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sur 361 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ma dernière lecture de Collette, c'était le Blé en herbe, il y a une éternité. J'ai trouvé ce roman très intéressant. Il nous plonge dans la vie de cette femme qui, à 34 ans dans les années 20, se sent déjà au bord de la vieillesse et de la décrépitude. Elle nous parle de la difficulté d'être une femme indépendante, de subvenir à ses besoins. Elle nous dit l'amour auquel elle ne croit plus, ou la souffrance à laquelle elle préfère échapper. Et puis, le prix de l'indépendance.
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Colette mime.
Colette quittée, Colette à nouveau enchainée. Colette retrouvée. Colette libérée.
Il paraît qu'écrire lui était difficile. Que pour trouver le mot juste, elle y passait des heures. J'ai lu "La Vagabonde" d'une traite, si facilement.
Parce que c'est actuel comme l'amour et l'esprit d'indépendance.
Parce que c'est sonore, odorant, soyeux et subtil , drôle, sans fards comme une écriture littéraire et féminine peut l'être.
Parce qu'écrire cela au début du XXème siècle, ça se salue. Je t'aime, Colette.


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Le monde du théâtre de seconde zone, la souffrance d'un premier mariage raté qui va empoisonner toute la vie amoureuse future, Colette décrit d'une écriture à la fois descriptive et totalement fluide cette période de la vie de son héroïne, Renée Néré et nous fait partager sa vie à la scène comme à la ville.
On a un peu de tristesse de lire ces lettres qui réunissent puis éloignent, entre les lignes, les deux amants séparés le temps d'une tournée. La progression est très sensible, belle tout simplement.
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Renée, la narratrice, divorcée de son mari, peintre mondain qui l'a humiliée et trompée avec tous ses modèles, vit seule avec sa petite chienne Fossette et gagne sa vie comme mime et danseuse dans des cabarets. Profondément marquée par son premier échec amoureux, elle savoure sa liberté retrouvée et, malgré la solitude souvent pesante, peine à faire de nouveau confiance aux hommes, même à son « grand serein » qui lui fait une cour effrénée !

Écrit en 1910 , alors que Colette vient tout juste de divorcer de Willy , son premier amour, qui l'a largement trompée et « utilisée » pour sa propre gloire, La vagabonde semble en bonne partie autobiographique.

Pour avoir, comme son héroïne, foulé les planches de nombreux cabarets , à Paris comme en province, quand elle a dû assumer son indépendance, Colette connaît très bien ce milieu particulier du Music-hall et en fait une peinture très réussie : les artistes et la camaraderie qui les unit, les cachets qu'il faut âprement négocier, la tournée fatigante, la tristesse des chambres d'hôtel, mais aussi le plaisir de traverser des paysages sans cesse renouvelés et qu'elle décrit avec beaucoup de poésie.
La vagabonde c'est aussi une réflexion sur les rapports amoureux, sur la dépendance des femmes, sur la difficulté à accepter le temps qui passe et qui vous fane , la difficulté à faire confiance à nouveau quand vous avez été trahie et meurtrie... C'est enfin un hymne à la liberté et à l'indépendance malgré la solitude qu'elle peut engendrer.

