La différence invisible (BD)

Une belle initiative et un beau projet abouti que ce témoignage de Julie Dachez sur l'autisme Asperger, avec aux dessins Mademoiselle Caroline.

J'ai été particulièrement touchée par le sujet et sensible aux émotions et aux difficultés rencontrées dans la vie quotidienne par Marguerite, jeune femme qui se découvre Aspie à l'âge de 27 ans. La vie de Marguerite est somme toute normale mais remplie de toutes petites sources de difficultés et de souffrances.

C'est un album bienvenu et enrichissant, assez simple aussi bien dans la narration que dans les dessins mais il n'en fallait pas forcément plus.

Le ton est assez léger même si les souffrances de Marguerite transparaissent bien grâce notamment à l'utilisation judicieuse des couleurs.

Espérons que cet album rencontre un large public et puisse être source d'une réflexion dans les écoles ou les milieux professionnels si peu adaptés aux personnes atypiques.

À conseiller, bien sûr...

Une bande dessinée, sujet : l'autisme
Présenté comme cela, ce documentaire pourrait paraître ennuyeux ; l'auteure rend cette différence poignante, ce sont de petits détails qui caractérisent ce syndrome, des décalages vécus dans les rapports avec les autres.

Marguerite livre sa vie en un style naïf. Ses attitudes pourraient être seulement enfantines, si elles n'étaient pas vécues avec douleur. L'humour la sauve, elle se moque d'elle-même, mais aussi de ceux dont les réactions sont caricaturales.

L'auteure fait de son histoire un roman en images, ses péripéties culminent en un raz de bol qui fait table rase. Le ton est juste, nous frôlons la tragédie, et respirons avec soulagement lors de la délivrance annoncée par le diagnostic.

Depuis que j'ai lu Chute libre, carnets du gouffre (2013), je sais que je veux relire des ouvrages de Mademoiselle Caroline, qui a une chouette sensibilité et un joli coup de crayon. du coup j'étais super contente de tomber sur La différence invisible, dont le thème a beaucoup résonné en moi.
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Les troubles du spectre autistique sont nombreux et lire le point de vue de Julie Dachez, autrice dont la vie a inspiré ce roman graphique, sur ce qu'elle a vécu avant et après son diagnostic a été vraiment très intéressant. Je connaissais ce sujet de loin et ça m'a permis d'en apprendre plus.
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Le côté autobiographique est important dans ce roman graphique qui mêle le côté informatif au récit intime. L'empathie que j'ai ressentie pour Marguerite et sa quête du bien-être était très forte et suivre son vécu et son ressenti est un moyen parfait de parler de validisme. Bravo et merci 👏

La différence invisible c'est le drame de Marguerite, jeune femme de 27 ans qui est différente et qui s'efforce tous les jours de sauver les apparences au risque de ne pas respecter son propre bien être.
A travers ce roman graphique très pédagogique et propre histoire de Julie Dachez, on comprend mieux le syndrome d'Asperger et ce que cela implique dans un quotidien fait d'interactions sociales , d'imprévus et de nuisances en tout genre.
Cela soulève également toutes les imageries et préjugés que l'on se fait sur l'autisme en général.
Pour ma part j'ai appris et la dernière partie explicative est plutôt bien amenée.
Un album intelligent et éducatif qu'il fait bon de lire pour apprendre à mieux aimer et respecter l'autre dans sa particularité.

J'ai déjà lu une BD de Mademoiselle Caroline sur la dépression que j'avais trouvée très juste, même si je n'aime pas beaucoup le dessin.
Cette fois l'héroïne de la BD est Marguerite, une femme de 27 ans qui vit en couple, qui travaille dans une grande entreprise. Elle a des manies, sort peu, n'aime pas le bruit mais adore rester avec ses chats. Elle prend les choses au 1er degré, peine dans les interactions sociales. le quotidien est difficile, atypique, plein d'efforts à fournir...
Elle découvrira qu'elle est autiste, atteinte du syndrome d'Asperger. Cette révélation est une vraie libération. Elle s'est alignée avec elle-même. En découlent alors des transformations professionnelles, sentimentales, etc... à découvrir.
L'album est à fois narratif et pédagogique ; on y trouve même un mémo sur l'autisme, très informatif, après le récit incarné de Marguerite.
Le choix de l'immersion dans le quotidien de l'héroïne pour la comprendre est judicieux. Une BD sympa, sensible et didactique.

Bande dessinée dans laquelle j'ai beaucoup appris. Marguerite, 27 ans, vive, intelligente se sent pourtant différente, décalée, peu à l'aise en société. A l'issue de recherches, elle découvre tardivement qu'elle est atteinte de trouble du spectre autistique, autiste Asperger. Ce syndrome passe souvent longtemps inaperçu surtout chez les femmes qui développent davantage que les hommes des stratégies d'adaptation qui cependant les épuisent ou qui ont des passions plus acceptables socialement.
Incompréhension de l'entourage, errance médicale, difficultés quotidiennes, caractéristiques de l'autisme même si elles peuvent être très différentes d'un individu à un autre. Bref à découvrir que l'on soit informé sur le sujet ou pas ou mal (c'était mon cas).
Le parcours de Marguerite est inspiré de celui de Julie Dachez, co-auteur de la B.D qui a crée un blog à succès.

