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4,03

sur 870 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quel univers noir, glaçant a imaginé Sandrine Collette dans Les larmes noires sur la terre !
On a peine à imaginer cette ville-casse qui se targue du titre de "centre d'accueil" et dans laquelle des épaves de voitures servent d'abris à des miséreux ramassés dans les rues par les Services Sociaux.
Cela ressemble pourtant plus à une prison d'où s'enfuir est impossible à moins de payer un droit de sortie exhorbitant dont personne, bien entendu, ne dispose.
Sans compter les trafics en tous genres et les risques d'agressions qui ajoutent la peur à la précarité.

C'est dans ce décors de fiction que Moe, jeune créole, est emmenée avec son bébé après avoir quitté un compagnon méprisant et violent et s'être retrouvée errant, sans ressources, aux urgences d'un hôpital.
Elle a cependant la "chance" de tomber sur un quartier accueillant où vivent cinq femmes solidaires et débrouillardes qui les acceptent tout de suite, elle et son bébé..
Cinq femmes qui ont chacune leur passé à raconter, un passé difficile, effroyable même pour certaines et qui les a menées tout droit dans cet enfer.

Se pourrait -il qu'une ville telle que celle-là voit le jour ? Une ville où l'on parquerait tous ceux que l'on ne veut plus voir dans nos rues, sur nos trottoirs, ceux qui nous donnent mauvaise conscience ?..
Je refuse d'imaginer l'être humain capable d'une telle extrémité !

L'écriture de Sandrine Collette est belle, percutante, efficace.
Elle réussit parfaitement à communiquer au lecteur toute l'angoisse, l'horreur des situations vécues par ses personnages.
L'atmosphère de la casse est oppressante et elle parvient admirablement bien à nous en imprégner.

De manière tout à fait contradictoire, c'est justement ce qui limite mon appréciation à trois étoiles.
Malgré un fin pleine d'espoir, j'ai progressé avec beaucoup de difficultés dans ce triste récit.
Je peux faire face à la réalité de la vie et des situations dramatiques qu'elle engendre mais, pour ce faire, j'ai besoin d'un minimum de lumière dans les fictions que je lis.
Je me suis juste horrifiée de quelque chose qui, heureusement, n'existe pas dans nos contrées...
D'après les critiques, il semble que Sandrine Collette soit coutumière des romans d'anticipation noirs.
Je vois donc ce roman comme un mise en garde, un avertissement qui, j'espère, ne se réalisera jamais.

Un bon roman, donc, mais vraiment trop noir pour moi...
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Je reconnais là un talent dans la description des atmosphères, des ambiances.
Mais ce livre m'a collé aux doigts, tellement il est poisse…
C'est lent, car la môme Moe, elle est comme ça : attentiste. Et quand la vie est une saloperie, être passive comme ça, pas combattante pour deux sous, c'est pas une bonne idée. Remarquez que Moe, elle prend quand même quelques décisions. Mais jamais les bonnes.

Étrangement, ce qui m'a mis très mal à l'aise ici, c'est que l'action ne soit pas située dans le temps et pas tellement non plus dans l'espace. Comme une perte de repère, un besoin de savoir qui m'a donc manqué.

Dans Six fourmis blanches et Il reste la poussière, la nature jouait un vrai rôle, presque un personnage à part entière. Ici, ça m'a moins semblé être le cas. Il y a la casse, bien sûr, mais on ne peut pas dire que ce soit vraiment la nature, hein…
Dans d'autres livres, l'écriture de Sandrine Collette m'avait marqué par cette distinction entre les dialogues ou l'action, tous deux racontés de manière très percutante, et les descriptions de lieux ou d'ambiance, beaucoup plus déliés, approfondis, traînant même parfois un peu en longueur. Mais ici, peu de dialogue et peu d'actions aussi. On reste donc avec de longs moments, qui s'étirent, très noirs, des moments qui mettent mal à l'aise mais qui ici ont fini par m'ennuyer même un peu. Aïe… Zut. Et encore ! les histoires des filles, racontées en entrecoupant le récit principal, viennent mettre un peu de rythme dans tout ça. C'est dire…

Je n'ai donc pas vraiment accroché à ce livre là. Alors que j'avais tant aimé Il reste la poussière que quand je croise une critique qui en parle, j'ai un élan de jalousie et je ne peux m'empêcher de me dire « quelle chance » et l'ironie dans l'histoire, c'est que de tous ceux que j'ai lu, c'est le seul que je n'ai pas chez moi. Impossible de le relire donc. Pour le moment du moins.

Tant pis. Au suivant !

