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sur 280 notes
Il est bon il est bon mon roman ! En tout cas en pleine rentrée littéraire, c'est bien celui-là qu'il faudrait découvrir.

Non non, il ne vient pas de sortir, mais cette utopie publiée il y a déjà huit ans se joue précisément des nouveautés littéraires et d'un certain microcosme de l'édition régi par le copinage et l'appât du gain. Je dis ça je dis rien.

Or donc Au bon roman est un audacieux… disons… polar littéraire, où la création d'une librairie idéale ayant pour vocation de ne proposer à ses clients que « de bons romans » exposera ses concepteurs à quelques fâcheux imprévus. Eh oui, le droit à la subjectivité se paie cher et peut entrainer des représailles à la hauteur de la susceptibilité de certains.

C'est un texte intelligent mêlant une réflexion sarcastique sur le monde littéraire à une enquête plus ou moins rocambolesque. Celle-ci, autant prévenir, n'est finalement qu'un prétexte, d'où un dénouement hasardeux qui personnellement m'a déçue. Je n'aime pas finir un bouquin sans obtenir de réponse à mes questions, c'est mon côté binaire. J'en veux donc un peu à Laurence Cossé pour ce largage en plein vol, mais l'élégance et l'éclectisme de cette respectable auteure méritent nonobstant que l'on se penche un tant soit peu sur son Bon Roman.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Un livre qui ne parle que d'écriture, de lecture et d'écrivains ne peut que me ravir. Des les premières pages, j'avais l'impression d'avancer sur un plage où chaque phrase était comme une vaguelette venant mourir à mes pieds, sensation si forte de peur mélangée à la douceur.

Peur d'être déçue, de ne pas trouver ce que je recherche : l'émerveillement par les mots. Mais vite, je me rends compte que "Au Bon Roman" n'est pas un roman comme les autres. Une fraicheur s'en dégage !!!

Que sont les bons romans ? C'est la question qui nous taraude en lisant cette histoire. Pour moi c'est simple, il doit apporter un plus à mon quotidien, un peu de nostalgie, un peu de joie, un peu d'espoir des fois, un peu de solitude avec soi et un peu de tout.

Chacun des romans nous affecte d'une manière ou d'une autre mais ce qui est sûr c'est qu'il nous indiffère jamais et c'est cela la vraie passion de lire !!

Ce roman nous rapproche des "Plumitifs", ceux et celles qui écrivent avec leurs coeurs et leurs tripes, les "grands prosateurs" comme aime les appeler Ivan.
Laurence Cossé, je ne connaissais pas mais j'avoue qu'à la lecture de ce roman, je suis tombée sous le charme de son style, de sa plume et de cette histoire pleine de titres, de noms d'auteurs et de récits littéraires. Elle fait glisser les personnages subtilement et avec une grande finesse pour les mettre à leur place. Beaucoup de complicité, d'amitié et de secrets en font un bon roman à mon sens. Ils sont tous attachants et si “particuliers" qu'ils méritent de faire l'objet d'un roman chacun.

Ce roman me fait penser à un homme qui a vécu sa vie pour les livres, de ces gens qu'on croise dans notre vie et dont le souvenir reste à jamais. Je tiens à rendre hommage à mon bouquiniste "aami Rachid", une rencontre au détour d'une ruelle comme seule peut en faire le hasard, un air fatigue par le poids des années mais toujours un sourire accroché aux lèvres, qui me rassure “ il y'a encore des gens biens “ qui vous offre un verre d'eau par une journée chaude d'été et un mot gentil qui vous réchauffe le coeur par une froide matinée d'hiver. Eh oui, il est comme cela mon bouquiniste à Alger ! Humble, cultivé, il connaissait les auteurs et les romans par coeur et même que des fois il me récitait quelques extraits gravés dans sa mémoire. Autre chose et pas des moindres, il ne met jamais en vente un livre en mauvais état, c'est sa façon simple de respecter ses amis les romans !!!!
Un grand homme aami Rachid !!!!

