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sur 329 notes
Rosine, une criminelle ordinaire de Sandrine Cohen ( J'ai lu N°13588 - 278 Pages )

J'ai acheté et lu ce roman suite à l'avis sur Babelio de " fquelard "
Il parlait d'une vraie claque !
Cette mère, épouse et amie parfaite, noie dans la baignoire ses deux filles de 4 ans et 6 ans.
Pourquoi ?
Une enquêtrice de personnalité auprès des tribunaux, Clélia "un peu hors des clous", va chercher dans le passé.
Vous le commencez et impossible de le lâcher.
Pour moi je ne peux chercher des excuses, c'est impossible pour cette mère.
A la rigueur si elle avait tué un violeur ou un assassin de ses filles... C'est mon opinion !
Mais dans le roman on ne cherche pas des excuses mais juste à comprendre...Pourquoi ?
Un roman qui décoiffe, haletant. Une romancière à suivre car Clélia va apparaître dans son prochain livre.
Ce livre a reçu le grand prix de littérature policière 2021.
Mireine
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Chroniqueur spécialiste du roman noir et policier, traducteur et écrivain, Maurice-Bernard Endrèbe a fondé en 1948 le Grand Prix de Littérature Policière qu'il a présidé jusqu'à sa mort en 2005. Dans le domaine, il s'agit de l'une des grandes références célébrant le genre qui se distingue par l'impressionnante liste des récipiendaires à l'instar de Manchette, Frédéric Dard, Léo Malet, Tito Topin, Patricia Highsmith, Giorgio Sabernenco, Elmore Leonard, Hervé le Corre, James Sallis et Ron Rash pour n'en citer que quelques uns. Mais loin d'enfoncer des portes ouvertes, le Grand Prix de Littérature Policière célèbre des auteurs méconnus en contribuant ainsi à une reconnaissance du public comme il le démontre pour l'édition 2021 où il distingue pour la catégorie étrangère, L'Eau Rouge, premier roman policier croate traduit en français de Jurica Pavičić et pour la catégorie française, Rosine Une Criminelle Ordinaire de la primo-romancière Sandrine Cohen qui connaît un succès impressionnant avec des ruptures de stock régulières lors des dédicaces dans les différents salons du polar où elle est présente, à l'exemple de Toulouse Polars du Sud.

Il y a la routine, le quotidien d'une femme ordinaire qui bascule soudainement sans que l'on ne comprenne ce qui a poussé Rosine Delsaux, mère aimante et amie admirable, à noyer ses deux petites filles lors du bain. La dynamique du fait divers se met alors en place avec une femme meurtrie ne contestant pas le double homicide qu'elle a commis. En prison, elle se mure dans le silence et la culpabilité en laissant un mari désemparé et un père rongé par la colère. Mais après l'enquête de police établissant sans aucun doute la culpabilité de la mère de famille, c'est au tour de la justice d'entrer en action avec Clélia Rivoire, enquêtrice de personnalité auprès des tribunaux qui doit déterminer les raisons pour lesquelles Rosine a commis un tel acte. Investigatrice sensible, à fleur de peau, Clélia va s'immiscer dans l'intimité de la famille afin de déterrer les traumatismes et les secrets d'hommes et de femmes accablés par les événements et qui peinent à se confier.