Lien : https://chargedame.wordpress..
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Je me sens un peu coupable de ne pas adhérer à l'enthousiasme général pour ce roman.Certes, on ne peut y être indifférent mais une question m'a taraudé tout au long de ma lecture: Pourquoi ajouter de l'horreur à l'horreur? Histoire d'être dans l'anticipation sur ce que notre société peut encore produire de pire? Peut-être...Je crois que j'aurais davantage apprécié un récit plus réaliste car il y a malheureusement largement de quoi émouvoir, sensibiliser les consciences dans la réalité des bidonviles existants...
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Collette Sandrine (1970-) – "Les larmes noires sur la terre" – Denoël/Livre de poche, 2017 (ISBN 978-2-253-09262-9)

Il est malaisé de recenser ce roman : les misères évoquées y sont indéniablement poignantes et sorties d'une réalité hélas incontestable, mais l'écriture littéraire souffre d'au moins deux grandes faiblesses.
La première réside dans le choix d'une narration purement linéaire chronologiquement, à l'exception des retours en arrière pour évoquer la vie antérieure de quatre des protagonistes principales ; la seconde réside dans l'intégration sèchement documentaire de données historiques concernant les pays d'origine de ces femmes (Polynésie, Haïti, Afghanistan).

Par ailleurs, on ne comprend pas bien pourquoi l'auteur recourt à la métaphore d'une "Casse" ne correspondant à aucune réalité (pour l'instant), alors qu'elle situe clairement son récit dans un futur relativement proche (les années 2020, environ) : lors de l'invasion de l'Afghanistan par l'armée soviétique en 1989, Ada a dix-huit ans (p. 176), sa situation en France se dégrade dans les années 2000 (p. 189), et cela fait une vingtaine d'années qu'elle survit dans la "Casse" (p.192) ; la datation (pp 236) de la biographie de Marie-Thé, haïtienne, permet d'arriver à la même approximation.

Pourquoi donc inventer cette "Casse" improbable, alors qu'il "suffisait" par exemple de situer ce même récit dans l'une de ces "magnifiques cités radieuses" (à la Le-Corbusier) dans lesquelles sont parqué(e)s les gens du neuf-trois ? ou, pour en rester aux vieilles caravanes et voitures déglinguées, l'un de ces camps rom installés sous les bretelles des autoroutes franciliens juste en bordure de notre si merveilleuse capitale, démantelés à grand renfort de pelleteuses ? (que sont devenus ces enfants en guenilles, que j'ai de mes yeux vus boire l'eau ruisselant au fond d'un "caniveau" de boue, dans de vieux gobelets de carton Mac-Do, sales et cabossés ?)

Et toujours ce même constat : lorsqu'un récit s'étire sur 379 pages, l'auteur doit vraiment se colleter la tâche consistant à en retrancher au moins une bonne centaine, faute de quoi le lecteur perd patience devant certaines longueurs...
Se vérifie cette règle implacable : on ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments.

Je conclus par cette formule scolaire si célèbre auprès des potaches de ma génération : "peut et doit mieux faire..."
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C'est l'histoire de 5 femmes qui vont se retrouver à la Casse, un endroit où les services sociaux amènent les plus démunis; la société ne pouvant plus vraiment s'en occuper et trouver des solutions décentes. La Casse, c'est un endroit où sont "parqués" les personnes dans des épaves de voitures, la Casse c'est comme une prison, on ne peut pas en sortir sauf contre rétribution. La Casse, tous les coups sont permis même s'il y a des "gardiens".

Dans cet endroit, Ada, Jaja, Nini, Marie-Thé et Poule vont acceuillir Moe et son bébé de quelques mois, Côme. Moe, elle fait beaucoup de mauvais choix pour elle mais aussi pour son fils. Mais, elle prête à beaucoup pour essayer de s'en sortir.

Le décor est planté. le style de l'auteure est toujours bien le même et ayant pratiquement lus tous ses livres, il me plait toujours autant. Mais j'ai trouvé le livre très long, trop long. Il se passe bien entendu des choses au fil du roman mais c'est trop "développé" ? Trop détaillé et dès lors répétitif par moment ? j'avais l'impression de lire toujours un peu la même chose. Je ne sais pas... Je crois que c'est une des rares fois où ce genre de choses m'ennuient. Je n'étais peut-être pas dans le mood pour lire un roman noir.

L'histoire commence avec Moe et son histoire et durant leur vie dans la Casse, les autres filles vont raconter leurs histoires et comment elles sont arrivées là.

Même si cette dystopie est assez noire tout au long du récit, il faut saluer l'entraide de ces femmes pour survivre, pour s'entraider, se soutenir, parfois rire et profiter de minis choses pour ne pas sombrer dans cette société où c'est chacun pour soi.

