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3,21

sur 382 notes
On en peut pas dire que ça ai été la lecture la plus passionnante qui soit. Pourtant Dieu sait que dès que je vois Jack L'éventreur, je ne peux m'empêcher de me jeter dessus. Après je suis moins experte que ma chère binôme Cannibal Lecteur, mais bon, assez pour voir que ce livre est un sacré ramassis de c***** et spéculations.

On ne sait pas où l'auteure décide de nous emmener mais certainement pas à la réponse énigmatique de ce cher Jack. Toutes ses théories ne reposent sur rien de concret, même elle, nous le démontre, faut le faire quand même!!!!Le Londres victorien est bien retransmis, on sent bien (oui même jusqu'aux odeurs!!!!) toute la misère, la saleté environnante, mais surtout le peu de moyens et de compétences dont dispose la Police , la Justice de l'époque. Un tel tueur ne POUVAIT pas se faire attraper, tout simplement parce que ce genre de carnage dépasse l'entendement, mais qu'il n'y avait pas encore la criminologie et la science à son secours.

Cornwell nous démontre que les coroners sont corrompus, la police impuissante face au taux de misère et de criminalité, les juges pas forcement bien renseignés sur les enquêtes en cours, les docteurs dépassées par les évènements et ne respectant aucune hygiène, sans compter les témoignages de soulards en tous genre. Et là , elle espère nous faire croire qu'elle a trouvé des preuves tangibles et recevables, alors que il est bien apparent que c'est du grand n'importe quoi dans ses rues de White Chapel, le chaos total ou rien n'est archivé ou respecté comme il se doit….

Tenir un couteau et tenir un stylo sont deux choses différentes, il faudra lui expliquer un jour à Patricia….Ce n'est parce qu' elle trouve des similitudes d'écritures ou de papier entre Sickert et les lettres du soi disant Jack que ça en fait un meurtrier!!!!Peut etre que ces lettres sont un canular et que plusieurs personnes se sont engouffrés dans la brèche de la pseudo célébrité. Eventrer une femme et se prendre pour un artiste écrivant à l'encre rouge, il y a un monde entre…..

Mais le mieux du mieux, c'est son obstination à vouloir faire de Sickert , son coupable. C'est fou le nombre de fois où elle extrapole, invente, relie des évènements qui n'ont rien avoir sur sa vie intime. Attention spoiler, passez la ligne de couleur …Je ne connais pas ce pauvre artiste qui a dû bien assez souffrir déjà, mais là, je le vois se retourner dans sa tombe à ses accusations honteuses et non fondées.

Quel beau « ha,ha » cette lecture….Tiens d'ailleurs, à JETER aussi dans le grand néant imaginaire des limbes que j'ai ouvert il y a peu….

Lien : https://fairystelphique.word..
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♫ Si j'avais un scalpel, je découperai le livre ♪ Comme Jack The Ripper, ♫ Je prélèverais des morceaux ♫ Oho Et j'en jetterais au feu ♫ Ou les mettrais dans les W.C ♫ Pour pouvoir m'essuyer, les jours où j'ai plus rien ♫ Ohoho, ce serait le bonheur ♪

Oui, hérésie que de couper dans un livre, mais j'ai une envie folle de lui briser l'échine et, aidée d'un scalpel, d'ôter tous les passages qui m'ont énervés prodigieusement : tout ce qui a trait à Walter Sickert, en fait !

Patricia Cornwell a décidé que c'était lui et que l'affaire était classée. Elle l'a même fait noter sur la couverture. J't'en foutrai moi, des affaire classée !

Durant ma lecture, j'ai sauté les nombreux paragraphes consacré à ce peintre car c'est vraiment une bio indigeste et là, zapping.

Avant même de l'ouvrir, je savais très bien que « Jack l'Éventreur, affaire classé, portrait d'un tueur » de Patricia Cornwell sentait le souffre (et pour beaucoup d'autres aussi, notamment les Ripperologues qui l'ont crucifiée).

Autrement dit, il n'était pas question que ce roman, oscillant entre biographie, enquête orientée et témoignages fasse un jour son entrée dans ma bibliothèque.

