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On retrouve les thèmes chers à Comès, des gens simples vus comme des parias. Des étrangers qui ne peuvent pas comprendre, qui ne peuvent pas savoir. le dessin à l'encre noire est fabuleux, l'histoire troublante et la campagne vivante. Même si, là, quelque part pas loin, le mystère...
À lire absolument
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Le vent souffle fort sur les plaines de la campagne ardennaise soulevant et emportant dans son sillage une multitude de feuilles mortes comme un rappel perpétuel d'un danger imminent ou de la mort qui semble roder et guetter les nouveaux arrivants d'une petite bourgade reculée appelée Amercoeur, un nom qui rime avec rancoeur…

Anne, enceinte, et Gérald, producteur de télé sans scrupules, viennent d'emménager avec Pierre, leur fils, un adolescent autiste. Pierre arrivé trop tôt n'était pas désiré par sa mère qui vit depuis avec cette culpabilité, comme si l'autisme de son fils était entièrement sa faute. La petite famille se retrouve confrontée aux gens du cru qui ne voient pas forcément d'un bon oeil l'arrivée de gens de la ville chez eux.

Il y a Jules, l'inquiétant voisin, qui protège son fils Bébert, dégénéré lubrique qui dans son musée des horreurs secret collectionnent les images de femmes nues quand il n'est pas occupé à sacrifier des animaux pour assouvir ses instincts sadiques. Albert, le prêtre du village, lui considère la télévision comme "la nouvelle religion", néfaste, nuisible, responsable du désintérêt de ses ouailles pour son culte et de la perdition du monde en général. Il voit en Anne, future jeune mère, comme un espoir de renouveau. Alors quand celle-ci va se tourner vers le culte de Déméter, opulente déesse de la fécondité, à l'initiative de la Belette et de son père, le prêtre va déchanter… La Belette, mi guérisseuse, mi sorcière, doté de surprenants pouvoirs semble savoir beaucoup de choses sur la vie et le passé des gens du village. Et si elle avait un lien avec tous ces meurtres qui commencent à s'accumuler depuis quelques temps ? A vrai dire, ce ne sont pas les suspects qui manquent.

Un village isolé, un jeune ado mutique, des secrets qui ressurgissent du passé, une bonne dose de magie, un graphisme en noir et blanc, autant d'éléments pour un résultat d'une excellente tenue dans la lignée de « Silence » du même Comès, l'effet de surprise en moins. Deux petits bémols pour moi cependant, une histoire un peu moins touchante et le graphisme de la famille dont je me suis d'abord demandé s'il s'agissait d'extraterrestres en voyant leurs têtes allongés et leurs oreilles pointus ! Étrange…

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Longtemps après "Silence" de Comès dont je garde encore un vif souvenir, c'est un bonheur de se replonger dans cet univers avec "La belette".
Le dessin en noir et blanc, classe et porteur de mystère (une source d'inspiration pour Larcenet?) sert à merveille un scénario nourri de sorcellerie et de puissances occultes dans leur versant lumineux, opposées à toutes les noirceurs de l'âme humaine dans un décor somptueux de campagne ardennaise.
Belle histoire de vengeance et de libération par l'élan vital qui donne envie d'être une sorcière aussi fascinante que la belette et voler avec elle dans le corps d'une chouette.
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De Beausonge en Amercoeur, c'est encore un voyage au coeur de la campagne ardennaise. Ce village-ci est aussi agité de passions, de rancoeurs, de lutte de pouvoir ; pour l'argent, pour la réussite professionnel, pour le salut des âmes...
Tout est tremblement, envol, mystère et les masques peuvent être effrayants ou oniriques. La campagne et la nature sont belles et ce sont les hommes qui sèment la violence autant par l'indifférence que l'action sauvage.
Quand un plouc de citadin promène son regard qui ne voie rien, n'entend rien, n'écoute rien. Face à lui sa femme pétrie d'angoisse et de culpabilité qui vaincra ses peurs, aiguisera son esprit et saura elle, s'adapter.
Et un adolescent, silencieux si près, tout près de la nature et de ses déesses.