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Ce roman pose la question de savoir s'il existe de la bonne et de la mauvaise littérature. Et j'avoue qu'à la fin d'un tel livre, je doute encore … L'entreprise lancée par les deux libraires est à la fois compréhensible et contestable. Il était certain que l'idée de rassembler les “bons” romans quelque part allait forcément blesser un certain nombre de personnes, d'écrivains et d'éditeurs. L'important est cependant d'assumer ses choix. C'est un peu comme si ils avaient créé une nouvelle sorte de libraires, qui font eux-mêmes un tri dans la production et dans ce qu'ils veulent vendre. Cela me fait penser dans une certaine mesure à la Griffe noire. Mais même celle-ci est supposée pouvoir se procurer tous les livres actuellement édités en France (ce qui ne veux pas dire qu'elle est obligée de les exposer dans la vitrine). Mais l'on ne soupçonne pas toujours la force du lobbying de certains gros éditeurs, qui veulent être présents partout à tout prix, et à laquelle peu de libraires peuvent résister (inutile de nier que l'on est rarement millionnaire dans ce métier …).

Pour qu'une telle librairie existe vraiment aujourd'hui, il faudrait donc que le libraire se sente totalement indépendant de toute pression commerciale, financière ou autre.

Finalement, je ne sais pas si ce roman est un chef d'oeuvre, mais pour le coup, il a l'avantage de proposer une réflexion originale sur ce qui fonde une librairie, et les goûts littéraires de chacun.

Enfin, pour répondre à certaines critiques que j'ai lu sur Internet, il ne me semble pas que vouloir sélectionner de “bons romans” empêchera des gens de milieux modestes d'accéder à cette littérature. Pour moi, le Petit Prince est un bon roman, tout comme Proust. La notion de bon roman est trop subjective pour qu'une librairie idéale puisse exister, cependant, pourquoi ne pas essayer de tendre vers cet idéal ? :)

Ce n'est pas le lieu ici pour suivre toutes les pistes ouvertes par ce roman, ce qui prouve bien que ce n'est pas un “mauvais” roman, puisque pour moi la littérature doit davantage interroger que donner des réponses …
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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N'y allons pas par quatre chemins et parce que le jeu de mots est tellement à portée de clavier et facile.... Ce roman est un bon roman, un très bon roman et en plus sur un thème qui ravit tous les passionné(e)s de lecture que nous sommes. L'ouverture d'une librairie mais pas n'importe quelle librairie ! Une librairie qui n'offre au public que des bons romans grâce à deux passionnés de belle littérature et un comité de sélection composé de 8 lecteurs anonymes. Qui n'a pas rêvé de ce genre d'endroit où à coup sûr vous trouvez le roman, le bon roman, celui que l'on ne voit pas forcément de prime abord dans les autres librairies, noyés dans la production littéraire, celui qu'il vous faut, à vous, à soi, au bon moment, celui qui n'a pas forcément beaucoup de publicité, celui que l'on attendait, vous savez celui que l'on nomme souvent la petite "pépite" et avec des "fous" des livres pour vous conseiller ?

""Nous voulons des livres nécessaires, des livres qu'on puisse lire le lendemain d'un enterrement, quand on a plus de larmes tant on a pleuré (...) des livres pour les nuits où malgré l'épuisement, on ne peut pas dormir, et où l'on voudrait simplement s'arracher à des visions obsessionnelles ; des livres qui fassent le poids.(...) Nous voulons des livres écrits pour nous qui doutons de tout, qui pleurons pour un rien, qui sursautons au moindre bruit derrière nous. Nous voulons des livres qui aient coûté beaucoup à leur auteur, des livres où se soient déposés ses années de travail, son mal au dos, ses pannes, son affolement quelquefois à l'idée de se perdre, son découragement, son courage, son angoisse, son opiniâtreté, le risque qu'il a pris de rater. Nous voulons des livres qui nous plongent dans la splendeur du réel et qui nous y tiennent ; des livres qui nous prouvent que l'amour est à l'oeuvre dans le monde à côté du mal, tout contre, parfois indistinctement, et le sera toujours comme toujours la souffrance déchirera les coeurs. Nous voulons des romans bons. Nous voulons des livres qui n'éludent rien du tragique humain, rien des merveilles quotidiennes, des livres qui nous fassent revenir l'air dans les poumons". (p332-333-334)"

