L'eau dort
J'avais acheté ce recueil à sa sortie, et puis je l'ai mis de côté. Les intégrales de mille pages sont lourdes à avaler, et je trouve les annales inégales.
Mais comme j'entrecoupe chaque livre de plusieurs autres lectures, ces lignes auront été écrites en deux temps.
On débute donc ce volume là où on avait laissé l'histoire, à savoir la Compagnie trahie, dissoute, presqu'entièrement prisonnière genre t'es mort c'est pareil, alors que tout ce qu'elle voulait c'était retrouver son histoire. Mais peut être en reste-t-il encore, à errer à Dejagore. Et peut-être faudrait-il écouter, suivre les signes, ne dit-on pas de se méfier de l'eau qui dort ?
Diable que j'ai apprécié cet ouvrage, l'humour, sous-jacent et désabusé, les aventures de Roupille et compagnie pour renaître, et laisser l'eau couler pour espérer s'en sortir.
Avec même, à la clef, une indication de ce qu'à toujours cherché la Compagnie. Et s'ils étaient eux-même ce passé de Khatovar dont ils cherchent les annales, les traces ?
Les soldats vivent
Et bien non je m'étais bien plantée. le Khatovar tant recherché n'était que prétexte. Et ce tome là résume tout le risqué de la compagnie de
Glen Cook: contrairement au précédent je l'ai trouvé long, lent, avec peu d'humour, l'auteur en plein syndrome G.R.R. Martin, et paf mes personnages.
Et si cet épisode réserve une intéressante fin.... que ce fut difficile d'y parvenir à cette fichue dernière page !!!