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4,26

sur 1431 notes
Quelle majestueuse leçon de vie que dégage cette bande-dessinée ! J'ai été très heureuse de (enfin!) la découvrir.
Je me demande pourquoi j'ai attendu si longtemps. Soyons clairs sur les termes : cette BD ne m'a pas seulement plu comme tant d'autres, elle m'a permis de comprendre ma différence, de me retrouver enfin, de m'éclairer sur le sujet que je ne connais pas assez. Oui, je n'ai pas honte de dire fin 2022 que je suis autiste asperger, moi aussi.
Tous les éléments m'ont subjuguée. Quel courage a cette Julie Dachez de parler de sa différence à travers une... BD ! Je n'y aurai jamais pensé, et je trouve que c'est une manière très originale de montrer au monde qu'elle aussi est quelqu'un, malgré sa différence.
A travers Marguerite, je lis le quotidien de Julie qui a créé ce personnage pour raconter son histoire mais... Julie et Marguerite se fondent en une seule femme, en une femme profondément attachante et touchante. Les gens qui ne comprenaient pas la différence de Marguerite et la jugeaient, même son petit copain, je ne pouvais pas. J'avais tellement de peine pour elle, la pauvre !
Ce que j'ai retenu de cette bande-dessinée, c'est que je me suis reconnue dans presque tous les points ! Ainsi, je ne pouvais m'empêcher de me dire que cette jeune femme est comme moi. Je me suis sentie concernée, mais c'était plus réconfortant qu'autre chose.
Cette BD est une bouffée d'air frais et de légèreté, et un appel à la tolérance et au respect de l'autre !
4/5 !
Belles fêtes !

(Issu de mon compte Bookstagram les.lectures.de.faustine)
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Marguerite à ses habitudes. Tous les jours les mêmes rituels. Tout est réglé à la minute près dans sa journée et se supporte aucun couac. Marguerite n'arrive pas à comprendre ses collègues de travail, ses amis, son conjoint et tente, de toutes ses forces, de s'adapter du mieux qu'elle peut à ce monde qu'il ne lui fait pas de place et qui lui enjoint sans cesse de se comporter comme quelqu'un de normal. Mais Marguerite n'arrive pas à comprendre ce que c'est qu'être normal ? Puis un jour, elle entend parler de l'autisme Asperger. Et si elle aussi, elle était autiste ?

J'ai beaucoup aimé ce roman graphique ! le trait est simple. L'utilisation très judicieuse des couleurs est géniale. On comprend tout de suite. Rouge ce qui agresse Marguerite, Gris pour la vie morne qu'elle s'efforce d'endurer, les tons colorés pour ce qui lui fait du bien...L'auteure nous mets dans la peau de Marguerite et tout est très clair.

C'est un roman graphique plein de justesse. La description des symptômes, la réaction des proches, leurs préjugés, leurs incompréhensions...tout ça est plein de vérité.

C'est une bande dessinée nécessaire, qui explique extrêmement bien ce qu'est être autiste Asperger mais aussi par extension, ce que c'est d'avoir un handicap invisible, de ne pas pouvoir s'adapter à la norme et toute la souffrance que cela engendre.

C'est un bande dessinée pleine de bienveillance à placer entre toutes les mains.
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On s'immisce dans la vie de Marguerite : dans sa vie sociale, dans sa vie intime, dans sa vie professionnelle.
Il y est question de difficultés, de normalité et de différences...
Ses petites manies, sa routine, son hypersensibilité... tout la questionne.

Puis finalement, c'est le soulagement : diagnostic tardif certes, mais diagnostic quand même.
Syndrome d'Asperger.
Autout d'elle, c'est l'Incompréhension, les préjugés, même les médecins et psychologues (tu regardes dans les yeux, tu n'es pas autiste) ne comprennent pas.

