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sur 189 notes
Marie a reçu Une Education catholique. A lire le récit qu'elle en donne, on ne peut s'empêcher d'en douter. Non pas pour des raisons fondées sur ses erreurs et ses fautes : qui, parmi nous, lui lancera la première pierre ? D'ailleurs, avec la confession, n'en est-elle pas absoute ? Mais il semble que manque à son éducation, l'originalité même du catholicisme : l'incarnation.

Dieu. Dieu. Dieu. C'est ainsi que se déploie la Trinité de Marie dans un triptyque qui ne manque pas d'esprit, mais de Christ. Ainsi ne se souvient-elle pas des personnes qui lui enseignèrent le catéchisme, et lorsqu'elle communie, pour elle l'hostie est « le corps de Dieu ». Non, Marie, c'est faux. Pourtant, avec une de ses petites amies, ne lit-elle pas L'Annonce faite à Marie ? Ne comprend-elle pas le message que Gabriel vient porter ? A moins qu'il ne s'agisse d'une omission originelle ?

Oui, à peine Marie a-t-elle le temps de contempler l'incarnation avec la naissance de son neveu, qu'il meurt. C'est sa rencontre avec le Réel. Alors se déclenche en elle l'irrépressible besoin de rencontrer Dieu à nouveau : « Je n'ai pas su comprendre que je l'aimais, parce que j'avais trop besoin du verbe, et que le verbe c'était Samuel. Trop besoin de la croix, et que la croix c'était Samuel. »

Elle devient une jouisseuse de la croix, à chaque fois qu'elle rencontre Samuel, comme un clou planté dans sa chair, comme une incarnation enfin réalisée : « Qu'il comble mon trou. Qu'il me remplisse à jamais, sans jouir, sans finir. » Si elle n'a plus peur alors, si elle ne pense plus « qu'on est toujours puni », ce que l'on enseigne dans toute éducation catholique, c'est qu'un jour elle a entendu ce message : « Ne te laisse pas faire. ». Et pourtant, Une Education catholique, de Catherine Cusset, se paiera forcément un jour.
Lien : http://tmblr.co/Z4Dxcn1P3WTDb
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La narratrice nous raconte son enfance entre désir de religion et désir charnel, sa relation tantôt puissante tantôt repoussante de Dieu, et ses amours homos et hétéros.

On referme le bouquin, et on se demande : et quoi ? il en reste quoi ? Pour ma part, rien. Pas de frisson, pas d'émotion, le vide digne de la littérature et du cinéma français lorsqu'ils se regardent le nombril...
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Il me restait une trentaine de pages à lire, j'ai abandonné. Je n'ai strictement aucune envie de perdre mon temps plus avant avec ce livre.
Une éducation catholique ? Non, pas vraiment, plutôt une éducation sentimentale et sexuelle. Oui, Marie, la narratrice, est allée au cathéchisme, dont elle ne garde aucun souvenir. Oui, elle prie tous les soirs, pour se rapprocher de son père, va à la messe le dimanche, fait ses deux communions. Puis, plus rien : elle perd la foi comme elle aurait cessé de croire au père Noël. Elle ne se pose pas plus de question. Elle est bien trop mature (le discours est très distancié, pas du tout celui d'une adolescente), trop narcissique, trop masochiste pour s'interroger plus avant sur sa foi et sa disparition.
Si elle ne croit plus en Dieu, elle se cherche un dieu à travers ses amitiés successives, ses amours, ses expériences, quelqu'un qu'elle pourrait aduler en permanence. Tout comme elle a cessé de croire du jour au lendemain, elle rompt ses amitiés avec précision. Ses amours, ses émois, ne m'ont pas intéressée plus que cela, non plus que sa personnalité, fort peu attachante sans qu'elle ait besoin de se dénigrer davantage. J'oubliai presque de signaler qu'elle hait sa soeur, qu'elle juge son père faible et admire fortement sa mère.
Après avoir refermé ce livre, je n'ai qu'une envie : lire un ouvrage plus intéressant.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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« Remarque, je la comprends. C'est plus amusant de lire un roman que d'aller à la messe »

Cet extrait qui ouvre la quatrième de couverture a suscité mon intérêt.

J'ai fait la connaissance de Marie, cette héroïne touchante confrontée à la dureté de l'adolescence, à ses blessures et son mal-être.

Entourée d'un père croyant et d'une mère athée, elle grandit dans un univers protégé entre les livres et le catéchisme.

Pourtant, les relations qu'elle tisse avec ses amies vacillent très vite vers des passions dévorantes qui ne cessent de l'obséder et de la hanter.

