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sur 2460 notes
Il n'est jamais trop tard pour lire et aimer un roman sorti en 2019. C'est le cas du roman de Cécile Coulon Une bête au paradis.
Nous sommes dans une campagne appelée le Paradis. Elle n'est pas géographiquement située. Au Paradis il y a la ferme d'Emilienne. Elle élève seule ces deux petits enfants Blanche et Gabriel qui ont perdu leurs parents dans un accident. Il y a aussi à la ferme un commis , Louis.
A l'adolescence arrive le premier amour de Blanche. Il s'appelle Alexandre. Alexandre ambitieux veut parcourir le monde. Blanche, elle, est enracinée dans les terres du Paradis. Leur amour survivra t'il ?
Cécile Coulon à l'égal d'un Franck Bouysse nous livre un roman réaliste, rural , rustique, ancré . Les chapitres sont courts et tous sont nommés par un verbe. C'est court et sa cogne comme un coup de poing. Toute la vie du Paradis est à l'aune de cette rugosité. Que ce soit les humains où les animaux. Tout fait un autour de ce réalisme. C'est un roman habité d'une violence et d'une noirceur qui doit exploser en tragédie.
Le tout porté par des personnages féminins magnifiques et des êtres sensibles différents.








Lien : http://auxventsdesmots.fr
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« Une bête au paradis », Cécile Coulon, RL2019, L'iconoclaste

Blanche, la bête (au sens l'idiote), a 80 ans et se souvient à quel point elle a été cruche d'être amoureuse du bellâtre du village, Alexandre, le grand méchant de l'histoire, pour qui elle a gâché sa vie, même pas capable de voir que vit sous ses yeux le vrai amour, Louis, trop taciturne pour se manifester.

Il faut excuser Blanche, ce n'est qu'une fille de ferme: elle est douée à l'école mais n'a aucune ambition, ne fait pas d'études, ne lit pas, ne regarde pas la télé, n'écoute pas la radio, ne va pas à la ville, ne prend pas de vacances… un musée ? le journal ? le cinéma ? ah non, à la campagne on connait pas !
.
En plus, pauvre Blanche a une grand-mère taiseuse (comme toutes les vieilles de la campagne) qui met son petit-fils de 5 ans à chialer dehors parce qu'il pleure trop fort la mort de ses deux parents dans un accident de voiture.
Enfin, elle est pas si dure la vieille : quand Blanche pleure le départ d'Alexandre (l'ingrat veut aller faire des études à la ville, on comprend pas ça à la campagne !) elle la cajole. C'est tellement plus bouleversant un amour de lycée que la mort des parents…

(Attention divulgachage…)

Le tout écrit dans un style ampoulé, avec des métaphores des plus grotesques:
- «il avait fortifié son charme, édifiant des remparts de bienveillance » (Gné?)
- «La place du village était un ventre ouvert grouillant d'hommes et de femmes» (OMG!)
- «Blanche le mena jusqu'à leur chambre comme on mène une mule sur le flanc d'une colline» (Hue! Cannabis! Hue! Tu n'avances pas du tout Cannabis!)
- «Elle regardait ce long corps abandonné aux rêves : au petit matin il ressemblait à celui du chien sur les marches» (miam!)

Il n'y a aucune date, guerre, manifestation, élection, crise de l'agriculture… oui dans les fermes on vit en vase clos, hors du temps, coupés du monde ; vous saviez pas?

Je rassure les gens de la ville : dans la campagne bretonne, les jeunes font des études, lisent, vont à des festivals… ; les grand-mères ne vendent pas leurs terres (JAMAIS! règle d'or!), sont douces avec les orphelins et dédramatisent intelligemment les amours de jeunesse ; les jeunes filles ne se font pas baiser (dans tous les sens du terme) par le premier BG venu.
Mais c'est la Bretagne…

«Prix littéraire» pour le journal le Monde ; «Prix du navet fumé au cochon» pour moi.

