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3,87

sur 152 notes
Et bien on pourra dire que cette lecture s'est faite...à toute berzingue ! J'ai été happée par cette lecture que j'ai lu en seulement quelques heures. Je remercie donc chaleureusement Babelio et les éditions Autrement car j'ai vraiment eu un gros coup de coeur pour ce roman.

L'histoire se met en place très vite. En quelques pages à peine, nous sommes déjà en plein coeur de l'action et on retient notre souffle de bout en bout. Personnellement, je n'ai pas pu lâcher ce roman avant d'en connaitre le dénouement et de toute façon, il n'y a aucun temps mort permettant de faire une pause, aussi courte soit-elle. L'auteur réussit à nous tenir en haleine tout le long, c'est un vrai page turner que nous propose Kenneth Cook ici.

Katie et Shaw, qui se connaissent seulement depuis quelques heures, se retrouvent poursuivis par un fou, sur une des pistes les plus meurtrières d'Australie, en plein coeur du Bush. Bien évidemment, la Honda Civic de Shaw n'est pas prévue pour subir une telle épreuve mais ils sont contraints de poursuivre sur cette piste coûte que coûte. Une double course contre la mort se met alors en place, une contre un détraqué, l'autre contre la nature inhospitalière de l'Australie.

J'ai vraiment apprécié cette lecture et la multitude de détails permet réellement de se plonger dans ce roman. J'ai eu extrêmement chaud, j'ai senti toute la poussière et le sable environnants et j'ai été chahutée lors de cette folle course poursuite. L'action finale est pleine de réalisme et, même si je n'ai jamais mis les pieds en Australie (un jour peut-être!), je suis persuadée que tout ce qui est décrit est exact. Je ne m'y connais pas assez en mécanique pour savoir si l'aspect technique des voitures et leurs performances sont réalistes dans ce roman mais j'avoue que je n'y ai pas prêté plus attention que cela tant j'étais prise dans l'action. Même les personnages sont d'un réalisme surprenant. J'ai trouvé leurs attitudes tout ce qu'il y a de plus normale pour les circonstances. Shaw ne cherche pas à jouer les gros durs genre super-héros et Katie n'est pas une écervelée qu'il faut secourir à tout bout de champ...J'ai bien aimé pouvoir m'identifier à l'un comme à l'autre, me demander comment j'aurais agi, si j'aurais osé faire pareil et si j'aurais également hésité dans les moments cruciaux...Les personnages principaux sont aussi humains que le détraqué qui les poursuit semble d'une espèce humaine particulière, propre au folklore australien, car nous n'apprenons strictement rien sur cet assaillant, au final le mystère reste entier...

