Inhumaine

Kay se remet mal de sa blessure à la jambe survenue il y a 2 mois. L'histoire mêle l'angoisse suscitée par la vision de vidéos intraçables que Kay reçoit sur son Iphone, dont Carrie semble être l'auteur, qui impliquent Lucie, et l'enquête sur un crime commis sur la fille d'une personnalité du cinéma, où de nombreuses inconnues subsistent. Cette fois, la propriété de Lucie est perquisitionnée par le FBI, et Kay se débat pour découvrir le rôle de chacun. Ceci est en effet une tâche particulièrement ardue, parce que tout le monde se ment, avec les meilleures intentions semble-t-il. Cela semble improbable, voire tiré par les cheveux.
L'histoire se suit avec intérêt, mais ne se termine encore pas, et nous entendrons sans doute parler de Carrie la diabolique de nouveau

Je suis tombée sur un article de Télérama présentant Patricia Cornwell comme l'une des premières autrices de roman noir à mettre en scène des personnages féminins au premier plan, en tant que véritable sujet, à ne pas les cantonner au rôle d'objet de souffrances, de victimes.
N'ayant jamais eu l'occasion de lire un de ses livres, je me suis lancée avec Inhumaine.
Il est vrai que les femmes y sont puissantes, ne se laissent pas faire, bien au contraire, ce que j'ai trouvé appréciable et inspirant.
Deux procédures criminelles s'entremêlent, l'une professionnelle, l'autre personnelle, et l'on se demande où l'intrigue va nous mener… j'en viens à ce que j'ai moins aimé dans ce livre, un rythme souvent lourd et dense, qui s'achève sans véritable chute. Tout reste en suspens, et je suis restée sur ma faim.

Je n'avais jamais lu un roman de Patricia Cornwell. Donc quand j'ai trouvé à l'hôpital, ce roman laissé à disposition par quelqu'un, j'ai vite embarqué ce livre tout en laissant de mon côté trois romans lus récemment.
Tout d'abord, inhumaine est un pavé. J'ai découvert le Dr Kay Scarpetta ainsi que sa famille. J'ai beaucoup aimé cette femme que je trouve lucide et intelligente. Mais, j'ai aussi eu du mal avec l'histoire qui traîne en longueur jusqu' à me forcer à le lire jusqu'au bout malgré ses 637 pages.

Bref donc peu séduite. Cela dit, j'ai dans ma pal un autre roman de cet auteure. Alors, je compte bien ne pas en rester là et peut être aurai-je un coup de coeur.

Mon premier Cornwell, assez difficile de rentrer dedans au début mais j'y ai vite pris goût. J'ai aimé l'intrigue, la précision de l'écriture et des détails. Un peu déçue de ne pas voir la confrontation que tout le monde attend.

En guise de critique, je ferai plutôt une mise en garde. Il ne faut pas commencer à lire les aventures de Kay Scarpetta par ce Inhumaine qui est long et bavard alors que l'action (plutôt des hypothèses) tient en une seule, longue et interminable journée. D'ailleurs, il serait judicieux de lire la série par le commencement en raison de la fréquente intervention des évènements passés dans le cours de l'histoire.

Je n'ai pas beaucoup lu de livres de Patricia Cornwell celui ci m'a plu quand même.
Il. Y a certes des longueurs mais j'aime le personnage de Kay.
Même. Avec du recul, je n'ai pas grand chose à dire.
Peut être il. Faudra que je lise un autre livre de cet auteure pour vraiment me faire une idée.