Beaucoup de point communs avec "Silence", même si cinq ans séparent ces deux ouvrages. le trait est toujours aussi beau, la scénographie parfaite et la magie nous imprègne, nous lecteur, pour notre plus grand plaisir.
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C'est une bande dessinée que j'avais acheté à sa sortie, à la grande époque de la revue À Suivre, ça faisait longtemps que je ne l'avais pas ouvert. Je pensais que l'ésotérisme et l'ambiance de magie noire ne passeraient plus le test d'une lecture en 2023, cela caractérisait presque toujours les oeuvres de Comès. C'est un peu vrai, c'est une thématique qui ne m'accroche plus vraiment, mais ce n'est pas la cata non plus. Autre aspect qui caractérise le travail de Comès, c'est cette utilisation du noir et blanc, pas de nuances, des contrastes forts, des formes souvent souples avec des visages au contraire assez saillants, le graphisme est en total adéquation avec l'ambiance et le thème.

Une famille de citadins vient s'installer dans la campagne ardennaise, le père est réalisateur pour la télévision, il y a un grand garçon autiste et la femme est enceinte d'un deuxième enfant. Sous fond de concurrence entre magie noire, religion panthéiste et religion chrétienne, ils vont se retrouver impliqués malgré eux dans ces tensions locales, l'ambiance lourde et pesante est parfaitement mise en scène. La confrontation entre citadin et rural est assez caricaturale, on tombe dans les clichés, mais ce n'est pas trop gênant car l'intérêt se situe ailleurs.

Alors j'ai aimé cette atmosphère campagnarde, on a l'impression de sentir les odeurs, le vent, le froid ardennais, la flore et la faune sont magnifiées, et l'autisme du garçon nous envoie dans une sorte d'univers parallèle et magique, c'est une ode à la nature, un récit écologique avant l'heure, avec un fond de polar rural. le mysticisme un peu caricatural atténue quand même légèrement mon enthousiasme. Par contre, le noir et blanc transcende la magie, le fantastique du récit, et il apporte une force poétique à l'histoire, et la rend totalement envoutante.

Le graphisme s'apparente à celui de Chabouté, il est certain que ce dernier a dû être influencé par Comès, d'ailleurs il a préfacé la réédition en intégrale de l'oeuvre de Didier Comès. Ces premières histoires sont dans la lignée, je pense en particulier à La Bête, mais j'ai une préférence pour ses oeuvres à partir de Construire un feu en 2007, quand il a commencé à s'éloigner de cette influence, mais c'est peut-être l'univers de la bande dessinée en général qui a évolué à ce moment là.
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Une de mes BD préférés de Comes. Magique !
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« Deux citadins, Gérald et Anne, viennent de s'installer dans un village des Ardennes en compagnie de leur fils Pierre, un adolescent autiste. Les premiers contacts avec les habitants – dont un voisin aux manières fuyantes, un curé en veine de prosélytisme et une femme étrange toute de noir vêtue, surnommée « la Belette » – sont difficiles, parfois houleux. Mais la tension s'avive lorsque Gérald, réalisateur de télévision très condescendant vis-à-vis des « superstitions » locales, décide de réaliser un documentaire sur les anciens rites sorciers toujours vivaces en milieu rural. Sur fond de non-dits et de vieilles haines toujours à vif, les événements étranges se multiplient. Et la nouvelle grossesse d'Anne devient un enjeu dans les affrontements invisibles mais sauvages qui secouent secrètement ce coin de campagne… » (synopsis éditeur).

