Une premier tome assez étrange. Deux histoires nous sont montrées et qui ont, semble-t-il, un point commun mais nous sommes encore trop peu avancé dans l'histoire pour en savoir beaucoup plus. C'est assez frustrant, car au final on ne sait pas à quoi s'attendre et surtout pourquoi développer deux trames.
La première avec Wayne comme personnage principal ne nous expose pas beaucoup de choses. Surfeur orphelin. Ok. Pour le reste, découvrir Canari notre héroïne, est beaucoup plus sympathique. On retrouve beaucoup de choses de Luuna. L'héroïne avec une mission, qui est proche des dieux, qui se retrouve à avoir des petites créatures mythiques et farceuses comme alliés… Mais il y a très rapidement de l'action, et même si certaines choses restent un peu confuses, il est facile de se laisser prendre au jeu. J'ai cependant trouvé Canari moins charismatique que les héroïnes précédentes de Crisse (Atalante, Ishanti et Luuna). Nous n'en sommes qu'au premier tome, encore une fois, mais elle manque cruellement de quelque chose.
Le graphisme n'est pas mal, mais il manque méchamment de luminosité à mon goût. Je ne sais pas si c'était voulu ou pas, mais les couleurs n'accrochent pas à l'oeil. Et pourtant avec une bande dessinée parlant des mayas, je m'attendais à quelque chose de plus vif, plus coloré. Les personnages se perdent aussi très souvent dans les décors. On retrouve aussi les pinups de Crisse, très peu vêtues et ayant la fâcheuse tendance à nous montrer leurs fesses… Bref, graphiquement, j'ai eu un peu de mal.
Le tout reste tout de même sympathique. J'attends de lire le tome deux pour me faire une réelle opinion.
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De prime abord, j'ai trouvé les dessins assez curieux. Mais le découpage des cases est plutôt dynamique et cela colle assez bien à l'ambiance voulue. Je dois avouer qu'il y a des planches magnifiques (page 26 et 27). le traitement est cependant inégal. Mais on s'habitue vite à ce type de dessin et de colorisation un peu particulière.
Le scénariste Crisse nous fait découvrir les légendes mayas. le scénario regorge de surprise.
On pourrait juste regretté un ton délibérément naïf dans cette histoire, à croire que l'auteur aime bien les idiot(e)s (dixit Atalante). A moins que cela ne soit son humour.
Le tome 2 confirme tout le bien que je pensais de cette série à découvrir. le lien entre les deux époques se précise... L'histoire avance.
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- T’avise pas de toucher à ma planche. A ma fiancée, peut-être, mais pas à ma planche.
- Tu n’as pas de fiancée !
- Raison de plus !
Le canari ne porte que ses ailes, mais ses ailes le portent.