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3,6

sur 851 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Sandrine Collette : " Ces orages la."

Clémence , jeune femme de 30 ans, vit avec Thomas , compagnon pervers qui la terrorise en la poursuivant de nuit dans la forêt. Après trois ans de cette relation toxique, elle quitte le foyer conjugal, démissionne de son travail et s'enfuit dans une autre ville . Après avoir trouvé un travail de boulangère, elle se réfugie dans une petite maison aussi fissurée qu'elle même mais entourée d'un jardin lumineux et proche de Gabriel , un voisin empathique qui va essayer de l'aider.
Son retour à la une vie normale sera difficile car elle reste piégée, affaiblie, terrorisée, anéantie par Thomas qu'elle sent si proche encore.

Contrairement à ses précédents romans, Sandrine Collette ne nous propose pas un thriller mais plutôt un roman noir psychologique. Elle dissèque minutieusement l'après traumatisme d'une relation toxique. Comment Clémence, la victime , va t-elle se défaire de l'emprise de son ex compagnon ?
On suit son chemin lent et pénible . Elle a perdu tous ses repères , sa mère, ses amis. On sent ce personnage fragile, craintive, démolie, mais couve une colère forte au fond d'elle qui va lui permettre de tenir. Malgré tout, j'ai eu un peu de mal à m'attacher au personnage , je suis passée à côté de Clémence, pas le bon moment pour moi.

L'auteur décrit intimement les violences conjugales, la manipulation implacable que Clémence ne voit pas venir, le doute qui s'insinue, la dévalorisation de Clémence et son éloignement de toute vie sociale. L'écriture tendue et sèche nous happe et renforce ce huis clos infernal.
J'ai ete un peu déçue par ce roman suite à quelques scènes peu crédibles et violentes , quelques répétitions trop plaintives du personnage, ainsi que la relation de Clémence avec son voisin Gabriel qui manque de profondeur . La chute finale ne m'a pas convaincue.
Je resterai néanmoins fidèle à cet auteur et curieuse de ses prochains ouvrages.

Je remercie les Editions À vue d'oeil pour le texte à gros caractères, adapté aux problèmes de vision.
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Après 3 ans d'une relation toxique, Clémence a réussi à partir. Elle a acheté une petite maison, avec un petit jardin et 4 poissons rouges et demi. Elle a également changé de lieu de travail.

Ce roman noir est plus un roman d'ambiance que de suspens. On sait assez vite ce dont il s'agit, mais c'est surtout à la psychologie de l'héroïne qui est au centre du roman.
C'est donc intéressant, mais ça manquait un peu de peps pour ma part.
Même en livre audio, si j'ai trouvé la lecture bonne, le texte est assez sombre et donc pas forcément idéal à écouter.

Vous avez lu plusieurs livres de cette auteure ? y'en a-t-il qui sont mieux que les autres ? que me conseillez-vous si je voulais en lire un autre ?
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Clémence est le personnage clé de ce roman psychologique. Un huis-clos entre cette femme de 30 ans et ses pensées carrément sinistres où Thomas, son ancien compagnon occupe une large place. Malgré une absence physique, il occupe tout l'espace, tapi entre les lignes et dans chaque page. Ce manipulateur est parvenu, en 3 ans, à plonger la vie de Clémence en enfer. Il a évincé de son environnement tous ses amis et méthodiquement il l'a isolée de sa famille. le contrôle est total et la relation toxique dans laquelle il la maintenait l'a laissée brisée et traumatisée. La fuite était l'unique solution, la survie ou la mort. Et elle y parvient et atterrit dans une maison délabrée et presque isolée. Seul un voisin, sourd et amoché lui aussi, lui apportera une aide bienveillante. le temps de la reconstruction semble enfin arrivé. Mais l'inconscient ne se maitrise pas et Thomas est toujours là. On ne renoue pas avec la normalité en un claquement de doigt, quand l'estime en soi est perdue, chaque jour est un combat. Rebondir sans fond est impossible. Tout au long, on la regarde mener ses combats et tenter vainement de s'extirper de son enfermement psychologique.
Alors même si le voisin est peu convaincant dans son rôle de pseudo psychothérapeute, un rôle un tantinet convenu et artificiel, même si décider de vivre dans une maison isolée m'a semblé une idée relativement saugrenue, même si j'attendais plus d'actions avec des dialogues et une intrigue plus marquée, ce roman se laisse lire. Ce n'est pas non plus une rencontre exceptionnelle, mais l'écriture de l'auteure est percutante, son style offre le dynamisme qui fait défaut à l'ensemble du roman.