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Comès prend très vite son lecteur à la gorge avec ce thriller. Après un court prologue de deux pages dans lequel il nous fait voir créatures nocturnes assez inquiétantes, le lecteur est parachuté au milieu d'un couple qui se chiffonne ; cette scène de ménage nous permet de faire connaissance avec l'héroïne, une femme angoissée, et son époux, un individu prétentieux et égoïste. Puis, on assiste à une succession d'intrusions dans leur maison ; en effet, des habitants du village viennent pour se présenter : le voisin, le curé et cette mystérieuse Belette…

L'absence de transition doublé du contraste très marqué entre le noir et le blanc des illustrations de l'artiste nous permet de faire une plongée immédiate dans ce récit étrange et fascinant. D'ores et déjà, on sait que l'auteur a introduit personnages centraux et secondaires, que c'est au sein de ce petit cercle d'individus que les interactions vont avoir lieu. On appréhende déjà l'issue dramatique de l'histoire, on s'inquiète pour cette citadine parachutée dans un milieu qu'elle juge hostile. Didier Comès nous empoigne et très vite l'inquiétude s'installe, ce sentiment est d'autant plus fort que le personnage principal, Anne, énonce très souvent ses peurs : elle en parle à son époux ou – lorsqu'elle est seule – soliloque. le lecteur ne peut que développer de l'empathie pour elle en découvrant les bizarreries dont elle va être le témoin. Est-il question de sorcellerie ou de machination ? Les deux peut-être ? Qui tire les ficelles ?

La Belette est ni plus ni moins qu'un conte rural et la présence d'éléments fantastiques crée une sorte de fascination. le décor est réaliste, les illustrations nous permettent de plonger dans des lieux quasi désertiques. La campagne offre un décor hypnotisant. On est là, perdu au milieu des champs, ça pue la poisse et le mauvais sort mais on a malgré tout envie d'explorer les bosquet, de franchir les collines pour voir se qui se cache derrière.

A l'instar de Beausonge (village où se déroulait l'intrigue de Silence), Amercoeur est une terre fertile propice aux rancoeurs, aux animosités et aux petites stratégies personnelles. Sur cette toile de fond, l'auteur aborde des sujets de société : l'intolérance, les séquelles de la guerre, du fanatisme, la religion et la peur de l'Etranger. de long passages muets martèlent un silence lourd de sens. Durant ces moments, on repense aux derniers échanges prononcés entre les protagonistes et on mesure la force des propos de l'auteur. On ne peut qu'être happé par le récit et l'impressionnante force suggestive de ses dessins.

Chacun y va de sa petite stratégie pour défendre ses propres intérêts. le lecteur aura du mal à y voir clair mais au final il sera le seul à posséder toutes les pièces du puzzle pour reconstituer ce tableau insensé rendu si crédible par le talent de Didier Comès. L'emploi des non-dits maintient en permanence le sentiment que l'héroïne a une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Didier Comès maintient cette atmosphère surnaturelle et angoissante sur tout l'album. On est pris dans les filets de l'intrigue et cela fait tout le sel de cette lecture.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Gérald, Anne et leur fils Pierre viennent de s'installer à Amercoeur, un petit village des Ardennes. Pour ce couple de citadins, c'est un changement radical et Anne a bien du mal à trouver sa place dans cette vieille maison aux meubles surannés qui l'oppresse. Angoissée, sa nouvelle grossesse la fragilise encore plus et Pierre, enfant autiste qui n'a jamais parlé, devient la pierre angulaire des disputes avec son mari. le couple bât de l'aile et, tandis que Anne se perd dans la culpabilité dû au manque d'amour vis à vis de son fils, Gérald s'échappe de plus en plus pour étudier les superstitions locales, bien décidé à relancer sa carrière de réalisateur. Mais c'est sans compter les habitants du village autour desquels tous les évènements se cristallisent, entre sauvagerie humaine et rites fantastiques.