Et puis il y a le lieu, les rencontres, l'ambiance chacun plongé dans les quelques lignes qui lui permettront ou pas de sélectionner sa prochaine lecture, de se reconnaître, d'échanger parfois, de se sentir chez soi, entre amis, au sein d'une famille :

"-De toutes les fonctions de la littérature, vous me confirmez qu'une des plus heureuse est de faire se reconnaître et se parler des gens faits pour s'entendre. (p95)"

A travers une enquête suite à l'agression de trois des lecteurs du comité de sélection alors que personne, à part Ivan et Francesca, les initiateurs et propriétaires de la librairie, ne connait leurs véritables identités, nous découvrons non seulement la génèse et les différentes étapes de création (très bien ficelées) de ce lieu situé en plein quartier latin (bien sûr), toutes les stratégies mises en place pour que cette librairie soit un lieu à part, sans influence d'aucune sorte que celle qui anime ses créateurs : l'amour de la belle littérature et sa mise en valeur. Alors arrivent le succès, puis les jalousies, les coups bas, mais explore aussi les personnalités de chacun de ses membres, par petites touches, au moment opportun de l'histoire, gardant jusqu'à la fin une part de mystère savamment entretenue.

J'ai beaucoup aimé la construction du récit, l'écriture fluide et entraînante qui m'emmenait des coulisses du monde littéraire, des arcanes des maisons d'édition, aux références littéraires, retrouvant parfois certains titres, en trouvant d'autres, découvrant les vies des différents protagonistes, les chemins qui les ont menés jusqu'à ce lieu enchanteur, m'attachant à eux, me demandant qui était le narrateur de cette aventure, les rejoignant parfois dans leurs jugements sur les sorties ou prix littéraires même si tout le monde doit y trouver son compte, m'amusant des noms trouvés pour certains médias, découvrant ce milieu où parfois les coups bas et manigances sont de mise.

L'enquête sur les agressions n'est qu'un prétexte pour dénoncer de circuits de vente et de littérature dite "commerciale", "facile" mais sans jamais l'interdire car admise comme domaine apprécié de certain(e)s lecteur(trice)s mais dans laquelle une autre littérature possédant parfois moins de moyens, de marketing, est noyée. Ici, Au bon roman, elle est mise en valeur, elle a une nouvelle chance.

Ce roman est une déclaration pour la belle et bonne littérature, pas forcément élitiste, une sorte de paradis livresque mais dénonce aussi, parfois violemment, certains circuits, certaines pratiques, l'auteure ayant oeuvré dans le secteur culturel comme journaliste, critique littéraire et productrice à France Culture en connait tous les rouages.

"La littérature est source de plaisir (...) c'est une des rares joies inépuisables, mais pas seulement. Il ne faut pas la dissocier de la réalité. Tout y est. C'est pourquoi je n'emploie jamais le mot fiction. Toutes les subtilités de la vie sont la matière des livres.(...) Tu notes bien que je parle de roman ? Il n'y a pas que les situations d'exception, dans les romans, les choix de vie ou de mort, les grandes épreuves, il y a aussi les difficultés ordinaires, les tentations, les déceptions banales ; et en réponse, toutes les attitudes humaines, tous les comportements, des plus beaux aux plus misérables. (p176-177)"

J'ai dévoré ce roman divisé en quatre parties comme les quatre étapes de la vie de cette librairie que j'ai aimé retrouver, y flâner, y retrouver les animateur(rice)s avec une affection particulière pour Francesca, cette femme blessée, secrète qui trouve en ce lieu une nouvelle raison de vivre.