Un lecteur ou lectrice a parlé de "pavé indigeste" et je le/la rejoint.
On tourne en rond pendant 630 pages.
130 premières passées à des prétendues constatations par Kay Scarpetta sur une scène de crime, en même temps qu'elle regarde des vidéos de sa nièce -peut-être en danger-sur son téléphone portable.
150 suivantes passées avec la nièce à poser des questions qui n'en sont pas et à attendre des réponses répétées à l'infini, identiques, et qui n'apportent rien à l'histoire.
Les 200 autres...je ne m'en rappelle déjà plus.
La fin?
J'en ai même oublié le début.
Je comprends que ma femme -qui en possède une dizaine dans sa bibliothèque- n'ait pas ce "Inhumaine" de Patricia Cornwell (elle a dû sentir qu'il était très mauvais).
Et comme les mauvaises nouvelles vont de paire, je n'ai même pas un meuble bancal que je pourrais stabiliser avec ledit bouquin.
Pas de cheminée également, dont je pourrais amorcer le feu à l'hiver prochain, comme Pepe Carvalho, le détective de M.Vazquez Montalban, qui agit ainsi avec les livres qu'il n'a pas aimés.
Donc, Veni, vidi, ...j'ai fui (et peut-être pour toujours et à jamais, Patricia Cornwell).
Sans regret.

4ème de couv':"Le Dr Kay Scarpetta enquête sur un décès suspect à Cambridge, Massachusetts, quand un message mystérieux apparaît sur son téléphone. Une vidéo s'affiche, impossible à interrompre, montrant sa nièce Lucy vingt ans plus tôt à l'académie du FBI. Ce qu'elle y découvre, Scarpetta n'ose le partager ni avec son mari Benton Wesley, agent du FBI, ni avec le détective Pete Marino, ni même avec Lucy. Elle craint que cette vidéo ne signale la réapparition de sa plus vieille ennemie, qu'elle pensait disparue depuis longtemps. Tout aussi troublant, le FBI lui-même s'acharne contre Lucy pour la confondre dans une affaire qui pourrait l'envoyer en prison jusqu'à la fin de ses jours. Ces évènements seraient-ils liés ? Pour protéger ceux qu'elle aime, Scarpetta doit affronter une meurtrière machiavélique aux actions inhumaines.
Une enquête palpitante où se mêlent sciences légales, surveillance électronique et vengeance très calculée."

MON AVIS: Voilà bien longtemps que je n'avais plus lu une enquête de Kay Scarpetta, le personnage phare de Patricia Cornwell. J'avoue que je m'étais lassée, les histoires tournant un peu en boucle. J'ai retenté une lecture avec ce livre qui était dans ma PAL depuis quelques années donc.
Je crois que le plaisir que j'avais à lire les premières enquêtes de Kay a totalement disparu. Et cette fois, qui sera surement la dernière, j'ai bien cru que je n'arriverai pas au bout. En fait j'ai eu l'impression de faire du sur-place. Moins qu'une enquête il s'agit surtout d'une sorte d'introspection, de supputations, de peut-être et de si, que Kay balance tout au long de cette enquête qui se perd entre passé, présent. A force toutes ces interrogations sans réponses car toutes supposées, deviennent lassantes. J'espérais qu'il y aurait un déclic, une action quelconque, mais pas vraiment et le suspect principal, cette Carry inhumaine, semble être un fantôme. Même Marino, le flic complice de Kay m'a paru faire de la figuration. Sans parler de Benton, agent du FBI et mari de Kay, de sa nièce Lucy, tous des acteurs d'un scénario tortueux, que j'ai eu de la peine à suivre.
Bref, en rien captivante et plutôt rébarbative , cette enquête m'a perdu et j'ai fini par la survoler sans m'attacher à rien. Une déception, la dernière.

Un polar dont l'action se déroule sur une seule journée mais pourtant qu'elle fut longue cette journée de 500 pages. Je découvrais Patricia Cornwell et son héros le Dr Kay : ni l'intrigue, ni les personnages et encore moins le style ne me donnent envie d'y retourner. J'ai voulu connaitre le dénouement de l'histoire mais suis resté sur ma fin.

Lecture abandonnée. Je n'arrivais pas à entrer dans l'histoire, trop long, lecture pénible.