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4,35

sur 6254 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'adore cet auteur,
C'est de la SF française, engagée, audacieuse et inventive, dans le style des phrases, le vocabulaire, le récit à 23 personnes et sa construction globale.
Tout le monde autour de moi adore.
Mais ce livre là, je l'ai pas aimé
J'ai pas aimé que chaque chapitre présente une nouvelle épreuve, qu'il faudra contrer différemment (si j'avais le coeur à le relire, je regarderais : peut être il y a-t-il un chapitre par personnage ? ). ça m'a donné un sentiment de superficialité. Les 100 premières pages sont grandioses, et j'ai trainé ma lectures sur les 600 autres dans l'espoir (déçu) de retrouver un moment de la même veine épique. Et j'ai été encore plus déçue par la fin.
Bref, lisez-le quand même si vous en avez le temps : je sais que mon avis est faiblement partagé.
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A l'issue de la lecture La Horde du Contrevent d'Alain Damasio, mon avis sur ce livre reste plutôt mitigé. Au regard des avis encenseurs que j'avais eux de ce roman et des prix qu'il avait reçus, je me suis dit "tout cela pour ça !".

Je reconnais sans réservé les qualités rédactionnelles et mises en scène d'Alain Damasio en imaginant un monde avec un vocabulaire propre à ce monde, des mentalités bien particulières, un historique en accord avec l'histoire. Les personnalités des personnages apparaissent aussi bien dans leur symbole les représentants, leur façon de penser dans la horde, mais surtout en avant tout dans leur façon de parler : brut de décoffrage pour le leader, plus fine et recherchée pour le ménestrel qui les suit. Pour l'ambiance, l'auteur a eu l'originalité d'encoder les vents ou bien de numéroter les pages de manière décroissante

Par contre, la vitesse du roman est à l'image de l'histoire: c'est lent, cela se tire en longueur et comporte de nombreuses répétitions. Une fois la découverte du monde passée après les 200 premières pages et comprit le parallèle entre la quête des héros et leur vie, le lecteur aura l'impression de tourner en boucle dans le roman. Il n'est guère surpris, et si comme les personnages du livre dans leur quête, il persiste dans la lecture de ce roman, il risque d'être tout autant déçu que les héros à la conclusion du livre.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..
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Je cherchais un livre de SF pour les vacances. Sur Babelio je suis tombé sur ce livre avec ses critiques dithyrambiques (plus de 4.3 sur 5). J'ai pas hésité j'ai acheté.

Plusieurs critiques disaient qu'il fallait faire l'effort d'aller au-delà des 100 premières pages...qu'après c'était mieux. Franchement? Non, à mon goût c'est à peine mieux après et pourtant je suis allé au bout.

Du coup j'écris surtout cette critique afin de tempérer l'engouement sur ce livre. C'est certainement un super livre, mais pas pour tout le monde.

Je ne suis pas un gros lecteur de SF et en lisant ce livre je me suis rendu compte que je n'avais jamais lu de livre disons dans ce style de SF. Un style aussi déconnecté du monde réel, un style aussi "spirituel", un style aussi proche de la fantasy. Au prisme de ma mince culture dans le domaine ce livre me fait penser à un mélange entre "Le Pèlerin de Compostelle" de Paulo Coelho (pour le côté magique et mystique de la marche) et à Star Wars (pour les thématiques liées à la force et les mondes bizarres).

Voilà sinon je trouve que c'est difficile à lire, que l'on est en permanence perdu entre les différents personnages et que ça regorge de blabla ésotérique qui ne m'a pas intéressé.

Chacun ses goûts...!