Pourquoi ? Parce que je savais que Patricia Cornwell avait interprété les faits pour les faire coïncider avec sa théorie et qu'il était flagrant que son enquête n'avait pas été partiale du tout.

Hors, Sherlock Holmes l'a bien dit « C'est la théorie qui doit coller avec les faits ». Parce que bâtir des théories avant d'avoir les données est une erreur monumentale : insensiblement on se met à torturer les faits pour qu'ils collent avec la théorie.

Et pour Patricia Cornwell – qui retrace tout de même avec précision et minutie ces meurtres – le coupable ne peut être qu'un seul homme : Walter Sickert, ce peintre renommé qui n'a pas d'alibi pour les meurtres commis en 1888 (comme 99,99% des habitants de Londres). Pour elle, il EST Jack The Ripper. Point barre.

Sickert ? Bio exprès : peintre, aussi beau qu'amoral – au sens victorien du terme – réputé pour son cynisme, pour sa passion des déguisements, des pseudonymes, des barbes postiches, pour sa manie d'errer des nuits entières dans les quartiers mal famés ainsi que pour les ateliers secrets dans lesquels il se livrait à des activités plus ou moins louches. le profil type, quoi !

Ses thèmes de prédilection dans ses peintures peuvent aussi prêter à suspicion : les prostituées, les cadavres, les hommes menaçants penchés sur de faibles femmes et même… Jack l'Éventreur ! Rhôôô, on se rapproche là !

Mais jusqu'à ce que Patricia Cornwell ne lui tombe sur le paletot, le Walter n'était qu'un nom sur une looooongue liste de candidats éventuels. Et pas dans le peloton de tête, en plus…

Le duc de Clarence, casaque jaune, toque noire, galopait en tête de liste, talonné par les francs-maçons, casaque rouge, toque verte, menant un train d'enfer avec les yearling Aaron Kośmiński et John Pizer. Avec quelques petits dépassement, de-ci, de-là. Sans oublier le vieux canasson de retour : Sir William Gull, médecin de la Reine Victoria.

Alors, pourquoi ai-je lu ce roman, moi qui ne voulait pas le voir trôner sur mes étagères ?? Parce que l'on me l'a donné… Ben oui, merde alors. Je me suis dit qu'il serait peut-être temps que je l'analyse afin d'avoir la preuve, noir sur blanc, de ses boniments et de la torsion de la vérité. Quitte à ce que je finisse avec une distorsion d'intestins. Et puisque ma binôme de Lecture Commune était prête à faire l'indigestion avec moi… GO !

Revenons à nos moutons, ou notre peintre. Comment la mère Patricia a-t-elle pensé à lui ?? Bêtement en étant invitée à Londres et en discutant avec un inspecteur de Scotland Yard qui lui a dit que Walter Sickert avait le bon profil pour être ze Jack. Patricia, jusque là, n'avait même pas connaissance des meurtres de 1888 !

Alors, épluchant la biographie de Sickert, notre Kay Scarpetta du cold case lui a trouvé des similitudes avec la psychologie d'un serial-killer. Et pas n'importe que serial-killer, je vous prie.

Elle est même certaine que les multiples lettres envoyées aux journalistes ou à Scotland yard (certaines furent prises pour des canulars) sont en fait TOUTES de la main de Sickert (oui, toutes !). Comment ? le bougre pouvait aisément contrefaire son écriture et inclure exprès des fautes d'orthographes (jamais les mêmes, of course).

Puisqu'il était adepte des costumes, notre limière est intimement persuadé qu'il était passé maître dans l'art de se travestir et de se fondre dans la foule : idéal pour passer aperçu et commettre des homicides sans être repéré par la suite.

Sickert connaissait l'East End même s'il n'y habitait pas. Bref que de points communs avec le tueur. What'else ?

Mais Cornwell va encore plus loin en l'accusant d'autres meurtres dans Londres, en Angleterre et même jusqu'en France : des femmes égorgées ou des corps démembrés – ce qui implique un changement de méthode mais qui s'accordent avec les déplacements probables du peintre et la sauvagerie de Jack. Pour elle, le Tueur au Torse et Jack sont Sickert ! Avec Sickert, tu doubles la prime !