Marguerite va se passionner pour ce diagnostic tardif, suivre des études, écrire un blog, faire des vidéos sur YouTube.
Elle veut que son expérience serve à d'autres femmes comme elles. Cette BD est aussi issue de cette volonté, et la rencontre des deux artistes y est d'ailleurs racontée.

La lecture est fluide, agréable.
Un bon moment et l'envie d'en savoir plus.

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La différence invisible est un beau roman graphique permettant d'en apprendre plus sur le syndrome d'Asperger, qui reste encore relativement méconnu du grand public. Il s'agit d'une forme d'autisme légère, mais, comme le montre l'auteur, dont les gens peuvent avoir peur, avec la simple mention du mot "autisme", et ce qui est stupide !
Marguerite est une jeune femme de 27 ans, qui va découvrir sa différence, et lui permettre, grâce à cela, d'apprendre à vivre et à se recentrer sur ce qu'elle souhaite vraiment pour elle-même.
Une belle histoire, à mettre dans toutes les mains.
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J'avais très envie de lire cette BD depuis un moment. le syndrome de l'autiste est encore méconnu et mal compris surtout chez les femmes. En effet, l'autisme est différent chez les femmes que chez les hommes, car les femmes se fondent dans la masse et le syndrome est plus subtile.
J'ai été très touché par l'histoire de Marguerite, par les barrières qu'elle rencontre au quotidien et dans son entourage. le comportement des personnes qu'elle rencontre, que ce soit son copain, son voisin, ses collègues ou ses médecins m'ont révolté et m'ont fait encore plus réalisé la difficulté que rencontre les personnes atteinte de l'autiste à vivre dans notre société normalisé.
J'ai dévoré son histoire et ses difficultés, j'ai traversé une multitude de sentiment et le lisant et je le recommande vivement à tous.


Lien : https://aurenardlitteraire.w..
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J'ai eu un peu de mal à entrer dans la BD, mais je pense qu'elle vaut le coup de franchir ce cap puisqu'il s'agit de pénétrer le monde, le vécu d'une personne autiste. le syndrome Asperger y est très bien décrit à travers cette histoire personnelle écrite à 4 mains. On sent qu'il y a vraiment la volonté de nous faire comprendre de l'intérieur ce que peut vivre une personne qui vit cela quotidiennement, alors le mieux pour apprécier cette BD est peut être justement d'accepter de vivre cette expérience.
A la fin de la BD il y a des explications complémentaires sur l'autisme asperger.
J'apprécie beaucoup ce genre de livres qui permettent d'ouvrir ses perceptions et son environnement sur d'autres vies, d'autres physiques, d'autres vécus, sans jugement, dans l'acceptation (et ici dans l'information). Des livres utiles et beaux (et agréables).
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Une BD à mettre entre toutes les mains.
Le témoignage de Marguerite qui se sent différente à part. Elle a besoin de rituels que ses amis ne comprennent pas. Lorsqu'elle est diagnostiquée autiste, pour elle c'est une délivrance de comprendre enfin pourquoi elle est ainsi. Mais, une fois de plus "les autres" ne l'entendent pas ainsi...alors espérons qu'ils liront ce récit afin de comprendre ceux qui se sentent différent sans jugement.
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J'ai beaucoup aimé ce roman graphique qui permet d'en apprendre plus sur l'autisme et sur son impact sur les personnes concernées 🧠 J'ai le sentiment que l'autrice a réussi à surmonter les clichés que l'entourage ou les connaissances peuvent avoir sur les TSA en affirmant que l'autisme n'est pas une maladie mais est lié à la notion de neurodiversité. Aussi les personnes présentant des troubles du spectre de l'autisme sont seulement neuro-atypiques c'est à dire qu'elles sont différentes des personnes dites neurotypiques que l'on considère de manière générale et vulgarisé comme "normales" mais elles ne sont ni inférieures ni malades ❌

Leur différence réside majoritairement dans la difficulté à avoir des interactions sociales 💬, dans l'attrait pour des centres d'intérêts très spécifiques 📖 et par la difficulté à communiquer verbalement ou non verbalement 🗣️