C'est une lecture qui remue beaucoup, qui est angoissant mais comme on dit souvent "il y a toujours la lumière au bout du tunnel".
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Les larmes noires sur la terre.
Sandrine COLLETTE

Quitter Tahiti pour la métropole afin d’y avoir un avenir... en suivant un homme qu𠆞lle connaît peu.
Voilà la première erreur de Moe.
Complètement sous l𠆞mprise de cet homme dont elle dépend, Moe va sortir au bal et se retrouver 9 mois plus tard avec un bébé.
Elle doit partir de chez cet homme et se fait héberger par une copine.
Deuxième erreur.
Rencontrant des difficultés pour trouver un emploi avec un nourrisson et sans qualification, les services sociaux décident de les placer son enfant et elle à la Casse.
Un village poubelle constitué d𠆚llées dans lesquelles sont entreposées de vieilles voitures sur cales et qui font office de logements.
Dans ce monde imaginaire les « habitants » sont parqués derrière des grilles et ne peuvent plus en sortir sauf moyennant 15 000€.
Et il faut payer son abri de fortune en travaillant aux champs par exemple pour 6€ la journée.
L’hypothétique sortie devient alors un rêve inatteignable...
Sauf quand on a la chance de tomber dans l𠆚llée où arrive Moe.
Celle constituée de Ada la vieille afghane respectée, Nini peau de chien reine de la débrouille kamikaze, Marie-Thé la costaude et Poule qui possède sa propre roulotte.
Le premier enseignement de la Casse est qu’il faut tout mettre en commun pour s𠆞n sortir.
Les joies comme les peines et les espoirs aussi...

Ce que j𠆚ime chez Sandrine Collette c𠆞st sa formidable capacité à la noirceur.
J𠆚vais a-do-ré son excellent « Des noeuds d�ier ».
Ici encore elle peut raconter un monde horrible de façon prenante.
La construction du roman avec les chapitres racontants la vie de chacune est très bien faite.
En revanche le monde imaginaire de la Casse ne m𠆚 pas vraiment plu car justement trop imaginaire.
Ça reste un bon moment de lecture.
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L'histoire :
Officiellement c'est un centre d'accueil. Officieusement c'est la zone, une zone de non-droit pour miséreux. C'est là que débarque Moe et son bébé, après une série de mauvais choix qui lui ont fait quitter son île natale et se retrouver à la rue. Sa nouvelle maison sera une 306 et ses voisines cinq femmes au passé douloureux. Très vite Moe découvre la solidarité qui les lie mais aussi les règles de cette société où la vie n'a aucune valeur. La jeune femme n'a plus qu'une idée en tête : fuir avec son enfant, mais à quel prix ?

Mon avis :
"Les larmes noires sur la terre" est un livre malheureux.
Voilà je peux désormais le dire, j'ai lu TOUS les romans de Sandrine Collette. Celui-ci ne fait pas partie de mes préférés. Il est différent des autres notamment par l'absence de la Nature, souvent omniprésente dans ses oeuvres. Ici on a affaire à la ville ou plus précisément à la rue : c'est sale, c'est triste, c'est gris et en plus ça pue. Hormis ce sombre décor, la vie des protagonistes de cette histoire n'a rien de rose non plus.
Six femmes aux parcours semés d'embûches se retrouvent coincées dans ce centre où la loi du plus fort règne, contraintes de travailler dur pour espérer une libération qui semble illusoire. Bref vous l'aurez compris, c'est un livre qui n'est pas là pour divertir mais interpeller. Cependant l'auteure ne dénonce pas que le côté négatif de l'Homme mais aussi ce qu'il a de bon en lui, à travers la solidarité dont ces personnages font preuve entre eux. de plus l'arrivée de Moe et son enfant apporte un peu de douceur dans ce monde de brutes, à travers l'amour qui unit la mère et l'enfant.
Malgré tout je n'ai pas accroché aux personnages, pas même à l'héroïne principale. Et pourtant dans d'autres livres, j'ai pu découvrir la capacité qu'à Sandrine Collette de créer des êtres imaginaires forts. Je pense que c'est leur côté victime qui m'a déplu, cette façon de leur attribuer un vécu très sombre, à la limite du pathos. Trop c'est trop. J'ai connu cette auteure plus subtile.
Sa plume ne m'a pas transporté avec toutes ces phrases collées les unes aux autres, mêlant dialogues, monologues et narration sans différence marquée. C'est tout de même bien écrit et on ressent le talent de l'écrivain.
Je ne suis pas horriblement déçue mais c'est loin d'être mon livre préféré de Collette. Je n'ai pas retrouvé cette évasion, cette union avec les personnages que j'ai déjà pu ressentir auparavant. A vous de vous faire votre propre idée dorénavant !
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C'est le seul roman de Sandrine Collette que je n'avais pas à la maison – je l'ai récemment reçu en cadeau de mon libraire. J'y ai retrouvé la plume de Sandrine Collette – plume et auteur que j'adore – mais j'ai, malheureusement, moins adhéré à l'histoire. Bon, c'est une dystopie et, clairement, ce genre n'est pas ma tasse de thé mais j'ai, néanmoins, poursuivi ma lecture jusqu'à la dernière page.
Cette dystopie est noire, très noire et monte crescendo : la vie de Moe est mal engagée depuis la première page… mais Sandrine Collette arrive à jongler avec 50 nuances de gris avant d'arriver au noir. Et là, oh surprise, le noir aussi est constitué de 50 nuances. :-/
Si vous n'avez pas le moral, passez votre chemin 🙂
Lien : https://letempslibredenath.w..
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Sandrine Collette n'écrit pas des bluettes et ce dernier roman est toujours dans une veine très noire. Moe, jeune fille de 20 ans vient d'une île lointaine. Elle a commis l'erreur de suivre un beau parleur, Rodolphe, pensant trouver une vie meilleure en métropole, elle n'y a récolté que misère et mépris pour sa couleur de peau.