Pourquoi lui et pas un autre vous me direz ? Cornwell n'est pas la première à l'avoir soupçonnée… Et son livre – qui m'a fait grincer des dents – a quand même été une petite bombe dans le milieu, tellement elle est allée loin dans ses recherches. L'ayant lu, je peux vous dire qu'elle a mangé, bu, vécu, baisé en ayant Sickert dans la peau.

Ça lui a couté un pont, aussi. Quatre millions de dollars selon le Richmond City Magazine, 6 millions selon le New York Times.

Si cher ?? Oui, parce que quand Patricia enquête, les experts du CSI – Gil Grissom et Horatio Caine peuvent même aller se rhabiller. Comme si c'était GI Joe qui débarquait, elle a embauché des bataillons de graphologues, de chimistes et d'experts en tout genre.

Sans compter que tout ce qui était à vendre sur Sickert, la romancière l'a acheté : tableaux, gravures, lettres et même le livre d'or d'un hôtel de Cornouailles sur lequel aurait gribouillé Sickert… Vous comprenez le prix… Niveau enquête, elle y est allée fort, de ce côté là, on ne pourra pas lui reprocher la légèreté.

Madame voulait son ADN et madame pense qu'elle l'a eu (mais bon, qui prouve que c'est bien le sien ?? En plus, plus de 100 ans après, non, mais, allo quoi ? Et Sickert s'est fait incinérer !). Mais quel ADN de suspect avons-nous ? Lequel utiliser ? Comment trouver le bon ?

La police avait reçu des centaines de lettres moqueuses, elle a donc fait rechercher des bribes d'ADN au dos des timbres et sur le rabat des enveloppes afin de les comparer avec d'autres échantillons appartenant à Sickert. Autrement dit, si Sickert a envoyé une lettre pour se foutre de la gueule de Scotland Yard ou des flics locaux, boum, le voilà passé à la postérité en tant que Jack The Ripper.

L'auteur a tout de même reconnu que les résultats étaient encourageants, mais pas concluants : ça a éliminé environ 99% de la population anglaise, mais les résultats sont trop incomplets pour qu'on puisse affirmer que Jack Sickert est bien Walter l'Éventreur. Pardon, le contraire !

En revanche, l'analyse des lettres est très instructive (mais hyper chiante à lire) : non seulement on retrouve le même papier, avec le même filigrane, mais on constate que l'assassin écrivait parfois avec un pinceau en guise de plume et de la peinture en guise d'encre. Un examen minutieux conduit même à identifier des taches d'eau-forte. Or, Sickert était aussi réputé pour ses gravures que pour ses toiles.

Que garderais-je de ce roman qui, malgré ce que je pouvais penser, m'a tout de même apporter quelques jouissances littéraires ? Tout ce qui concerne la ville de Londres, son histoire, ses mauvais quartiers, les moeurs des gens, les putes, les meurtres, les rapports d'autopsie… Tout ce qui fait l'essence d'un grand roman noir ! Pas étonnant que Jack London appelait l'East End « L'Abîme ».

Les chapitres qui traitent de ces aspects techniques, de la psychologie des tueurs en série et des principes de profilage intéresseront les amateurs de polar. Me suis régalée, là.

Les amateurs de gore ou de comptes rendus d'autopsie tels que moi seront rassasiés, puisque, pour rappel à ceux qui ne suivaient pas, ce bon vieux Jack avait cette délicate attention qui était celle d'égorger ses victimes, puis de leur ouvrir le bas-ventre afin de récupérer l'utérus, le haut du vagin ou un morceau de vessie. Là, j'ai pris mon pied.

Les lecteurs aux penchants moins morbides préféreront le voyage dans le Londres de 1888 auquel nous convie la mère Cornwell. M'en suis pourléchée les babines aussi, de ces passages là.

De ce côté là, rien à critiquer, les ambiances sont là, les personnages importants aussi et la ballade dans les rues sombres (en 1888 l'éclairage public laissait encore beaucoup à désirer) est ravissante.