Avec l'obtention d'un tel prix, c'est également l'occasion de mettre en lumière les éditions du Caïman, une petite maison stéphanoise indépendante qui publie de la littérature noire depuis plus de dix ans en se consacrant exclusivement aux auteurs francophones. Mais pour en revenir à l'ouvrage de Sandrine Cohen, on saluera tout d'abord le fait que le récit soit résolument orienté sur les codes du roman noir en se concentrant sur les raisons qui ont poussé une mère de famille ordinaire à commettre un double infanticide. le crime se suffisant à lui-même dans le domaine du sordide, on appréciera également le fait que la romancière ne s'étale pas trop sur le déroulement des événements aussi terribles soient-ils et préfère jeter un voile de pudeur sur l'atrocité du crime pour se concentrer sur la personnalité des personnages et plus particulièrement de Rosine, bien évidemment, mais également de Clélia Rivoire qui va tenter de décortiquer les aspects sous-jacents de ce fait divers, ceci pour le compte de la justice qui doit juger cette meurtrière. A certains égards, les deux femmes présentent quelques similarités dont des secrets enfouis qui ont altéré leur trajectoire respective. Pour Rosine, on devine quelques secrets de famille que Clélia Rivoire va devoir déterrer envers et contre tout avec l'aide du juge d'instruction Isaac Delcourt qui apparaît comme son mentor, protecteur et père de substitution, mais également avec l'appui de l'inspecteur Samuel Varda chargé de l'enquête policière et dont l'interaction parfois acide avec la jeune enquêtrice auprès des tribunaux apporte un certain dynamisme au récit. Pour ce qui est de Clélia, le lecteur devra patienter pour entrevoir les failles qui entourent ce personnage à fleur de peau, ce qui est regrettable. On aurait aimé mettre en perspective le drame qui a touché cette femme à la fois forte et sensible avec les éléments qu'elle met à jour au gré de ses investigations dans l'entourage de Rosine. Néanmoins, Sandrine Cohen, comme bon nombre d'auteurs, a choisi d'opter pour une arche narrative entourant son personnage central que l'on retrouvera sans nul doute dans un prochain roman et dont on découvrira quelques éléments saillants de sa trajectoire auquel la romancière fait allusion.

La particularité de Rosine Une Criminelle Ordinaire est de se concentrer sur l'aspect judiciaire du crime avec un enjeu central qui tourne autour du jugement et de la sanction en fonction des circonstances que l'on va découvrir peu à peu au cours du récit. Ainsi, la dernière partie de l'intrigue se focalise sur la joute oratoire entre la plaidoirie de l'avocate de Rosine et le réquisitoire du procureur chargé de l'accusation avec une atmosphère chargée de suspense qui relègue malheureusement Clélia Rivoire au second plan ce qui déséquilibre quelque peu la dynamique du récit sans pour autant gâcher l'ensemble d'un roman explorant avec sensibilité les contours d'un fait divers terrible qui va bouleverser l'ensemble d'une famille moins ordinaire qu'elle ne le laisse paraître.

Sandrine Cohen : Rosine Une Criminelle Ordinaire. Editions du Caïman 2021

A lire en écoutant : If de Bernard Lavilliers. Album : If. 1988 Barclay.
Lien : https://monromannoiretbiense..
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J'ai attendu 6 mois avant de le prendre dans ma pile. Peur d'être déçue.
Pourtant je l'avais acheté dès que j'ai eu terminé son autre roman « Tant qu'il y a de l'amour » que j'avais vraiment apprécié.
Une autre réticence s'ajoutait qui me faisait toujours retarder : le sujet.
Délicat d'aborder un double infanticide. J'avais peur d'être dans l'incompréhension, dans le trop sombre, le sordide.

Et j'ai aimé dès le départ !
Le style est direct, abrupt, rapide. Je me suis sentie pratiquement en apnée en lisant. J'ai été attrapée et immergée dans cette lecture. ( Je me rends compte en écrivant que j'utilise des termes en lien avec l'histoire et ce n'est pas fait exprès).

Pour l'histoire, je me suis souvent demandée si elle était tirée d'un fait réel, si les enquêteurs de personnalité existaient vraiment. Ma soeur ayant été jurée il y a peu, me confirme qu'il y avait des études de personnalité pour l'accusé. On avait discuté également de ce qui lui était demandé en tant que jurée, du rôle du juge qui les accompagne et, j'ai donc trouvé la retranscription du procès assez juste.