Je ne connaissais pas Kenneth Cook et encore une fois, Babelio me permet de découvrir des auteurs formidables. Je vais l'ajouter à ma liste des auteurs dont je souhaite lire d'autres titres rapidement tant j'ai été bluffé par sa qualité d'écriture.
Vous l'aurez donc compris, je vous recommande chaudement cette lecture qui fut un gros coup de coeur !
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Ce livre m' a été offert par Babelio (que je remercie) dans le cadre de la dernière opération " Masse Critique". J'avais lu de Kenneth Cook 2 recueil de nouvelles à l'humour ravageur : La vengeance du wombat et le koala tueur. Ce livre est d'un style différent une genre de "livre d'action". L'intrigue est simple. Shaw et Katie , 2 jeunes citadins de Sydney se sont rencontrés dans un pub paumé de l'Australie profonde. Lui en route dans sa Honda Civic pour un entretien d'embauche à Adélaïde, elle en expédition dans son gros Land Cruiser pour un reportage photo sur les peintures aborigènes.Ils auraient du continuer leur route chacun de leur côté... sauf que Shaw a changé d'idée et a décidé après une nuit d'hôtel d' aller lui aussi voir les peintures, tandis que Katie, partie la veille camper dans le bush avec son 4x4 a été agressée par un être mi-homme mi-sauvage "un monstre de chair à l'odeur pestilentielle". Elle jaillit des brousailles sur la piste, affolée et s'engouffre dans la voiture de Shaw en lui ordonnant de rouler le plus vite possible, pour échapper à son agresseur désormais en possession de son véhicule et de la hâche dont elle s'était servie pour se débarrasser de lui. En vain. Ce dernier se met immédiatement à leurs trousses.
La petite Honda, rapide sur route mais inadaptée à la conduite hors piste et le Land Cruiser pus lent, mais tout -terrain vont se lancer dans une course poursuite à travers le bush désertique, sur un bitume surchauffé, slalomant entre les dunes de sables, les puits artésiens et les sables mouvants.
Comment distancer un poursuivant prêt à tout pour vous anéantir alors que la piste se transforme très rapidement en une piste rocailleuse, que votre porte de salut se trouve à 600 km, et que les nuages de poussières empêchent toute visibilité au delà du capot de votre voiture?
La végétation est inexistante et votre voiture est vôtre seul abri, pire, si vous l'abandonniez pour trouver un hypothétique refuge, sous une température de 50°, c'est la mort assurée dans les heures qui suivent.
Selon l'éditeur le nombre de disparus annuels, en Australie s'élève à plus de 1500, Shaw et Katie en feront-ils partie?
L'intrigue démarre au quart de tour et vous embarque dès les premières pages "à toute berzingue" jusqu'à la fin du récit. Tout va très vite, pas de temps à perdre dans les présentations, et vous voilà brinquebalé(e) dans un rallye infernal à travers l'outback.
C''est très efficace et agréable à lire; un genre de scénario où se mêlerait "Duel" et "Mad Max", d'où une impression de déjà vu, mais qui n'enlève rien à la qualité du texte.
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Quatres raisons pour lesquels j'ai lu ce livre:
1- la couverture marrante
2- le titre (je me suis dit: chouette un truc rigolo, mais sans lire la 4ème page de couverture, comme d'habitude quoi)
3- coup de coeur du libraire
4- et enfin après plusieurs commentaires d'un de mes postes personne ne l'avait lu.

Donc je me suis plongée dedans à toute berzingue !!! Et je ne m'attendais pas, mais alors pas du tout à ça !!!

Alors, exceptionnellement, je ne ferai pas de résumé, je vous mets uniquement la couverture et faites comme moi, lisez ce livre à toute berzingue, la tête dans le guidon sans lire la 4ème page de couverture et dites-nous si vous êtes surpris, comme moi.

