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4,38

sur 1844 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ouawh ! Une lecture qui ne vous laissera pas indemne, je vous le garantis ! Et pourtant, cela s'est réellement passé, il faut bien se le dire. Même si cet ouvrage est avant tout un roman, destiné à la jeunesse (qu'on se le dise), il n'en est pas moins qu'il s'inspire de nombreux faits réels...et pas des plus gais que l'on puisse trouver puisqu'il s'agit à mon avis, des pires événements qu'a connu notre XXe siècle.

Max, ou devrais-je plutôt dire Konrad von Kebnersel, est né le 20 avril 1936, le jour anniversaire d'Adolf Hitler, à minuit une. Il est le premier représentant de la race aryenne, telle que l'a imaginée le Führer. Né sans amour puisque sorti du ventre d'une Frau sélectionnée pour les critères répondant à ceux qu'Hitler a déterminé répondant comme ceux de la race aryenne et d'un officier SS, sélectionné sur les mêmes critères, Konrad (ou Max comme sa mère biologique se plait à l'appeler) n'est que le fruit d'une organisation machiavélique : le programme "Lebensborn". Après sa naissance, Konrad a été examiné sous toutes les coutures ( taille, poids - jusque là, rien de choquant - mais aussi espacement entre les deux sourcils, taille de la bouche, esoacement entre le cou et le menton...bref toutes sortes de mesures inimaginables et qui font de Konrad le prototype parfait, pur représentant de la race aryenne.

Après que Konrad ait été "Baptisé Par le Führer En Personne (ce qui lui vaudra plus tard son surrnom de "BPFP"), celle-ci sera rapidement et que sa mère biologique l'ait allaité quelques temps, cette dernière sera rapidement "remerciée" et l'enfant confié aux plus hautes institutions sensées faire de lui le Parfait Allemand Nazi, véritable machine à tuer, antisémite et ne jurant que par le Führer.

Il sera par la suite envoyé dans des écoles d'élite (car il faut vous dire qu'il est également extrêmement intelligent) telles que celle de Kalish et la Napola qui feront de lui ce qu'il est sensé devenir. C'est dans celles-ci qu'il fera la connaissance de Lukas (bien entendu, ce n'est pas son vrai prénom, vous comprendrez plus tard en lisant la suite de mon récit) qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau et que le "Herr Doktor Ebner", celui qui l'a mis au monde, acceptera de lui octroyer comme frère. Cependant, et voici le basculement de l'histoire, Lukas est polonais et qui plus est, juif !


Etant donné que de nombreuses critiques ont été faites sur cet ouvrage, je vais m'arrêter là pour ce qui est de l'intrigue mais sachez que j'ai vraiment été bouleversée en lisant cet ouvrage tant il est émouvant (même si il est très dur), que l'ai trouvé vraiment très bien écrit, très documenté et que je le recommande vraiment à tous - même si je n'aurais pas eu tendance à classifier cet ouvrage dans les livres Jeunesse -. A découvrir !
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Tout le monde a déjà entendu parler des Lebensborn, ces centres créés par le régime nazi pour engendrer des enfants de pure race aryenne, au mépris de la liberté et du respect du corps : persuasion intensive allant jusqu'aux viols étaient la méthode employée pour unir des femmes blondes aux yeux bleus aux hommes blonds aux yeux bleus, avec tour de crâne et tout ce qui s'ensuit adéquat.