En bref

Genre : Psychologique

Nombre de pages : 300 pages

Temps de lecture : 3 heures

Parution : J.-C Lattès - Janvier 2021

Plaisir de lire : 6 / 10
Lien : https://serialliseuse.ek.la
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Clémence a vécu plusieurs années avec un compagnon toxique, violent et manipulateur. Elle essaie de se reconstruire après avoir eu le courage de fuir. Mais la partie n'est pas gagnée pour autant.
Le thème est très porteur, Sandrine Collette écrit bien, mais j'ai cependant rapidement ressenti une certaine lassitude, une impression de scènes qui se répètent et qui trainent en longueur, comme pour bien inspirer la pitié.
Persister dans ma lecture a été une bonne chose, car tout bascule à partir de la page 213 ! La dernière partie de l'ouvrage nous conduit de surprises en rebondissements.
Finalement, petite Clémence menue et fragilisée par un être qui l'avilissait et la torturait, devient grande.
Mais quand la peur est enfin vaincue, la personnalité de l'humain qui a vécu l'enfer n'a-t-elle pas muté ?
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Depuis quelques années, je pensais essayer les livres audio. J'étais un peu réticent, ne sachant pas comment je ressentirais le roman sous cette forme. Mais comme j'avais déjà lu deux livres de Sandrine Collette, je me suis dit qu'elle était le parfait cobaye pour tenter cette aventure.

L'autrice s'attaque comme d'habitude à un thème très fort. Elle parle d'une femme martyrisée par son mari. Seulement, elle choisit un angle original en décidant de nous raconter l'après. Cette femme a réussi à partir des griffes de son agresseur et on découvre la suite des évènements.

La grande sensibilité de l'écrivaine réussit encore son effet grâce à une plume simple, sans effet de style. Elle sait aller au coeur des sentiments de son héroïne et le lecteur ressent ses émotions. le récit est asphyxiant de par les souffrances intérieures qu'il développe.

Seulement trop de malheur tue le malheur ! J'imagine très bien le calvaire de Clémence, mais sa tendance à tout voir en noir et à se plaindre m'a un peu exaspéré. L'histoire tourne un peu en rond autour de sa personne, et j'ai eu l'impression qu'elle ressassait sa douleur. Elle est toujours négative malgré les gens qui veulent l'aider. Elle ne voit pas de porte de sortie à son drame et à la longue, son désespoir devient communicatif.

Je suis convaincu par ma première expérience audio. La voix et le ton de Marie Bouvet sont en parfaite adéquation avec le propos du texte. Elle a un véritable talent pour incarner les sentiments du personnage principal. le roman de Sandrine Collette, quant à lui, me laisse plus dubitatif. Je suis persuadé que ce roman doit être lu pour comprendre les souffrances de ces femmes mortifiées, mais son atmosphère plaintive et répétitive m'a un peu lassé. Je vous laisse donc vous faire votre propre opinion !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Voici ma première lecture française de l'année ! Après Et toujours les forêts (lauréat notamment du Prix du Livre France Bleu/Page des libraires dont j'ai été membre du jury), voici le nouveau roman de Sandrine Collette.

