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Bienvenue dans l'enfer des Loups de Fenryder ! Bienvenue dans ce livre qui ne vous laissera aucun répit, ou si peu...

Entrez dans la danse et faites connaissance avec des personnages profonds, couverts de cicatrice. Très dense...

Mettez les pieds en plein dans l'horreur, elle côtoie un joli cottage "Bed and breakfast" et on a l'impression que l'Apocalypse s'est invitée dans la petite bourgade de Tusitala, le Diable donnant son grand bal dans la villa, ancien domaine de la famille Mc Neice (avant qu'ils ne soient tous exterminés par un gigantesque barbecue, heu, autodafé, en 1933).

Plongez dans la piscine de l'effroi et découvrez les attractions variées offerte par la ville. On organise, au cimetière du coin, un truc super : "Violation de sépulture", ou encore : "Offrez donc un crâne !".

Attention amis lecteurs, si vous êtes allergique au fantastique, si les sueurs froides que vous tolérez sont uniquement celles due à la grippe, si vous êtes hostile à l'effroi version Stephen King, si vous êtes cartésien jusqu'au bout des ongles, si vous aimez les récits rationnels avec de la logique à tous les étages, si "Fox Mulder" évoque pour vous une vague ressemblance avec un Navigateur Internet, si "Dana Scully" vous fait penser à un nom dans un catalogue de meuble d'un géant suédois et si vous avez vaguement entendu un "La vérité est tailleur" et que vous ne l'avez pas compris, bande d'ignares, alors ce livre n'est pas fait pour vous !

Parce que oui, la vérité est ailleurs !

Amis du fantastique et non cartésiens, bonjour !

En passant, je voudrais remercier Gruz de m'avoir conseillé ce suspense teinté d'angoisse où l'auteur, au lieu de nous distiller du whisky pur malt, a préféré nous distiller de l'effroi mélangé à quelques scènes horribles dans une piscine (oui, plus horrible que celle avec Loana de Loft Story 1), le tout sans verser dans l'excès parce qu'un alcool tel que celui-là, se déguste lentement.

Ajoutons deux doigts de scène macabres, on the rock, telles que pouvait nous écrire le grand Stephen King dans ses meilleures années.

D'ailleurs, au début, j'ai même pensé que King avait écrit ce livre sous un nouveau pseudo, suite à un exil fiscal dans l'Hexagone, chez les Money-Gasques. Mais non, ce n'est pas lui.

L'atmosphère et le style de ce livre ressemblent au King, Ça à la couleur du King, mais ce n'est pas le King (en référence à l'entité maléfique connue sous le nom de "Ça" qui prenait la forme de vos peurs les plus profondes).

Entre nous, bien que ce livre soit un "thriller fantastique" et bien qu'il m'ait donné envie de regarder sous mon lit (on n'est jamais trop prudent), ce n'est pas pour autant qu'il faut le cataloguer dans les romans d'épouvante ou d'horreur pure.

Non, non, pas de monstre tout vert sortant des marais (ou d'une usine de chewing-gum "Le Yankee"). Oh non, c'est bien plus subtil que ça.

Attendez, je vous parle de pur malt, moi, pas de piquette à 2°C qu'on oublie une fois qu'on l'a pi**ée.

Pour tout vous dire, la peur s'infiltrera même dans votre corps comme si elle était en baxter, l'aiguille fichée dans votre bras et Ça coule goutte à goutte. Oui, Ça vous pénètre par tous les pores de la peau, Ça vous fiche l'angoisse, les sueurs froides.

Et cette peur, on se la crée sois-même à cause de l'atmosphère oppressante qui est tapie dans tous les coins sombres du roman, dans le lac, dans la forêt, dans les secrets de Rose ou d'Arthur, prête à vous sauter dessus, tel un loup sur un petit agneau que vous êtes. On lit et on imagine la chose tapie derrière un arbre.

Mais gaffe, comme le whisky, faut savoir doser "la peur" car trop de peur tuerait la peur du lecteur. On n'y croirait plus.

