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4,39

sur 1850 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Konrad -alias Max- est l'exemple parfait d'un enfant aryen. Premier membre du programme Lebensborn, nous allons le suivre tout le long du livre.

Alors que la plupart des livres sur la deuxième guerre mondiale sont narrés par des narrateurs juifs ou résistant ; ce roman est narré par un adorateur du IIIème Reich et du Führer. Cet ouvrage apporte un point de vue différent sur cette période historique et nous fait découvrir le programme Lebensborn.

J'ai beaucoup aimé ce livre déconcertant et très bien documenté.

Je conseille ce livre aux adolescents et aux adultes.
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Waouw ! Quelle claque !
On suit dans ce livre un bébé "Nazi", créé et élevé pour être un "pur race". C'est notre narrateur, dès son plus jeune âge puisque l'on commence lorsqu'il n'est pas encore née. J'ai été à la fois effrayée de ses pensées, et en même temps il y a une forme de distance, que j'ai interprété pour ma part comme étant dû au fait qu'il s'agit d'un enfant. C'est à la fois drôle et monstrueux. Difficile d'avoir un avis net et tranché.
L'histoire est palpitante. Pour ma part, je comptais ses années pour savoir quand et comment tout allait s'écrouler. J'ai adoré le personnage de Lukas également - lui par contre, je crois qu'on ne peut que l'adorer, sans demi-mesure !
J'ai également beaucoup apprécié de voir les monstruosité du régime Nazi, mais d'un autre point de vue, et sans que ça soit trop trash. Pour notre narrateur, tout ça est assez normal. Ça rend les choses encore plus dérangeantes, mais en même temps on ne rentre pas dans une violence gore et sur-décrite. J'ai appréciée - et personnellement, je trouve ça beaucoup plus percutant. D'autant plus que je découvre toujours dans ce cas là des choses auxquelles je n'avais jamais songé, dans ma grande naïveté : "La guerre des femmes" par exemple. Ou comment les "libérateurs" ne sont parfois pas moins impitoyables que les oppresseurs.
Évidement, la fin m'a fait pleurer. Une fin assez abrupte, inattendu. Qui termine de nous souffler.
En conclusion, pas de fausses notes dans ce récit, c'est un véritable coup de coeur !
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Max. Un simple prénom. Mais une claque fulgurante. Ce bébé, né le jour du Führer. Max. Ce bébé, qui nous prend et nous secoue dans tous les sens sans ménagement.
Un narrateur hors du commun, pour une histoire hors du commun. Sur la quatrième de couverture de l'oeuvre, l'auteure elle même écrit "On adore détester Max et on ne déteste pas l'adorer. Quelle justesse ! Si l'on a parfois envie de gifler ce personnage pour qu'il ouvre les yeux, pour qu'il se rende compte à quel point ses pensées sont atroces, on se rend compte aussi, qu'il n'y est absolument pour rien. Que tout ça ne vient que de l'endoctrinement, de la propagande...
Max, un petit homme fort, mais tellement attachant,tout autant que détestable.
Une véritable claque. Un livre dont on ne peut sortir indemne. Une histoire à couper le souffle, et dont les retentissements résonnent des heures durant.
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Avec Max c'est un sacré bon dans l'histoire que l'on fait, celui-ci nous transporte durant la Seconde Guerre Mondiale mais ce n'est pas aux combats sur les champs de bataille auxquels on assiste, c'est aux manigances au sein de l'organisation d'Hitler et plus particulièrement les jeunesses hitlériennes.
On suit alors la vie de Max, cet enfant qui dès sa naissance n'aura qu'un objectif être toujours le meilleur en dépit des obstacles et ainsi servir la cause du Führer. Ce qui est tantôt passionnant dans ce roman et tantôt terrifiant c'est que Max possède dès son plus jeune âge un esprit très développé et acerbe. Il narre sa vie dès les premiers pages et émet des pensées dérangeantes en ce qui concerne les juifs mais pas seulement aussi envers les individus considérés comme faibles (par exemple les personnes ayant un handicap) et qui n'aurait pas leur place dans la société surfaite d'Hitler.
Fiction/Réalité ? Il semble y avoir une grande part de vérité dans ce roman. La conception de la race dites parfaite, l'élimination des impies (tous ceux qui ne sont pas Allemand), l'éducation donnée aux enfants des jeunesses hitlériennes où seule la perfection comptait pour servir au mieux l'idéologie du Führer… tout ceci était poignant, et c'est d'une traite que j'ai lu ce livre. L'auteur est adroite car elle arrive à la fois à nous faire aimer et détester Max à cause des choix de vie qu'il fera, en tout cas c'était mon cas. C'est à partir de sa rencontre avec Lukas que le destin de Max basculera et qu'il sera confronté à ses pires démons. Un magnifique roman (que je pourrais décrire davantage mais ça serait gâché l'intrigue du livre) que je relirais certainement dans quelques années (seul petit regret l'utilisation récurrente de l'allemand sans qu'une note de bas de page soit forcément fournie).
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« Max » de Sarah Cohen-Scali marque les esprits dès le premier coup d'oeil jeté à la couverture. le contenu est d'autant plus fort que si le récit est une fiction, elle se base sur un pan de notre propre Histoire. Avec une grande verve, l'auteure nous entraine dans un roman où le personnage principal est bouleversant et l'intrigue, poignante. Les émotions sont réellement exaltées.
Lecture conseillée à partir de 15 ans et pour lecteur avisé
(chronique complète sur le blog http://livrement.com/2014/09/15/max-sarah-cohen-scali/)
Lien : http://livrement.com/2014/09..
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Nous commençons à suivre Max (qui préfère largement qu'on l'appelle Konrad, prénom beaucoup plus digne d'un aryen dur comme l'acier) alors qu'il est encore dans le ventre de sa mère. Nous sommes en 1936 et il a été conçu dans le cadre du programme Lebensborn destiné à concevoir de parfaits petits aryens en sélectionnant soigneusement leurs parents, et en les soumettant à une éducation nazie dès le plus jeune âge, afin qu'ils deviennent plus tard les cadres du régime et des combattants. Ainsi, dès sa naissance, Max est dévoué au Führer et assimile totalement la doctrine nazie. Dès son plus jeune âge, il n'aura de cesse de se mettre en danger et de servir de son mieux Hitler lors de diverses missions...