J'ai écrit cette chronique dès le roman terminé, tellement enthousiaste d'avoir entre les mains ce "bon roman" qui comporte tous les ingrédients de ce que je demande dans un roman : une histoire, des personnages finement décrits, un fil conducteur bien tenu et surtout celui-ci offre en plus la particularité de se dérouler dans un univers que j'aime : une librairie, des livres et la littérature.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Librairie idéale ou fantasme d'un groupe d'intellectuels suffisants? voici que s'ouvre une boutique où les livres sont choisis par une élite . Cela ne va pas sans réactions violentes des autres libraires, les "tout venants", ceux qui vendent des romans pour tout le monde. Ivan et Francesca vont au-devant de bien des joies, mais de bien des soucis aussi, de même ceux qui vont dans leurs pas. Un très BON ROMAN
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Cette critique est pour moi un exercice très difficile tant ce livre m'a personnellement dérangé. En effet sa thématique même est un sujet qui me tient à coeur. Arrivée à la moitié du roman je me fais la remarque que ce qui me gêne c'est l'idée qu'une "bonne librairie" ne doit être consacrée qu'à un certain type de roman d'un qualité telle que l'on peut considérer comme réservé aux intellectuels. Il y a une sorte de mépris vis à vis d'oeuvres grand public qui parce qu'elles sont d'un abord moins aride ne sont pas jugées digne. Comment peut-on se permettre d'être aussi arbitraire et peut-on refuser aux lecteurs de romans moins élitistes d'être eux aussi des amoureux du livre. La question reste ouverte. Arrivée aux 2/3 ma gêne augmente. Tout ce que j'ai précédemment exprimé est repris dans le roman par les détracteurs de la librairie et les arguments qu'ils émettent sont évidemment agressifs, sans considération et présentés de manière telle qu'il est difficilement acceptable de les faire siens.
Arrivée p 270 j'y trouve la phrase qui me rassérène et qui enfin dissocie "bon" de "difficile".
En dehors de ces réflexions personnelles j'ai été accrochée par le début qui nous fait croire à un polar, moins par toute la partie d'exposition du projet de librairie et plus par la fin qui devient vivante avec les problèmes qui arrivent.
Les personnages sont magnifiques surtout Francesca qui bien que femme brisée est sublime.
C'est certainement un roman qui me marquera même si ce n'est pas celui qui m'a procuré le plus grand plaisir de lecture.
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Qu'est-ce qu'un bon roman ?
C'est la question que se posent Francesca et Ivan lorsqu'ils décident d'ouvrir ensemble une librairie d'un genre particulier : celle où l'on ne trouvera que de bons romans.
Très vite, ils sont montrés du doigt : on leur reproche une forme d'élitisme, de snobisme intellectuel, une sorte de refus de fédérer autour de la lecture.
Bientôt, les membres du comité de lecture sont victimes d'agression dans la plus profonde perplexité des deux libraires puisque leurs noms n'ont jamais été dévoilés.
Tour à tour hommage à la grande littérature, dénonciation de la commercialisation de l'écriture et roman policier, Au bon roman est un bonheur de lecture alliant intelligence, culture et tendresse.
A l'heure du débat sur le nombre insensé de publications annuelles, la question de la qualité versus quantité met ce roman à l'ordre du jour.
Régalez-vous
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Peut-on n'offrir aux lecteurs que les romans que l'on juge bons ? Ainsi en ont décidé Ivan Georg et Francesca Aldo-Valbelli dans la librairie Au Bon Roman qu'ils ont ouverte rue Dupuytren dans le 6e arrondissement de Paris. Ils ne vendront que le meilleur, sélectionné par leurs soins avec l'aide d'un comité de lecteurs avertis et anonymes. Cette initiative les conduit à écarter de leurs rayons les best-sellers commerciaux, la littérature pour poulettes, les romans de gare et autres genres superficiels. Si les lecteurs les plus passionnés se félicitent de découvrir un endroit où ils trouveront des ouvrages qui répondent à leurs attentes, le monde de l'édition s'émeut de la brèche ouverte dans un marché du livre aux ventes gonflées à grand renfort de publicité. La polémique enfle dans les journaux, les réseaux sociaux se font l'écho des rumeurs les plus malveillantes sur les propriétaires de la librairie et les critiques grincent des dents. Bientôt des inconnus se prennent aux membres du comité des lecteurs.