Julie Dachez et Mademoiselle Caroline nous livrent un récit de vie sensible et plein d'humanité grâce auquel le lecteur plonge dans l'intime d'une autiste en quête de (re)connaissance. Touchant et nécessaire afin de jeter Rain Man aux oubliettes...

A mon avis, le vrai sujet est davantage le regard empreint de jugement et de rejet des gens se pensant "normaux", que l'autisme lui-même. Les longueurs notées par certaines critiques sont nécessaires. Elles sont une sorte de "preuve par l'exemple" de ce qu'est l'autisme. Et le fait que d'aucuns s'en plaignent indiquent la non-acceptation de cet état chez l'autre.

Le lecteur est donc face à un miroir... il s'indigne du manque d'humanité du patron ou de la DRH qui ne comprennent pas leur employée, ils se gaussent des médecins qui rejettent l'idée d'autisme sous prétexte que la jeune femme accepte de regarder son interlocuteur dans les yeux, mais ils se disent qu'il "suffit d'un peu de bonne volonté" ou ils reprochent les longueurs du récit... Ces longueurs sont d'ailleurs expliquées par l'auteure. Il s'agit de faire pénétrer le lecteur au sein du vécu quotidien d'un autiste, rythmé par la répétition, la certitude, la monotonie rassurante...

Voilà un récit vital, nécessaire, âpre et incontournable qui se lit comme un bon thriller.

Un roman graphique touchant pour dire stop aux idées reçues sur l'autisme, et ici en particulier sur le syndrome d'Asperger.

Nous suivons Marguerite, qui nous raconte son histoire, et l'on découvre la vie qu'elle essaye de mener, tant bien que mal malgré un certain nombre de "difficultés". le tout est très bien rendu par le dessin.

Ce travail est absolument nécessaire, car on a une telle méconnaissance de ce que vivent ces personnes qu'on a parfois des réactions inappropriées.

Et on se rend compte que même dans le milieu médical, les choses ne sont pas encore bien connues...la réaction du médecin de famille m'a laissée sans voix !

A découvrir absolument !

Un témoignage très fort sur un handicap invisible : le syndrome d'Asperger.

Marguerite, 27 ans, marche vite, très vite. Elle a besoin d'avoir une routine bien réglée, à la minute près. le moindre changement lui provoque des angoisses terribles. Son attitude décontenance ses proches et ses collègues, générant malentendus et tensions dont Marguerite en ressort victime la première. Un jour, elle décide d'enquêter sur son mal-être afin de mettre un terme à cette errance médicale. Caroline, la libraire, sera aussi d'un précieux soutien!

Un parcours qui force le respect !
Ce qui m'a touchée dans cet album ? le fait que l'héroïne (Marguerite dans l'histoire/ Julie Dachez dans la vraie vie et au scénario) ait découvert sa maladie toute seule, grâce à Internet !! Les professionnels de santé n'ont en effet pas pris au sérieux sa souffrance assimilée à tort à de la dépression...

En dévoilant sans tabou le quotidien d'une femme « aspie », cette BD documentaire a une visée didactique. Elle décrit ainsi les maux des Aspergers : hypersensibilité aux bruits (travail, travaux dans la rue, lit séparé de son conjoint), difficulté à saisir le second degré, absence de fluidité dans la communication (Marguerite reprend les derniers mots employés par l'autre personne pour répondre), nécessité des rituels/habitudes. Qui plus est, le diagnostic des femmes Asperger est plus difficile à établir.

Obtenir la RQTH (reconnaissance de la qualité de travail handicapé) ne permet pas pour autant à Marguerite de voir sa différence acceptée par la société, malade de la normalité, comme en témoignent les attitudes dénuées de bienveillance de la directrice des ressources humaines ou de ses proches.

Le dessin doux au graphisme épatant de Mademoiselle Caroline (la libraire/illustratrice) retranscrit à merveille les émotions de Marguerite : tristesse, colère, désespoir, joie. le noir et blanc cède progressivement place à la couleur, à l'image de Marguerite qui renaît petit à petit.

Un formidable album à quatre mains avec un joli message d'acceptation de la différence !

Un très joli roman graphique sur l'autisme Asperger et au-delà comme l'indique le titre sur les différences invisibles.
L'histoire de Marguerite, 27 ans, est particulièrement touchante car elle ne sait pas qu'elle est autiste asperger, elle sait qu'elle n'est pas ''comme tout le monde'' : le bruit l'a dérange, les bavardages des collègues, elle a besoin de calme.
Le diagnostic de sa maladie va changer le cours de sa vie.
Les dessins sont de Mademoiselle Caroline et illustrent parfaitement le roman.