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3,6

sur 843 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Poissons rouges.

Clémence vient de s'installer dans cette petite maison sans charme. le passé n'existe plus, il faut se reconstruire. C'est une fuite, loin de lui.

Je ressors mitigée de cette lecture. Si "Des noeuds d'acier" m'avait fait forte impression, "Ces orages-là" est en demi-teinte. C'est l'histoire de Clémence qui a tout quitté pour fuir son compagnon violent.

Si j'ai retrouvé l'écriture singulière de Sandrine Colette, je n'ai pas retrouvé la montée en tension progressive. L'intrigue se concentre sur la reconstruction de Clémence entre flash-back traumatiques et quotidien routinier. Cela entraîne une sensation de surplace. L'histoire ne démarre réellement que vers la fin du roman.

C'est dommageable car les mécanismes d'emprise sont bien décrits. Certains passages sont particulièrement glaçants. Il y avait de la matière pour faire un excellent thriller psychologique.

Bref, une deuxième lecture moins enthousiasmante.
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Pas le plus grand des Sandrine Colette que j'ai déjà lu, mais bonne lecture tout de même.
J'ai aimé la description de la lente remontée d'une femme violentee plus psychologiquement que physiquement. le style particulier d el'auteur se retrouve bien: phrases courtes, mots percutants, et environnement bien dépeint. Il m'a manqué le côté psy du pervers pour comprendre, pas pour excuser.

La jeune femme en question est Clémence, qui est un peu chétive, se sent hors du commun puisque née d'un couple plutôt âgé, et qui se voit comme transparente depuis toute petite. J'ai particulièrement adoré qu'un fait divers familial détermine toute la vie de Clemence.

Comme quoi, le monde vu de l'enfance n'est absolument pas le même que celui vu par les adultes..
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Comme d'habitude une écriture puissante,j'avais lu de cette autrice Après la vague qui m'avait marqué. Ici je retrouve cette écriture forte mais l'histoire m'a moins touché. Clémence détruite psychologiquement essaie de se reconstruire. L'auteur décortique cette lente descente en enfer ainsi que l'après. Il m'a manqué un peu le rythme sur cette lecture. Dommage
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Le livre s'ouvre sur scène de chasse … à l'homme … à la femme plus exactement !
La jeune femme, c'est Clémence, petite chose fragile, timide, effacée qui a peur de presque tout et surtout de Thomas, son ex, pervers manipulateur hors pair.
Clémence a réussi à s'extirper de ses griffes mais la reconstruction est lente et laborieuse. Beaucoup trop lente à mon goût ! L'auteur décortique le calvaire de la jeune femme sur de très longues pages décrivant sans relâche l'enfermement psychologique, la perte d'estime de soi ainsi que les maux physiques qui en découlent.
Même si l'aspect psychologique est très bien rendu, c'est long et au final, ennuyeux.
Quant à la fin, elle m'a laissé perplexe car déconnectée des 200 pages précédentes.
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Roman d'atmosphère, roman psychologique, sans intrigue, sans réel suspens mais qui décortique les effets d'une relation entre un pervers narcissique et sa victime.

Sandrine Collette nous propose de suivre le parcours de Clémence, jeune femme qui s'est enfuit de chez son compagnon, Thomas, pour se cacher dans une vieille bicoque et tenter de surmonter ses angoisses et obsessions.
Se couper des autres, faire le vide autour de soi et en soi sont les seules armes qui lui restent pour ne pas sombrer.
Mais est-ce bien la solution? Peut-on échapper à son histoire? La confiance peut elle disparaître à jamais? Quand bascule t-on dans la folie?

Une série de questions pour lesquelles l'auteur nous donne des clés mais sans pour autant nous livrer toutes les réponses.

Le style est agréable, l'écriture travaillée, le rythme lent… un peu trop parfois. Les longueurs sont fréquentes passant et repassant sur les états d'âme, souvent identiques, de Clémence.