Mais ici, Sarah Cohen-Scali adopte une méthode très spéciale pour nous faire entrer dans cette histoire d'horreur et de haine, celle du point d'un enfant né de ces unions sélectives.
De son jour -1 avant la naissance, (il est fier de naitre le 20 avril, jour de l'anniversaire d'Hitler) en 1936 jusqu'à la débâcle allemande de 1945, nous entrons dans la tête de cet enfant. C'est là l'unique point négatif que je mentionnerai : cet enfant s'exprime comme un adulte, sait tout sur la situation politique (cela m'a vraiment empêchée d'adhérer entièrement à l'histoire, contrairement au narrateur du « Garçon au pyjama rayé), et puis tout à coup, au détour d'une phrase, dit qu'il ne comprend pas telle expression, vu son jeune âge. Curieux paradoxe…

Rien ne nous est épargné : la vie dans les lebensborn où tout est programmé pour se croire supérieur, où au moindre faux pas, et même le moindre détail physique inadéquat est sanctionné de « réinstallation » (nom codé, évidemment, je vous laisse deviner son sens caché), où l'instinct maternel est bridé vu que l'enfant, au moment de son sevrage, est séparé de sa mère ; ensuite la vie dans les centres où ces enfants « purs » sont transférés pour être éduqués à la manière nationale-socialiste.
Et puis nous sommes des témoins horrifiés des vols d'enfants des pays de l'Est, ceux qui ont les caractéristiques de la race aryenne, pour les endoctriner et les germaniser.
Nous accompagnons le protagoniste dans son chemin de vie tout tracé, à première vue, sous la férule d'Hitler et de ses sinistres individus, jusqu'à sa rencontre décisive avec un Polonais un peu plus âgé que lui, qui l'influencera grandement et avec lequel il cohabitera.

Ce roman est donc un excellent témoignage de cette période terrible du nazisme, de 1936 à 1945. Autant dans les grandes lignes que dans les détails, il fera prendre conscience aux adolescents d'une idéologie honnie et de sa propagande qui, reconnaissons-le, a fait mouche malheureusement très vite.
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Raconté par un enfant, Max, l'usine à bébés (comme Huxley dans 'le meilleur des mondes'), le rapt d'enfants ariens en Pologne, 'rééduqués' dans les centres de formation pour la jeunesse hitlérienne, la chute de Berlin.

Je n'ai pas trouvé d'intérêt dans les faits historiques à la fois connus mais dont les détails sentent un peu trop la fiction, ni dans le récit parfois un peu bébête de Max.

Intéressante par contre, la relation improbable entre Max et le tout aussi improbable juif arien Lukas.

NB, je viens de me rendre compte que c'est un roman pour ados alors là il convient parfaitement.

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Max est le premier pur représentant de la race aryenne. Sa mère c'est Allemagne, son père, le Führer. Il a été conçu, programmé et sélectionné, comme des milliers d'autres enfants pour assurer le régénérescence du pays. Sa mère n'est pas restée longtemps avec lui, il a vite été mis entre les mains de nourrices et dès qu'il a eu l'âge, il est entré dans une Napola, une école de le jeunesse hitlérienne.

Ce que l'auteur nous propose ici, c'est de vivre dans la tête de cet enfant, de sa naissance jusqu'à la chute du régime. Après avoir été protégé pendant des années, il va se retrouver sans attache, livré à lui même.
Les mots sont crus, les idées brutes, il est impitoyable et on se rend bien compte qu'il ne connaît pas le mal. Il nous rapporte l'idéologie nazie, la froideur de l'officier SS.
Au début il est presque sans coeur, froid et fataliste à souhait. C'est normal, il est né pour tuer, pour faire mal, il ne ressent pas la douleur ni la peur. Mais peu à peu et avec les événements qui vont le marqué et les rencontres qu'il va faire, il va s'apercevoir de plein de choses...

Ce livre est tout de même basé sur des fais réels comme le projet Lebensborn qui a réellement existé de 1933 à la fin de la guerre et qui se déroula en Allemagne en Norvège, en Autriche, en Belgique et en France. En lien avec ce projet, il y a la germanisation qui consiste purement et simplement à kidnapper les enfants répondant aux critères aryens et à les scolariser à la dur jusqu'à ce qu'ils renient leur origine et parle allemand.