Entière, passionnée, exclusive, Marie vit chaque émotion de façon décuplée. Elle va rencontrer ses premiers amies et amours sous les visages de Laurence, Nathalie, Ximena puis David, Samuel, Francesco et Al…

Le lecteur la voit évoluer entre la fin de l'enfance, l'adolescence et les prémisses de l'âge adulte.

Entre les premiers émois et les douleurs de l'âge ingrat, Marie, narcissique et névrosée, n'a de cesse de se chercher et sera confrontée à un drame qui la transformera inexorablement en adulte.

Si l'angle d'approche du roman est son éducation catholique, Catherine Cusset n'analyse pas l'empreinte de la religion dans l'éducation d'une jeune fille mais décrit avant tout les errances sentimentales de la narratrice.

Si la lecture est fluide, les thèmes abordés demeurent assez stéréotypés. Un joli moment de divertissement même si le livre ne parvient pas à se hisser jusqu'aux incontournables de la littérature.

Un moment de plaisir mais la trace n'est pas indélébile dans mes mémoires de livres.

Lien : https://memoiresdelivres.wor..
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Catherine Cusset
Une éducation catholique

J'ai lu Catherine Cusset et cette fois je dois avouer que je n'ai pas accroché.
Cette recherche nébuleuse du désir, de l'amour, de la foi de cette jeune fille ne m'a pas interpellée.
Peut-être y avait-il un message mais je n'y ai lu que des scènes d'amour avec plusieurs hommes et des recherches de plaisir en aimant tout en aimant mais sans aime. Voilà ce que je retiens et j'ai honte car cette auteure en général me convient
Cela dit les sentiments de Marie envers ses petites copines, puis ses petits copains puis les hommes ont l'air sincères…
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Beaucoup se reconnaîtront dans ce récit teinté d'autobiographie et cette écriture si singulière : rapide, fluide, essentielle.
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un excellent roman surement hautement autobiographique ou l'auteur se dépeint sans bienveillance et c'est ce qui fait la force de ce roman;ces confessions ou elle ne se ménage pas en explorant les dessous peu glorieux de sa personnalité nous la rende plus humaine,attachante;un roman ou l'on retrouve toujours cette dualité entre la personne qu'elle est avec ses petites bassesses comme on en a tous mais qu'on refuse toujours de voir et la personne qu'elle souhaiterait etre,lisse,pure,parfaite mais qu'elle ne sera jamais,mais les personnes qui ont une faille me paraissent bien plus réelles et crédibles que celles qui refusent de voir le coté parfois sombre que l'on a tous en nous.....
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J'avais déjà lu "amours transversales " de cette auteur et je n'avais guère apprécié mais j'ai décidé de me replonger dans son univers particulier et , une fois de plus , déçue ...
Marie reçoit une éducation catholique grâce à son père qui l'emmène à la messe tous les dimanches bien que sa mère soit athée . Elle croit en Dieu jusqu'à l'âge de 12 ans puis elle cherche un autre Dieu . C'est d'abord Ximena , une amie qui la domine . Elle découvre les plaisirs de la chair , elle tombe amoureuse de femmes , puis d'hommes .Elle est volage , futile , infidèle .On a du mal à s'attacher à ce personnage .
J'ai terminé ma lecture dans la douleur
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Dans ce roman l'auteur retrace son enfance et son adolescence entre un père croyant et pratiquant et une mère athée. de l'épisode de la petite voleuse à celui des premiers émois, avec une religion peu présente et par conséquent non contraignante, il n'y a finalement rien que de très classique dans ce roman.
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Voici une lecture qui ne m'a pas enchanté : un texte très nombriliste et passablement névrosé où nous lisons sur l'éducation sentimentale d'une petite fille appelée Marie ( le choix du prénom se veut symbolique, hein?...), devenue grande avec une vie sexuelle assez tourmentée.
La religion catholique est en toile de fond car ce fut la religion de son enfance, la religion de son père qui la pratiquait en se rendant chaque dimanche à la messe, ce qui est de pratique courante chez nous.
Cette Marie devenue grande et faisant de brillantes études connaîtra l'amour et nous aurons droit, avec une certaine impudeur, à tout son back- ground amoureux et douloureux ( ah ! la douleur rédemptrice du catholicisme).
Franchement je n'ai pas trouvé cette lecture intéressante parce qu'elle ne m'apporte rien. Peut être les hommes trouveront quelque intérêt à approfondir de plus près cet insondable univers fémiinin qui les intrigue tant...
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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