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3,89

sur 907 notes
Décidément, en ce moment mes choix de lecture ne sont pas judicieux. Je ne sais plus ce qui m'a motivée à mettre ce titre dans la liste à emprunter à la médiathèque, peut-être une critique enthousiaste lue sur Babelio ? Tous les goûts étant dans la nature, ce roman hélas, ne fait pas partie des miens.
Je ne suis ni enthousiasmée par la vie de Virginia Woolf, ni séduite par le style de l'auteur qui s'apparente pour moi à une jungle impénétrable (j'aime les récits aérés), ni intéressée par le milieu social où l'intrigue se déroule. Impossible d'aller plus loin que la page 37, je me meurs d'ennui...
1/2 étoile juste le symbole de mon abandon. Je suis la première à déplorer mon manque d'ouverture d'esprit littéraire.
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Une écriture d'une précision qui nous emmène dans les détails du quotidien de trois femmes à trois époques différentes. Leur point commun « Mrs. Dalloway » de Virginia Woolf qui est l'une de ces trois femmes. Passionnant . Un grand moment de littérature.
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Londres, 1923. Virginia écrit Mrs Dalloway.
Los Angeles, 1949. Laura lit Mrs Dalloway.
New York, fin XXe siècle. Clarissa “est” Mrs Dalloway.

Mrs Dalloway est un incontournable classique qui parle de ce que l'on montre aux autres et de ce que l'on ne garde que pour soi, du temps qui passe, de son rapport au passé et à la m*rt. Des thèmes exploités dans un style moderne mais dense, qui prennent une importance majeure quand on connaît la vie de son autrice, Virginia Woolf

Un destin tragique et des sujets repris avec brio par Michael Cunningham dans Les heures (le titre initial du roman Mrs Dalloway).
Forcément, la lecture de ce roman est plus abordable (il n'a pas un siècle comme l'autre !) mais j'ai ressenti la même sensation d'oppression que chez Virginia Woolf
C'est parfois douloureux comme rechercher le bonheur sans jamais l'atteindre, comme voir se produire un accident sans pouvoir l'éviter. 

Et malgré ma nature joviale et résiliente, j'aime bien quand la littérature me plombe un peu. Ça remue et ça fait réfléchir. Et c'est aussi très beau. 
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Aimez-vous Virginia Woolf ? Si oui voilà un livre qui devrait vous plaire. Les heures de Michael Cunningham. L'histoire de trois femmes. Virginia, Clarissa et Laura.
Le roman aurait pu s'appeler « vingt quatre heures dans la vie d'une femme « sauf que Stefan Sweig est passé par là. Trois histoires de femmes, trois temporalités. Un roman chorale où nous découvrons les pensées de Virginia, Clarissa et Laura. Pour Virginia Woolf le doute s'installe sur la qualité de son roman « Miss Dalloway » l'envie de retrouver Londres et surtout la peur face à ses migraines. Clarissa a fait des choix dans sa vie. Étaient ils bons ? Pas facile à gérer une crise existentielle surtout qu'un de ses anciens amours, Richard est malade, le sida est passé par là.
Quant à Laura sa vie se résume à son mari et à son enfant, les heures se suivent et se ressemble.
Une vie ennuyeuse à mourir.
J'ai aimé ce roman comme j'avais aimé le film de Stephen Daldry avec Meryl Streep, Nicole Kidman et Julianne Moore.
J'ai passé un très bon moment avec ces héroïnes que tout sépare sauf le désir d'un ailleurs. Ce roman m'a donné envie de rencontrer Miss Dalloway et Virginia Woolf.
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Sans avoir lu l'oeuvre de Virginial Woolf, on peut néanmoins apprécier la plume et la poésie de Philippe Cunningham. J'ai eu un peu de mal à entrer dans le roman, étant peu habituée à son style d'écriture et au vocabulaire employé par l'auteur. Cependant, la poésie et l'élégance de l'auteur m'ont vite séduite.

Dans ce récit, on suit le quotidien de trois femmes. Trois héroïnes au quotidien lié par une relation entre auteure, personnage, et lectrice. Mais aussi par des liens plus profonds, dont on ne comprend pas tout à fait la nature jusqu'à la fin du livre. Suivre ces héroïnes, leurs combats quotidiens, leur psyché et leurs états d'âme, révèle à la fin l'histoire d'un personnage secondaire caché, dont on comprend l'importance dans les dernières pages du livre.