Pour les personnages, peut-être que tous ont le trait un peu fort.
Clélia, surtout, ( c'est elle l'enquêtrice de personnalité) mais ça ne me dérange pas , moi qui suis tellement scolaire, dans les clous, ce personnage à vif qui réagit à l'instinct, au quart de tour, sans réfléchir aux conséquences, fait du bien. Même si on souffre avec elle quand elle exagère, on sent bien que le drame qu'elle a vécu ne peut se régler simplement et définitivement.
Peut-être aussi que tous ces gens si empathiques autour de Rosine le sont trop mais si un de nos proches sombre et tombe ne l'aimerions nous pas toujours toutefois ?

Le prochain livre sera, c'est sûr, également dans ma pile !
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On est plongés directement dans l'intrigue de ce roman puisque celui-ci s'ouvre sur une scène des plus monstrueuse.

Rosine Delsaux, va donner le bain à ses deux filles comme d'habitude, mais ce jour-là, elle va être retrouvée assise au milieu de la salle de bain avec ses 2 filles mortes dans ses bras, elle vient de les noyer ...

Elle avoue son acte dès l'arrivée de la police, elle se décrit comme étant un monstre.

Cette histoire pourrait être classée rapidement, un crime, des aveux, l'histoire est bouclée.

Mais Clélia, enquêtrice de personnalité auprès des tribunaux de Paris, ne l'entend pas de cette oreille.

Elle veut comprendre comment une jeune femme comme Rosine appréciée de tous, vu comme une mère si ordinaire a pu commettre ce geste irréparable ?

J'ai beaucoup aimé découvrir ce roman et l'évolution que celui-ci prend. On essaye de comprendre comment il est possible d'arriver à ce stade et commettre un tel crime ?