Dès le départ de cette histoire, nous sommes projetés dans une ambiance délétère et menaçante qui annonce un certain tragique. Les premiers contacts avec les voisins d'apparence sympathiques cachent des ombres menaçantes que nous découvrirons plus loin. Il y a Mr Renard, le fermier intrusif qui s'approprie le téléphone tandis que son fils dégénéré et obsédé sexuel rôde. Plus tard, c'est le curé Schonbroodt qui vient saluer ses ouailles et tente de les ramener dans le giron de l'église en tentant de les convaincre que la télévision est le suppôt du malin. Enfin, il y a la Belette, une jeune femme un peu étrange qui semble vivre en communion avec les animaux.
Peu à peu, de curieux évènements se multiplient, accentuant la peur et l'angoisse d'Anne. Délaissée par son mari qui coure la campagne, elle se retrouve seule face à des faits inexpliqués : animaux sacrifiés dans la maison, rêves perturbants, pouvoir régénérant de son fils. Réalité ou fantasme ? Quelqu'un cherche-t'il à lui faire peur ? Pouvoir de sorcellerie ? Les réponses et l'apaisement se trouveront auprès d'une sculpture de Démeter, déesse de la fécondité et dans « l'appel de la salamandre » et le pouvoir du feu.

Didier Comès a l'art et la manière de nous emporter dans un récit qui se transforme peu à peu en conte fantastique. On imagine aisément l'histoire narrée au coin du feu dans une pénombre qui laisse croître la peur de ses auditeurs. de fait, l'histoire de la belette met rapidement mal à l'aise et laisse affleurer un parfum d'inquiétude à travers la description de la vie au village. Quant les premiers éléments fantastiques viennent interférer, on ne peut être surpris de cette part qui se dévoile alors tout à coup. C'est en suivant les découvertes et les angoisses d'Anne que nous prenons la mesure de ces forces invisibles, avant d'y voir bientôt son fils associé. Personnages faibles en bute au manque d'amour et à la culpabilité, ils vont pourtant se révéler les grands gagnants de cette histoire, riche en figures égoïstes et détestables. Les habitants, friands d'espionnage et de cancanneries, cachent tous un visage haineux, envieux, intolérants et semblent prêts à tout pour mieux servir leur propre cause. Seuls La Belette et son père échappent à ce triste portrait qui brosse une image de la campagne profonde particulièrement archaïque. Une manière d'introduire à la perfection l'opposition entre une foi intolérante qui frise le fanatisme à un culte païen qui se veut en communion avec la nature et les animaux. Je vous laisse deviner qui en sortira grandi.

Le dessin en noir et blanc typique de Comès se révèle d'une grande force. Les grands aplats de noir accentuent le poids de l'intrigue, les paysages se veulent oniriques tandis que les personnages se parent d'une esthétique androgyne. J'ai, pour ma part, longtemps cru que la Belette était un homme avant que sa nudité ne soit dévoilée. Les visages et les corps sont pour certains très allongés tandis que les habitants corrompus offrent des faces plus tordues et grimaçantes. Bien que réussi, on regrettera dans ce dessin le manque d'expressivité des personnages qui semblent figés et extrêmement froids. Les dialogues paraissent mal énoncés et la façon dont Anne accepte la présence du fantastique dans sa vie est un peu trop rapidement amenée.

Pour autant, La Belette reste une oeuvre extrêmement forte dont on garde longtemps en mémoire l'ambiance et les protagonistes. Deuxième album de l'auteur, ce récit aux accents fantastiques a de quoi faire frissonner ses lecteurs. Offrant un monde rural pétri de mysticisme et de paganisme, il nous fait entrer de plein pied dans un affrontement entre les êtres que ruralité et modernité séparent. La perte de repères se fait jour dans la peur, la violence et la mort avant de basculer dans un retour aux sources purificateur. Une manière d'appréhender notre monde qui n'a absolument pas vieillie.
30 ans après sa parution (1983), La Belette continue de séduire et de fasciner.
Lien : http://grenieralivres.fr/201..
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Les Ardennes, dans le village d'Amercoeur. Gérald et Anne, des citadins, viennent s'installer dans la maison du Théophile, disparu tragiquement quelques temps plus tôt. Avec eux, il y a Pierre, leur fils, autiste, qui ne parle pas. Gérald travaille pour la télévision qu'il abreuve en documentaires plus ou moins scénarisés ; Anne, elle, ne travaille pas car elle est enceinte d'un enfant qui, cette fois, est voulu.