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Alain Damasio (nom de sa grand-mère) est un écrivain de science-fiction français, né à Lyon. Son second roman "la Horde du Contrevent", écrit en 2004, a reçu de nombreux prix :
- le Grand Prix de l'Imaginaire - roman francophone en 2006,
- le Prix Spécial Elbakin 2014,
- le Prix Imaginales des Lycéens en 2006.
Ce livre raconte l'histoire de la 34ème Horde du Contrevent qui part de l'Extrême Aval pour rejoindre l'Extrême Amont et y découvrir l'origine et les trois dernières formes de vent.
Le style et la forme de cette histoire sont très déroutants pour plusieurs raisons :
- Les pages sont numérotées de façon décroissante,
- chaque paragraphe commence par un signe qui indique le personnage qui raconte. Dans l'édition La Volte, un marque-page reprend tous les personnages donc cela est très pratique pour ne pas s'y perdre dans les premières pages,
- le vocabulaire qui comprend beaucoup de mots inventés et détournés par l'auteur.
Une fois passées les cent premières pages, on se fait à cette écriture mais ce livre n'est pas une lecture de divertissement, tous vos neurones devront être "réveillés".
Notons que le livre est accompagné d'une BOL (Bande Originale de Livre) qui regroupe des musiques en rapport avec l'histoire.
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La 34ième Horde du Contrevent part à la recherche de l'Extrême Amont.
A la base une idée originale, les signes pour désigner chacun - chacune sont sympas , la description des personnages, tout semblait fait pour nous emmener dans une formidable aventure.
Mais très vite, l'auteur nous saoule de textes lourds , pompeux.
Et je rejoins finitysend (critique du 29 décembre 2014) lorsqu'il parle "d'un texte excessivement maniéré, inutilement compliqué".
Il y a des longueurs qui n'apportent rien à l'histoire. du coup, on perd le gout de cette étrange aventure. Je suis allée jusqu'au bout parce que je désirais savoir si l'Extrême Amont existait , si la Horde allait être ou non la première à l'atteindre mais j'ai triché en sautant un sacré paquets de pages .
Est ce que j'ai été déçu OUI.
Je ne mets pas le livre au panier pour autant mais , je pense qu'il est bon d'avertir les futur(e)s lecteurs- lectrices de ce qui les attend . le dernier chapitre compense un peu le reste , un peu seulement .A mon humble avis c'est loin d'être un chef d'oeuvre.
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En voilà une oeuvre singulière...
Une horde, d'hommes et de femmes, qui avance, contre le vent, en espérant attendre les confins du monde.
Le début est long et on se perd un peu dans les points de vue des multiples personnages (plus d'une dizaine), et puis tout se met en route.
Au final un livre étrange, agréable, mais bien trop long, et la fin est, hélas, trop vite amenée pour satisfaire le lecteur.
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Deux mois à contrer avec la horde quand d'autres en viennent à bout en deux jours. Autant dire que j'ai pris tout monde temps pour apprécier chaque phrase de ce désormais grand classique de la SF.

Difficile de décrire mon ressenti à cet instant précis. Mes premières impressions sont confuses et contradictoires, pourtant un sentiment de colère semble prendre sensiblement le dessus, j'expliquerai plus tard pourquoi. Mais un premier constat tout de même : ce roman ne peut laisser indifférent et suscite forcément le débat pour tous les amoureux de la SF/Fantasy.

J'écris cette critique à chaud et je ne sais par où commencer. J'avais essayé de le lire il y a un an déjà, attiré comme beaucoup par les louanges élogieuses qu'on lui attribue. Je l'avais pourtant abandonné au bout de 20 pages, probablement découragé par les changements de narrateurs (il y en a 23 en tout, représentés par un symbole avant chaque début de paragraphe et la nécessité de revenir à chaque fois au tableau de correspondance de la horde pour savoir qui parle). Mon rythme de lecture était de ce fait cassé et je n'étais pas dans le mood à me prendre la tête avec ce genre de détails. J'ai donc laissé sa lecture pour un autre temps, une autre vie ? Jusqu'à ce que je voie dernièrement la promotion de la BD dans ma librairie et que ça titille mon envie de me replonger dans cet univers.

Tout ça pour vous dire ceci : Ne soyez pas découragé comme je l'ai été par les 50 premières pages du livre. Passé ce cap, on reconnait facilement les différents symboles et on se prend au jeu au point que je trouve finalement cette idée géniale. C'est surtout une technique qui permet au lecteur d'être le 24éme membre, de connaitre l'histoire des 23 autres, de se fondre dans cette horde courageuse, plus soudée que jamais par l'amour et l'admiration qu'ils se portent les uns envers autres.

La quête de cette horde ? Rejoindre l'extrême-amont pour aller chercher l'origine du vent. Quelle mouche a donc piqué « Damasio » pour nous pondre un ouvrage de 700 pages dans un monde régi par le vent. Faut être tordu pour y avoir pensé et encore plus pour l'avoir fait de manière aussi remarquable. Je suis donc en admiration face à l'imagination et au travail titanesque de l'auteur pour avoir créé une mythologie aussi originale le tout dans un style d'écriture agréable à lire qui frise le genre poétique par moments.