Le barman Covin nous a mitonné ce cocktail comme un pro, alternant les couches d'alcool, mêlant le tout avec de l'humour grinçant.

Là, pour l'humour, c'est de la vodka martini, médium dry, au shaker et non à la cuillère (comme celle de James Bond). C'est fort et pour le petit parasol, vous repasserez. Ce n'est pas un bar pour les Bisounours, ici. On ne sert que des alcools forts. Et pas avec le dos de la cuillère.

Moi, j'ai tout bu et je vais me resservir un verre !

Allez, un dernier verre... ?

PS : Une mention spéciale au deux flics de la DEA, Teigneux et Super Teigneux, qui bouffent du Freud au petit-déj et vous le ressortent à tout bout de champ. Hilarant.


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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"Sa confiance n'est que filandre,
sa sécurité, une maison d'araignée."

(Job, VIII, 14)

Amateur un jour, amateur toujours...
Est-ce que ça vous arrive aussi, parfois, de vous demander pourquoi, à l'âge adulte, on continue toujours à lire les histoires qui font peur ? Pourtant, on n'y retrouve plus, ou que rarement, les sensations fortes de ces temps bénits où la simple lecture du "Horla" nous hérissait l'échine, et pendant la lecture de "Dracula" on disposait soigneusement deux doubles décimètres en forme de croix sur notre bureau de collégien, avant que la nuit tombe. Au cas où...

Ces lectures avaient alors le pouvoir de créer un mélange d'émerveillement et de plus ou moins agréables frissons, que l'on cherche en vain à recréer depuis qu'on a grandi. On s'accroche, mais ce n'est plus pareil. On sait très bien que dans le placard il n'y a que des vêtements, et tout ce qui se cache sous le lit sont seulement quelques moutons de poussière.
Mais on apprécie toujours autant les vieilles histoires de Poe, Lovecraft, M. R. James ou Hawthorne pour leur esthétisme, on s'interroge bien plus sur l'ambiguïté potentielle d'Ira Levin ou Shirley Jackson, et on abandonne pour toujours ce bon vieux R. L. Stine et ses "Chair de poule", car on a trouvé mieux chez King, Masterton ou Koontz.
En tout cas, on continue à chercher à se faire un macabre plaisir en rêvant de certaines choses inexpliquées entre le Ciel et la Terre; certaines choses qui ne font pas la même peur que les horreurs quotidiennes qu'on voit chaque soir aux infos. Bref, cette petite sensation agréablement oppressante en lisant une histoire, où, contrairement aux horreurs réelles, le Mal est généralement vaincu par le Bien.
Et cela peut être un excellent divertissement, à condition que cette histoire soit bonne.

"Les loups de Fenryder" a été une agréable surprise. La principale raison pour laquelle j'avais envie de le lire est que cela se passe en Louisiane; je pensais y trouver le charme du "vieux Sud" et de la "southern gothic" avec sa magie coloniale. Ce n'était pas vraiment le cas, mais malgré tout c'était assez envoûtant.
Je dois me joindre à ceux qui comparent Alec Covin à Stephen King. Tous les deux sont excellents conteurs: ils plantent le décor, présentent les protagonistes avec leurs histoires personnelles (je dirais cependant que Covin est un peu moins bavard que King !), font visiter la ville... et quand on s'y sent comme chez nous, ils y introduisent goutte à goutte le surnaturel.
Qu'est-ce qui peut être pire que nos peurs le plus secrètes, nos terreurs les plus enfouies, qui commencent à se matérialiser ? Alors, bienvenue à Tusitala...

La vieille Rose n'aurait jamais dû raconter au petit Stanley Holder ce qu'elle a vu pendant cette terrible soirée en 1933, quand la résidence Grand Magnolia a pris feu pendant le bal de la crème de la société sudiste. C'était loin d'être un incendie ordinaire, et elle et ses potes le savaient.
Stan devient écrivain, et à son tour il évoque ces souvenirs interdits, sans savoir que les choses endormies vont se réveiller. Pour son grand malheur, mais aussi pour le malheur de la famille Baldwin, qui a acheté le Grand Magnolia pour le transformer en chambres d'hôte.

