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3,77

sur 229 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Une éternelle amoureuse qui n'a vécu que par et pour l'amour peut-elle s'assagir ? Colette y croit, elle qui, la cinquantaine aidant, n'aspire plus qu'au calme dans sa maison des hauteurs de Saint-Tropez. Promenades, baignades, jardinage, repas entre amis, siestes réparatrices...les chaudes journées provençales sont propices à un retour à la nature. le jardin florissant, les vignes gorgées de soleil, les chats alanguis, la chienne fidèle, des amis attentionnés, voilà la recette du bonheur pour une Colette mature et libérée des exigences de l'amour. Pourtant, parfois ce dernier frappe encore à la porte, dans sa retraite estivale, il prend les traits de Valère Vial, un ''homme ordinaire'' de quinze ans son cadet. Faut-il s'en embarrasser ou le jeter dans les bras d'une jeune peintre qui semble tenir à lui ?


Que dire... ? La langue française est joliment maniée, les descriptions de la nature sensuelles à souhait, l'attachement à une mère adorée presque émouvant, mais, mais, mais... Quelle emphase ! Quel manque de simplicité, et dans l'écriture et dans ses sentiments. Comme tout récit autobiographie, La naissance du jour est une mise en scène de soi-même, et Colette excelle à se dévoiler tout en se cachant derrière les non-dits. Par souci de se donner le beau rôle ? Pas forcément, puisqu'elle n'apparaît pas toujours sous son meilleur jour dans les traits de cette femme mûre qui se voudrait détachée de tout et joue, hypocritement, les entremetteuses.
Un texte assez ennuyeux, plombé par une grandiloquence agaçante. Rendez-vous manqué avec Colette...
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Que dire de ce roman de Colette que j'ai lu dans le cadre de l'opération Club de lecture de septembre 2014 ? Je n'ai pas accroché du tout au style dans ce roman, il est compliqué de suivre tant la syntaxe est difficile, le vocabulaire parfois recherché. Quant à l'histoire je suis restée sur ma faim tout simplement. Il ne se passe pas grand chose et je me suis parfois ennuyée alors que j'espérais lire une "pause" agréable au milieu de ses animaux favoris, du soleil, des paysages méditerranéens et de la nature dont Colette était friande. Bref ma découverte est décevante....
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Je n'ai jamais été conquise par ce livre de Colette. Même à la relecture, le sentiment d'une « naissance » laborieuse ne m'a pas quittée ; du début à la fin, la plume « gratte ».
Colette, la femme du renoncement ? Si peu ! Vial n'est pas homme à tenter plus que de raison une femme mûre et donc prévenue contre certains pièges. Pourquoi le mettre en scène ? La rivale de Colette sur le terrain, Hélène Clément, est dépeinte sous des traits si fades et a un comportement si gauche que notre auteur peut triompher des pièges de l'amour sans gloire.
Seul le jardin de Colette a la part belle dans cette histoire.
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Résolu à lire Colette, je choisis l'un de ses livres les plus courts. L'auteure s'y montre libérée, hédoniste, se pare avec gourmandise de son innocence, revendique coquettement sa subjectivité, elle met sur le même plan son amour des bêtes et sa familiarité avec les écrivains à la mode de son temps. On sent la recherche de la séduction : « Cette fraîcheur de poudre d'eau, ce doux leurre, cet esprit de province, cette innocence enfin, n'est-ce pas l'appel charmant de la fin de la vie ? » (p 25) : oxymore, jeu de mots, allitération, philosophie de boudoir, « charmant » en effet. Elle sait aussi étonner : « N'importe quel amour, si l'on se fie à lui, tend à s'organiser à la manière d'un tube digestif » (p 49). Sa perception de la nature est fine, malheureusement gâtée par la prétention d'un style poète, contourné jusque dans la ponctuation : « La belle heure pour aller, dans la mer mal éveillée, où chaque foulée de mes jambes nues crève, sur l'eau d'un bleu lourd, une pellicule d'émail rose, quérir la litière d'algues dont je veux protéger le pied des jeunes mandariniers !... » (p 87).