Une chose est sûre avec cette romancière : on est toujours surpris ! Si vous vous attendez à un roman dans la lignée du précédent, détrompez-vous: Ces orages-là est très différent. Après un roman post-apocalyptique fascinant, voici un roman sombre qui pourrait faire un peu penser à un mélange entre les oeuvres de Delphine de Vigan et de Barbara Abel.

Ce que j'aime dans les romans de Sandrine Collette c'est qu'ils sont en réalité inclassables : est-ce un thriller psychologique ? Un roman noir ? Au final peu importe les cases et les genres, le principal est de lire et même ici de dévorer ce livre d'une grande efficacité !

En effet j'ai lu ce roman en deux heures à peine, scotchée sur mon canapé à me demander comment tout cela pouvait se terminer. L'auteure nous offre une lecture terriblement addictive où les pages défilent alors même qu'il ne se passe au final rien de particulier pendant une grande partie de l'histoire. Tout repose sur la psychologie du personnage central : une femme qui a été piégée dans une relation toxique, malsaine et qui a réussi à sortir de cette emprise, à s'enfuir pour essayer de se construire une nouvelle vie.

Dès lors le lecteur se demandera tout le long ce qui pourra bien arriver : l'homme qu'elle fuit va t il revenir ? Comment les retrouvailles vont-elles se passer ? Clémence risque t elle de retomber dans ses bras ou est-elle assez forte pour résister ? Même si elle arrive à progressivement nouer des liens avec d'autres personnes, le danger rôde... Sandrine Collette nous capture ainsi dans sa toile narrative jusqu'au dénouement qui, sans être extraordinaire, se révèle assez satisfaisant.

En définitive, Ces orages-là est un roman efficace et addictif, il n'est pas inoubliable mais se lit avec plaisir et intérêt.
Lien : https://leatouchbook.blogspo..
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#Chronique pour les Éditions Audiolib : Ces orages-là de Sandrine Collette

Ces orages-là est le dernier roman de Sandrine Collette sorti aux Éditions JC Lattès en janvier dernier, c'est aussi le premier roman de l'auteure que je lis ou plutôt que j'écoute. Les avis qui ont défilé sur mon fil d'actualité Facebook étaient pour la plupart très positifs, ils m'ont donné envie de découvrir ce titre et cette auteure et c'est par la version audio que je me suis laissé tenter.
Un grand merci aux Éditions Audiolib !

Mon avis est à découvrir sur mon blog www.leslecturesdelily.com ou en suivant ce lien http://www.leslecturesdelily.com/2021/05/ces-orages-la-ecrit-par-sandrine.html
Je vous souhaite une très bonne lecture !

Lien : http://www.leslecturesdelily..
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Chaque année, j'attends avec impatience le nouveau roman de Sandrine Collette. Il en est certains que je n'ai pas encore eu le temps de lire, mais ça, c'est un problème inhérent à ceux ou celles qui veulent lire plus que ce que le temps peuvent leur accorder.

Tous les romans que j'ai lu de cette auteure m'ont emportés ailleurs, certains dans des profondeurs telles que j'ai eu du mal à m'en remettre, à reprendre pied après ma lecture tant j'étais encore sous le coup des émotions fortes.

Les critiques étaient favorables pour son dernier roman, les copinautes de blog l'ont plébiscité, c'est donc l'esprit totalement heureux que j'ai ouvert ce roman.

J'entends votre silence… Ceux et celles qui me connaissent sentent déjà arriver le fameux « Mais » qui va aiguiller cette chronique vers une déception… Bien que le mot « déception » soit peut-être à expliquer parce que je ne suis pas déçue de l'auteure, elle ne me doit rien, elle écrit avant tout pour elle, comme bien des écrivains.

Ma déception est pour le fait que je suis passé à côté de ce roman introspectif qui parle de la reconstruction d'une femme (Clémence) après une relation toxique de 3 ans avec un espèce de prédateur pervers narcissique, manipulateur (Thomas), bref, le genre de mec qu'on a envie de lâcher dans une forêt et de lui envoyer les chasseurs à son cul.