C'est bien écrit, et on tremble pour le petit Scotty lors de ses rencontres avec la "Chose", et pour les deux petits vieux qui essaient de contrer les événements malgré leurs rhumatismes. Mais si je dois encore une fois comparer le livre avec "Ca" de King, ou même avec "Nuit d'été" de Simmons, je préfère de loin ce Mal indéfinissable et ancestral qui a toujours été là, et qui se réveille de temps en temps pour sévir, que cette histoire un peu capillotractée de la société secrète des Loups de Fenryder. C'est donc la partie clé que j'avais trouvée la plus maladroite, car il faut justifier à tout prix la présence du surnaturel, et ça ne le fait pas à chaque fois.

Mais, finalement, peu importe. Trois étoiles et demi tout à fait honnêtes pour Covin, car il m'a donné ce que j'attendais de lui... un bon divertissement doublé de quelques frissons.
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Premier roman lu cette année et première belle surprise.
J'adore les romans d'épouvante, mais il faut bien avouer que ce ne sont généralement pas les auteurs français qui sont les maîtres en ce domaine, exception faite d'Alec Covin, qui se débouille comme un chef pour terroriser ses lecteurs.
On trouve un peu de tout dans ce roman, un très vieux secret, des personnages variés, des phénomènes étranges, une immense bâtisse transformée en B&B, des meurtres atroces et inexpliqués, de la souffrance, de l'occultisme, des scènes sanglantes et la peur encore et toujours, omniprésente et sous toutes ses formes.
L'histoire se déroule en Louisiane et m'a happée dès les premières pages.
En dire plus risquerait de gâcher le suspense.
J'ai adoré cette histoire, je me suis délectée de la terreur qu'éprouvent les personnages, j'ai été avide de les voir sombrer dans le chaos…je ne sais pas ce que cela dit de moi, mais j'assume cette part sombre !

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Séquence nostalgie. Ce roman a un doux parfum de retour vers les années (bénies ?) des romans de Stephen King des années 80.
Une poignée de "Ça" , une giclée de "Simetierre".
Mais Covin n'est pas un vulgaire imitateur, non, non. le bougre sait prolonger avec subtilité et brio les horreurs du King.
L'auteur a travaillé dans le milieu du cinéma et ça se sent dans sa prose. Elle est toute en image, à la fois cinématographique et belle. Car le Monsieur sait écrire et sait raconter une histoire.
Le roman est tout en ambiance (touchante ou éprouvante). L'histoire n'est pas follement originale, mais Covin sait le plus souvent la transfigurer.
Pas de héros plus fort que tout ou de flic dur à cuire, mais des personnages humains, touchants. C'est ça aussi la force de ce roman.
Beau premier roman et beau démarrage d'une trilogie.
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
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Oui, c'est un auteur français, même si Alec Covin situe son scénario en Louisiane et si les vacanciers français en maison d'hôtes (qu'il appelle B.&B.) ont des enfants exécrables!
Des histoires de peur; celles du requin, du Vietnam, du tigre et... de la Chose, nous font vibrer de frayeur dans ce thriller surnaturel.

Je ne lis pas habituellement ce genre de roman mais j'ai été happé par celui-ci.
Le caractère de chacun des personnages est bien développé. le paranormal surgit dans leur vie comme la projection vivante de leurs craintes les plus souterraines. La tension produite par le caractère fantastique ne va cesser de croître.

La différence avec un thriller classique est ténue, si ce n'est l'aspect surnaturel des crimes, mais ceux des thrillers sont-ils plus naturels?
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Enfant, Stanley Holder passait ses vacances à Tusitala chez sa grand-mère Rose. Cette ancienne beauté devenue grosse et alcoolique lui confie un jour un très lourd secret contre la promesse de ne jamais rien écrire sur le sujet. Mais on ne tient pas toujours les promesses que l'on fait à 9 ans et Stanley, adulte et écrivain prolifique, révèle le secret de Rose lors d'une interview accordée à un journaliste. Très vite, il va s'en repentir...