J'ai trouvé ce livre assez drôle d'un coté narration enfantine et d'un autre coté très dur du fait que Max n'éprouve pas de pitié, de peur et d'amour, il ne sait pas et il n'est pas prévu qu'il le face.
Par certain coté ce livre m'a dérangé quelque part surtout qu'il est classé en littérature jeunesse alors qu'il s'adresse à un public avertis d'histoire de la seconder guerre mondiale si non on serait vite perdu. Une vision d'une partie de l'histoire vue du coté Nazie contrairement à beaucoup d'autres livres qui donnent plutôt une vue coté Juif.
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Roman coup de poing, « Max » a pour originalité de parler de la Seconde Guerre mondiale, mais du côté allemand et, plus particulièrement, du point de vue du premier enfant appartenant au programme « Lebensborn » ! Ce fut une lecture très intéressante ! J'avais beau avoir déjà connaissance de ce programme grâce à d'autres livres comme « Orphelins 88 » de la même auteure ou « Un goût de cannelle et d'espoir » de Sarah McCoy, j'ai tout de même appris plein de choses sur cette période historique glaçante…

Dans le récit, on est propulsé aux côtés de Max/Konrad lorsqu'il n'est encore qu'un foetus attendant son heure pour sortir. L'auteure a volontairement fait en sorte que son petit narrateur soit déjà endoctriné par le Reich et voue sa future existence à Hitler. Dès le début, la violence de ses mots et la puissance de ses idéaux m'ont déroutée… Ce bambin n'a aucune compassion pour les faibles et, une fois sorti du ventre de sa mère, fait rapidement preuve d'autorité, de fierté, de sens critique, d'intelligence et de vivacité. C'est assez impressionnant ! Dans la première partie, on va suivre ses premières années de sa vie. On y découvre son entourage (les autres bébés et les mères), son quotidien, les adoptions auprès des familles de soldats allemands, etc. Certains passages m'ont émue, comme celui où Heidi raconte comment elle a conçu son enfant alors qu'elle était encore tellement jeune… La majorité des Femmes ayant intégré ce programme ne savaient pas ce qui les attendaient et, pire, se faisaient souvent violer (et pas forcément par une personne)… Il y a également ces moments où l'on parle des nourrissons jugés non-conformes, sur lesquels on va faire des expériences… C'est fou comme les examens étaient minutieux et les réglementations aussi strictes ! Mais ce n'est rien à côté des actes ignobles si l'on n'appartient pas à ces critères.

Les autres parties du livre concerne le vécu de Max/Konrad une fois qu'il est plus grand et capable de parler. Sarah Cohen-Scali a mis en lumière d'autres projets de l'Allemagne. C'est par exemple le cas des rafles d'enfants correspondant aux critères aryens alors qu'ils sont étrangers. Les scènes sont souvent terrifiantes, car on imagine aisément comment les faits se déroulaient… L'auteure a très bien su retranscrire le contexte, la détresse des familles, la peur des enfants que l'on a arrachés à leur foyer, ainsi que les premiers doutes de notre anti-héros pourtant perverti par toute cette propagande… Celui-ci va faire des rencontres qui vont énormément le marquer et qui vont venir, peu à peu, ébranler quelques-unes de ses certitudes… Hélas, cela ne sera jamais suffisant ! C'est finalement la découverte de Lukas, un adolescent juif ayant intégré le programme, qui va faire ouvrir les yeux le jeune narrateur ! J'ai beaucoup aimé leur relation fraternelle, à la fois haineuse, pleine d'humour noir ou de cynisme, d'affection, de protection et d'admiration… Leurs liens vont se renforcer pendant tout le dernier tiers, évoluant progressivement et avec bien des émotions… Ce tandem m'a vraiment touchée… Deux jeunesses brisées, quel que soit le côté de la Guerre, qui n'ont pas connu ou qui ne connaîtront plus l'Amour d'une famille…