Ce roman historique a un ton particulier qui le distingue de tous les autres. En effet, le personnage est un parfait petit nazi, et il affirme ses convictions sans se soucier du politiquement correct et de la sensibilité de ses lecteurs. En d'autres termes, il ne mâche pas ses mots, et c'est à la fois dérangeant et jouissif. J'ai trouvé très intéressant le fait de découvrir la Seconde Guerre Mondiale par le prisme d'un personnage nazi, cela lui donne une autre perspective. En filigrane, on retrouve les grandes étapes de la guerre : l'invasion de la Pologne, la nazification des enfants des pays conquis, Pearl Harbor, les camps de concentration, l'avancée russe et leur arrivée à Berlin...

Mais ce qui m'a le plus passionnée, c'est l'évolution personnelle de Konrad/Max. On le suit tout d'abord à la pouponnière, dans les bras de sa mère. Puis, âgé de 4 ans, il part en Pologne où il découvre la situation locale. Il ira ensuite à l'école, où il sera forcé de reconsidérer ses convictions sur les Juifs, puis à l'école militaire, la Napola, pour finir errant dans un Berlin en ruine à la fin de la guerre. Il passe par tout un tas de péripéties qui donnent du rythme au roman. Seule la fin m'a laissée un peu sur ma faim, je l'aurais souhaitée un peu plus étoffée. Mais en même temps, il fallait bien finir à un moment ou un autre, et je n'en avais pas envie.

Konrad/Max est un personnage fascinant. Lorsqu'il n'est encore qu'un bébé, son esprit est totalement imprégné du nazisme dont il ne remet aucun précepte en cause. Puis, alors qu'il grandit, qu'il gagne en capacité de réflexion et qu'il fait ses propres expériences, sa personnalité se complexifie de plus en plus. le doute s'insinue en lui et il commence à penser par lui-même. Il souffre aussi, à sa manière, et voilà pourquoi à aucun moment on n'arrive à le détester. Autour de lui gravitent plusieurs personnages, les principaux étant le docteur Ebner qui a réellement existé, et Lukas qu'il considère comme son frère.

En ce qui concerne le style, j'ai été très sensible au ton caustique du roman. le narrateur a un côté cynique assez réjouissant. Régulièrement, l'auteure utilise des mots ou expressions allemandes qui contribuent à créer cette atmosphère particulière. Ce roman se lit bien, et s'il n'est à conseiller qu'à de grands ados (à partir de 14/15 ans), c'est davantage pour la dureté de son propos et son épaisseur que pour son écriture.

Ainsi, j'ai adoré ce roman historique pas comme les autres et ce personnage de petit nazi qui, malgré ses principes et sa carapace, se cogne à la vie et ne peut s'empêcher de ressentir la souffrance et l'injustice autour de lui. J'ai été complètement séduite par le ton particulier du roman, assez cynique, à la fois réjouissant et dérangeant. Ce n'est ni plus ni moins qu'un joli coup de coeur.
Lien : http://romans-entre-deux-mon..
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Attention, livre-choc ! Max/Konrad a beau être un bébé, il est empreint des discours hitlériens dans lesquels il baigne depuis sa conception, et les propos antisémites sont d'autant plus percutants dans sa bouche !