Plus jeune, je dévorais les romans de Stephen KING. J'aimais frissonner avec lui et je me souviens de mes délicieuses frayeurs à ma lecture de Shining ou des trois tomes de Ça. Et puis le temps passant, je me suis lassée et le maître s'est essoufflé et m'a causé des déceptions de plus en plus fréquentes. le terme "thriller" a été galvaudé aussi. On trouve sous ce terme des romans plus ou moins bien écrits, plus ou moins fantastiques, plus ou moins effrayants. Jusqu'au jour où je suis tombée sur ce livre d'Alec COVIN. Avec lui, j'ai retrouvé une intrigue, un suspense et une angoisse qui m'ont rappelé le Stephen KING des grands jours. J'ai dévoré Les loups de Fenryder et je le conseille vivement aux nostalgiques du KING des débuts et à tous ceux qui veulent frissonner de peur.
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Johnny, Laureen Baldwin et leur fils Scotty emménagent à Tusitala, en Louisiane, pour commencer une nouvelle vie loin de L.A.. Achat d'une maison "Le Grand Magnolia", et appartenant autrefois à la famille McNeice, que le couple compte transformer en bed&breakfast... mais tout ne se passe pas comme prévu, plongeant la famille dans l'horreur.

Parallèlement, Stanley Holder dévoile l'existence d'une étrange organisation que sont les loups de Fenryder. Ceux-ci sont réveillés et comptent bien le faire savoir.

Mais qu'a t-il bien pu se passer en 1933 à Tusitala ?

Voici le point de départ d'une histoire étonnante menée tambour battant par un Alec Covin dont j'ignorais tout et dont j'ai avalé les deux premiers tomes d'une traite, le troisième étant en cours de lecture.

Il ne fait aucun cadeau à ses personnages dans un style simple et percutant, sans la moindre demie-mesure.

Tusitala, pareille à l'araignée, enferme dans sa toile différents personnages attachants, pathétiques ou détestables. Désir de rédemption ou de repartir à zéro, les regrets, l'amertume mais aussi la nostalgie vont lier ces personnages contre un ennemi commun, sauvage et sans pitié, qui se joue des peurs les plus enfouies en chacun d'eux.

J'y ai ressenti la sueur, le sang, l'atmosphère oppressante d'une petite ville de louisiane typique en proie à la noirceur. C'est glauque, c'est nauséabond et l'auteur a su retranscrire avec brio une ambiance à la Stephen King. Un tantinet de "shining", un soupçon de "ça", une pincée de "simetierre"... Mais on est loin de l'hotel hanté, d'éventuels extraterrestres (dans mon souvenir ?), ou de revenants. Non, les loups de Fenryder s'ancrent dans une période troublée de l'histoire des Etats-unis.

