Livre d'aventure récent. Il y a de tout, voyage, énigme, action, un peu de science fiction quoiqu'il débute depuis un passé d'il y a une trentaine d'années et se poursuit jusque dans un futur assez proche. Il vient de paraître en autoédition à "Le livre en papier". Suspense intelligent et non agressif mais tenace. Un bon moment de lecture
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Cet endroit est une oasis, mon ami, dit-il. Deux choses me préoccupent cependant. La première, y a-t-il une issue car Haguira n’en restera pas là ? La seconde, n’oublions pas le parchemin renfermant l’énigme du Très Sage. Rappelle-toi, il tenait à ce que nous en prenions connaissance une fois parvenus à terre ferme.
Pour ta première interrogation, Cobol et Mâron vont démystifier notre position dans peu de temps, rassure le maître. Ensuite pour le parchemin...il plonge le bras dans son sac... le voici ! Nous allons enfin savoir.
*
L’énigme pour mes amis.
Ils sont partis chercher des clefs qu’ils possédaient déjà.
Néanmoins, le voyage ne sera pas vain.
Si, au départ, l’ombre sur la roche tournoiera, menaçante, lente.
A l’arrivée, salvatrice, on ne saura en compter les tours.
L’un chemin grimpera au centre de la terre, ses entrailles
ne saurons les digérer. L’autre descendra, presque aérien mais les deux se relieront.
Mille pattes et cent yeux guetteront, les monstres d’eau
seront présent cependant, aucun ne goûtera le sang.
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A de malheureuses rencontres, de très bonnes ! La mort martèlera le sol, de simples planches seront le salut.
Les muscles souffriront, l’esprit aussi.
Un partira, ermite, l’autre enfant, les deux régneront.
Qui résoudra l’énigme ? qui sera trop occupé ?
Que le premier me ramène des solutions après épilogue.
L’est et l’ouest ne feront plus qu’un après promesse de mariage.
Venez, montez, leur rappelle la petite voix du haut.
Ils poursuivent leur ascension vers le feuillage, passent par une trappe relevée pour, enfin, poser les pieds sur un plancher soigneusement dissimulé.
Soyez les bienvenus dans ma maison perchée, ajoute la voix fluette, polie et monocorde. Ici, les visiteurs sont rares. Vous avez une chance particulière. Aurïon a fait preuve d’une agressivité particulière. Avec ce petit vent de face, il vous a flairé de loin.
Très heureux de connaître son nom. Aurïon lui convient, bougonne Cobol. Dommage qu’il n’est pas enrhumé justement aujourd’hui.
La voix se fait forme quand leur hôte providentiel quitte l’ombre des branchages, à la stupéfaction de tout le groupe. Il mesure une tête et demi de plus qu’eux, Revêtu de loques. Il a la peau brun foncé, marqué de rides profondes, des paupières ourlées, les oreilles tombantes et de longs cheveux gris filasses.
Obsékieux est mon nom... pour vous servir, dit-il après une courbette.
Foncer dans les remous, à gauche, demande des aptitudes pour slalomer dans la rivière furieuse qui chicane parmi les pointes de rochers qui émergent tel des dents cariées, irrégulières dans la bouche d’un troll géant de légende. Perfuitz décide, sans grand choix, les rapides. Leurs canoës-kayaks sont adaptés. Cobol et Mâron sont aguerris à la pratique de ce sport. Cebyster et son équipage se positionnera entre eux et suivra leurs consignes. Perfuitz fait part de son choix.