les parents sont très proches d'un candidat à la présidentielle.

Quel lien y a-t-il entre ces deux disparitions ? Qui sont les éventuels ravisseurs ?

La famille Crimstein et Wilde mèneront l'enquête.

A mon avis :
Je ressors de ce livre assez partagé finalement.

D'un coté il est bien construit, clair et bien écrit, avec des personnages qu'on arrive à bien cerner. L'histoire est amenée progressivement et reste intéressante, avec un questionnement sur l'énigme qui dure tout au long du récit.

D'un autre coté, il est fondé sur des situations qui sont parfois invraisemblables : d'abord cet enfant retrouvé dans la forêt sans qu'on ne puisse lui trouver aucun lien avec personne depuis toutes ces années. Ensuite ces disparitions d'enfants, parfois un peu tirées par les cheveux, avec certains personnages qui sont peu crédibles.

Mais au final, si on accepte ces axiomes le scénario reste intéressant, l'histoire ne laisse pas de temps mort malgré un début un peu poussif. Peut-être manque-t-il un peu de tension, les évènements majeurs du récit n'étant que peu détaillés et vécus par les autres, pas par les principaux concernés.

Ne vous fiez pas non plus au teaser qu'on voit sur Youtube et qui laisse penser que l'énigme tourne autour De Wilde, ce personnage à l'histoire énigmatique. C'est loin d'être le cas. Quant à dire qu'il est le dernier recours... franchement c'est abusé, encore une fois, la tension n'est pas assez puissante pour que le personnage soit un "sauveur".

En résumé, un thriller en demi-teinte, presque un roman de gare.

Retrouvez d'autres avis sur d'autres lectures sur mon blog :
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Mon cher ami Pascal,

Babelio et les éditions Belfond me mettent au défi d'écrire une chronique en forme de lettre pour te donner envie de lire le dernier opus de l'auteur américain à succès Harlan Coben. Exercice compliqué, car "L'inconnu de la forêt" n'est pas, et de loin, le meilleur de ses romans, de mon point de vue du moins. Je m'y essaie quand même...

Même si son nom ne t'est probablement pas inconnu, je ne pense pas que tu ais lu un seul des ouvrages d'Harlan Coben. Sache qu'il en écrit de deux types.
Les premiers, romans policiers de structure assez classique, font intervenir des héros récurrents, dont un certain Myron Bolitar, agent sportif, ancien champion de basket et ex agent du FBI, qui se trouve confronté aux situations les plus improbables mais réussit toujours à résoudre les énigmes, avec l'aide de quelques amis par toujours très fréquentables. Oublie, ce n'est pas pour toi !
Les seconds sont des thrillers aux intrigues beaucoup mieux construites - c'est mon avis - où généralement les personnages ne sont pas ce qu'on croit, et souvent pas ce qu'ils pensent être, ou avoir vécu, eux-mêmes... Beaucoup plus intéressants ! Parmi ceux-là, j'ai beaucoup aimé "Ne le dit à personne", que tu as peut-être vu au cinéma (mise en scène de Guillaume Canet avec François Cluzet dans le rôle principal), "Une chance de trop" ou "Juste un regard".

"L'inconnu de la forêt" appartient à cette seconde catégorie. Je t'en fais un résumé rapide, sans trop en dire... pour que tu gardes l'envie de lire le livre !
Wilde a été capturé en forêt à l'âge de 5 ou 6 ans. Personne ne sait d'où il vient, ni comment, ni combien de temps il a survécu seul dans les collines boisées du New Jersey, pas très loin de New York. Devenu adulte, après une carrière dans les services secrets de l'armée puis de détective privé, il est confronté à la disparition d'une adolescente, une fille un peu paumée, harcelée au collège. Une disparition qui ne laisse pas indifférent Matthew, le fils du meilleur ami De Wilde décédé quelques années plus tôt.
Quelques épisodes plus loin, la jeune-fille réapparaît, puis re-disparaît, en compagnie, pense t'on, d'un autre adolescent, son principal harceleur, fils d'un réalisateur de télé qui détient peut-être des vidéo compromettantes pour un candidat sulfureux à la présidence américaine...
Je m'arrête là.

Reconnaissons à ce livre deux mérites.
Le premier : il est bien écrit, comme toujours chez Harlan Coben. Il y a du rythme et de l'action, beaucoup de rebondissements et d'interrogations pour maintenir le lecteur sur le qui-vive, des phrases et des chapitres courts et nerveux, un narrateur qui se place derrière les épaules des principaux protagonistes pour multiplier les points de vue. Bref, c'est de la belle ouvrage. D'ailleurs, pour une fois, j'ai lu le bouquin d'une traite, oubliant les autres en cours de lecture. Excellent pour un week-end pluvieux (c'était le cas pour moi) ou un de ces longs voyages en avion ou en train qui font ton quotidien.
Le second, et c'est sans doute un objectif de l'auteur au-delà du divertissement : il nous en apprend beaucoup sur la façon dont un candidat à la présidence des USA maîtrisant bien les coulisses de la télé - on peut faire dire aux images ce qu'on a envie qu'elles disent -, les nouvelles technologies et les réseaux sociaux, peut essayer de transformer toutes ses turpitudes en odieuses accusations de ses opposants. Y aurait-il du Trump dans l'air ?