J'ai quand même beaucoup aimé ce livre qui tient en haleine du début jusqu'à la fin sans répit !!! le titre est quand même parfaitement bien choisi.
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Environ 200 pages de plaisir et d'adrénaline à travers cette course poursuite à travers l'outback australien ou il ne faut pas stopper ni abandonner sa voiture sous peine de mourir . Un vrai régal . Premier livre que je lis de Kenneth Cook disparu en 1987, à noter que ce livre est préfacé par Douglas Kennedy qui avait publié un autre road movie "piège nuptial " que je recommande également .
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Cette nouvelle est absolument passionnante. On la dévore du début à la fin, pour la simple et bonne raison qu'il n'y a aucun temps mort. À la fin de l'histoire, on est essoufflé et aussi soulagé que les protagonistes d'avoir échappé à la mort.
Au départ, on s'imagine que ce n'est pas un hasard si Katie sort des broussailles pile au moment où Shaw passe. On la verrait bien complice du tueur-fou. Et puis, il a ce « drôle de couple » qui tient l'hôtel. Ces mots sonnent comme un mauvais présage. Sont-ils mauvais ? En réalité, on cherche un coupable partout. On a besoin de comprendre, de s'expliquer les actes de ce tueur.
Quelques incohérences peuplent l'intrigue. Malmené par l'adrénaline, Shaw ne voit qu'avantage à l'apparition de ce fusil. Mais pas une seconde, il ne se dit que ce fameux aborigène pourrait être un complice du tueur. C'est étonnant ! de plus, Katie et Shaw font face à beaucoup de malchance. le réservoir troué, l'aborigène tué, le téléphone de l'hôtel qui ne fonctionne pas, les puits déserts, le camion inutile, la tempête de sable … Tout joue contre eux. Ça fait beaucoup ! Et puis ce tueur, qui on ne sait pas comment, arrive toujours à deviner ce qu'ils font et où ils se cachent … Est-il devin ? Ou bien est-ce un fantôme du bush ? Omniprésent et omniscient ? On peut aussi juger de la lâcheté de Shaw. Quel être humain normalement constitué, hésiterait à tuer l'homme qui voudrait le tuer ? Et bien, Shaw, c'est son cas ! Ce passage est en trop, ou mal placé. Car, je pense que personne de sensé ne se poserait une telle question dans une situation comme celle-ci. Et pourquoi ce satané tueur n'est-il même pas blessé après la chute du plafond dans le puits ?
L'intrigue aurait été parfaite si seulement la fin n'aurait pas été bâclée. Ici, l'auteur nous laisse envisager la fin qu'on désire. le tueur est mort ou le tueur s'est échapper ou le tueur est un fantôme du bush … On a aucune réponse à nos questions, aucune solution à l'intrigue et donc aucune fin. C'est vraiment dommage. Mais l'allure de l'histoire est tellement rapide et prenante qu'on aime la lire malgré tout, et on y prend beaucoup de plaisir.
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Lu hier entre Paris et Antibes. Kenneth Cook, j'adore... Cette histoire de poursuite dans le bush australien m'a enchanté. Une histoire dans la veine de "Duel". Ce roman a été "retrouvé" (il s'agissait au départ d'un scenario que Kenneth Cook a retravaillé en roman) par sa fille et publié récemment. J'espère que bien d'autres histoires sont encore à découvrir.
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« A toute berzingue de Kenneth Cook » ou l'histoire à laquelle je ne m'attendais pas du tout .
Je n'avais pas lu de résumé donc je ne sais pas pourquoi mais je croyais que ça allait être un joli road trip avec une amourette.
Ben pas du tout.
Il s'agit d'une course poursuite entre deux étrangers et un fou furieux en plein outback australien. L'ambiance est stressante et glauque, la chaleur est écrasante et la lecture en apnée.
C'est une histoire d'une simplicité déconcertante et qui a pourtant tellement bien fonctionné sur moi.
C'est mon premier coup de coeur de l'année .
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Ça fait le 5 ou 6ème livre de Kenneth Cook que je lis, et il confirme le sentiment que j'avais jusqu'ici : ses livres sur les animaux sont excellents, vraiment drôles et agréables à lire, par contre il est nettement moins intéressant quand il parle des humains.
A toute berzingue en est un nouvel exemple, c'est un livre que je vais essayer d'oublier bien vite, et je devrais y parvenir. Une seule action dans ce livre, un scénario dont on n'a jamais l'explication, on se dit "Pourquoi cet homme est aussi méchant ?" et on n'a pas la réponse. Aucune indication de sa personnalité, de ses motivations, rien. le livre s'arrête et on ne sait rien. Je ne vois vraiment aucun intérêt à ce livre.
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Entre Kathie et Shaw, aucun sentiment possible, même aussi fin qu'une feuille de papier à cigarette. Une possibilité envisagée au début du livre, mais vite chassée par la priorité : survivre dans une nature pas forcément accueillante, même si la jeune fille a déjà l'expérience d'une baroudeuse solitaire. Ils se sont rencontrés il n'y a pas 24 heures et déjà, ils sont obligés de s'associer pour échapper à la férocité d'une créature mi homme mi démon, surpuissante et lubrique, qui n'a qu'une idée en tête, détruite, détruire encore et encore celui qui s'est aventuré sur ses terres sauvages. Quiconque rencontre sa trajectoire furieuse le fera à ses risques et périls.

D'explication, de psychologie, on en aura pas et c'est ce qui rend le récit encore plus haletant et implacable.
Pauvre citadin présomptueux, dans l'outback, personne ne t'entendra crier. La préface de Douglas Kennedy nous donne d'autres références sur le sujet de l'homme sauvage en citant des livres précédents de K. Cook, mais aussi Richard Cornell, Spielberg au cinéma, avec "Duel" et je rajouterai, dans un genre plus gore "Massacre à la tronçonneuse" et autres mauvaises rencontres comme dans Délivrance tiré du roman de James Dickley.

Voilà donc une lecture pas forcément rafraîchissante, (vu la température régnant en Australie, pas étonnant), mais qui a fait son effet sur ma tension artérielle.
Lien : http://litterature.calice68...
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« A toute berzingue » est le genre de roman palpitant et haletant qu'il est difficile de lâcher tant le rythme est soutenu, continu et sans aucun temps mort ! Votre pauvre petit coeur va devoir s'accrocher à cette lecture écrite avec beaucoup de nerfs et qui promet en sus une vision de l'outback australien bien moins attractive qu'on se l'imagine… Une vraie réussite !