J'ai redécouvert Colette, son style très imagé, sa poésie, et, si le roman est bien ancré dans son début du XX eme siècle, je trouve qu'il est encore très plaisant à lire.
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Un vrai plaisir de retrouver Colette dans ce roman évoquant le deuil d'un amour, la solitude, l'indépendance des femmes, le choix de l'amour, le tout dans l'univers des cafés concerts de Paris dans les années 20. Renée est une des héroïnes les plus touchantes de Colette selon moi.
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Ce roman, à forte coloration autobiographique, met en scène Renée Néré, une écrivaine devenue comédienne de pantomime après son divorce. Un jour, un admirateur du beau monde commence à lui faire la cour.
Ce texte raconte le quotidien d'une femme qui a retrouvé sa liberté après un mariage décevant. Libre mais aussi désabusée par l'amour et le mariage, Renée a du mal à envisager une autre relation qui pourrait la priver de son libre-arbitre.
C'est un roman très moderne pour l'époque (1910) et où l'on retrouve le très beau style de Colette. Aussi, toujours une attention et de la tendresse pour les animaux, ici Fossette la petite chienne de Renée.
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Il faut découvrir Colette,une des ecrivzones francaise qui mérite le plus de reprendre la lumière de l'actualité. Il fait redecouvrir son phrasé,,son rythme,ses recits courageux pour son epoque et incroyablement moderne.Ce livre est une belle porte d'acces a son univers,n'hésitez pas a decouvrir ce livre !
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Lassée des infidélités de son mari - le peintre Adolphe Taillandy - Renée Néré demande le divorce. Promise à la base à une carrière d'écrivain, elle doit se résoudre, pour des raisons pratiques et pour survenir à ses besoins, de travailler comme danseuse, en pratiquant la pantomime dans des cafés-concerts et théâtres. Elle rompt ainsi avec le milieu bourgeois où elle évoluait jadis, afin d'embrasser une vie de bohème, délestée de ses responsabilités d'épouse, n'ayant de compte à rendre qu'à elle-même. Mais c'est sans compter l'apparition soudaine d'un admirateur, en la personne de Maxime Dufferein-Chautel - jeune rentier éperdument épris de Renée. Si elle succombe, dans un premier temps, à ce nouvel amour. L'annonce d'une tournée à travers la France semble sonner le glas de leur relation. Une question se pose à elle désormais. Va-t-elle de nouveau rentrer dans le rang en épousant Maxime ? Et risquer de s'exposer à la souffrance qu'engendre la vie avec un époux adultère. Ou choisir l'oisiveté de la vie sur les routes, devenir une vagabonde. Dit plus simplement : se choisir elle-même.

Première incursion, pour ma part, dans l'univers de Colette. « La Vagabonde » s'inspire en grande partie du mariage malheureux qu'a connu l'écrivaine avec Henry Gauthier-Villars dit Willy (écrivain, journaliste, critique musical) qui cumulait les relations adultères.

Sous ses atours progressistes et avant-gardistes, le récit semi-autobiographique de Colette sera probablement perçu avec une grille de lecture contemporaine comme étant : un des exemples de récit « pionnier du féminisme ». C'est oublier un peu rapidement, tout le mépris qu'inspirait à l'écrivaine, les revendications des suffragettes.

Non, à travers le personnage de Renée, c'est la revendication de son droit personnel de frayer son chemin particulier, que Colette met en scène. Elle a parfaitement conscience du prix à payer pour bénéficier de cette indépendance. Ce n'est ni un livre militant, ni une injonction à suivre la destinée qu'elle s'est elle-même forgée. le déclassement social, les privations, l'impossibilité pour Renée de se dégager du temps pour écrire. Elle accepte tout ceci de bonne grâce.

« La vagabonde » est aussi un livre qui rend hommage au music-hall, aux artistes et ces gens du spectacle qui font le choix d'une vie en dehors des conventions sociales. le tout sublimé par une plume jamais avare en métaphores qui imprègnent les sens, et qui comptait Marcel Proust parmi ses admirateurs.

Colette donnera suite aux péripéties de Renée dans un autre livre (L'entrave) qu'il me tarde de découvrir.
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Renée Néré fait du théâtre et du music-hall après un mariage et un divorce désastreux. Un jour, un admirateur, Max Dufferein-Chautel, lui fait des avances et arrive à toucher petit à petit son coeur, mais elle doit partir faire une tournée.
Roman brillant sur la condition de la femme divorcée au début du XXème siècle et qui pose la question de comment pouvoir aimer à nouveau quand la confiance en soi et dans l'amour ont été ravagées.
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Quelle surprise ce livre !
Pris par hasard dans ma bibliothèque où il dormait depuis des décennies, je l'ai commencé sans trop de conviction. Bien sûr j'avais un souvenir ému du "Blé en herbe" mais je n'avais rien lu d'autre de Colette.
J'ai adoré son style, son écriture, sa façon si libre de parler de la femme, si moderne pour l'époque ! Quel étonnement, quelle lecture agréable, accrocheuse, intéressante.
La première partie, il ne se passe pas grand chose et pourtant sa plume m'a embarquée et je ne me suis pas ennuyé une seule fois.
La fin m'a moins plu, mais c'est un avis personnel !
Cela m'a donné envie de lire d'autres livres de Colette...
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