Pour le reste, on peine à croire à l'histoire qui nous est racontée.
Pour commencer, le personnage principal, Wilde, enfant sauvage - rappelle-toi, le film de Truffaut - devenu une sorte de Rambo qui aurait été formé aux nouvelles technologies par James Bond ; ça fait beaucoup !
Ensuite, Hester, vedette féminine du roman, grand-mère de Matthew, avocate pénaliste et animatrice télé ; une sorte d'Emma Peel - tu te souviens de la série "Chapeau melon et bottes de cuir" ? - qui se serait assagie, un tout petit peu, en vieillissant...
Enfin, l'intrigue elle-même, qui va du fait divers le plus banal - une adolescente mal dans sa peau qui fugue -, au crime le plus sordide - l'enlèvement et la mutilation d'un enfant pour faire pression sur la famille -, en passant par les tweets d'un émule de Donald Trump et les révélations sulfureuses sur un potentiel candidat aux élections. Harlan Coben n'a pas ménagé ses efforts !
Mais le pire, c'est que ça marche ! Tu lis les premières pages, et tu as tout de suite envie de connaître la suite, jusqu'à tourner la dernière page quelques heures plus tard... le génie des grands auteurs de thrillers ! Dont Harlan Coben fait incontestablement partie - sinon il n'aurait pas connu le succès qui est le sien, non ?

Bon voilà Pascal. Je sens que tu brûles maintenant d'envie d'aller acheter le bouquin chez ton(ta) libraire préféré(e). Attends un peu ! Grâce à ma lettre, il va bientôt arriver directement dans ta boite à lettres. Préviens-moi quand tu l'auras reçu.

Caro se joint à moi pour vous faire la bise, à Brigitte, à toi et aux enfants.

Michel
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
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Ce nouveau roman d'Harlan Coben est pour moi une vraie déception alors que je suis globalement fan de l'auteur et que j'avais adoré "Ne t'enfuis plus".

le préambule m'avais pourtant mise en appétit avec la découverte d'un "enfant sauvage" en 1986. Après avoir compris que des années plus tard, il était devenu Wilde l'enquêteur, personnage principal du livre, j'avais hâte de connaître le fin mot de l'affaire. Curiosité non satisfaite (donc frustration) puisque le mystère autour de son passé demeure entier. Dois-je supposer que l'auteur a prévu une suite ?
Deuxième déception, cette histoire de fugue adolescente sur fond de harcèlement scolaire était prometteuse, mais voilà qu'une fois l'énigme résolue au bout de quelques chapitres, on repart à zéro avec le même scénario. Harlan Coben y mêle simplement un fond de magouilles politiques et de chantages et cela donne un ensemble décousu sans grand suspense. Parmi les personnages, la seule qui trouve grâce à mes yeux, c'est Hester, l'avocate sexagénaire, qui ne manque pas d'aplomb malgré son 1.55 m. Elle seule a hérité de l'humour qui faisait les beaux jours des polars où officiaient les inénarrables Myron et Win.

Avec ce titre, Harlen Coben surfe sur la vague de ses succès précédents. Pour continuer à me passionner, il va falloir imaginer des intrigues plus approfondies que celle-ci qui ne mérite à mes yeux qu'un 10/20.
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Dans le cadre de la masse critique privilégiée, je dois rédiger une critique sous forme de lettre.
Je remercie Babelio et les éditions belfond de m'avoir fait découvrir ce roman.
Ma chère Françoise,
Tu es comme moi une lectrice assidue et je connais tes goûts pour les romans policiers et les thrillers, je ne pense pas que tu aies lu le dernier Harlan Cohen. Rappelle toi combien nous aimions lire cet auteur à ses débuts, nous avions la certitude de passer une bonne soirée, accrochées à notre livre, jusqu'au petit matin.. Eh oui ! nous étions jeunes en ce temps là.
Je t'imagine, allongée sur ton canapé, un plaid sur les genoux, ton fidèle Winston à tes côtés, devant la cheminée, avec une bonne tasse de chocolat chaud. J'en fais de même, un plaisir que nous pouvons encore nous permettre en ces temps troublés.
Pour en revenir à notre bouquin, c'est" l'inconnu de la forêt", le petit dernier d' H. Coben, que je viens de terminer.
Il y a Wilde, un enfant sauvage trouvé dans la forêt, devenu adulte, qui participe à l'enquête, Hester avocate pénaliste, détonnante. Deux adolescents ont disparu dans la classe de Matthew, le petit fils d 'Hester, qui donne l' alerte. Un des deux, Crash est le fils de notables Dash et Delia, ceux ci reçoivent une lettre leur demandant de diffuser une vidéo compromettante qu'ils détiennent sur un de leurs amis sénateur qui se présente aux présidentielles, s'ils veulent revoir leur rejeton sain et sauf.
Enquête truquée, fausses preuves, innocent en prison... Je n'en dirai pas plus pour ne pas gâcher ton plaisir, mais Wilde et Hester ont du pain sur la planche pour démêle cet imbroglio.
Ma petite Françoise, même si ce dernier roman est moins exaltant que nos chouchous "ne le dis à personne" "juste un regard" ou "une chance de trop" il te fera passer un très bon moment, au coin du feu.
Mille pensées tendres, bonnes lectures et n'oublie pas de m'envoyer, en échange, quels bons titres à me mettre sous la dent.
Sylvie.