Shaw est un paysagiste ayant décidé de prendre la route la plus longue pour un entretien professionnel de l'autre côté de l'Australie. Au cours de son road trip, il rencontre Katie, une jeune photographe charmante qui arpente les pistes australiennes dans un Land Cruiser. Ce que Shaw n'avait pas prévu dans cette rencontre, c'est qu'elle le conduirait en enfer. Alors que Katie vient de se faire agresser et voler sa voiture, Shaw la sauve in extremis de son assaillant. Les voilà tous deux en fuite, sur la piste d'Obiri, réputée dangereuse et difficilement praticable, à bord d'une Honda inadaptée.

Le roman est assez brut de décoffrage et Douglas Kennedy qui en a écrit la préface l'explique de manière intelligente, construite et objective. L'auteur a écrit là un petit roman d'à peine plus de deux cents pages qui vous embarque dans un rythme hyper nerveux, où les deux héros sont à peine révélés psychologiquement mais où l'intensité de la poursuite, de la fuite et de la peur tiennent le lecteur accroché à son livre sans pouvoir le laisser de côté (ou du moins avec difficulté). C'est prenant, intense, déroutant et surtout dépaysant !

Si vous aviez une image idyllique de l'outback australien avec ses paysages d'un rouge magnifique, sachez qu'après avoir lu cette histoire cela pourrait bien vite être remis en question ! Il ne faut pas oublier qu'au coeur de ces plaines arides, la sécheresse et la poussière règnent en maître, les gibbers de toutes tailles amoncelés sur des pistes désertes et peu fréquentées peuvent ruiner la moindre petite voiture, la végétation se limite à des broussailles décharnées et desséchées, la faune sauvage est l'une des plus dangereuses du monde, les sables mouvants et autres dangers naturels y sont légions et la population vit bien loin des remous citadins des grosses villes, un univers sauvage, hostile et solitaire qui promet dépaysement. C'est dans ce cadre suffocant que l'intrigue du roman se passe, Kenneth Cook propose une vision a priori réaliste et nettement moins romancée que d'autres de l'arrière pays Australien foisonnant de dangers.

Nos deux héros, Shaw et Katie, simples curieux, l'un pour la flore rares, l'autre pour l'histoire aborigène, se retrouvent ensemble à fuir et à contrer tous les dangers de cet univers hostile pour survivre à un homme sauvage bien décidé à les tuer. On n'en saura pas beaucoup plus sur les personnages mais par empathie pour leur peur et leur envie de vivre, on s'y attachera. Jusqu'à la fin, on est avec eux, on espère que la survie est possible, qu'ils s'en sortiront et chaque nouvelle épreuve est un condensé d'excitants, votre pouls s'accélère et votre stresse aussi ! de l'agresseur, ci ce n'est une forme massive, poilue et nauséabonde, on n'en sait pas franchement davantage, mais ces absences d'informations ne sont pas du tout pénalisante pour le roman, au contraire, cela laisse place à l'imagination, et comme on le sait tous, nous avons davantage peur de ce que l'on ne connaît pas. L'homme est en tous cas, une menace constante, obstinée et violente, les deux personnages principaux ont beau fuir, il est toujours là sur leurs talons, prêt à n'importe quel dommage collatéral pour atteindre son but : les tuer !

Le roman est donc avant tout une course poursuite effrénée dans l'outback Australien entre une petite honda et un land cruiser massif, entre deux jeunes citadins et un homme profondément sauvage. L'auteur, australien d'origine, ne ménage pas son pays et ses dangers, il est criant de réalisme : les paysages sont certes rares et d'une beauté diabolique mais pour en profiter, il faut être bien conscient des dangers, il faut mordre la poussière, se prendre des douches de chaleur instantanément desséchante et être patient ! le tout est écrit de manière efficace, c'est fluide, prenant, un véritable « page -turner ».

En bref, une course poursuite sans aucun repos qui tient en haleine le lecteur jusqu'aux dernières lignes dans un cadre loin d'être idyllique : l'hostile Outback australien. Un roman qui se dévore et que je ne peux que vous conseiller.

Je remercie Babelio et les éditions Autrement pour ce fabuleux partenariat !
Lien : https://songesdunewalkyrie.w..
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