AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,66

sur 280 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un homme découvert errant dans une forêt de montagne, une femme victime d'un étrange accident de la route, un promeneur breton se sentant menacé par la présence d'étranges individus. A priori, rien de commun entre ces trois personnes. Et pourtant si, elles font partie avec cinq autres, écrivains comme elles, d'un comité de lecture. Elles ont été sélectionnées par deux libraires dont l'objectif est de ne vendre que le meilleur de la littérature dans un lieu dédié. Ce sera une librairie portant un nom approprié : "Au bon roman". Si au début, le lieu a ses fidèles, il suscite,par la suite, polémiques, attaques médiatiques, diffamatoires et agressions diverses. Chagrinés, effrayés, mais déterminés à découvrir la vérité, les initiateurs du projet décident de s'en remettre à la justice. Et c'est le commissaire Heffner, fin lettré, qui va tenter de démeler les fils de cette sombre histoire.

Je peux d'ores et déjà affirmer que ce roman ne fera pas partie de ma liste d'ouvrages de référence. Certes, l'idée de base est séduisante, les personnages sont bien campés et le roman se lit sans difficultés, mais il y a quelques lourdeurs, un discours louable mais plombé par excès de démonstration.

Et puis cette idée, à priori charmante, me gène. Qui peut se targuer d'être l'arbitre du "bon goût" littéraire? le lecteur ne doit-il connaître quelques "déconvenues" pour mieux apprécier certains livres et "séparer le bon grain de l'ivraie"?

De plus, certains ouvrages évoqués et portés au pinacle, que j'avais lus, ne m'avaient pas convaincue.

Ceci-dit, la peinture du microcosme médiatico-littéraire est fort instructive et peut nous amener à désacraliser la critique littéraire. Car au final, qui a le dernier mot une fois le livre achevé si ce n'est le lecteur?
Commenter  J’apprécie          90
Francesca et Ivan sont deux passionnés de littérature, ils décident d'ouvrir une librairie remplie que de bons romans. Mais leur idée ne plait pas forcément à tout le monde...
J'ai été un peu déstabilisée par le début qui est en fait plutôt la fin mais j'ai réussi à comprendre la place de chacun dans l'histoire au bout d'un certain temps. Entre une intrigue policière et des histoires d'amour malheureuses, cette idée de librairie de sélection m'a bien plu. J'ai trouvé les descriptions et les avancées un peu longues, les recherches un peu floues. L'ensemble laisse une impression agréable mais un peu lourde. L'avantage avec un livre sur les livres c'est de noter des livres, des auteurs qu'on aurait pas forcément lu.
Commenter  J’apprécie          80
Constituer un club secret de lecteurs pour constituer une super librairie ou il n'y aurait que des bons livres. Qu'est ce que la bonne littérature ?? N'avez-vous pas eu des moments ou rien ne rentre ou des relectures passionnantes qui déçoivent. Comment vendre des livres ? Puis que l'on dit qu'il en faut pour tous les goûts ? Comment faire évoluer un lecteur de romans faciles à des romans plus recherchés ou des genres différents ? Voilà ce qu'à soulever ce petit roman mi romantique, mi policier, mi critique littéraire et libraire.. Faites comme moi le tour de France des librairies et de leur coup de coeur, il y en a tant à découvrir !!!
Commenter  J’apprécie          50
Un coup de gueule en forme de roman contre le monde de l'édition et des libraires tel qu'il est devenu. van et Francesca se rencontrent à Méribel dans la librairie ou van est employé et où il ne vend que les livres qu'il aime. Cette dernière est fortunée et a pour projet d'ouvrir à Paris une librairie singulière que ne proposerait que des oeuvres sélectionnées, anonymement, par huit écrivains qu'ils apprécient tous les deux. le projet se fait. Contre toute attente, le succès est au rendez-vous. Mais bien vite les ennuis pleuvent, à la fois pour les libraires et pour les auteurs. La concurrence ne supporte pas ce qu'ils appellent cette prétention, même si la librairie est trop petite pour leur faire véritablement de l'ombre.Je suis allé jusqu'au bout de cette histoire avec intérêt. Pourtant, à mon goût, les digressions sentimentales sont de trop. C'est une sorte de prière du genre "lecteurs, libérez-vous de l'emprise des media et du marketing ; soyez plus aventureux dans vos lectures, plus curieux". J'y suis sensible. Pourtant l'actualité de l'industrie de l'édition n'est pas souriante du tout depuis quelques mois : les vrais libraires qui restent se plaignent d'une baisse massive des ventes et, ce qui encore plus catastrophique, d'un réel désintérêt grandissant pour les livres.
Commenter  J’apprécie          30
Qu'est-ce qu'un "bon roman" ? Existe-t-il une bonne et une mauvaise littérature, et si oui comment les distingue-t-on ? Qui est habilité à opérer une telle sélection ? Peut-on conjuguer réussite commerciale et véritable qualité artistique ?