Dès sa naissance, vécue comme son premier combat, Max/Konrad tient un discours nazi passionné sur la place des femmes (Kinder, Küche, Kirche : les enfants, la cuisine, l'église), les "parasites" de la société (comme les déficients mentaux, les homosexuels ou encore les gens du voyage), la haine du Juif et surtout sa fascination pour l'armée et son adoration pour le Führer. "Premier né de la race aryenne", Konrad est traité comme un enfant-roi, un Klein Kaiser et il s'évertue dès son plus jeune âge à être le modèle parfait d'une "jeunesse devant laquelle le monde tremblera. Une jeunesse impérieuse, intrépide, cruelle".



Tandis que les autres enfants sont progressivement adoptés, Konrad est élevé dans le Heim auprès du docteur Ebner qui lui donne rapidement un rôle primordial dans la germanisation des enfants polonais. Complice des Braune Schwester et de la Gestapo dans l'enlèvement des petits Polacks au physique aryen, puis à l'école où il sert d'exemple de "parfait petit Allemand" en passant par la Napola où est formée la future élite SS, Konrad s'évertue à être "coriace comme du cuir, dur comme de l'acier Krupp". Habité par le Draufgängertum (la vaillance), il se sent invincible, immortel.

Cependant, Konrad n'est pas aussi insensible qu'il le prétend, comme en témoignent ces maux de ventre terribles qui le prennent de temps à autre. "Perturbations psychologiques", dit le docteur Ebner, ou autrement dit, l'affectif qui s'exprime. Konrad a beau prétendre que "Ma mère, c'est l'Allemagne, et mon père, le Führer !", il reste un petit garçon tenaillé par le manque d'affection maternelle. le "départ" de sa mère alors qu'il n'avait que quelques semaines, la "disparition" de Bibiana qui "jouait" sa mère pour mieux berner les Polonais... Konrad reconnaît que "les souvenirs ne sont pas si faciles que ça à effacer". Et puis il y a les "copains" aussi, compagnie précieuse pour cet enfant élevé seul dans un monde d'adultes. Mais Wolfgang sera tué sous ses yeux, quant à Lukas, le Polonais rebelle au parfait physique aryen, il est... juif ! Ce qui pose un énorme cas de conscience à notre BPFP ("Baptisé Par le Führer en Personne") qui le considère comme un grand frère...

La dernière partie du livre est consacrée à la survie des deux copains dans un Berlin en ruines envahi par les Ivan (les Russes), jusqu'à la défaite avérée du Reich et l'arrivée des Américains. Konrad tiendra alors sa promesse à Lukas qui lui avait demandé : "Il faudra qu'on témoigne, tous les deux. Moi, pour ce qu'ils ont fait aux Polonais et aux Juifs ; toi, pour ce qu'ils t'ont fait." Et pour la première fois de sa vie, le petit garçon pleurera...

Un roman fascinant ! Qui fait réaliser que l'eugénisme n'est pas de la science-fiction... mais de l'Histoire.
Lien : http://www.takalirsa.fr/max/
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Tout commence juste avant la naissance de Max, il est encore dans le ventre dans sa mère et se prépare à naître. Mais tout est calculé, il ne faut pas qu'il vienne trop vite : il arriverait avant l'anniversaire du Führer, mais il ne faut pas non plus qu'il soit en retard : il ne serait pas le premier bébé.

«19 avril 1936. Bientôt minuit. Je vais naître dans une minute exactement. Je vais voir le jour le 20 avril. Date anniversaire de notre Fürher. Je serai ainsi béni des dieux germaniques et l'on verra en moi le premier-né de la race suprême. La race aryenne. Celle qui désormais régnera en maître sur le monde. Je suis l'enfant du futur. Conçu sans amour. Sans Dieu. Sans loi. Sans rien d'autre que la force et la rage. Je mordrai au lieu de téter. Je hurlerai au lieu de gazouiller. Je haïrai au lieu d'aimer. Heil Hitler ! »

Tout ça, c'est lui qui nous l'explique. Car tout au long du livre, il sera notre voix, ce sera lui qui nous racontera sa vie, sa vision de l'Allemagne des années 1930, la montée du nazisme, qui nous expliquera le programme Lebensborn. Lui, Max, l'enfant parfait. Qui correspond parfaitement aux standards de l'aryen.