Mon verdict final ? Y'a à boire et à manger… et des tas de choses à scalper. Cornwell est une brillante procureur qui maîtrise son dossier parfaitement, qui le connait sur le bout des doigts et qui nous sort des raisonnements sans faille avec une éloquence implacable. Et ce, à l'écrit ou à l'oral (sur les ondes de la BBC, elle n'aurait fait qu'une bouchée de ses adversaires). Madame a réponse à tout. Elle admet les faiblesses de son dossier mais nie la déformation des faits.

Pourtant, après lecture, et à mon humble avis, l'auteure n'a fait que réunir un faisceau de présomptions et fait tout pour que l'on croit Sickert coupable. On me dira que ça fait beaucoup de coïncidences, mais bordel, ça reste des coïncidences et des conjonctures, des théories et du bla-bla.

Celui ou celle qui ne lirait que ce roman serait persuadée d'avoir eu la réponse à cette vieille affaire et le ferait savoir à tout le monde que l'identité de Jack est connue ET prouvée, fin de l'histoire.

Certes, tout ceci n'est que théorie, il n'y a pas mort d'homme innocent, mais je n'ai pas aimé cette impression que l'auteur prenait des libertés avec les faits, avec les preuves, afin que tout colle avec sa théorie de départ : Sickert.

Il y a comme une odeur de mauvaise foi dans ce récit. Or, dans une enquête, on réuni toutes les preuves, tout ce que l'on a, ce que l'on sait et on élimine l'improbable au fur et à mesure. Mais ce sont les faits qui doivent conduire à une théorie, et jamais le contraire.

On ne part pas d'un potentiel coupable afin de chercher tout ce qui pourrait l'incriminer car en faisant de la sorte, on risque d'omettre des preuves qui pourraient conduire à un autre.

Verdict du procès ? Coupable sur toute la ligne !

Ce que je devrais faire avec ce roman, c'est scalper toutes les pages qui concerne Sickert, toutes les digressions et ne garder que le meilleur, la quintessence du roman : les crimes, la vie dans Londres en 1888, bref, tout ce qui ne comporte pas le nom de Sickert…

PS : Pour ceux que ça intéresse de savoir pourquoi Walter aurait tué… bref, son ou ses mobiles, je vous le dis de suite, c'est encore une histoire de petite bite !

Oui, messieurs, une petite bite peut faire de vous un tueur en série potentiel… D'ailleurs, je pense que je vais tous vous éviter dorénavant, messieurs. Notre homme, lorsqu'il était enfant, a subi une série d'opérations d'une fistule.

Bon, jusque là, rien de grave, vous me direz. Oui, mais, ces opérations le laissèrent avec un pénis nanifié, tronqué, difforme. Puisqu'il ne pouvait pas grimper aux rideaux ou s'amuser avec la bêbête à deux dos (impuissant), il aurait donc joui avec le poignard à la main. Objet phallique, en plus.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Voici Patricia Cornwell persuadée d'avoir résolu la quête du Saint-Graal des tueurs en série : découvrir qui est Jack l'Éventreur.
L'ouvrage réserve quelques bonnes surprises. le lecteur sera bercé par une époque et de véritables personnalités : Henry Irving, Oscar Wilde, mais aussi par l'ombre de Stevenson (Docteur Jekyll et Mister Hyde). le travail fourni semble sérieux, bien mené... encore est-il l'oeuvre de toute une équipe (et sans doute de moyens financiers importants).
L'ouvrage est agaçant. Les nombreux anachronismes et jugements de valeur déplacés. Ensuite, il y a cette condescendance persistante. Il faut le lire pour le croire. Mention spéciale au passage ou l'auteure compare les système policier et judiciaire du Londres victorien.... à celui de la Virginie du début des années 2000 !
Enfin, la longueur du livre et les trop fréquentes digressions achèvent le tableau. L'auteure semble parfois perdre le fil et "faire du remplissage" sur des points secondaires. Cela est franchement frustrant car sa thèse repose sur des bases fragiles qu'elle n'explique pas vraiment...
Un livre confus, long, ennuyeux et de peu d'intérêt sinon pour les spécialistes... qui on du bien s'amuser à le lire.
(Pour la version complète c'est par ici-bas)
Lien : http://kriticon.over-blog.co..
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Est-ce une enquête? Pas scientifique en tout cas. Est-ce un roman? Pas tout à fait. Vous ne l'avez pas encore lu? Mais qu'attendez-vous?
L'une des reines du polar se plonge sur le cas de Jack l'éventreur en revenant sur la description des meurtres. Elle nous livre en pâture son Jack, un peintre torturé à la vie intérieure tellement trouble qu'il ferait passer certains épisodes d'"Esprits criminels" pour de la guimauve.
Le cas "Éventreur" fascine tout autant que ce texte ovni dans la bibliographie de l'auteure. Alors, s'il vous plaît messieurs les chercheurs et les scientifiques laissez l'énigme entière pour que la fiction dépasse la réalité.
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Challenge ABC 2013/2014
5/26