Je n'en dirai point plus mais si vous croisez un homme à la main gantée, fuyez. !
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Stanley Holder est un écrivain de romans d'épouvante à succès. A l'occasion de la sortie de son dernier livre, il donne une interview pour un journal, au cours de laquelle il livre le secret de feue sa grand-mère Rose. Loin d'en comprendre la véritable portée, il n'imagine pas encore le terrible fléau qu'il vient de réveiller.
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Dès lors, s'en suit une traque sans merci, où viendront se matérialiser ses pires craintes, bouleversant sur son passage le destin d'innocents.
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Du suspense, de l'épouvante et des personnages travaillés pour un excellent thriller fantastique, qui m'a causé quelques frayeurs.
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Ma chronique complète est sur le blog.
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Tout commence lorsque Rose, une vieille femme alcoolique et obèse confie son terrible secret à son petit fils lors d'un après-midi de grande chaleur où elle avait étanché sa soif au whisky. le seul mérite de cette révélation sera de soulager un peu sa conscience en racontant un moment de son adolescence qui lui a gâché sa vie et petit à petit, rongée de l'intérieur.
Ce secret ? le 23 juillet 1933, les McNeice, la famille la plus riche de Tusitala, petite ville de Louisiane, organisaient une grande fête en l'honneur des vingt ans de leur fils Charlie. Pour l'occasion, ils avaient invités tout ce que la région comptait de personnes importantes. Rose et deux de ses amis, avaient décidé d'aller épier la fête pour avoir l'occasion de voir défiler belles robes et luxueuses voitures. Ils ne virent pas que ça. Ils assistèrent au massacre de la famille et des invités. La maison prit soudainement feu de toutes part et ne laissa aucun survivant. Mais ils ne virent pas que ça. Ils virent aussi les assassins, ceux qui s'appelaient entre eux : "Les Loups de Fenryder". Pour Rose cet incendie n'avait rien de naturel, pas dans le sens où il était accidentel, mais plutôt où la maison avait pris feu par la simple force de la pensée de son commanditaire. Depuis lors, elle et ses amis ne s'étaient plus jamais adressés la parole. Après cette lourde révélation dont son petit fils n'avait alors pas peser l'importance, elle lui fit jurer de ne jamais devenir écrivain car elle détestait les livres et ne voulait pas qu'un membre de sa famille en fasse son métier. Manque de pot, c'est justement à cause de cette promesse que Stanley se découvre un goût prononcé pour l'écriture et qu'il devient un célèbre auteur de best-sellers d'horreur.
Un jour, alors qu'il accorde une interview à un journaliste il lui avoue la promesse qu'il avait faite à sa grand-mère, morte depuis. Et se laissant aller, il lui raconte la fameuse nuit du 23 juillet 1933. C'était trop tard, il les avait réveillés et ils comptaient bien venir se venger...

"Les loups de Fenryder" est tout juste bonnement excellent, extrêmement captivant et angoissant. le côté fantastique et thriller m'avait également beaucoup plu, car il donne du piquant et du piment à l'intrigue qui est visuellement très percutante. Les descriptions des personnages sont profondément et psychologiquement bien maniées, que les décors, les scènes et les plans sont minutieusement bien organisés de façon très cinématographique. de surcroît, même si on apprend relativement, rapidement qui est ce mystérieux antagoniste qui a foutu le feu à la demeure des McNeice en 1933 et qui sont les Loups de Fenryder, on n'en sait jamais assez que l'on en apprend bien d'avantage au fur et à mesure et en défilant page après page jusqu'au dénouement. le style de l'auteur est extrêmement agréable à lire, qu'il n'oublie pas d'ajouter quelques notes d'humour comme pour détendre un peu l'atmosphère avant de se replonger dans l'horreur absolue. Cette horreur réside plus dans la peur, dans l'angoisse et dans la psychologie de l'histoire plutôt que dans l'effusion de sang, même s'il en faut quand même un peu pour justifier l'histoire avec un grand H ou aussi avec une grande HACHE.

Sachez bien que il ne faut pas être chauvin vu que Alec Covin a tendance a beaucoup casser du Français dans ce bouquin.
Bref, j'ai été très emballé par tous ces foisonnements et ces rebondissements. Et quelle imagination ! La chute est vraiment époustouflante et spectaculaire. J'ai plus que hâte de découvrir son hypothétique suite : "États Primitifs".

Pour conclure, l'auteur nous a pondu ici, une oeuvre digne d'un Stephen King comme je l'aime. Ce fut un succulent bon moment de lecture démente et bien saignante. Je vous recommande sans hésitation cette petite perle d'épouvante.
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Ce livre est le tout premier d'Alec Covin, et cet homme a du talent. Il nous plonge directement dans l'action, il n'y a pas un seul temps mort. Tout commence en 1933, et là où on s'attend à la naissance de la société secrète, on tombe directement en plein fantastique. Voire en horreur.

Même si on met un certain temps à comprendre les tenants et aboutissants, on sait que les réponses arriveront, mais elles apportent aussi pas mal de questions. Et des rebondissements.

Ce livre est tout simplement haletant, la fin n'est pas celle qu'on attend, il y a du Stephen King dans cet auteur. Il supporte sans mal d'être comparé à un Shinning.
Lien : http://www.chatfou.com/post/..
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