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On se retrouve de nouveau avec nos héros, 20 ans plus tard, à la veille de l'an 2000. Et comme dans Bienvenue au club, on suit pendant quelques années ce petit monde qui a muri, dans une Angleterre qui a aussi changé...
C'est un véritable plaisir de retrouver tout ce petit monde, de voir ce qu'ils sont devenus. En même temps, ce qui m'a un peu gênée, c'est qu'on retrouve vraiment tout le monde. Chaque personnage de Bienvenue au club est évoqué pour savoir ce qu'il ou elle est devenue. (Beaucoup de coup de théâtre (trop ?). Alors qu'en réalité, je pense qu'on oublierait quelques personnes, si on pensait à un passé vieux de 20 ans. (Je chipote un peu, j'ai bien aimé les redécouvrir…)
Le cercle fermé porte bien son nom, le début (de Bienvenue au club) et la fin (du Cercle fermé) se retrouvent et concluent ce subtil, impressionnant et foisonnant diptyque. On n'imagine pas de suite à celui-ci. Ou alors sur la nouvelle génération… ?
J'ai, à chaque fois, été impatiente de retrouver chaque personnage, chacun est très bien décrit et avec beaucoup d'humour par Monsieur Coe. Bref, il y a tant de choses à dire mais pour conclure, ce diptyque forme un ensemble assez équilibré qui se lit très facilement et avec beaucoup de plaisir.
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Ah, ce Jonathan Coe ! Un auteur extraordinaire. J'ai déjà eu l'occasion de dire combien son style était fluide, je le confirme dans ce Cercle fermé, récit des vicissitudes de l'Angleterre à travers une galerie de personnages très attachants; Benjamin, le mélomane introverti, Paul, son frère, le député néo-travailliste, Claire, à la recherche de sa soeur, Miriam, et qui découvrira le pot aux roses, Lois, la rescapée, les amours des uns et des autres, le tout, dans le contexte de la Guerre en Irak, engagée après les attentats du 11 septembre 2001, et pour laquelle Blair a perdu une grande partie de son crédit politique. Mais tout cela est dit à petites touches ce qui fait de Jonathan Coe un des meilleurs conteurs britanniques vivant actuellement.
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"Le cercle fermé" est une suite de "Bienvenue au club", on retrouve vingt ans plus tard Benjamin, Claire, Doug, Philip et celui qui avait un rôle mineur dans le premier roman, Paul.

Nous sommes maintenant fin des années 90 et le moins qu'on puisse dire, c'est que l'optimisme et la naiveté des années 70 sont loin. Benjamin est comptable, toujours aussi introverti, toujours occupé à bosser sur son livre. Doug est journaliste et Claire de son côté vient de revenir d'Italie suite à une rupture amoureuse.
Paul, vous savez le petit frère hautain de Benjamin, est devenu député et continue d'avoir des idées très arrêtées.
Paul fera la connaissance de Malvina via son frère et l'engagera comme conseillère médiatique mais voilà Malvina a un lourd secret de famille (qui m'a d'ailleurs bien perturbée :p) qui sera dévoilé vers la fin du roman.

On prend les mêmes et on recommence? Pas du tout, les personnages ont évolué pour beaucoup pas comme ils l'auraient souhaité. L'innocence de la jeunesse a fait place à la réalité du monde qui est loin de celui qu'on imagine étant adolescent.
Chacun essaye de mener sa barque vers un bonheur vraiment fragile et difficile à atteindre.
Toute la dimension politique m'a beaucoup intéressée. L'Angleterre a comme Premier Ministre,à l'époque, Tony Blair qui sera fort critiqué pour son allégeance envers Bush et pour ses idées socialistes qui ne seront que peu mises en pratique.
Il est intéressant de voir à quel point le monde politique est plein d'apparences, de pots de vin, de dissimulations,... Et de voir que ces politiciens qui sont élus par le peuple, ne suivent que rarement l'opinion de ceux qu'ils représentent.

Un roman qui fait réfléchir et qui ne contient pas de happy end... un peu comme dans la vie.

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Suite aussi réussie de "Bienvenue au club". le roman se passe pendant l'ère de tony Blair et nous retrouvons nos Héros devenus adultes dans cette Angleterre où ils ont du mal a trouver leur place.
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Suite des aventures de Benjamin et Paul Trotter, Doug, Philip et Claire. Après un 1er tome consacré à leur jeunesse dans les années 70, on les retrouve 20 ans après en 2000. Benjamin est marié depuis des années avec Emily, sans enfant. Son grand oeuvre n'a pas été publié et il a toujours la tête pleine de reves. Attiré par une toute jeune fille, Malvina,, il est si coincé qu'il ne lui dit rien de ses sentiments et la laisse devenir stagiaire de son frère Paul, devenu membre du parlement. Claire est de retour d'Italie aprés une rupture douloureuse avec un architecte italien. Elle en profite pour renouer avec son fils et aussi avec son obsession, celle de découvrir ce qu'est devenu Miriam.
Chronique sociale pleine de justesse sur les années Blair, sur un certain désabusement lié à la quarantaine qui approche, aux rêves qui s'échappent et un monde qui a profondément changé depuis leur jeunesse.
Une écriture à la fois acérée et plein de tendresse pour des personnages qui doutent beaucoup malgré leurs reussites ou leurs échecs.
Un très bon livre, à lire absolument pour tous ceux qui apprécient les romans sociaux et l''Angleterre...
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JC fait revivre 20 ans après ses personnages d'un livre précédent « Bienvenu au club ». Originaire de Birmingham une ville ouvrière et du même lycée, ils sont nombreux, leurs vies s'entrelacent et c'est parfois un peu difficile de s'y retrouver lorsqu'on a pas lu le livre précédent malgré le rappel au début. JC brosse un tableau ravageur de l'Angleterre de Tony Blair, sa politique qui oublie ses valeurs de gauche, ses errements en particulier sur la guerre contre l'Irak. Ses personnages issus de milieux modestes sont devenus « bobos » et recouvrent tout le spectre de la bourgeoisie, un politicien opportuniste, un journaliste, un expert comptable qui voulait être écrivain, … le portrait d'une génération en proie à d'irréductibles contradictions.
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Je termine la trilogie des Enfants de Longbridge de Jonathan Coe avec le deuxième tome : le Cercle fermé. Et c'est un peu la déception qui prime. Autant j'avais adoré Au coeur de l'Angleterre et Bienvenue au Club, autant celui-ci me semble "inachevé", à la fois trop et trop peu...