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Je ressors assez déçue de ce nouveau roman d'Harlan Coben.
J'ai à peine reconnue sa plume. Hormis peut-être dans certains échangent drôles mais à en devenir un peu lourd parfois.
Je n'ai pas du tout accroché au personnage De Wilde, l'enfant de la forêt. A peine plus à celui de l'avocate.

L'histoire d'une jeune fille persécutée qui disparait et c'est à Wilde que l'on fait appel. Elle réapparaît et re-disparaît, puis c'est au tour du persécutant de disparaître.

Le petit tour de passe-passe à la Garcimore ! On y ajoute des vidéos qui n'existent pas mais qui existent, qui ne contiennent rien d'important mais oui, mais non. Des hommes politiques qui n'en sont pas à la base, un meurtre, un accident, un véhicule en flamme, les coucheries de qui, ou, quand, comment.

Whaou, stop ! Mais qu'est-ce qu'il nous a fait Mister Coben ?
Vous l'aurez compris une déception pour ce roman que je vais laisser retourner vers l'inconnu pour les prochains lecteurs. Je vous souhaite une meilleure lecture que moi.
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J'ai gagné cet audiolivre grâce à l'opération Masse Critique de Babelio. le texte est lu par une actrice que je connais et que j'apprécie : Audrey Fleurot. C'est la première fois que j'écoute un livre et ça n'est pas pour moi. Je vais être honnête : j'ai abandonné l'écoute au bout de 10 chapitres pour le lire « à l'ancienne ». J'ai essayé de comprendre ce qui m'a posé problème : écouter quelqu'un lire l'histoire m'a déstabilisée. Je ne savais pas où poser mon regard : il me manquait l'image comme dans un film ou le texte comme dans un livre. Il y aussi le problème du rythme. On lit beaucoup plus vite qu'on écoute, en particulier les dialogues. Ça n'est pas du tout un mode de « lecture » qui me plaît. En ce qui concerne l'intrigue, c'était aussi mon premier Harlan Coben et une des rares fois où je lis un « policier ». Autant je peux apprécier ce genre en film, autant je ne suis pas très cliente comme lectrice. L'intrigue est bien faite mais elle ne m'a pas passionnée. Une jeune fille harcelée disparaît puis un garçon de sa classe qui est le fils d'un producteur de télé célèbre qui possède selon la rumeur des enregistrements compromettants pour un candidat à l'élection présidentielle américaine…Le personnage qui mène l'enquête est le seul qui aurait pu éveiller ma curiosité : il a été retrouvé enfant dans une forêt où il survivait seul (d'où le titre), un enfant sauvage…sauf que cette partie n'est pas du tout exploitée ce que j'ai trouvé bien dommage…
Lien : https://monpetitcarnetdelect..
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Il y a un peu plus de deux ans, je disais dans ma critique de Sans défense que je ne lirais plus de roman de Coben. Et puis ma fille m'a offert celui-ci à Noël. Elle a bonne mémoire parce qu'elle se souvenait en avoir vu traîner à la maison et elle pensait me faire plaisir. Comme le cadeau d'un ado est précieux (capable de se mettre en quatre pour vous faire plaisir alors qu'il faisait la gueule juste avant), j'ai voulu qu'elle me voie le lire.
Comme dans les autres romans de Coben, les femmes et les hommes sont magnifiques. Comme souvent une ou plusieurs personnes disparaissent. le tout saupoudré d'une idylle, entre septuagénaires pour une fois. Mais rassurez-vous, l'homme est très beau, yeux magnifiques etc, et a encore le ventre plat.
Je retiens surtout cette grosse invraisemblance pour un personnage peu crédible et pas assez travaillé : Wilde a été trouvé dans la forêt quand il avait six ou huit ans. Il vivait seul depuis on ne sait combien de temps (apparemment longtemps !) et se débrouillait pour manger en cambriolant des maisons fermées. Là il regardait les émissions éducatives à la télé, et gros coup de bol, dans une des maisons, il y avait des videos pour apprendre à lire. Il les a visionnées et du coup, ben il savait lire quand les policiers l'ont trouvé dans la forêt. C'est le genre de truc qui me ferait presque éclater de rire toute seule. J'adore quand un auteur se vautre dans ces raccourcis faciles et j'aime qu'on me prenne pour une lectrice crédule. Mais passons.
Bon ce n'est pas une grosse daube, ça se lit, mais l'intrigue est loin d'être exceptionnelle, ni addictive et je m'y suis ennuyée. Je regrette que l'auteur survole son sujet, notamment dans le cas du harcèlement de la pauvre Naomi dont même ses profs se foutent. Comme si un prof pouvait laisser passer ce genre de choses en plein cours. J'ai pourtant été une grande fan de certains romans comme Ne le dis à personne. Je ne sais pas si c'est moi qui ai évolué (sans doute) ou Coben qui s'est relâché (sûrement, peut-être à cause d'un travail à la chaine pour des publications annuelles), mais je n'ai plus envie de le lire. Sauf si on était confinés depuis deux mois et que je n'avais plus rien à lire, parce qu'il me faut ma dose quotidienne. Mais tout ça, c'est du passé hein ?
Je garde précieusement ce roman uniquement pour sa valeur affective.
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Je fais ici la connaissance d'un nouveau personnage : Wild. Etrange : c'est une sorte de « Mowgli vivant » découvert en pleine forêt du New Jersey en 1986 par le chef de la police locale Oren Carmichael.