Je ne suis pas une très grande fan de Patricia Cornwell à la base mais j'ai quand même passé un bon moment de lecture avec cette enquête sur Jack l'éventreur..
Il est vrai que pour l'auteure américaine, le coupable ne peut-être qu'un homme, un dénommé Walter Sickert. Si ce peintre faisait parti jusqu'alors des identités "possibles" de Jack l'Eventreur, Cornwell le désigne comme le seul et l'unique ! Il n'y a rien de vraiment objectif, pas de "preuves directes" pour employer le jargon policier mais une foule de "preuves indirectes" - de la psychologie du personnage à l'interprétation de certains faits et de certaines toiles du peintre assez troublantes, il faut l'avouer. C'est un parti pris et j'ai fait avec sans trop de problèmes même si je pense qu'au final, je ne suis pas sûre de vouloir connaître l'identité de ce tueur qui tire une part de sa célébrité de son mystère.
Je comprends que l'assurance de la romancière puisse en gêner certains mais, pour ma part, je trouve le travail qu'elle a abattu assez stupéfiant. L'habile retranscription de l'atmosphère d'un lieu et d'une époque que j'adore n'a pas gâché mon plaisir. On approfondit son savoir sur les meurtres de Jack l'Eventreur, la médecine légale d'hier à aujourd'hui, l'East End et ses conditions de vie et Walter Sickert que je ne connaissais pas encore (!).
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Il est intéressant de voir comment Patricia Cornwell, persuadée d'avoir trouvé l'énigme de Jack l'éventreur, expose sa théorie. Ce n'est pas évident à lire. Déjà parce qu'il y a tout ces détails, ce qui fait qu'on se mélange un peu, et qu'on se perds dans la masse. Mais aussi parce qu'il y a les détails des meurtres. Même si ce n'est qu'une énième supposition de l'identité du tueur, je trouve toujours cela intéressant de voir les différentes théories. Cependant ce qu'on pourrait reprocher à Patricia Cornwell, c'est qu'elle part dès l'entrée de jeu avec une idée bien précise du tueur, alors qu'elle aurait du laisser le bénéfice du doute, soupeser toutes les théories... Mais ici, elle s'obstine à vouloir voir en Walter Sickert , Jack l'éventreur. C'est peut être vrai, c'est peut être faux. On ne le saura jamais.
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Je me suis ennuyée.
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Bonjour,j'attendais beaucoup de la rencontre de ces deux mythes : Jack l'éventreur et Patricia Cornwell. Peut-être un peut trop?
Dans ce livre nous suivons l'enquête qu'elle a menée pour prouver que l'artiste Walter Sickert était le coupable.
Car l'auteure a eût une révélation et depuis essaye de trouver des preuves pour confirmer sa théorie !
Je dis bien essaye car les preuves ne sont pas convaincante :une opération d'une fistule dont on ne connait pas les détails,des lettres qui ressemblent à celles que Jack l'éventreur à peut-être écrit ,des tableaux qui ne sont pas à son goût, une mysoginie...
En bref, 600 pages où l'auteure se met en scène et ne prouve rien.
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J'aurais également volontiers mis moins de 1 à ce livre.
Patricia Cornwell n'apporte rien à la question de Jack l'Eventreur.
Elle est convaincue de sa vérité et fait dire aux événements de Whitechapel ce qui l'arrange.
Rien d'objectif ne vient étayer sa thèse et son livre n'apporte aucun élément nouveau à l'affaire.