J'ai aimé que l'autrice démontre l'absence d'éducation de la population sur les TSA à travers les diverses réactions des proches de Marguerite qui lui demandent de faire des efforts ou qui ne prennent pas au sérieux ses demandes d'aménagement du temps et de l'espace de travail 🙅‍♀️

C'est dommage qu'encore aujourd'hui le monde médical et le monde du travail soient fermés face à l'idée qu'une personne puisse être porteuse d'une différence qu'elle n'a pas choisie mais qui nécessite une prise en charge particulière pour l'aider au mieux à se sentir bien et en paix avec elle-même.

Enfin l'autrice affirme que l'on peut être neuroatypique et heureux ce qui conclue parfaitement ce récit ❤️
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Marguerite a 27 ans, elle vit en couple et travaille pour une grande entreprise, dans un boulot qu'elle n'aime pas, mais il faut bien vivre... Mais Marguerite est différente : elle ne supporte pas les bruits, la foule, les cris, ne se sent jamais aussi bien que chez elle devant un bon livre avec son chien et ses chats. Très ritualisée, elle part tous les jours à la même heure pour rejoindre le bureau, fait le même trajet. Incapable de mentir, elle est "cash" et si elle trouve un pull moche, elle dit qu'il est moche et tant pis pour la porteuse du-dit pull.

Fatiguée de ne jamais se sentir à sa place, de faire des efforts considérables pour tenter de faire bonne figure, un jour, elle fait des recherches et découvre l'autisme Asperger. Et si c'était cela ?

Marguerite -alias Julie Dachez qui scénarise- est joliment dessinée par Mademoiselle Caroline, en noir et blanc au début, ce qui montre bien les répétitions de ses journées, sa relative transparence aux yeux de certains qui la trouvent folle, complètement barrée ou au mieux bizarre, étrange. Quelques touches de rouge dans les bavardages des collègues et de la couleur enfin, lorsqu'elle sait qu'elle est Asperger. Un soulagement de savoir qu'elle est juste différente, de pouvoir mettre un mot sur cette différence, que l'entourage comprenne, même si au vu des remarques, c'est loin d'être gagné.

Cette bande dessinée est un très bon moyen de comprendre comment vivent les autistes, comment pour eux, l'interaction avec les autres est difficile et leur demande des efforts, comment le bruit leur est physiquement insupportable... C'est aussi un album qui parle de la tolérance et de l'acceptation des us et habitudes de tous ; ce n'est pas parce qu'untel ne vient pas aux soirées, qu'il n'a que peu de conversation qu'il n'est pas digne d'intérêt et qu'il n'a pas une vie remplie, il n'est pas forcément autiste, puisque l'autisme ne se limite pas à une certaine asociabilité -même importante.

Julie Dachez a une chaîne Youtube sur laquelle elle parle de l'autisme mais pas seulement.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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L'on peux se reconnaitre sur certains points (si tel est le cas dirigé vous vers un CRA), surtout lorsqu'elle (Marguerite) ne sais pas encore qu'elle a un TSA.
Dans cet ouvrage, point de préjugés, c'est lorsque Marguerite révèle sa différence que ses proches lui disent : Rai Man, Tammet, etc..
Les bruits par exemple insupportent l'héroine, les discutions dans un groupe sont des épreuves surtout les discutions inutiles, qui ne se centrent pas sur u sujet qui l'intéresse.
Il y a une annexe en fin d'ouvrage, où il est exliqué ce qu'est l'autisme et autisme asperger, pour ce dernier, le mot n'est plus utilisé, il est préférable d'employer TSA (Trouble Spectre Autistique).
L'histoire donc conte le parcours de Marguerite socialement.
J'ai trouvé cette lecture intéressante et sympathique.
Je suis toujours aussi étonné du retard en France concernant la neurodiversité (TDAH, TSA, etc..) contrairement aux Canadiens, Belge, Etats-unien..
Je conseille ce livre.
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