Dans ce village où tout se sait et tout est connu vont graviter autour de ces nouveaux venus trois personnages ou groupes de personnages dont les volontés bien distinctes vont s'entrechoquer. le curé, tout d'abord, est obsédé par la récupération de ses ouailles. Il doit faire face à des tenants d'une religion animiste, vénérant la mère-nature et sa fécondité. Bien plus terre à terre est monsieur Renard et son fils, Bébert, dont les ambitions se limitent aux richesses d'ici-bas. Entre captation et libération, entre rite initiatique et morbidité ambiante, le parcours d'Anne et de Pierre - véritablement les piliers du récit - est une épreuve de force de plus de 140 pages.

Les thèmes exploités par Comès - la ruralité, la sorcellerie, la survivance des vieilles traditions - sont parfaitement par un dessin à la fois sobre et détaillé, qui rappelle tout aussi bien le minimalisme de Hugo Pratt que la patte de Tardi. Si les paysages sont remarquables et que les scènes de nuit sont magnifiquement rendues par le travail du noir et blanc de Comès, c'est sur les personnages que la magie opère. le dessin acquière, chez Comès, une véritable autonomie et les détails et les symboles se cachent dans les cases. Ainsi les visages des personnages du village sont patauds et boursouflés tandis que ceux d'Anne, de Gérald et de Pierre sont anguleux, signifiant presque la raideur de leur ancien quotidien. Il y a quelque chose de bestial - on osera : totémique - dans le traitement des personnages qui fait largement écho au thème du mysticisme et de l'animisme développé dans La belette. Avec ce récit, Comès réintroduit la magie dans un monde pourtant contemporain et, il faut bien le dire, dans nos lectures.
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Oh le bel ouvrage ....

La lecture du second "immanquable" de Comès m'apporte la confirmation sur son talent.
Les villages ardennais, les vieilles croyances, les sorciers et les curés, les gens de la ville, l'apparition du progrès ... Les thèmes déjà vus dans Silence sont ici encore présents, mais dans une forme assez différente, se concentrant non plus sur un seul personnage mais sur plusieurs.

Le dessin est toujours aussi bon, dans un sublime noir et blanc, où les gens apparaissent, peut-on dire, tels qu'ils sont intérieurement ? Ce qui expliquerait le taux de laideur. Mais que dire des paysages !

A ceci se rajoute le scénario, prenant jusqu'au bout, haletant, très bien mené. L'histoire se dévoile petit à petit, sans grosse révélation brutale. Ici tout se passe doucement, en finesse. A l'image de ce village où la vie est lente, le scénario se déroule petit à petit, pour notre plus grand plaisir.

Et Didier Comès ne se prive pas de rajouter en sus de superbes critiques, dans un peu tous les sens, sans pour autant altérer la qualité du récit. Un beau plus.

Et puis surtout, la justification de ma note, le plus qui permet d'ajouter le 4/5, c'est bel et bien l'atmosphère de ce récit. L'ambiance rustique (très bien retranscrite, si vous avez déjà vécu dans un village c'est assez semblable), le caractère des gens, les dialogues, le cadre naturel, l'ambiance de ces vieux cultes et de ces sorciers. Une réussite totale.

Ce récit est une véritable perle. Pleine de qualités (même si on peut lui reconnaitre des défauts, mais quelle BD en est exempte ?), pleine de charme, prenante, cette BD a tout pour plaire, et m'a conquise. La sorcellerie marche encore, même à travers du papier et de l'encre.

Un 4/5 à la fois pour la BD, mais aussi pour son auteur et mon coup de coeur du moment
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