A noter que ce livre a été largement primé : Grand Prix RTL lire, Prix du livre France Bleu, prix de la Closerie des Lilas.
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Je suis mitigé après cette lecture, non par le thème, ni par le style d'écriture que j'adore, mais par trop de longueurs dans certains chapitres. Les états d'âme de Clémence n'en finissent pas, un souvenir en appelle un autre, puis un autre… C'est lassant et déstabilisant, ce n'est que mon opinion bien sûr. Attention je ne dit pas que c'est pénible car l'écriture est riche, percutante, prenante. le thème est la violence conjugale mais sans les coups, sans profusion d'hémoglobine et d'ecchymose. Dans ce récit c'est du psychologique, du harcèlement moral, des mots qui font mal et qui, à force laissent des traces indélébiles. Lui, Thomas, c'est le beau gosse que tout le monde aimerait avoir comme ami. Lui, Thomas, c'est le mari pervers narcissique qui petit à petit a réussi à isoler Clémence, à la modeler en épouse soumise. Elle n'a plus de famille, plus d'amis, sauf Manon qu'elle voit en catimini. Clémence est devenue son jouet et le jeu est pipé car il gagne toujours, de plus en plus vicieux, cruel, immoral. Alors un matin, après 3 ans d'enfer, elle remplit sa voiture de cartons, pas grand chose, juste de quoi redémarrer sa vie, seule, sans lui, surtout sans lui. Sandrine Collette signe là un roman noir, noir comme la forêt au bout du petit jardinet de Clémence, la forêt où il s'est passé tant d'horreur ! Je vous souhaite une belle lecture, moi je ne lâche rien et je continuerai à lire cette auteure.
Lien : https://www.facebook.com/phi..
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C'est la première fois qu'un roman de Sandrine Colette me déçoit...Le texte se referme sur une fin très surprenante, que personnellement je trouve en décalage avec l'ensemble de la trame romanesque. L'épilogue est comme détaché du texte comme si l'auteur voulait être fidèle à son habitude de nous faire broyer du noir mais cela me semble complètement artificiel, dommage.
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Ces orages-là dresse le portrait d'une jeune fille, Clémence qui essaye de se reconstruire à la suite d'une relation toxique.
Thomas, prédateur et manipulateur ordonne à Clémence de courir en culotte blanche dans la forêt. Si Thomas la retrouve, elle est morte.
On retrouve donc Clémence dans une nouvelle vie après avoir quitté Thomas et tout le cheminement de la reconstruction qu'elle doit faire, face à ce qu'elle a vécu.
Intéressant mais pas passionnant...
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Je n'ai pas apprécié Ces orages-là. Mais si vous aimez les intrigues avec une fin totalement surprenante et les descriptions psychologiques à un moment de l'existence, foncez. En revanche, si vous aimez que la fin soit logique et que les personnages soient fouillés, vous risquez, comme moi, de vous ennuyer.

Clémence a fui Thomas, un pervers narcissique, un pervers serait plus juste si j'ai bien compris certaines scènes. Que personne n'ait posé plainte à la suite de ses agissements laisse perplexe.

La jeune femme essaie de se reconstruire, mais elle est seule, Thomas a obligé Clémence à couper les liens avec ceux qui l'aimaient. Honnête avec elle-même, elle doit avouer qu'elle ne s'y est pas vraiment opposée.

Pendant de longues pages, le lecteur est témoin de ses atermoiements, de ses doutes et de la mauvaise image que Clémence a d'elle-même. Compréhensible, mais que c'est interminable, fastidieux, même si la psychologie de Clémence, à ce moment-là, est parfaitement rendue.

Parlons de la fin, vous aimez être surpris ? Vous allez l'être. Je croyais avoir prévu le dénouement, mais c'est tout autre chose qui se passe. le problème est que cette fin vient de nulle part et rompt totalement avec ce que j'avais compris du roman jusque-là.
Lien : https://dequoilire.com/ces-o..
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C'est l'histoire d'une jeune femme détruite par la vie dont la hantise est de se retrouver face à l'homme qu'elle a quitté et qui la faisait tant souffrir. C'est cette même jeune femme qui va trouver refuge chez son voisin, un vieux monsieur également brisé par la vie et le souvenir du suicide de son fils qui, croit-il, aurait pu être sauvé s'il avait répondu à son appel téléphonique.
Ce n'est pas le genre de thème littéraire que j'apprécie particulièrement, j'ai même failli abandonner le livre au bout d'une centaine de pages, mais le style de Sandrine Collette m'en a fait poursuivre la lecture. L'écriture est comme une musique qui accompagne les scènes décrites. Elle peut se révéler être un cri, comme découpée par une lame tranchante, elle sait aussi être tranquille, douce et apaisante.
C'est donc une histoire banale qui est portée par une écriture qui lui donne tout son poids.
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