Ai lu ces mots à la parution.
Le temps ensevelit sous les lettres empilées.
Deuxième lecture main tenant.
Impressions premières persistantes.
Le projet, la mutation, l'acceptation. le faire avec.
L'évolution dans le mal, le mal comme en les camps, après 10 ans, après 15 ans, la différence, après, la peur. Les camps, la différence, la séparation et l'étrangeté. Dit-elle dans un groupe on est étranger, parfois.
Le regard des autres, jugements, pertes de maîtrise. le monde normal devenu autre, le colonisateur et ses normes en lesquelles on n'est plus. Quelque chose qui fait drôle, il ne se rend compte de rien. Cet espace-temps spécifique. a l'écart du monde.
Univers parallèle.
L'identité, ce moi fait d'éléments qui s'imbriquent.
Le moment présent retrouvé chez la nonne bouddhiste. Apprécier dans la mutation, vivre, apprécier la lenteur, accepter.
Comment comprendre la violence de l'autre ? Chez
Duras, dans le "barrage contre le Pacifique", il y a un amoureux éconduit, et une jeune fille et le frère de celle-ci, qui lui paraissent si durs. Est-il si amoureux ? Deux mondes si différents. Trop différents, de toute façon. Une violence banale, un ressenti impossible.
Elle a été trop loin. Char parle de ces petites mers dans les rochers, restées quand la marée s'en va.
Equilibre et vue sidérée sur le monde du réel.
Y reviendrai sûrement.