Un mauvaise décision après l'autre, elle se retrouve jetée dehors avec un nourrisson, n'ayant aucune idée de la façon dont elle va survivre. Elle finit par tomber dans les filets des services sociaux, qui n'ont de sociaux que le nom. En réalité, c'est une vaste entreprise de mise à l'écart des pauvres, enfermés dans un endroit dont ils ne peuvent plus sortir.

Ce n'est pas encore notre société, c'est juste la logique actuelle poussée à son maximum si nous continuons à ignorer ce que nous dérange trop. le pouvoir en place a organisé l'enfermement des exclus en tout genre, les fait travailler comme des esclaves pour trois fois rien et leur fait payer en plus leur hébergement. Ledit hébergement consiste en une casse de voitures recyclée. Au lieu de détruire les véhicules, pourquoi ne pas y fourrer cette population indésirable, à charge pour elle de se débrouiller comme elle peut. C'est le lieu de tous les trafics, de toutes les violences où il faut racheter sa liberté. Vu le prix de la moindre denrée et le salaire dérisoire si l'on a la chance de travailler, la liberté n'arrive jamais.

Moe se retrouve donc là, avec son enfant, complètement désemparée, incapable de comprendre où elle est arrivée et que faire pour en sortir. Elle a la chance de tomber sur un quartier de cinq femmes qui s'entraident. Ada, la vieille Afghane, Marie-Thé, Nini peau-de-chien, Poule et Jaja.

Dans cette histoire, j'ai aimé la solidarité qui règne entre ces femmes, malgré l'horreur qui les entoure. Chacune raconte sa vie à tour de rôle, elles ont atterri à la Casse par des chemins très différents. L'auteure sait mener parfaitement un suspense et on a hâte d'avancer. Cette fois-ci pourtant, j'ai failli caler devant tant de malheurs accumulés et un présent aussi sordide.

Moe est jeune et inexpérimentée. Elle continue à prendre des décisions désastreuses pour elle et son petit, jusqu'à un paroxysme de violence qu'elle a largement contribué à déclencher. Je l'ai déjà dit, mais cette fois-ci, je crois que je ne relirai pas l'auteure. Trop de noirceur dans ses romans. La fin surprenante de celui-ci n'a pas suffit à effacer l'impression de malaise eprouvée devant tout ce qui a précédé.

Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Comment dire...
Bien sûr que l'auteure sait décrire avec majesté la misère, la noirceur la plus profonde, une ambiance pesante et un gouffre d'où apparemment personne ne ressort.
Mais... je n'ai pas accroché. Je crois que j'ai été engluée dans une sorte de masse noire tout le long du livre. J'ai trouvé le tout lent, long. Et ces destins de femmes pourtant auraient dû m'émouvoir : ces femmes brisées qui ont échoué à "La casse" cet endroit infâme où sont entassés des milliers de personnes, ces pauvres que personnes ne veut plus. On suit le destin de Moe, une jeune femme qui échoue là avec son bébé.
Âmes sensibles s'abstenir. Pourtant j'en ai lu des livres noirs, mais celui-ci... m'a laissée de marbre. Vous pouvez penser que je suis sans-coeur et pour le coup oui. J'avais tellement apprécié "Juste après la vague" de la même auteure... mais ici, plus la même ardeur pour l'histoire. Une question de goût sûrement.
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