Autant de questions qui ont de quoi éveiller la curiosité de tous les passionnés du livre, et plus particulièrement de tous les amoureux du Roman (avec un grand R s'il vous plait !)
Ivan, modeste libraire au parcours professionnel mouvementé, fait un jour la connaissance de Francesca, une riche héritière passionnée de "grande littérature". Tous deux mettent sur pied un projet un peu fou : bâtir la librairie idéale, qui ne proposerait que des bons romans, sans se préoccuper du volume des ventes ni des effets de mode. La liste des ouvrages proposés est constituée par une commission d'auteurs émérites, triés sur le volet dans le plus grand secret, et bien vite la nouvelle librairie parisienne rencontre un grand succès. Malheureusement elle attise aussi les convoitises et le ressentimment d'un nombre croissant d'écrivains (vexés de ne pas être représentés "Au bon roman"), de lecteurs (qui ne se reconnaissent pas dans l'offre proposée), et de maisons d'édition (dérangées par cet engouement imprévu qui déstabilise le marché). Une campagne de dénigrement puis d'intimidation, pas toujours très crédible, va voir le jour et prendre de l'ampleur, aboutissant même à des menaces physiques envers les membres démasqués du comité de sélection.

Le thème de ce roman est donc original et propice à la réflexion (surtout pour ceux qui, comme moi, ont tendance à fuir un peu vite les best-sellers trop plébicités), mais la pseudo intrigue policière n'est pas toujours des plus captivantes.
Certains passages, qui semblent tout droit sortis d'un roman d'espionnage (je pense à ces explications alambiquées sur la constitution du comité et le mode de scrutin : est-il question d'un club de lecture ou d'un réseau d'agents infiltrés du KGB ? d'une liste de romans ou d'un mircofilm top-secret à détruire en urgence ? ^^) décrédibilisent un peu l'histoire...
Heureusement, le style est agréable et le roman est truffé de délicieuses références littéraires.
Les rares interventions à la première personne sont parfois déconcertantes car le narrateur ne nous a pas été présenté, mais les personnages sont attachants, en particulier le libraire en chef qui, curieusement, est alternativement appelé van et Ivan...