Claude Pichois conclut ainsi sa préface : « La Naissance du jour célèbre la métamorphose d'un grand écrivain qui va désormais naviguer au plus près de soi, mais toujours en eaux profondes ». Diable. Pour moi, il aurait dû en rester à Baudelaire.

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Non, finalement, je n'ai pas accroché.
Dommage, j'avais voté pour ce livre, et j'avais très envie de me remettre à lire Colette, que j'ai beaucoup lu il y a quarante ans.
Je reconnais que c'est bien écrit, et certains passages sont très beaux.
Mais la plupart du temps, je me suis ennuyée.
Impossible de m'intéresser aux personnages, dont elle cite le nom sans en dire plus. J'ai l'impression d'arriver dans une famille dont je ne sais rien.

Quant à la façon dont elle évoque sa relation avec Vial, elle m'a tout à fait agacée.

Outre l'auteur, j'avais été attirée par le fait que l'histoire se passe à Saint-Tropez, il y a quelques jolis passages sur la région mais ils sont rares.
Et par le résumé qui laissait entendre un amour d'automne, mais non, la narratrice regarde avec prétention je trouve ce garçon qui s'intéresse (ou semble s'intéresser) à elle, le retient, puis le repousse. Enfin il me semble, rien n'est clair, on n'a pas envie de s'intéresser à ces gens-là.

Je suis un peu étonnée parce que vu le nombre de livres de Colette que j'ai, tous achetée à la même période (et tous lus) je suppose que j'ai dû apprécier à un moment, puisque je continuais à en lire. Mais là, vraiment, non, à part une jolie écriture poétique de temps en temps.
Je suis en train de lire des auteurs beaucoup moins connus, pas "classiques" (Pascale Maret, Yaël Hassan) et franchement, je me régale mille fois plus, et c'est très bien écrit aussi !

Je tenterais cependant de relire d'autres écrits de Colette, probablement assez différents ; mais dans quelques temps !
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On ne peut nier les qualités d'écriture de ce roman, Des phrases longues et travaillées, des passages poétiques, Et si cela peut sembler étrange, c'est ce qui m'a dérangé dans ce roman, le décalage entre cette écriture très artificielle ( je sais que le terme n'est pas adapté, mais je n'en trouve pas de meilleur) et la teneur du roman, La réflexion sur les renoncements qu'implique l'âge , ses liens avec sa mère..ne m'ont pas touchés , le travail sur l'écriture se faisant selon moi, au détriment de la sincérité.
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Colette prend sa retraine quelque part dans le sud de la France. Elle croit se consacrer à la nature, au jardinage... mais un nouvel amour la surprend.

Le livre traîne en longueur. Je n'ai pas réussi à me faire prendre au pièges de ses descriptions d'habitude magiques.
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Dans sa maison de Saint-Tropez, Colette relit des lettres de sa mère, chante la nature méditerranéenne qu'elle contemple et évoque son amant d'alors qu'elle essaie de jeter dans les bras d'une jeune voisine.

"Le renoncement" aurait pu être le titre de ce livre : Colette a 55 ans, est célèbre et deux fois divorcée ; on la sent à un point de bascule à la fin de sa seconde jeunesse, entre maturité et début d'âge avancé (c'était il y a un siècle...).

Dans un genre indéterminé, ce non-roman qui frise l'autobiographie, ne m'a guère convaincu pour ce qui concerne les portraits de l'amant (Vial) et de la jeune Hélène. Mieux réussies sont les rares descriptions des animaux familiers qui relient l'auteur à la nature.

Je suppose que les lectrices et lecteurs familiers de l'oeuvre de Colette peuvent trouver de l'intérêt à côtoyer de près la célèbre romancière, mais, la connaissant trop peu, je ne puis qu'exprimer des réserves quant à l'intérêt de cet ouvrage.
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