Bye-bye les années soixante-dix, nous retrouvons l'ensemble des protagonistes vingt ans plus tard à l'aube du nouveau millénaire sous le gouvernement de Tony Blair. Si Bienvenue au Club était déjà bien fourni au niveau des personnages, le Cercle fermé atteint des sommets. Il faut dorénavant ajouter les conjoints, conjointes et enfants au noyau initial. le panel est large et l'auteur se perd un peu dans toutes les histoires individuelles multipliant les coïncidences et coups de théâtre surréalistes dans les relations entre les uns et les autres.

Les grands événements de ce début de siècle sont passés en revue. Tout commence par le fameux "bug de l'an 2000", puis s'ensuivent les attentats du World Trade Center, l'invasion de l'Irak. L'auteur s'en prend vertement à la politique de Tony Blair. Mais la trame de fond du roman est la montée de l'extrême droite sur fond de mondialisation accrue. Et c'est dans ces périodes troubles que Jonathan Coe fait évoluer sa galerie de personnages chacun cherchant à réussir sa vie professionnelle sans que sa vie personnelle ne soit affectée.

Beaucoup de mélancolie et de tendresse dans ce roman mais l'humour So British de Jonathan Coe est toujours bien présent. Il ne se dispense pas d'une critique acerbe du pouvoir, des médias et de la société anglaise, mais il privilégie les histoires personnelles, les amours impossibles et prend soin de répondre à toutes les questions laissées en suspens.

Ce second tome est à mes yeux un peu en deçà de l'ensemble de la trilogie, l'auteur délaissant le politique au profit des personnages et de leurs histoires un peu trop extraordinaires pour être vraies, tirant un peu trop à la ligne.

Pour conclure, la trilogie des Enfants de Longbridge est une fresque aboutie de notre époque, une critique de nos sociétés de consommation, le reflet de notre égoïsme, le tout dépeint avec humour et finesse.


Lien : https://les-lectures-du-maki..
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J'allais me lancer dans le coeur de l'Angleterre, quand tout à coup...je me suis rendue compte que je n'avais pas terminé le cercle fermé! Qu'à cela ne tienne, je me suis ainsi lancée dans cette lecture (en anglais), et je n'ai pas été déçue: les personnages sont lâches mais attachants quand même, un peu nuls mais en même temps si réalistes. On adore Doug, journaliste engagé qui voit son quotidien professionnel se transformer en quelque chose de superficiel, on déteste Paul qui semble décidemment ne s'intéresser qu'à sa petite personne. On admire Claire, qui semble la plus mature de toute la clique, et...on se réjouit de lire la suite!
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Histoire d'une génération sous le blairisme. Dérangeant parfois, bonne analyse de cette époque.
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Benjamin Trotter, Philippe Chase et Doug Anderton ont quinze ans, ils sont inséparables et n'ont que deux obsessions : la musique et les filles. Les touchant de près ou de loin, des événements comme les attentats de l'IRA ou les grèves sociales dues aux fermetures d'usine vont bientôt les embarquer dans un monde qui dépasse leur univers de collégien : celui de l'Angleterre des années 70. 30 ans plus tard (dans le Cercle fermé), nous retrouvons les trois amis confrontés à leurs obligations professionnelles et familiales, leurs désillusions, l'invasion de l'Irak.

Mêlant le détail et le politique, le burlesque et le tragique, Jonathan Coe nous emmène dans une fresque sociale de l'Angleterre des années 70 à nos jours tout en nous passionnant pour le destin de personnages denses et complexes. J'ai lu ces deux romans d'une traite, dévorant les pages avec une frénésie presque boulimique. A des passages drôles et incisifs (comme les pages satiriques du journal du Lycée), se succèdent des réflexions de société ou des incidents plus tragiques. L'auteur ne tombe jamais dans le mélo, mais parvient à nous faire ressentir l'émotion juste par son sens de la description et du réalisme. J'ai retrouvé dans ce diptyque le plaisir de suivre la vie des héros et de s'identifier à leurs sentiments, et j'ai ressenti cette légère frustration caractéristique de la lecture de bons romans en fermant la dernière page, cette envie que l'histoire se poursuive... Alors on traîne un peu pour ouvrir un nouveau roman, et on laisse quelques heures de sursis à ces personnages qui nous ont tant séduits.

Céline
Lien : http://enlivrezvous.typepad...
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