Je m'interroge quand même sur l'engouement général pour ce bouquin…
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Je vais faire un peu comme l'auteure c'est à dire attirer le lecteur avec une belle plume, une belle écriture, des personnages qui endurent la vie, qui commencent une vie sans trop de bonheur mais qui vont essayer de s'en sortir tant bien que mal...
Un style de roman du terroir, un roman noir qui se veut tendance contemporaine, un huis-clos qui rend l'atmosphère profonde, de la barbarie qui émane d'un personnage et pour lequel on se demande pourquoi cela surgit inopinément. C'est à ce moment que j'ai envie de refermer le livre mais je laisse tout de même la chance au produit, car avant de l'ouvrir je lis "prix du journal le monde 2019" mais comment se fait-ce puisque le livre vient de paraître? Incroyable!!
Quelle surprise, je vais jusqu'au bout car Mme Coulon sait me faire tourner les pages et écrit aussi de courts chapitres.
Et plus j'avance dans ma lecture et plus j'espère que la fin ne me décevra pas, pourvu que les personnages ne sombrent pas au plus profond de leur être!! Misère mais quelle fin, j'aurais dû franchement m'arrêter et ne pas lire les derniers chapitres, je suis dans l'incompréhension totale, comment l'esprit de vengeance peut il animer autant les individus ? Quel est cet état d'esprit qui les contrôle plutôt que de relever la tête en bravant les obstacles. Je ne me relèverai pas non plus... mais une chose est sûre, c'est une auteure que je classerai sur mon étagère avec les autres livres que je laisse dans leur pathos bien ancré.

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Quelle plume !
Des chapitres courts, un style cru, ciselé ; Cécile Coulon ne prend pas de gant pour raconter.
C'est l'histoire d'un amour qui déraille mais aussi d'un amour transi, d'un amour d'une grand mère, d'un amour pour un frère mais malgré tous ces sentiments, ce conte est triste et cruel.
C'est un hommage à la nature ; une nature belle, séduisante mais qui enferme, qui peut faire devenir fou.
Une beau roman, délicat malgré sa noirceur, sa dureté ; il faut un sacré talent pour cela.
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Entre l'amour de la terre et la soif d'une vengeance macabre, Cécile Coulon nous concocte dans Une bête au paradis, un véritable voyage vers l'âme de l'homme, toutes les émotions y passent, et l'autrice nous tient en haleine par son écriture dynamique, rendant ainsi aussi vive cette atmosphère lourde, sombre, ombrageuse et susceptible qui règne dans cette ferme de Paradis...
Une fois de plus, j'ai été conquise par la plume de cette Autriche! Et du traitement des personnages où elle excelle en me faisant frissonnée par leur état psychologique astucieusement démêlé. Et cette part de la nature, cette terre qui semble abreuver la haine, les angoisses, la jalousie, la rage de nos personnages...Un moment avec ce livre, c'est une réelle dégustation!!!
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Rien de vaporeux ou d'évanescent dans ce Paradis de terre.

Ce Paradis, c'est une ferme qui n'a de paradis que le nom.

Où ? On ne sait.
Quand ? Non plus on ne sait.

Un lieu isolé, maudit pour certains, et, comme pour les trois mousquetaires, habité par quatre personnes: La grand-mère, Emilienne, son commis, Louis (enfant battu qu'elle a ôté des coups de son bourreau) et ses deux petits-enfants, Blanche et Gabriel, jeunes orphelins de la route, sinistrés dès l'enfance .

A part l'école, pour les enfants, pas d'échanges sociaux, aucuns, et une éducation rustre et austère, terne comme le quotidien.

Unité de lieu : La ferme. Un vase clos, un microcosme, un territoire retiré, coupé du monde.

Comme une chape de plomb recouvre le lieu, de ce plomb dont on pourrait fabriquer les balles que l'on se tire.

Rapidement Blanche se développe, donne formes à un corps qu'elle sait regardé par Louis, transi, de dix ans son aîné.

Un climat s'installe dans une prose sublime qui effeuille les pétales hachés d'une fleur vénéneuse que l'on sent croitre sur ce terreau empoisonné.
Devenue jeune adolescente, Blanche accepte de ‘sortir' avec le bel Alexandre, un copain de lycée (qui rêve tant d'ailleurs), au grand dam de Louis, alimentant sa sourde souffrance muette.

Le vers est entré dans le fruit !

Et Gabriel le voit, ce vers, Gabriel, terrassé par le dragon de la mélancolie et le manque de ses parents. A part, il observe, voit Louis souffrir l'enfer de n'être pas admis au paradis de Blanche dont toutes les portes sont ouvertes à Alexandre. Mais il devine qu'Alexandre se veut beau des villes quand Blanche restera belle des champs.

Alexandre s'évapore…Blanche a 17 ans, c'est la désolation.

L'avenir est en marche qui ne peut qu'assombrir encore plus un paradis déjà perdu pour la joie d'y vivre.

Le temps passe et fige un marasme qui engloutit la ferme dont Gabriel va parvenir cependant à s'échapper, contre toute attente. Blanche s'étiole et grisaille, déjà une Emilienne en devenir.

Soudain, Blanche a 30 ans et, comme la Mathilde de Brel, Alexandre est revenu, il a mis le temps!