Au final, Les Heures me laisse avec sur la langue un goût de mélancolie et de pétales de rose. Un parfum doux et insidieux qui m'emmène irrémédiablement dans le courant de la rivière dans laquelle plonge Virginia Woolf, une pierre dans sa poche.
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Ce livre m'a été vivement recommandé , élevé au rang de chef d 'oeuvre par une des membres de la mediatheque, motivée aussi par le Pulitzer j 'ai donc commencé cette lecture et j'ai été tres décue. Je n'ai pas du tout accroché dès le départ au style narratif , ni aux personnages , je me suis donc jetée sur la lecture des critiques Babelio pour comprendre un peu mieux ce livre, j 'ai persévéré jusqu'à mi parcours avec beaucoup d 'ennui : je reconnais à l'auteur une plume talentueuse mais la tresse à 3 brins avec ses différents points de vue m' a perdue , je n 'ai ressenti aucune empathie pour ces 3 vies et rien n'a éveillé la curiosité de poursuivre , j'arrête donc là cette lecture faite sans plaisir , mais j essaierai un autre Cunningham car l 'écriture est belle :)
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The Hours is the story of three women searching for more potent, meaningful lives. Each is alive at a different time and place, all are linked by their yearnings and their fears. Their stories interwine, and finally come together in a surprising moment of shared recognition.
I really enjoyed reading this book because the characters are very endearing. we discover throughtout the novel the different links that unite the main characters and that makes the story even more interesting.
Emma
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Retour de lecture sur "Les heures", un roman de Michael Cunningham, publié en 1998. Ce livre relate l'histoire de trois femmes, sur une journée de leur vie, qui vivent à des époques différentes. Tout ce livre tourne autour du roman de Virginia Woolf, "Mrs Dalloway", puisque la première femme est l'auteure elle-même lorsqu'elle commença l'écriture de ce livre en 1923, la seconde une lectrice en 1949 et la troisième pourrait être le personnage principal transposé à l'époque actuelle. le titre du roman correspond lui-même au titre que Virginia Woolf voulait donner à son roman, avant de faire un autre choix. Je n'ai pas lu "Mrs Dalloway" mais cela n'est pas un handicap important pour lire "Les heures", même si j'ai très probablement raté un certain nombre de références. Cette lecture est par contre une belle invitation à le faire, pour découvrir l'univers de Virginia Woolf. Cunningham nous dresse le portrait de trois femmes, tout ce qu'il y a de plus banal, mais qui ont en commun le fait qu'elles subissent un mal de vivre, sans raison évidente. La grande qualité de ce livre réside dans sa capacité à nous parler, avec beaucoup de réalisme et dans une ambiance de douce amertume, de ce vague à l'âme diffus et de nous expliquer comment, les petits riens du quotidien arrivent à transformer leurs vies en une peine accablante. L'incommunicabilité de cette souffrance morale rend le parcours de ces femmes particulièrement difficile à vivre et lui donne une dimension tragique. le démarrage de la lecture est un peu laborieux, mais le fait de passer à chaque chapitre à un personnage différent et donc de changer d'époque et de lieu, permet de donner un certain rythme, et on ne s'ennuie finalement pas dans ce roman qui est relativement court. Ce livre raconte l'histoire de trois femmes différentes, et pourtant à travers Mrs Dalloway qui est omniprésente dans leur parcours, c'est d'une certaine manière trois fois la même femme dans des contextes différents. En les faisant évoluer à des époques différentes, l'auteur en profite pour montrer l'évolution des moeurs au cours du XXieme siecle, notamment sur les questions de l'homosexualité et de la santé mentale. Ce livre, qui pourrait juste passer pour un exercice de style original, est donc bien plus profond que cela. A travers une écriture très sensible, c'est l'âme de ses personnages, qui ont une psychologie très fine, que l'auteur décortique. La fin du roman permet de relier encore un peu plus ces trois histoires, et c'est au final un roman subtil, très juste et très touchant qu'il nous a livré. Celui-ci a été adapté au cinéma par Stephen Daldry. Un film sur lequel je n'aurais pas misé un kopeck tellement l'adaptation du roman me semble difficile, mais comme il a été plusieurs fois récompensé et qu'il est interprété par Meryl Streep, Julianne Moore et Nicole Kidman apparemment au sommet de leur art, je sors finalement de cette lecture avec un autre livre à lire mais également un film à voir.
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Vouloir se frotter à Virginia Woolf à travers son roman le plus connu, Mrs Dalloway, il fallait oser et Michael Cunningham le fait de manière remarquable à travers trois personnages : Virginia Woolf elle-même, Mrs Dalloway, son personnage emblématique, et Mrs Laura Brown avec autour d'elles nombre de figures symbolisant non seulement l'auteure et sa vie mais également le "spleen" si particulier de l'ambiance des ouvrages de cette grande dame de la littérature anglaise (je suis fan de la femme et de sa plume).
Transposé dans trois époques différentes avec pour certaines les maux de celles-ci, l'auteur nous fait ressentir les pensées de chacune, ce fameux flux qu'elle a si bien exploité et mis en lumière dans Mrs Dalloway, la mort, les questionnements existentiels, le temps, l'instant, le vide du futur.
Ayant vu l'adaptation cinématographique je connaissais le déroulé de l'histoire mais n'ai pas été déçue de la manière dont le style utilisé imprégné de l'encre de Virginia Woolf.
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Une bibliothèque n'est évidemment pas destinée aux livres lus. Elle contient surtout les livres à lire, comme de beaux produits dans un garde-manger. Ils attendent sagement leur heure. Un récent commentaire à la tv me fit prendre ce livre qui attendait depuis plus de 20 ans. Déception. Certains vins bonifient avec le temps, certains livres aussi. Mais je n'ai trouvé ici ni la fraîcheur d'un vin jeune, ni le caractère d'un vin de conservation. Était-ce la traduction pour eu convaincante, est-ce le contexte de lecture ? Pourtant il y a avait l'audace de l'auteur de retravailler un grand maître de la littérature en la personne de Virginia Woolf . Arrivé au bout, péniblement.
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