On s'interroge au fil des pages, Rosine est-elle véritablement la seule coupable de cette horreur ? L'autrice nous pousse à nous interroger sur la notion de culpabilité, de justice et de circonstances atténuantes.
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Le 6 juin 2018, Rosine Delsaux, 35 ans, tue ses deux petites filles Chloé 4 ans et Manon 6 ans, en les noyant dans leur bain.
Pourtant Rosine avait tout pour faire des envieux, un couple parfait, des fillettes adorables, des parents aimants et un métier d'assistante sociale dans une PMI qui la satisfaisait pleinement.
Mais Clélia, l'enquêtrice de personnalité déléguée par le juge d'instruction chargé de l'affaire, est persuadée qu'il y a forcément un événement, dans le passé de cette criminelle, qui a déclenché son passage à l'acte et elle est bien décidé à le mettre au jour.
Il faut dire que Clélia a l'habitude de bousculer les préjugés et son mentor et protecteur, Isaac, le juge, dit d'elle qu'elle est « une empêcheuse de penser en rond ». Ses méthodes sont peu banales, elle est impulsive, excessive, elle aime les hommes et la moto et elle est surtout une brillante psychologue.
Ce roman retrace, à la manière d'un essai, les manoeuvres d'approche psychologique employées par Clélia pour amener les protagonistes de ce drame à se révéler, les uns après les autres. Alors que Rosine est incarcérée en état de prostration, elle enquête au sein de cette famille parfaite jusqu'à pousser chacun dans ses retranchements, se moquant souvent des procédures officielles.
Une histoire passionnante tant le sujet est sensible que j'ai lu d'une traite, en retenant mon souffle, sans pouvoir la lâcher jusqu'au verdict final.
Tout est intéressant dans ce roman écrit dans un style percutant et sans concession, depuis la vie débridée de Clélia jusqu'au comportement incompréhensible de cette mère de famille, en passant par le déroulement d'un procès d'assises.
Sandrine Cohen signe ici un premier roman de haut vol qui restera, pour moi, un des meilleurs thrillers de l'année.
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Le 6 juin 2018 aurait dû être un jour comme les autres. Comme tous les soirs, Rosine donne le bain à ses deux filles, Manon et Chloé, pendant le journal de 20 heures, avant de les coucher. Divorcée, elle vient de rencontrer Nicolas, de dix ans son cadet. Elle lui a proposé de vivre avec elle, lui ne sait pas trop, hésite, lui a juste dit : « J'ai besoin de réfléchir ». le regard de Rosine se fait noir quand elle pose les yeux sur ses filles. Elle plonge la tête de Manon sous l'eau, longtemps, trop longtemps. Puis c'est le tour de Chloé. Quand Nicolas, inquiet du silence, monte les voir, il trouve Rosine en train de bercer ses deux petits corps.
Enquêtrice de personnalité, Clélia vient rendre visite à Damien Préjean, un prisonnier de Fleury-Mérogis, mais Didier Coste ne veut pas la laisser entrer sans autorisation. Clélia se fout des règles, des normes, elle doit voir Damien, lui expliquer qu'elle a compris qu'il est une victime. Quand elle court dans les couloirs, elle sait qu'il est trop tard, Damien vient de se pendre en nouant ses draps.
Son patron Isaac la convoque. Pour une énième engueulade. Elle doit suivre les règles, car c'est comme cela qu'elle fera un bon travail. Isaac sait que Clélia a raison, mais son attitude joue contre elle. Il a trouvé un nouveau cas, typiquement pour elle, celui de Rosine. Clélia accepte, veut comprendre pourquoi une mère aimante en arrive à noyer ses deux filles dans leur bain.
Partant d'un fait divers glauque (rassurez-vous, il n'occupe que quatre pages), Sandrine Cohen nous présente un sacré personnage. Clélia, une de ces femmes littéraires qu'on n'oublie pas, ne s'encombre pas de règles, de lois, elle sait faire preuve d'empathie, provoquer, être à l'écoute, tout ça pour comprendre le Pourquoi d'un crime. Speedée et vivant toujours sur un fil tendu prêt à se rompre, elle excelle dans son métier par sa faculté à sentir, (se) poser les bonnes questions et secouer le monde figé et lent d'une bureaucratie noyée sous une paperasserie d'un autre temps.
Le monde en question, ce sont les membres de la famille de Rosine, son entourage, ses amis, mais aussi Rosine aussi. Sandrine Cohen aurait pu noyer son intrigue sous d'incessants dialogues à n'en plus finir, elle a préféré privilégier les phrases courtes, les réflexions, les actions, comme pour mieux entrer dans la psychologie de Clélia. L'auteure joue son jeu à fond, sur un sujet bien difficile ; elle appuie sur l'accélérateur dès le début et ne ralentit pas une seconde et surtout pas dans les virages, jusqu'à la toute fin, les réquisitoires des avocats.
Car on ne se pose pas la question sur la culpabilité de Rosine, on veut juste savoir qui est responsable de ce drame. Et pendant cette course infernale que sont les 250 pages, on ressent de véritables poussées d'adrénaline, et par voie de conséquence, une addiction à la lecture. Ce roman est FAN-TAS-TI-QUE, pas comme les autres et dense. Les scènes s'enchainent sans chapitre avec la célérité d'un roman d'action, alors que c'est un roman d'enquête psychologique. C'en est totalement bluffant.
Le seul petit défaut que j'y ai trouvé, qui est lié à mon goût de lecteur, ce sont des paragraphes un peu trop longs. A part cela, j'ai tout adoré, de l'intrigue à la rigueur apportée aux personnages, le rythme et le personnage de Clélia, et la conclusion ni trop noire ni trop blanche. D'ailleurs, je ne souhaite qu'une chose, celle de rencontrer à nouveau Clélia dans une future enquête, car elle en vaut le coup.