Sickert était certainement morbide et névrosé mais de là à lui faire endosser le costume de Jack... il y a un monde
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Basé sur la théorie que le peintre Walter Sickert est Jack l'Eventreur, ce livre rassemble une séries d'éléments commentés par Patricia Cornwell à la lumière des connaissances scientifiques actuelles.

J'avais ce livre dans ma PAL depuis une éternité (la copine qui me l'avait prêté pensait l'avoir perdu, oups!) et je n'ai pas pris la peine de regarder le résumé avant de l'ouvrir, ce qui fait que j'ai été assez surprise, parce que je n'avais pas compris/j'avais oublié qu'on allait se focaliser sur un seul suspect.

Alors sur le principe, ça ne me dérange pas qu'un auteur centre ses recherches sur une personne en particulier si c'est sa conviction qu'il est coupable. Ce qui m'a énormément gênée ici, c'est que Patricia Cornwell présente ses déductions comme des faits avérés, même quand aucune preuve ne le confirme. Et s'agissant d'éléments datant de plus de 100 ans, rarement conservées dans des conditions optimales et donc potentiellement contaminées à un moment ou un autre, je trouve que c'est faire montre d'une excessive confiance en soi que d'être aussi affirmative.

Je n'ai aucune raison personnelle de « prendre la défense » de Walter Sickert. Pour tout dire, je n'avais jamais entendu parler de lui avant lire ce livre. Et effectivement, certains faits sont plus que troublants.

Cependant Patricia Cornwell ne prend pas la peine de nous expliquer comment elle a eu connaissance de certains éléments, ni comment elle a procédé dans ses recherches, ni comment elle en est arrivée à soupçonner Sickert. Il semble aussi très improbable que certaines de ses découvertes n'aient pas été portées à la connaissance de la police ou du public plus tôt, s'agissant d'une affaire ayant autant soulevé les passions que celle-ci. D'où l'intérêt qu'il y aurait eu à détailler un minimum sa méthodologie, d'autant que ça ne lui a posé aucun problème de détailler celle des policiers de l'époque.

Il manque également à ce livre pas mal d'informations qui auraient dû figurer au moins en introduction: un rappel chronologique des faits (tout le monde ne connaît pas par coeur la liste des victimes), un tour d'horizon des suspects potentiels et au moins un résumé du travail de la police. Ici l'auteur se contente de déclarer dès le début que Sickert est le coupable et qu'elle en est sûre. A-t-elle procédé à un travail de recherche pour éliminer les autres suspects? On l'ignore. Quel indice l'a aiguillée sur Sickert? On l'ignore. Est-ce qu'il a été suspecté par la police à un moment ou un autre? On l'ignore aussi. A moins d'aller chercher des informations ailleurs (ce que je n'ai pas fait).

D'autre part, si on en croit l'auteure, à peu près tous les crimes sanglants commis en Angleterre (et même quelques-uns en France et en Belgique) pendant la vie d'adulte de Sickert peuvent lui être imputés avec peu de risques d'erreur. Sur quelles bases? Bah la méthode ressemblait vaguement à celle de l'Eventreur…

Pour ce qui est de la forme, j'ai trouvé ce livre extrêmement embrouillé. Rien n'est chronologique, certaines victimes avérées de l'Eventreur passent à la trappe au profit d'autres pour lesquelles on n'a pas de certitude et il y a de nombreuses digressions (pas inintéressantes, mais ça contribue à perdre le lecteur), par exemple des comparaisons entre la façon de procéder aux enquêtes criminelles au 19e siècle et aujourd'hui.

Pour résumer, ce livre m'a semblé manquer de l'essentiel pour une « enquête » de ce genre: la rigueur. Que ce soit sur le fond ou sur la forme, ce manque de rigueur nuit non seulement au confort de lecture, mais aussi à la crédibilité des théories proposées. Si vous souhaitez lire sur le sujet, je vous conseille de choisir un livre dont le propos soit plus clair que celui développé ici.

Une grosse déception.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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