L'immersion dans le monde de l'édition, que Laurence Cossé connait bien (en tant qu'ex critique littéraire !) mais ne semble pas porter dans son coeur, est elle aussi très intéressante : on découvre un milieu relativement cruel, régi par les lois du marché et obnubilé par les prix littéraires, où la qualité des campagnes publicitaires l'emporte souvent sur la valeur des oeuvres...
La librairie utopique de Francesca et Ivan va à l'encontre de ce buisness peu ragoûtant, et en ce sens elle a de quoi séduire. Mais sur quels critères objectifs peut-on s'adjuger le droit de mettre au rebus certains livres trop "populaires" ? La littérature, comme toutes les formes d'expressions artistiques, n'est-elle pas accessible à tous ? Et nous tous sur Babelio, sommes-nous toujours légitimes pour séparer le bon grain de l'ivraie ? ;-)
C'est tout l'objet du débat, que je n'ai pas encore pu trancher ! En attendant, je continue à me constituer "bibliothèque idéale à moi !"
Commenter  J’apprécie          30
Ce roman bien construit présente de bons arguments, formulés dans une langue limpide. Il faut des libraires éclectiques pour maintenir à flot la bonne littérature. L'intrigue policière fait pschitt, mais ce n'est pas l'essentiel du roman. Plutôt que d'en rester là, cueillons en bons babeliothécaires les références littéraires proposées. Et adhérons à cette vision humaniste de la littérature.
J'ai extrait du roman une citation qui en substance veut que la littérature représente souvent le combat du bien et du mal, à condition d'en sortir par le haut. (Pas forcément par un happy end, ne soyons pas simplistes). Dans mon passé de lectrice, Il y a deux livres, par ailleurs remarquablement écrits et intelligents, que j'ai jetés à la poubelle, parce que je ne supportais pas leur caractère violent et malsain : "La pianiste" d'Ellfriede Jellinek et "Je, François Villon" de Jean Teulé. Mais naturellement cela n'engage que moi...
Commenter  J’apprécie          20
Dans ce livre on découvre la création et la vie de cette librairie 'Au bon roman', une librairie qui ne veut pas faire de la vente facile avec les auteurs en vogue, les nouveautés du moment.
Les livres sont choisis par un comité d'écrivains tenus au secret, et tous les livres sont achetés avant le démarrage de la librairie.
Mais tout ne va pas sans mal, Ivan et Francesca subissent attaques et calomnies, trois membres du comité se font agresser (qui a trahi le secret ???).
J'ai aimé cet amour des livres de tous ces personnages, c'est effectivement une histoire d'amour.
C'est un livre qui parle de livres et j'en ressors avec une liste que je lirai peut-être un jour, j'en ai déjà tellement !!!!!!
Et quelques phrases dans lesquelles je me retrouve :
"Il pouvait en réalité lire huit ou dix lignes, mais à ce stade il s'apercevait qu'il n'écoutait pas ce que ses yeux lisaient. Il avait l'esprit à autre chose." Alors ça c'est tout à fait moi et même très souvent !!!!!!!! et j'adore cette expression qui dit tellement bien ce qu'elle veut dire.
Je me retrouve aussi dans ces lecteurs "qui n'aimaient rien comme lire tout leur soûl le soir en silence, délivrés de la conscience du temps".
Je suis d'accord quand l'auteur dit que nous sommes des consommateurs manipulés, j'ai acheté cet été le dernier Marc Levy et horreur !!! à la fin j'ai découvert qu'il y avait une suite !!! non encore parue bien sûr !!!!! si ce n'est pas pousser à la consommation ça !!!!!!
La seule chose un peu dommage dans ce livre c'est le nom légèrement transformé de personnes ou de journaux, par exemple l'actrice Audrey Doudou !!! et les journaux le Bigaro !!! et le poing !!!!!!!. L'auteur aurait pu en inventer d'autres totalement différents. Mais c'était surement fait exprès bien sûr.

Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
Commenter  J’apprécie          21
Au bon roman
Ecriture et lecture agréable.
J'ai néanmoins interrompu ma lecture vers la page 100.
J'avais perdu mes repères dans le livre et devais revenir en arrière pour m'y retrouver. J'ai perdu ma motivation et abandonné le livre.
Quelles sont les raisons qui poussent un auteur à écrire 500 pages ? Soit entre dix ou douze heures de lecture …
Alors qu'un théâtre ou un opéra, c'est trois heures. Un film deux heures. Une sonate de Schubert, trente minutes. Une sculpture ou un tableau…?
Commenter  J’apprécie          11
Ce livre se lit avec plaisir, si on apprécie les livres parlant de livres (répétition quand tu nous tiens). Les personnages sont attachants, et on aime savoir leur vie à chacun. Malgré sa taille, il se lit assez vite, puisqu'on est tout de suite embarqués dedans. Seulement, j'ai trouvé la fin bien décevante, et fade. Trop rapide. Trop sèche. Ca a immédiatement coupé mon engouement pour ce livre.
Commenter  J’apprécie          10
L'idée est très intéressante mais ça va presque un peu trop loin et c'est parfois un peu long. Globalement c'est quand même un bon livre
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (627) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3663 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}