Cet ouvrage s'est révélé très riche en informations et saura certainement toucher tous les publics ! Grands ados (dès la 4ème/3ème) et adultes ne seront pas insensibles à ce que narre l'auteure dans sa fiction basée sur des faits réels et des personnes ayant existé ! Certes, le rythme est lent, tandis que j'ai ressenti quelques longueurs néanmoins, ce fut une lecture intéressante, percutante, impitoyable et poussant à la réflexion… Une expérience littéraire à découvrir ! Enfin, je vous invite à lire la critique de Lire à la folie qui m'a donné envie de lire les deux romans que Sarah Cohen-Scali a écrit sur 39-45.
Lien : https://lespagesquitournent...
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« Je ne sais pas encore comment je vais m'appeler. Dehors, ils hésitent entre Max et Heinrich. Max, comme Max Sollmann, le directeur administratif du foyer qui va bientôt m'accueillir. Ou Heinrich, en hommage à Heinrich Himmler, qui le premier, a eu l'idée de ma conception et de celle de mes camarades à venir ».
Dès les premières lignes, nous faisons connaissance avec un foetus, conçu en 1935, issu de la politique natale nazie, le lebensborn. L'idée est de produire (il n'y a pas d'autres mots) des bébés aryens, les plus parfaits possible. Blonds aux yeux bleus avec des mensurations de rêve. Konrad von Kebnersol, surnommé Max par sa mère qui en sera vite séparée, est considéré comme le premier prototype réussi.
C'est glaçant. le thème du livre et la manière dont il est traité. le lavage de cerveau que subit Max, la pauvreté de ses rapports humains où sont bannis la tendresse, la compassion et la douceur. L'auteur parvient sans peine à faire parler ce petit bonhomme et nous montrer comment la manipulation opère sur lui et comment malgré tout, malgré la fierté qu'il ressent d'être un être d'exception, il se pose des questions.
Le roman est un tantinet trop long à mon avis mais il est sensible, parfois drôle et surtout révélateur de l'horreur nazie. A lire.
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J'ai eu du mal à le terminer celui-là ! Pas que le livre m'ait déplu, bien au contraire, mais il m'a touchée, et pas qu'un peu !
Une lecture parfois éprouvante qui demande une disponibilité d'esprit que je n'avais pas forcément à ce moment-là.

Toutefois, c'est un excellent bouquin qui prend aux tripes.
Max est né dans un Lebensborn, ces usines à bébés aryens issues de l'idéologie détraquée des nazis.
C'est Max qui nous raconte son histoire, de sa naissance à ses 10 ans.

Et c'est cela que j'ai trouvé original dans cette histoire : on découvre le point de vue d'un enfant immergé au sein de cette folie, qui découvre le monde avec ses yeux d'enfants endoctriné.

Mélange de candeur et de cruauté que j'ai trouvé particulièrement touchant mais qui, par contraste, m'a fait froid dans le dos car aux crimes de guerre commis, déjà atroces, s'ajoute la corruption impardonnable d'un enfant innocent.

Un roman qui secoue et qui met en lumière le sort des enfants,  instrumentalisés parfois arrachés cruellement à leurs familles pendant la 2ème guerre mondiale. Il est destiné aux ados mais touchera tout autant un public adulte.
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Un livre très marquant,et surprise de son classement dans le livre jeunesse: Prix jeunesse des libraires du Québec 2013.
Un livre à lire par devoir de mémoire car la création des Lebensborn en 1936 y est très bien retranscrit, par un gros travail de recherches de l'auteure,même si le moyen employé pour raconter est surprenant et étonnant: car,oui,c'est le bébé :Max qui raconte de sa conception dans le ventre de sa mère jusqu'à ses 9 ans.Un peu dérangeant pour moi ,au début mais bien vite oublié au fur et à mesure des pages tournées et que l'enfant " prototype" grandit.
Un seul bémol ,un peu " gros à avaler" est l'épisode de la cave à Berlin où ....... mais ,je ne peux en dire plus ,au risque de spoilier.
Malgré mes connaissances sur les Lebensborn,j'ai appris encore quelques horreurs et atrocités ,notamment sur les rapts d'enfants en Pologne.
Une lecture poignante, difficile et dure,dont on ne sort pas indemne.
À recommander pour ne pas oublier
Mon père ,ancien déporté politique d'Auschwitz / Birkenau et de Buchenwald /Dora nous disait :
-" Bien sûr nous pouvons pardonner,mais en aucun cas,nous ne devons oublier."