- Pourquoi est-il revenu, dans quelles intentions ?
- Blanche saura-t-elle lui rouvrir l'entrée de son paradis ?
- Louis pourra-t-il souffrir de nouveau de côtoyer ce rival qui lui avait ravi sa place ?
- Quelle est cette bête au Paradis ?

Un histoire banale somme toute, ordinaire même, un amour d'adolescence qui prend tout l'espace laissé libre dans la vie d'une jeune fille solitaire et dévastée.

Une histoire simple, certes, mais magnifiée par un sens aigu du récit, l'opportunité du détail (l'odeur du mauvais savon…) et un style envoûtant qui vous enduit d'empathie pour les personnages qui se laissent aller à suivre le cours indolent mais sinueux du destin qui est le leur.

On vibre comme on se laisse engourdir, on vit, tout simplement, comme des résidents de ce paradis qui n'a rien d'artificiel.
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"Une bête au paradis" se lit d'une traite, vite, peut-être un peu trop vite...oui mais voilà la langue est belle, écriture acérée, tranchante, des chapitres brefs, de belles métaphores, une puissance descriptive accrocheuse des personnages, de leurs sentiments, de leur âme « [...] un frère défait [...] aux yeux baignés de larmes et de peine » , « le vert si dur, si beau de ce regard avalé par le temps se transformait en gris, un gris de terre, un gris de jument, un gris qui ternissait tout, amplifiait les petites peurs, les angoisses sans importance. » ....
Alors, oui, je me suis laissée happer par ce petit coin de paradis, dans cette ferme témoin de souvenirs accumulés depuis plusieurs générations, témoin des dures conditions de vie en milieu rural et qui résiste au temps grâce à la vaillance, au courage de deux femmes, Émilienne la grand-mère et Blanche sa petite-fille.
On pénètre dans l'intimité de cette famille et l'on découvre que la vie dans ce paradis n'est pas toujours simple, ni rose, que l'espoir cède en un éclair de temps sa place au désespoir, que les rancoeurs, les regrets ternissent l'atmosphère, qu'il est un environnement hostile à la quête du bonheur et que comme tout Paradis ... il est bel et bien empoisonné !
« le Paradis était un endroit maudit tenu par un ange au visage aussi creux qu'une gamelle, aux épaules un peu bases, à la poitrine trop large pour ce corps ramassé.
Émilienne ressemblait à ce que la terre avait fait d'elle : un arbre fort aux branches tordues. Ses mains, ses pieds, ses oreilles semblaient grandir en dehors de son buste, tandis que ses jambes, ses hanches et son ventre, noueux, presque inexistant, n'étaient que muscles et os. Émilienne était solide mais cassée, elle avait collecté les morceaux de sa propre vie, se levant chaque matin à l'aube, se couchant chaque soir après Gabriel, Blanche et Louis, consciente que l'un d'entre eux devrait, un jour, lui succéder. »
Une ambiance particulière dans ce roman et une atmosphère qui se noircit et devient au fil des pages de plus en plus pesante, étouffante jusqu'à la chute ... prévisible (ça c'est un peu dommage !).
Il est question de trahison, de vengeance, d'attachement viscéral à la terre, de passions, de chagrins, d'amour aussi « Comment guérir d'un amour vivant ? » ...dans un environnement circonscrit à la ferme et ses proches alentour.
Alors que notre familiarité avec la terre s'effrite de plus en plus et que le mode de vie urbain est privilégié dans notre société, ce livre est un hymne aux racines, à la terre ; la confrontation urbain-rural, vie nourricière-population urbanisée qui occupe la toile de fond de ce roman, le rend justement très intéressant.
« Déjà, ailleurs, on s'armait contre la concurrence, d'une cruauté sans pareille, moderne, dévorante, indifférente ; la concurrence sonnait ses cloches dans les campagnes, aux informations on évoquait la détresse des agriculteurs, on parlait des suicides, des impayés, de la solitude affreuse. »
« On construirait bientôt des maisons qui se ressembleraient, jumelles multipliées, fonctionnelles, la ville arriverait avec ses bras de goudron, de peinture et de péages, elle viendrait jusqu'au Paradis et il ferait partie de cette ville rampante. Les hommes et les animaux mourraient pour que les villes continuent de grandir, dévorantes. »
Des personnages denses et bouleversants, à l'exception d'un d'entre eux, que je n'ai pas su percer...

Des verbes comme titres de chapitres qui pourraient résumer à eux seuls ce roman de vies brisées :
Faire mal, Protéger, Construire, Surmonter, Grandir, Tuer, Naître, Observer, Risquer, Fuir, Se tordre, Rêver, Percevoir, Savoir, Guérir, Continuer, Dire, Avoir faim, Séduire, Cacher, Battre, Rencontrer, Sécher, Frapper, Aider, Vieillir, Soigner, Revenir, Attendre, Se retrouver, Aimer encore, Y croire, Être heureux, Vendre, Tomber, Avouer, Pleurer, Cogner, Lire, Remplir, Venger, Surgir, Vaincre, Vivre...