Ce roman est marquant, traumatisant. On voit l'endoctrinement dont était victime les enfants, tout est fait pour leur montrer, leur apprendre qu'ils doivent tout donner au Führer. Que leur vie n'est faite que pour le sauver. Tous sont prêts à se sacrifier pour lui. Les valeurs nazies sont prônées par ce bébé, qui devient enfant ensuite, mais qui nous parle comme un adulte tout au long du roman. Et c'est choquant de lire un livre qui met en valeur l'idéologie nazie, mais c'est grâce à cela qu'on se prend une vraie claque en lisant ces pages.

Nous commençons donc avec la naissance de Max. Il est le premier bébé issu du programme Lebensborn, un programme mis au point par Himmler qui consiste en une sélection des parents (le plus aryen possible) afin de concevoir un enfant – sans amour – qui répondra le plus possible aux attentes nazies.

Le style est tout autant marquant que l'histoire elle-même. On pourrait imaginer un enfant plein de vie, qui nous raconte sa vie de façon plus enfantine. Mais là, tout est expliqué de façon clinique, tout est décrit, disséqué. Les sentiments ne transparaissent que peu, mais justement, on voit de façon plus intense l'évolution de ce petit garçon.

J'ai trouvé vraiment bien de lire ce roman, on pourrait presque le prendre comme un témoignage. Les personnages sont très touchants, je n'ai pas réussi à détester Max, je ne pouvais que me dire qu'il a été embrigadé dans cette idéologie depuis sa naissance, qu'il n'a jamais connu rien d'autre, il m'a fait de la peine. Un autre personnage m'a touchée, émue, c'est le personnage de Lukas. Il compense Max, chacun montre une vision différente des années hitlériennes.

Bref, Max est un livre à découvrir, mais qui marque profondément. J'ai vraiment eu l'impression de me prendre une claque en lisant ce roman, il est assez dur, assez difficile et on y repense pendant quelques temps. C'est un coup de coeur pour moi, je ne regrette pas de l'avoir découvert.
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Avec ce roman, le lecteur vit de l'intérieur le monstrueux programme des autorités nazies durant la deuxième guerre mondiale, consistant à faire s'accroître la population aryenne, et à éliminer tous les individus ne répondant pas aux critères. On suit la vie du premier bébé né de ce programme, avant même qu'il soit mis au monde. L'effet est vraiment glaçant. Programmé et éduqué pour être un parfait élément germanique, il faudra une rencontre déterminante pour que l'enfant prenne conscience du haut de ses 9 ans de l'horreur du programme, et commence à le remettre en cause.
Cette lecture est extrêmement enrichissante, et permet de découvrir une facette assez peu connue du nazisme. Elle interpelle grandement aussi, car le personnage principal incarne la pensée antisémite, dans tout ce qu elle pouvait paraitre normale pour cet être qui n'a rien connu d'autre. C'est ce qui gêne le plus le lecteur. Obligé de lire l'histoire à travers ce regard froid, on se sent mal, et en même temps, on reste happé par cette noirceur. Ce n'est qu'à la toute fin de l'histoire que l'on entrevoit une lueur. Et encore, on se demande comment après une telle enfance, on peut construire sa vie. Édifiant, et bouleversant.
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Il ne m'a fallu que quelques pages pour m'habituer au fait que le narrateur soit un bébé sur le point de naître que nous allons suivre jusqu'à ses neuf ans et demi. Ensuite, j'ai été plongé dans un tourbillon d'émotions, j'ai souvent eu la gorge nouée... Sachant que ce roman est tiré de faits réels, le récit n'en ai que plus affligeant.

Les paradoxes sont nombreux, ici, Max ce petit garçon endoctriné avant même la naissance, m'a donné tour à tour envie de le cajoler par moment et de le baffer à d'autres. Même si l'empathie n'a jamais disparu. L'originalité de ce roman réside dans le fait que l'autrice a décidé de nous exposer ces années effroyables de l'intérieur.

Richement documenté, les notes de l'auteur en fin de roman, ont fini par m'achever... Vous dire que j'ai terminé cette lecture, émue, serait un euphémisme. Même si je connaissais ce programme, lorsque l'on me parle de Seconde Guerre mondiale, j'ai tendance à penser aux terribles camps de concentration, ici, ce sont d'autres victimes que l'on suit, qui font face à des actes tout autant abominables...

Voir Max s'interroger et finir par développer l'empathie qui fait tant défaut à d'autres a été émouvant, car si Max sort de l'imagination de l'autrice, je n'ai pu m'empêcher de penser à tous ces enfants traités comme des sous-produits, victimes de cruauté, volés à leur famille, endoctrinés dès le plus jeune âge qui eux ont vraiment existés et qui ont dû, pour les survivants, essayer de se reconstruire après l'indescriptible.

En bref, c'est un récit glaçant que je ne suis pas prête d'oublier ! Ne faites pas mon erreur, ne tarder plus avant de le découvrir.

Lien : https://onparlelecture.wordp..
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