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2,68

sur 189 notes
Ouf, je l'ai terminé, et je cherche encore ce qui justifie le titre. Décidemment les religions sont mises à toutes les sauces. On y englouti toutes nos insuffisances, toutes nos déceptions, toute notre rancoeur..... Je crois que l'origine des maux de notre chère auteur, pardon de son personnage est à chercher chez un psychanalyste... quoique même là, si l'on y intègre la responsabilité des parents... pas sûr. Bref, un livre ennuyeux, et des personnages insipides, malgré les efforts, pour les auréoler parfois, de thèmes intellectuels ou des avantages sexuels ... même la grosseur du pénis ne nous est épargnée...
Et cette critique ne relève pas d'une quelconque morale, on a tous été adolescent on a tous eu des tas de problèmes mais de grâce que ce soit au moins distrayant.... Non vraiment, quel gespillage de mots et d'écriture... Tout ça pour ça ????
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Déçue, profondément déçue !!!
Où se cache la C. Cusset d'"un brillant avenir" ?
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Le début est bon mais…

Seules les deux premières parties ont une cohérence solide : l'enfance catho et la bascule complète à l'adolescence pour l'athéisme. Mais c'est très court et on reste bien sur sa faim, car ensuite, cela se gâte.
Si les premiers émois amoureux ont une fraîcheur touchante et un peu intéressante, la liste des amants à la période étudiante finit vite par lasser ainsi que les interrogations narcissiques ou l'indécence de dire qu'on est fauché alors qu'on voyage, on fume et on prend des pots tout le temps dans les bars à deux pas des Champs-Elysées…
Agacement garanti.
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Déçue par la 2ème moitié du roman , succession narrative d'amourettes ...
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Catherine Cusset a cette petite voix qui me parle facilement, depuis le Problème Avec Jane.

Écriture du quotidien, de la minutie, j'aime son côté « orfèvre du rien », du presque tout.

Une Éducation Catholique est son nouveau roman, quelque deux-cent pages au milieu de la forêt de la rentrée littéraire.

Cette éducation catholique, c'est celle qu'a reçue Marie, au sein d'une famille des plus classiques, avec catéchisme et messe le week-end. Marie croit en Dieu, ou plutôt en un de ses premiers dieux. Marie se sent faible, et ne voit que son égoïsme, la mesquinerie de ses sentiments et le besoin de se raccrocher à quelque chose de plus grand qu'elle. Ce plus grand, ce sera d'abord Dieu, tel qu'elle l'apprend au catéchisme, et à travers les yeux de son père. Premières croyances et premières ruptures, puisque à travers la faiblesse même de son propre père, elle ne comprendra qu'une chose : croire est la béquille des faibles.

En grande faible, elle va s'accrocher à cette béquille, puis à une autre, et encore une autre.

Ses amies d'enfance, Nathalie, et puis Ximena : autant de dieux qu'elle veut révérer parfaits et inaltérables, puissants et capables de colère, car c'est ainsi que doivent être les dieux. Suivent les dieux, s'enchaînent les ruptures amicales, et amoureuses. Marie reste faible et soumise aux dieux qu'elle se choisit au hasard de ses faiblesses.

Je n'aime pas Marie. Je la trouve exactement comme elle se voit : la grande comédienne de ses sentiments, fausse, égoïste et faible (décidément le maître mot).

Cette Marie-là ne sait pas comment croire en dehors d'elle-même, en dehors de ses besoins, de ses incapacités. Mais par ses élans, ses excès dans le martyre à la petite semaine, elle a quelque chose de touchant, de vrai. Croire c'est être faible en effet, et accepter cela.

Je ne sais pas forcément où Catherine Cusset a voulu nous mener, mais peu importe, c'est une lecture qui a curieusement renforcé ma certitude en Dieu, que croire est grand et beau tant que je crois en dépit de moi, en dépit de mes besoins, malgré le Réel et simplement pour espérer.
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On suit ici d'abord l'enfance d'une jeune catholique puis principalement sa vie sexuelle au fur et à mesure qu'elle grandit. le personnage m'était en plus assez antipathique (narcissique notamment) donc pas d'un grand intérêt selon moi mais ce roman a le mérite de se lire vite.
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J'ai lu rapidement ce livre qui m'a plu à des degrés divers. J'ai bien aimé la première partie quand Catherine Cusset semble raconter son enfance et ses petites mesquineries. J'ai par contre beaucoup moins aimé la seconde partie qui relate ses atermoiements entre l'amour qui lui est généreusement dispensé par Samuel et celui qu'elle va rechercher ailleurs auprès d'amours de passage : Guillaume, Torben, Peter et Eben...Pour finir elle quitte définitivement Samuel pour devenir l'épouse de ce bel étranger exotique qui ne savait rien d'elle : Al, l'américain qui sera son mari. Est-ce autobiographique ou pas ? En tout cas, c'est bien écrit et les sentiments amoureux qui ravagent l'héroïne, Marie, sont dépeints avec précision et justesse, en tout cas, suffisamment pour me laisser le goût d'achever la lecture de ce court roman. J'aime la plume ironique de cette écrivaine contemporaine. Parfois moins le sujet de ses romans.
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Je l'avais sélectionné parmi les 10 livres de la rentrée littéraire que je voulais lire et c'est le premier roman de ma liste qui me déçoit.

Autant j'avais aimé l'autodérision de Catherine Cusset dans Confessions d'une radine, la construction de son récit dans le problème avec Jane, le portrait de femme dans Un brillant avenir, autant je suis passée totalement à côté de l'éducation catholique. Il est d'ailleurs peu question d'éducation, tout au plus quelques passages sur le rapport de ses parents avec la religion. le vrai sujet est son rapport au désir, au corps et aux hommes…elle revient sur ses premières histoires d'amour jusqu'à ce qu'elle rencontre celui qui devient son mari. Comme dans pas mal de ses précédents romans, elle a un regard particulièrement dur envers elle même mais sans cet humour qui permettait de rire avec elle de ses défauts et névroses.
Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..
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Lu très vite. J'ai bien aimé. Chronique d'une adolescence en quête de Sens, de Dieu ? Les catholiques donnent un visage à Dieu. Pour Catherine Cusset ce Dieu peut prendre des visages variés et inattendus. Un sentiment de vraie expérience religieuse et vitale que ce Dieu existe ou pas. En tout cas résultat typique d'une éducation catholique.
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On chercherait en vain dans ce bref roman une chronique sociale ou un portrait du catholicisme contemporain. "Une éducation catholique" se concentre sur la figure de Marie, enfant, adolescente, jeune femme. Portrait peu élogieux, en vérité : il est bien difficile de s'attacher à cette fille narcissique, frustrante, pleine de contradictions et de défauts auxquels la prose de Catherine Cusset ne parvient pas vraiment à donner une vraie saveur. En quoi, finalement, l'éducation de Marie aura-t-elle été "catholique" ? L'auteur ne fait que suggérer que la foi de la petite Marie -- peu de chose en vérité, la messe le samedi soir avec papa, un peu de catéchisme, la communion --, abandonnée au seuil de l'adolescence, aura laissé, en creux, le besoin pour la jeune femme de se trouver un Dieu chez celles et ceux qui lui feront découvrir les choses de l'amour. Presque vingt ans de l'histoire d'une jeune femme, en 140 pages. Tout cela est trop rapide, sonne un peu creux.
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