La différence invisible (BD)

Une très belle BD sur un sujet que je ne connaissais que de nom et je remercie l'auteure (et l'illustratrice) toutes deux personnages de cette histoire d'avoir publié ce livre qui je pense éclairera les gens sur la thématique de l'autisme en général et du syndrome Asperger en particulier. Avec une utilisation des couleurs tout simplement géniale et une mise en mots naturelle et parlante, cette histoire vous fera vivre le quotidien de Marguerite et lèvera le voile sur cette particularité.

Je ressors de cet ouvrage vivement intéressée, contente d'en avoir appris plus sur ce sujet et quelque part ressourcée par cette histoire de combat au quotidien, de vie tout à la fois simple et compliquée faite de passion avant tout.

Je le conseille vraiment car au-delà du côté informatif et biographique c'est une très jolie histoire de vie et de découverte de soi.

Une BD de témoignage d'une jeune femme atteinte du syndrome d'asperger et des préjugés dont elle doit faire face.
Une belle BD nécessaire.

Je termine cette BD pleine d'émotions.

J'ai trouvé la vie et le quotidien de Marguerite complètement bouleversant.
Cette jeune femme se trouve différente.
Elle a l'impression d'être incomprise, de ne pas être entendue.
Elle subit ses angoisses, ce qui la handicape et lui fait subir un mal-être constant.

Un jour, alors qu'elle se documente, elle comprend. le diagnostic tombe, il est là, sous ses yeux, elle est autiste Asperger.
C'est une renaissance, une délivrance, elle se comprend mieux, à présent, ce qui lui enlève un poids énorme.

Cet album, écrit par Julie Dachez, atteinte du syndrome d'Asperger, nous partage son histoire, sensible, émouvante.
Ce syndrome est une forme d'autisme qui n'est pas visible, qui passe totalement inaperçu, mais qui est pourtant reconnu.

J'ai également adoré les illustrations. le jeu de couleur est génial ! Il permet de mieux cerner ce qui handicape Marguerite, à partir de quel moment elle se sent revivre. Les différents cadres m'ont semblé vraiment bien réalisés et très intelligents.

Une belle découverte !

J'étais curieuse de savoir pourquoi on parlait tant de ce roman graphique et je n'ai pas été déçue. Un gros coup de coeur. La différence invisible est une vrai leçon de courage. Bien que traitant du syndrome d'Asperger nous pouvons tous nous retrouver dans les manies et angoisses de l'héroïne. Qui ne sait pas senti un jour décalé et qui n'a jamais osé en parler ayant peur de passer pour un fou. Avec son expérience Julie Dachez nous apprend à à accepter nos différences et celles des autres. Je tiens également à féliciter la dessinatrice qui avec ses jeux de couleurs et son scénario a su capter l'attention sur ce qui parasitait l'existence de Marguerite /Julie et comment par la suite elle reprend goût à la vie.Une belle collaboration pour un magnifique témoignage.J'aimerais finir par la citation du biologiste Albert Jacquard : la richesse est dans la différence.

J'ai pris une énorme claque à la lecture de ce roman graphique. Moi qui pensais être bien renseignée sur les troubles autistiques, en particulier le syndrome d'Asperger (pour des raisons notamment familiales), je suis allée de découverte en découverte, page après page... Même si j'étais consciente que les caractéristiques étaient très variables d'un individu à l'autre, je restais convaincue que certaines étaient assez incontournables et jamais je n'aurais imaginé ces énormes différences chez les individus féminins rendant le syndrome quasiment indétectable vu de l'extérieur. Un grand merci à Julie Dachez pour avoir décidé d'informer le plus grand nombre sur cette différence invisible et à sa complice Mademoiselle Caroline pour avoir mis cette biographie en images. Un livre percutant et déroutant.
Merci

Un roman graphique sur le syndrome d'Asperger au féminin, avec Julie Dachez au scénario, Melle Caroline pour les dessins et les couleurs et la collaboration de Fabienne Vaslet… Cela donne La Différence invisible, un bel album dont la lecture m'a particulièrement marquée.

Une préface et une postface très didactiques nous expliquent que les autistes asperger sont plus nombreux chez les hommes que chez les femmes ; les auteurs sont des spécialistes des troubles relevant du spectre de l'autisme… Cela contextualise le sujet, le vulgarise aussi. Certaines notions méritent d'être clarifiées.
Sophie Dachez connaît bien, sans aucun doute, le fait de vivre en se sentant différente. C'est un peu son histoire qu'elle raconte à travers le personnage de Marguerite, une jeune femme jolie, vive et intelligente qui vit en couple et travaille dans une grande entreprise tout en se sentant en permanence en décalage vis à vis de son entourage et de son environnement. Pour sauver les apparences, elle a besoin de préserver une sorte de cocon, fait de rituels, de manies, d'isolement volontaire…
J'ai été très sensible au graphisme épuré, aux contours noirs, à une forme de monochromie parsemée de couleurs franches (des baskets rouges, par exemple) ; la palette évolue au fur et à mesure de la prise de conscience de l'héroïne, de la pose du diagnostic, de l'acceptation d'une différence invisible pour les yeux mais abordable par le coeur.
Le scénario nous parle du roman graphique que nous sommes en train de lire dans une mise en abyme de trois ans.