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Je n'ai pas eu l'effet "Waouh" escompté mai ce fut tout de même une excellente lecture. Un chapitre de la seconde guerre mondiale qui peut être méconnu de certain, le projet "Lebensborn", c'est à dire l'eugénisme Nazi consistant à créer la race la plus pure qu'il soit, les blonds aux yeux bleus, les Aryens. le récit est relaté à la première personne. En effet, le lecteur rentre dans la peau du premier enfant issu de ce projet de création de la race supérieur, depuis sa conception jusqu'à la chute du 3ème Reich. On ne s'ennuie pas une seconde, l'écriture est fluide, apparemment destinée à la jeunesse malgré parfois un langage plutôt grossier et des moments assez durs.
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Gros coup de coeur pour moi ! le 20 avril 1936, un bébé baptisé Konrad von Kebnersol, surnommé Max par sa mère, naît dans un Lebensborn, une maison de naissance sélectionnant les meilleurs représentants de la race aryenne. Favori du Führer, il y est élevé pendant quatre ans et il conçoit une admiration pour le régime nazi et ses doctrines. Puis il est emmené à Poznan où il doit aider à enlever des enfants au physique aryen, avec une réfugiée. Après la disparition de celle-ci, le jeune garçon, toujours aussi fervent du nazisme, est transféré dans une école formant l'élite allemande. Il y rencontre Lukas de qui il va se rapprocher et apprend les véritables origines de celui-ci. Lukas, devenu extrêmement violent, est métamorphosé au retour d'un stage et, alors que la puissance du Reich s'affaiblit de jour en jour, tous deux font un pacte et s'enfuient. Ils vont tenter de survivre dans un Berlin dévasté par la guerre, alors que les Russes se rapprochent et font peser des menaces sur les habitants. Vont-ils pouvoir échapper à leur destin et cacher leur identité ? Que vont-ils devenir alors que plus rien ne les protège ?
J'ai pris une grosse claque en lisant Max, roman qui figurait dans mes pense-bête depuis quelque temps. J'ai profité que le professeur de français de la classe de mon fils leur en parle au cours d'une opération lecture, pour me le procurer et le lire. Ce que je remarque tout d'abord, c'est qu'à mon avis, ce n'est pas une lecture pour jeunes adolescents car le roman est vraiment très violent, mais représentatif en cela du climat des années sous la Seconde Guerre Mondiale. Sarah Cohen-Scali n'édulcore pas son propos et ne cherche pas à cacher les atrocités commises par le régime nazi, au contraire. Je pense qu'elle les met en avant pour mieux faire ressortir la cruauté de l'époque. Ensuite, le personnage éponyme de Max est très ambigu, pendant des pages il ne suscite que de l'antipathie pour ses prises de position antisémites et sa violence extrême. Il évolue grâce au lien qu'il tisse avec Lukas et cette transfiguration redonne un peu d'espoir. Il n'y a aucun temps mort dans ce roman, on rebondit d'un événement à l'autre, sans se douter de ce qu'il va arriver jusqu'au dénouement final. La description de Berlin rasée par les bombes et la vie quotidienne m'ont fait penser au "Pianiste" de W. Szpilman, livre très poignant aussi. Une scène qui m'a marquée (parmi d'autres) : celle où Lukas décrit la vie de ses parents dans le ghetto de Varsovie après que lui ait pu en réchapper. Ce roman qui se passe pendant les années noires de la guerre, figurera parmi mes préférés. Je vous conseille vraiment de le découvrir si vous ne le ne connaissez pas.
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