Belle du Seigneur

Bien qu'ayant beaucoup de mal à persévérer dans ce livre qui me fût présenter par une amie comme étant un chef d'oeuvre, j'avoue garder un bon souvenir de cette lecture.
Mais je le répète, je me suis un peu forcée....!

Durant mes années de fac ce livre était énormément lu par des gens autour de moi, dans le bus, le métro, les amis comme « le monde selon  Garp » d'irving. J'ai lu les deux mais après cette vague de lecteurs et ai détesté celui-ci dans son ensemble. Alors pardon aux aficionados probablement ai je mal compris mais non ce livre n'était pas pour moi.

Ariane, Solal, et consorts, des personnages factices et tête à claques, se plaignent ici certains commentateurs ; cette critique est à double tranchant : êtes-vous certain, lecteur de ne pas être dupe, et que l'auteur, taquin, ne se soit pas pris au jeu de vous présenter une caricature de tout, y compris de l'amour ? Ne vous tend-il pas le miroir où se mirent vos dégoûts ? Je n'ai pas la réponse à ces questions, en revanche, à la question "à quoi bon ce gâchis d'encre, de papier et de mots, pourquoi un texte si verbeux ?" j'en ai une, mais elle est trop vénéneuse pour que je l'exhume...

4ème de couverture de l'édition Gallimard "avec cet ample roman dont le titre aurait pu être le livre de l'amour, c'est une fresque de l'éternelle aventure de l'homme et de la femme que nous offre l'auteur"
Ouais ? Vraiment ? Heu vous lisez les liv' avant de rédiger les 4ème de couverture ?
C'est l'histoire d'un couple dont l'homme ne se croit aimé que parce qu'il a de belles dents et méprise sa compagne à cause de ça. C'est l'histoire d'une femme qui ne pense être aimée que par sa condition de princesse qui ne fait pas caca (ou alors dicretos dans sa chambre de bain privée)...
Solal en particulier est un personnage horrible. Méprisant, infidèle, toxique, obsessionnel, violent psychologiquement et physiquement...
Ouais le roman de l'amour.
Pour moi belle du seigneur vaut pour sa critique acerbe de l'inutilité de la SDN et de son illustration de la montée du nazisme et du fascisme dans l'indifférence d'abord puis dans l'enthousiasme débridé ensuite du monde diplomatique.
C'est la raison pour laquelle je l'ai crédité de deux étoiles.
Ariane et Solal méritaient bien moins selon moi.

Chef d'oeuvre ? Sans aucun doute, car c'est très bien écrit, même si le style est souvent déroutant. Mais voilà, l'histoire m'a énormément déçue, déplue. Je m'attendais à autre chose car il m'avait été présenté comme un roman classique d'amour qu'il fallait absolument avoir lu. Des longueurs interminables, des descriptions de situations inintéressantes par moments. J'ai été incapable de m'attacher aux personnages dont l'analyse psychologique deviennait de plus en plus pesante au fil des pages. Je suis enfin débarrassée de ce pavé.

C'est un portrait ironique, cynique et glaçant, à peine déguisé en histoire d'administration et d' """amour""", de l'humanité dans tout ce qu'elle a de médiocre et bête. le portrait aurait pu être amusant même si une moquerie de 1100 pages, tout aussi bien écrite et brillamment présentée soit-elle, ça finit par être lassant, mais l'arrière-gout incroyablement amer rend la lecture à vomir, la nausée grandissant à chaque page. L'ironie n'arrivant plus à faire surgir le rire, ni même esquisser un sourire. L'ironie de l'auteur au service d'une puissante déprime car son portrait a lieu à la veille de la 2nde guerre mondiale. Alors tous les médiocres et les hypocrites ne peuvent pas juste être moqués et pathétiques, non. Ils deviennent la cause indirecte des millions de morts qui adviendront quelques années plus tard.
À partir des pages 450 (qui marque en gros le début de leur relation) chaque phrase m'était plus insupportable l'une que l'autre. Vraiment je n'avais qu'une envie c'est qu'ils se suicident et qu'on en finisse, présageant la longue descente aux enfers qui allait suivre pendant pas moins de 700 PAGES.
Sérieusement, j'ai autre chose à faire de ma vie que de lire comment les médiocres pourrissent la leur.

