Le peuple secret de valdor

Une légère brise se lève et avec elle une délicate mélodie. Le feuillage tamise un son doux. D’autres tonalités viennent s’y ajouter, d’abord apaisantes, mielleuses. Le volume va crescendo, comme un boléro, les valdois perçoivent cette musique sans réaction immédiate. Elle pénètre les esprits. Leur vue s’opacifie.
Ils s’enfoncent dans un rêve. Nolus, un peu dur de la feuille, réagit en dernier. Les notes leur parlent. Des mots, des phrases, leur mental les capte. Ils entendent,
comprennent. On leur ordonne de rassembler leur paquetage, de se laisser guider vers l’origine des sons au cœur du bois.
Ils obéissent comme des marionnettes dont on tire les ficelles. Des personnages nébuleux se retirent des fourrées. Leur morphologie est filiforme.