L'enfant paraît alors avoir entre 6 et 8 ans, il aurait survécu plusieurs mois voire plusieurs années dans cette forêt sans que personne n'ait jamais signalé sa disparition. En fait, l'enfant est doué d'une intelligence stratosphérique. Il a appris à lire tout seul, s'alimentant dans les poubelles, chapardant ici et là en s'introduisant dans les maisons vides. Nul ne sait pendant combien de temps, qui il est, quel âge il a … Placé dans une famille d'accueil très aimante, avec sa « soeur » Rola, il a fait de brillantes études, un passage dans l'armée valeureux, a fondé une agence de détective …

Nous le retrouvons en 2020, toujours vivant en parfaite autonomie au milieu de la forêt dans une sorte de caravane hyper connectée, seul mais multipliant les liaisons passagères. Il est beau – je l'imagine sous les traits de Julien Doré – et vient au secours de son jeune filleul Matthew pour enquêter sur la disparition soudaine d'une de ses copines de lycée, Naomi, le souffre-douleur d'une bande d'ados cruels.

Autre personnage éminent : l'avocate pénaliste Hester Crimstein, la grand-mère de Matthew, 70 ans et quelques, qui anime une émission de télévision « le crime selon Crimstein ». Démarrant doucement, l'intrigue se corse peu à peu et devient franchement angoissante avec pour ingrédients le harcèlement scolaire, un candidat à l'élection présidentielle ultra-conservateur et magnat des médias – mais il est roux, pas blond – des producteurs de télé-réalité pas nets du tout, la maltraitance familiale, une erreur judiciaire à caractère raciste … et des histoires d'amour parfois étonnantes.

Le cadre, l'ambiance, les événements transportent le lecteur au coeur de la vie américaine : on est plongé dans les séries politico-juridiques bien connues, plus un zeste de « Soprano's » pour le New Jersey. Avec le thème, récurrent chez l'auteur, du lourd secret d'un passé qui pourrait être préjudiciable au candidat à la fonction suprême, la mécanique des fake news et des "bots" destinés à contrer toute tentative de déstabilisation, la trahison de ceux en qui on croit pouvoir faire confiance, la violence et la cruauté en prime …

Wilde est en chasse et bien entendu il va résoudre l'énigme … sera-t-il le héros d'une nouvelle série d'investigations ? Je suis impatiente de savoir !
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Un jour de marché. Une boîte à livre. Harlan Clohen? Oui, j'ai lu des trucs de lui! Il sait nous tenir en haleine! le 4e de couverture a l'air plutôt cool! Bon, en attendant que ma fille me rende ma liseuse avec plein de livres que je me réjouis de lire, ça va le faire...

Mince, ça n'a tenu que deux jours. le problème avec les teasers (les 4e de couvertures), c'est que ça crée des attentes. Et franchement, là ça frise l'arnaque. C'est pas que c'est mauvais, mais franchement, avec autant de talent, ça vaudrait la peine de prendre le temps d'écrire quelque chose de vraiment bon.
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