Je recommande cette mise en lumière dans laquelle les « aspies » se reconnaitront.
J'ai adoré son côté factuel, sans pathos ; c'est pédagogique sans pédantisme et, si au départ, l'histoire est élaborée autour d'une forme particulière d'autisme, je pense qu'elle illustre également d'autres différences, telle l'hypersensibilité…
Une belle découverte !

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Je me suis offert un après-midi. Un besoin égoïste. C'pas comme si je manquais d'interaction avec moi-même ces derniers temps, mais j'ai eu envie de m'emmener ailleurs. C'est donc lors d'une après-midi volée, juchée sur une butte d'herbes, au soleil et vent déclinant d'un parc de la ville que j'ai commencé à lire les bd achetées plus tôt pour accompagner des livres-cadeaux (j'ai toujours du mal à ne pas m'offrir des livres si j'en achète aux autres).
C'est la deuxième bd que je lis de Mademoiselle Caroline et j'aime beaucoup ce trait naïf, simple et doux qui arrive à beaucoup transmettre. On suit le parcours d'une héroïne-guerrière, parce qu'elle mène super bien sa vie, dans sa vie puis son diagnostic d'autisme. Et à la voir exulter de connaître son affliction on ne peut que la comprendre. Je pense qu'on est tous "unique" et même si je partage certains de ses troubles et de ses besoins, à lire ce livre, je doute fortement autister quoique ce soit. En lisant Mélanie Fazi parler de son autisme je m'y retrouvais beaucoup mais beaucoup moins ici. Tant pis. Je suis juste d'un autre monde et je continuerai d'attendre la soucoupe qui viendra me chercher (vous viendrez mmmh ?). Néanmoins je garderai l'image de ce moment là, à reprendre un verre de vin sucré servi par mon ami imaginaire et me disant, en entendant les cloches de l'église de l'hôpital voisin, qu'il serait temps de rentrer.

Un excellent roman graphique sur le syndrome d'Asperger. J'ai aimé surtout le fait que ça se prolonge après le diagnostic, que cela montre que même celui-ci posé, il y a encore beaucoup à faire et à supporter pour la personne: malgré ce que les employeurs devraient faire pour soutenir les personnes en condition de handicap, et quelque soit le dit handicap, respecter la loi de ce côté est encore franchement aléatoire, et ne parlons pas des réactions des amis! Mais il ne faut pas croire que cet album ne présente que des choses négatives, on voit par exemple ceux qui font l'effort de respecter la personne dans sa spécificité, et aussi les très belles pages sur le soulagement du diagnostic, quand Marguerite met un mot sur ce qu'elle savait avoir de différent de beaucoup de gens, se rend compte aussi qu'elle n'est pas seule...
Un très bel album

Une BD magnifique sur un trouble qui est un problème pour énormément de gens (dont je fais partie, d'où mon admiration pour la clarté de ce qui est s'y trouve relaté).
Beaucoup d'anecdotes m'ont évoquées des mots ou des situations que j'ai vécues.
J'ai eu la chance de pouvoir réaliser mon propre diagnostic, il y a une dizaine d'années, grâce à Internet. Ce fut malheureusement un peu tard, et si j'avais eu cette BD entre les mains à cette époque, nul doute que les choses auraient été moins douloureuses pour moi et mon entourage.
Je la recommande donc chaudement à quiconque se sent "décalé", et il s'agit ici d'un très beau cadeau à faire si vous avez un ami un peu "bizarre", pas très à l'aise en société, mais à qui vous tenez.

Ce roman graphique retrace d'une jeune femme (on comprend au cours de la lecture qu'il s'agit d'une autofiction) avant et après le diagnostic d'un trouble du spectre autistique, plus spécifiquement de l'asperger. C'est une histoire touchante qui fait réfléchir aux différences que nous ne remarquons pas toujours chez les gens qui nous entourent et qui permet de mieux comprendre les souffrances et les difficultés vécues par les gens qui sont aux prises avec le syndrome d'asperger: les incompréhensions et le jugement d'autrui, le milieu du travail non adapté à eux, l'impact des imprévus sur leur santé physique et mentale, etc.

Même si l'on n'est pas particulièrement interpellé par le thème, on ne peut que trouver le personnage principal touchant et son histoire intéressante. Les dessins sont beaux et pas surchargés, les dialogues servent bien l'histoire. le propos peut être pédagogique (autant pour les adolescents que pour les adultes), mais également divertissant (sans but de sensibiliser ou de comprendre le TSA).