Le roman de Laurence Cossé se lit avec plaisir. Sa plume est alerte, grinçante quand il le faut, tendre quand elle évoque les sentiments de ses personnages et leurs amours contrariées. Journaliste, critique elle-même, elle connaît fort bien son sujet et démonte avec une certaine jubilation les moeurs du microcosme littéraire. Elle dresse habilement un plaidoyer pour la littérature majuscule, même si ses choix d'excellence ne sont pas forcément ceux que nous retiendrions. D'ailleurs, qu'est-ce qu'un grand roman ? Là résulte toute la difficulté. C'est une question à laquelle il est presque impossible de répondre unanimement. L'écrivaine ne se défausse pas et tente une définition en la faisant reposer sur l'humanité partagée des lecteurs et non sur une quelconque sélection des romanciers. Henry James parlait du « motif dans le tapis » pour évoquer l'idée constituant le fond d'une oeuvre, et par là son essence, Laurence Cossé préfère parler d'une nourriture essentielle aux êtres et, parfois, à leur survie.
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Au bon roman est un roman d'amour policier, dont l'intrigue est particulièrement intéressante du fait de sa rareté : un crime contre la littérature. Laurence Cossé raconte son histoire de façon magistrale, avec des mots choisis, percutants, on a l'impression de visionner un film, les images sont claires et précises. Tout ce qui entoure la littérature (l'écriture, la lecture, les librairies, les maisons d'édition, les écrivains, le commerce du livre) est décortiqué avec soin et sans lourdeur. Et l'amour omniprésent. En prime, des listes de romans incontournables dont j'ai pris note avec soin. Un grand roman que j'ai dévoré dès la première page et que je referme, rassasiée.
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Un homme découvert errant dans une forêt de montagne, une femme victime d'un étrange accident de la route, un promeneur breton se sentant menacé par la présence d'étranges individus. A priori, rien de commun entre ces trois personnes. Et pourtant si, elles font partie avec cinq autres, écrivains comme elles, d'un comité de lecture. Elles ont été sélectionnées par deux libraires dont l'objectif est de ne vendre que le meilleur de la littérature dans un lieu dédié. Ce sera une librairie portant un nom approprié : "Au bon roman". Si au début, le lieu a ses fidèles, il suscite,par la suite, polémiques, attaques médiatiques, diffamatoires et agressions diverses. Chagrinés, effrayés, mais déterminés à découvrir la vérité, les initiateurs du projet décident de s'en remettre à la justice. Et c'est le commissaire Heffner, fin lettré, qui va tenter de démeler les fils de cette sombre histoire.

Je peux d'ores et déjà affirmer que ce roman ne fera pas partie de ma liste d'ouvrages de référence. Certes, l'idée de base est séduisante, les personnages sont bien campés et le roman se lit sans difficultés, mais il y a quelques lourdeurs, un discours louable mais plombé par excès de démonstration.

Et puis cette idée, à priori charmante, me gène. Qui peut se targuer d'être l'arbitre du "bon goût" littéraire? le lecteur ne doit-il connaître quelques "déconvenues" pour mieux apprécier certains livres et "séparer le bon grain de l'ivraie"?

De plus, certains ouvrages évoqués et portés au pinacle, que j'avais lus, ne m'avaient pas convaincue.

Ceci-dit, la peinture du microcosme médiatico-littéraire est fort instructive et peut nous amener à désacraliser la critique littéraire. Car au final, qui a le dernier mot une fois le livre achevé si ce n'est le lecteur?
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