Ce roman ne comporte pas d'intrigue à vraiment parler, sauf si on considère que la nouvelle adresse de Clémence doit rester un secret afin que son enfoiré de mec qui lui a fait couper tous les ponts avec ses amis, sa famille, ne la retrouve jamais.

Si je n'ai pas réussi à m'attacher à Clémence (ne me demandez pas pourquoi, je n'arrive pas moi-même à trouver ce qu'il lui a manqué dans son portrait pour que j'aie envie de l'apprécier), j'ai trouvé que l'auteure arrivait à trouver les bons mots pour décrire ce qu'il se passait dans la tête de son personnage qui tente de se construire, difficilement, en se cachant, en se demandant s'il ne serait pas plus simple de retourner chez Thomas le prédateur.

Ce roman qui ne possède quasi pas de dialogues est un roman introspectif, sorte de huis-clos entre Clémence et ses pensées, ses blessures, ses traumatismes,…

Elle a beau avoir eu le courage de prendre la fuite, elle a beau tenter de se reconstruire, c'est une femme brisée, timide, mal à l'aise, peu sûre d'elle et qui a dû mettre tous ces rêves au placard quand elle est tombée amoureuse de l'autre enfoiré que j'ai toujours envie de lancer dans un champ vide et de crier « PULL » en le désignant.

Le style de l'auteure est concis, elle va à l'essentiel, c'est sec, sans fioritures et c'est un style que j'apprécie dans ce genre de huis-clos double (huis-clos dans sa vie et dans son esprit) car sans jamais sombrer dans le pathos gratuit, l'auteure arrive à nous plonger dans la noirceur et la violence d'une relation toxique.

Oui, il ne manquait sans doute pas grand-chose pour que j'adhère à son nouveau roman et croyez-moi que ça me fait chi** à mort de ne pas y être arrivée. Je déteste passer à côté d'un roman qui ne possède pas des défauts inhérents, des fautes d'écriture, de scénario, de final loupé (il était même waw)…

Bref, ce n'est pas le roman qui est en cause dans l'affaire mais sans doute moi. Pas le bon moment ? Pas le bon état d'esprit ? On ne le saura jamais.

En attendant, je ne vais pas m'arracher les cheveux trop longtemps, c'est ainsi dans la vie d'un(e) lecteur/lectrice et puisqu'il me reste deux romans de l'auteur encore à découvrir, je sais qu'il y a bon espoir pour que je retrouve mes sensations folles en ouvrant un roman de l'auteure qui m'a plus souvent émue que déçue.

Il fallait bien une première entre nous…

Mais vous qui me lisez, ne tenez pas compte de ma bafouille et faites-vous votre propre avis sur ce roman parce que cette critique qui n'est pas que négative n'est que mon avis personnel, mon ressenti, autrement dit (comme le dit toujours une membre de Babelio que j'apprécie) : pas grand-chose !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Qui du chasseur ou de la proie s'en sortira?
Avec ce nouveau roman, on plonge en pleine perversité. Qui croire?
Clémence bien sur, car nous vivons ses doutes, son combat pour sortir de cet enfer.
On y trouve beaucoup de noirceur, un combat entre le bien et le mal. On perçoit la complexité de la psychologie humaine et parfois l'absence de sens.
Nous ne sommes maîtres de nos émotions que jusqu'à un certain point...
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Je me dis, il faut avoir vécu la perversité au quotidien d'un tel personnage pour trouver à ce point les mots justes, et décrire les souffrances, les tourments, les courages souvent avortés, les humiliations, la culpabilité aussi. Il faut, c'est certain, du talent pour ne pas en faire un pathos indigeste. Il faut surtout une écriture franche, vraie, pour fouiller le côté obscur des faits, des non-dits. Et ces mensonges même dont la victime s'habillera pour ne pas sombrer tout à fait.
Lien : https://www.facebook.com/liv..
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