DESACRALISATION
Lire BELLE DU SEIGNEUR que beaucoup de personnes classent comme la plus belle histoire d'amour et SUR l'amour était pour moi l'occasion de jeter un oeil sur ce livre sacré.
C'était un peu comme avoir passé des années autour d'une superbe cathédrale en pierre, un édifice très imposant d'ailleurs, massif et dans lequel on ne peut entrer qu'après avoir montré patte blanche ( Lis le livre espèce d'inculte ...et la vérité te sera révélée ! )
J'ai enfin pu accéder au saint des saints et j'ai été très surpris.
Vu de l intérieur l 'édifice n est pas si beau.
D'ailleurs je m'y suis souvent ennuyé à mourir
Certaines pierres étaient déchaussées tant un certain côté loufoque des textes faisait se tordre de rire certains murs.
--Le père supérieur SOLAL était un gros manipulateur qui se la pétait à la société des nations avant la prise de pouvoir des nazis, cette homme qui dit à sa proie " laisses moi parler et même si tu n as pas envie de moi, à la fin de mon discours tu m aimeras " est vraiment un mauvais artiste de One Man Show qui ayant fait faillite dans une carrière artistique partit vite se réfugier sous les ordres d une société où le fonctionnariat sans risque assurait une carrière confortable.
--La gentillette nonne ARIANE qui vit dans un monde clos et bien délimité, qui ne semble jamais être sortie seule de son cloître est d'une niaiserie insupportable. Elle se met à genoux devant cet homme qui s'il n'avait été que maçon ou carreleur ne lui aurait jamais plu. Mais voilà, il a les habits du père supérieur et ça plait ça. Elle deviendra encore plus sotte qu'elle n'est et fera les quatre volontés de cet homme qui la mène par le bout du nez.
--Dans cette cathédrale de pacotille il y a aussi le sonneur de cloche ADRIEN marié à ARIANE il est le vantard, le cupide, le lèche-botte du père supérieur, dont il convoite le poste,, un petit con à qui on a souvent envie de sonner les cloches ...
Et enfin au milieu de cette cathédrale obscure et nauséabonde mais si belle vue de l'extérieur, cathédrale immense consacrée à l amour mais que l'on pourrait démonter pour n'en garder qu'un petit morceau, car on croit qu'elle est construite sur de nombreux piliers tant 1100 pages supposent des piliers imposants pour tenir l'édifice, en vérité vu ce qui se trouve dedans de si sacré ..
Le monument ne tient que sur deux piliers car l'amour, c'est souvent l'alternance de deux positions.
1 - La souffrance du manque.
2 - l'ennui de la possession.
Donc en plein milieu de ce livre lugubre il apparaît au détour de quelques chapitres la femme dévouée au service de l'église celle qui balaie, qui range les bancs de l'office en silence, ordonne les fleurs, qui tape un peu la discute de ce qui se passe au dehors du sépulcre chez les gens normaux.
--J ai nommé MARIETTE.
Mariette qui étonnera le lecteur par son point de vue souvent juste et simple de la vie, Mariette qui m'a fait rire quand les autres me donnaient envie de lever les yeux au ciel, ou même de vomir sur leur médiocrité.
MARIETTE qui est la seule méritant une béatification alors que j'enverrai bien les trois farfelus griller en enfer. Et qui devant la bêtise de la gentille nonette Ariane qui ne veut pas qu'on la voie décoiffée ou qu'on sache qu'elle a tiré la chasse des WC après avoir fait ses besoins et devient de plus en plus stupide au fil des pages, ( MARIETTE ) donc, préférera se barrer et laisser tous ces fadas finir leurs jours de la façon qu'ils désireront.
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Je viens de finir ce roman que je devais lire pour un groupe de lecture.
J'ai réussi à le lire jusqu'à la page 1016 alors que je devais le finir jusqu à la page 1120,
En bref :
J ai lu "Belle du seigneur" et je n'ai pas aimé !

Je sais que ce livre est considéré par beaucoup comme un chef-d'oeuvre mais je ne le comprends pas.
Au delà des scènes sur la société des nations qui sont vraiment très drôles et savoureuses, le reste est d'un ennui sans fond.
L'héroïne est une idiote et le héros un prétentieux. La vacuité les réunit.
J'ai été au bout de ce roman par pur acharnement. Mais ce fut looooong

Curiosité
Pendant des années je suis passée à côté de ce livre sans lui jeter même un simple coup d'oeil. Et un beau jour, c'est lui qui s'est rappelé à moi : je le trouvais partout sur ma route ; à la bibliothèque, dans les magazines rubrique "votre livre fétiche", dans les librairies...

Pour mettre fin à cette poursuite, je l'ai lu. Je crois que c'est un des romans qui m'a laissée le plus perplexe. Habituellement soit on aime, soit on n'aime pas, on accroche plus ou moins avec le style de l'auteur. Mais cet intérêt est finalement assez linéaire tout au long d'un livre.

Belle du Seigneur m'a donné presque l'impression d'avoir été rédigé par 3 auteurs différents. J'ai été très déconcertée, ne trouvant pas le rapport entre l'application d'Adrien Deume à ne pas travailler, les tribulations de Solal avec ses oncles et l'histoire d'amour. Mais j'ai adoré les 400 premières pages, décrivant ce petit fonctionnaire à la paresse appliquée. Décrire des journées vides, pendant des centaines de pages est un exploit. Les centaines suivantes n'ont pas éveillé en moi d'émoi particulier. Adrien Deume a peut-être pâli les couleurs de l'histoire d'amour encensée pourtant par la critique.

Faut-il le lire ? Franchement oui, mais seulement les 400 premières pages. Ensuite ça ne sert à rien. A aujourd'hui, ce livre est le seule pour lequel je donnerais ce conseil. J'ai horreur de laisser un livre entamé.

Trop long, trop lent, avec trop de suivi direct de la pensée des personnages (parfois quinze pages sans paragraphes ni ponctuation...). L'histoire se traîne et nous aussi. Je ne l'ai fini que pour voir un passage étudié en devoir de français, qui se trouvait être vingt pages avant la fin. Sinon j'aurais lâché au milieu.