Lien : https://blacknovel1.wordpres..
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Alors que rien ne l'annonçait, Rosine, une jeune maman, noie ses deux petites filles, l'une après l'autre, en les tenant six minutes chacune sous l'eau de la baignoire familiale, tout en chantant une comptine enfantine. Comment cette femme heureuse, aimante et entièrement dévouée à ses enfants a-t-elle pu en arriver à cette extrémité horrible, inimaginable ? L'issue judiciaire est entendue car l'accusée plaide coupable mais sans expliquer son geste. C'est là qu'intervient Clélia, enquêtrice de personnalité, dont la mission est d'éclairer les magistrats sur la trajectoire de vie de l'accusée, d'aider à comprendre les ressorts parfois cachés au plus profond de nous-même mais qui influent sur nos actes. Quand Clélia explore la vie de Rosine, elle découvre une femme lisse issue d'une famille exemplaire. Il lui faudra revenir sans cesse sur son sujet pour découvrir une vérité que tous ont, plus ou moins consciemment, enterrée.
Comédienne, scénariste et réalisatrice de fictions, Sandrine Cohen fait une entrée fracassante en littérature noire avec ce roman très sombre animé par une héroïne pour le moins originale qui s'impose immédiatement. Totalement incontrôlable, elle a, chevillée au corps, une haine viscérale des injustices, des procédures imbéciles et des esprits étroits. Sa quête de la vérité ne supporte aucune concession et elle peut allègrement transgresser les règles, au grand dam de l'institution. Un premier roman très prometteur !
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L'intérêt de ce livre est de s'intéresser aux mécanismes du passage à l'acte meurtrier. de fait, la vrai question n'est pas "qui" a commis le crime, mais "pourquoi".
L'enquêtrice de personnalité, Clélia Rivoire, va se démener pour trouver quel est l'élément déclencheur du drame.
Une approche intéressante du polar noir, d'autant plus qu'il met en lumière la difficulté de juger un tel crime.
Cela dit, j'avoue que si l'histoire est originale, je n'ai pas aimé le profil de cette enquêtrice, que j'ai trouvée un peu caricaturale, avec un comportement frôlant le vulgaire tant au niveau de ses pensées que de son comportement, le tout n'apportant rien au récit.
Donc malgré des motivations nobles qui sont de comprendre la trame d'une mémoire transgénérationnelle, j'ai eu du mal à apprécier ce personnage.
Intéressant, mais sans plus.
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Quelle phénoménale claque j'ai reçue à la lecture de ce livre.
Rarement un récit démarre de façon aussi noire, et on se demande comment Clélia va bien pouvoir venir en aide à Rosine, qui se qualifie elle-même de monstre.
Le credo de Clélia c'est : « Juger, c'est comprendre, comprendre même l'indicible », et pour cette enquêtrice de personnalité, cette empêcheuse de penser en rond, cette véritable emmerdeuse, Rosine a droit à ce que l'on tente de comprendre son geste, aussi terrible soit-il.
Isaac et Samuel, le juge et le policier, lui apportent leur soutien tout en essayant de canaliser un tempérament qui risque de tous les mettre dans la mouise, mais c'est relativement seule contre le reste de la justice qu'elle entreprend de décoder la réalité de la vie de Rosine vue à travers le prisme déformant des témoignages qu'elle a à sa disposition.
Des scènes chocs, des personnages forts, un récit poignant et sans concessions qui dérange, remue, ne laisse pas indifférent.
Un roman tout simplement magistral, qui restera certainement mon coup de coeur de l'année.
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Un polar psychologique entre ténèbres et lumière,
Avec des personnages complexes et terriblement attachants créés par l'écriture d'une précision redoutable de Sandrine Cohen. le suspense psychologique ne tient pas tant ds la découverte de l'assassin mais ds les ressorts et les méandres de souvenirs douloureux enfouis.
Un voyage ds les tréfonds de l'âme humaine pour peut-être arriver à vivre "tout simplement".
Prenez la main de Clélia, criminologue mentaliste écorchée vive .... et surtout ,
Laissez vous aller!
Bon voyage!!!!
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