Troisième rencontre avec la plume de Cécile Coulon, et ce ne sera pas la dernière.

Roman de la rentrée littéraire de septembre dernier, j'arrive un peu après la bataille...Lu pourtant en novembre 2019... Chez moi, il y a la pile de livres à lire (immense) et celle de livres "hérisson", bourrés de post-its marque-pages et de bouts de papier rassemblant mes idées, à chroniquer (conséquente) ;-))
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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Il est des effets de mode qui me laissent un peu perplexe.
Par cette Bête au Paradis, je découvre, à l'occasion du prix Libraires en Seine, l'auteure sur laquelle les prix et les éloges pleuvent dru; lecture contrainte donc mais pourtant accueillie chakras ouverts comme tout bon juré se doit de l'être.
Force est de constater que l'alchimie n'a pas fonctionné. Je me suis copieusement ennuyée dans cette ferme en carton-pâte et enlisée dans une intrigue pas plus crédible que ses personnages, relevée de quelques effets de style "pour faire genre" qui m'ont franchement déplu.
Cela me fait mal au coeur ces romans dans lesquels je crois à la sincérité de l'auteur, mais pas dans son histoire mais c'est comme ça, on ne peut pas tout aimer!
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C'est en découvrant des avis mitigés que j'ai eu envie de découvrir la plume de Cécile Coulon, et j'ai été agréablement surprise.

Une intrigue sombre dans laquelle l'auteure, à travers ses personnages, elle livre un récit d'une rare intensité, malgré une langueur qui peut nous saisir au fil des pages. Mais pas de celle qui est ennuyeuse, non, bien au contraire.

Toute l'intrigue repose sur le postulat que les êtres humains ne sont pas ce qu'ils représentent et autant vous dire qu'elle n'y va pas avec le dos de la cuillère…

Nous avons tous une part sombre en nous…

Le fait de planter le décor dans le milieu rural, lui donne plus de poids. Tout le livre aurait été bien différent en ville…

C'est rugueux, âpre sans fioritures, comme la plume de l'auteure, qui dépeint avec talent et une certaine poésie, la fatalité, le renoncement, mais surtout la passion et la trahison..

Les personnages sont taillés à la serpe à l'image de la dureté de leur vie. C'est beau, c'est humain et intense. de l'amour à la haine, il n'y a qu'un pas et Cécile Coulon l'a franchi pour servir sur un plateau l'humanité dans toute son intensité.

C'est cynique, émouvant et effrayant à la fois !
Lien : https://julitlesmots.com/201..
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*****

Le Paradis... Tel est le nom de la ferme que domine en reine Émilienne. Femme forte et solitaire, elle a perdu son mari puis sa fille. En plus de ses bêtes, elle a la responsabilité de ses petits enfants devenus orphelins bien trop tôt, la belle Blanche et le fragile Gabriel. Pour l'aider au quotidien, son commis, Louis, enfant fuyant un foyer violent, vient compléter ce tableau. Mais quand Alexandre, l'amoureux de Blanche, vient rompre cet équilibre précaire, le Paradis n'a plus de doux que son nom...

Deuxième roman de Cécile Coulon que je lis, et mon attente après le majestueux Trois saisons d'orage était grande, et un nouveau coup de coeur...

L'auteur a de véritables dons : celui de l'écriture bien sûr.
Chaque mot est pesé, à sa place. Chaque phrase claque et sonne juste.
Celui des personnages ensuite. Ils sont tous finement étudiés, travaillés, offerts au lecteur avec tendresse et une pointe de brutalité qui nous les rend immédiatement attachant.
Celui du décor et de l'ambiance enfin. Parce que ce Paradis, autant vous dire que vous l'aimez et le détestez autant que Blanche, Émilienne ou Louis. Vous êtes plongés tout comme eux, dans ce que cette ferme a de plus beau et de plus pesant.

Ce roman est l'histoire d'amours fous. Celui de la terre, de ces racines, d'un futur qu'on espère pas, d'un passé qui colle et qui affaiblit...
Des amours impossibles mais qu'on chérit chaque jour un peu plus, malgré la douleur, malgré la torture qu'elles engendrent...
De vies qu'on abandonnent, de corps qui plient, de rêves qui se brisent.

C'est un roman sombre dont la lumineuse écriture en fait une histoire riche et émouvante...
Lien : https://lire-et-vous.fr/2019..
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