Là où le bât blesse, c'est qu'à mon sens Damasio ne s'est pas donné les moyens de parfaire son oeuvre. Elle est très loin d'être complète et de très nombreux points d'interrogation restent en suspens. L'histoire aurait gagné à être racontée en deux ou trois tomes. Et puis, j'ai surtout eu l'impression vers la fin que l'auteur s'est perdu en cours de route : Je n'ai rien compris à cette histoire de Vif, de 8éme et 9éme forme. Tout ceci n'est pas clair et confus. Je lui reproche d'avoir voulu donner un sens philosophique à cette quête, d'avoir voulu faire du « Coelho » version SF (un auteur dont je ne supporte pas les écrits).

Et puis cette fin…Quelle déception ! Je m'y attendais mais j'osais espérer qu'on aurait droit à un rebondissement sur la dernière ligne droite. Mais non, on a eu droit à une fin à la « LOST » sans aucune explication et avec encore plus d'interrogations…

Dommage, vraiment dommage. le potentiel était énorme, et l'auteur s'est saboté dans des explications fumeuses. Je ne peux toutefois que vous recommander la lecture de ce roman, ne serait-ce que pour vous faire votre propre avis et car il mérite d'être lu. Je le relirai probablement un autre jour en espérant que certains détails m'avaient échappé.

Bonne lecture à tous !
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Je viens à l'instant d'en terminer la lecture. En général je n'écris pas à chaud, à peine le livre fermé. Mais là, je ne sais pas trop…il faut que je le fasse tout de suite.
Quand un ami m'a mis ce livre entre les mains il m'a dit « quoi tu ne connais pas ? C'est un chef d'oeuvre, il faut absolument que tu le lises ». Alors je l'ai lu.

Au fur et à mesure des pages, je n'arrivais pas à savoir si j'aimais ce livre ou pas. « Faut s'accrocher au début ! » qu'on m'a dit. Alors je me suis accroché. J'ai collé à la 34e Horde. Je suis devenu le dernier membre, j'ai tracé avec eux, j'ai contré avec eux.

Je crois bien que c'est la première fois qu'une lecture me laisse un sentiment aussi…mitigé. Je ne sais pas si c'est bien la peine de revenir sur le récit en lui-même. Je ne suis pas le roi du pitch et d'autres sur Babelio l'ont fait avant moi, sans doute bien mieux que je ne saurai le faire. Alors je vais simplement livrer mon impression. Tel le scribe de la Horde, Sov, je vais tenir à jour mon « carnet de contre » en espérant que cela servira à ceux qui s'engageront à ma suite dans cette quête.

le caractère ardu que certains relèvent, je ne l'ai pas ressenti. Oui il y a un argot spécifique au livre mais non, je ne pense pas qu'un lexique soit nécéssaire. Cela installe une sorte d'ambiance, on est plongé dans un univers qu'on ne connait pas et on doit rapidement apprendre à en comprendre le langage. D'autant qu'au final, cela est assez limpide et se fait facilement.
de même pour le nombre de personnages : chacun est représenté par un symbole, ainsi au début de chaque paragraphe, il faut être attentif à ce petit symbole pour savoir qui est le narrateur. J'ai lu ça et là que cela rendait la lecture pénible, qu'il fallait sans cesse revenir à la première page où se situe la liste des personnages et leurs symboles associés etc. En réalité, une fois embarqué dans le récit, vous n'aurez aucun souci à reconnaitre les personnages. Pour chacun d'eux, le style d'écriture, de narration est différent. Quand c'est vulgaire, brut, c'est Golgoth, le Traceur ; bourré de jeux de mots, c'est Caracole, le troubadour ; un style très « noble », pleins de bons sentiments et de tempérance, c'est forcément Piétro, le Prince etc. Car, n'ôtons pas cela à l'auteur, le style d'écriture, variant d'un paragraphe à l'autre est unique. Chaque mot est pesé, le récit est poli, ciselé et cela a du représenter un travail énorme (pas que d'autres livres demandent moins de travail bien sûr, mais celui-ci est travaillé à l'extrême).

Mais il y a aussi des choses qui tempèrent mes ardeurs. Parfois, le récit avance très, trop, lentement. L'importance du vent devient, paradoxalement, trop présente à mon goût. Certes j'ai compris que toute la quête se joue autour mais un moment trop c'est trop. Des espèces de monstres géants (les chrones) ? Ce sont des êtres de vent. Une mystérieuse malédiction qui fait sortir l'eau par tous les pores de votre peau, vous déshydratant rapidement ? Rien d'autre qu'un mini-chrone qui se fixe dans votre gorge à la prononciation de certains mots qui font circuler l'air de telle manière dans votre gorge. le protecteur de la Horde ? Un combattant du nom d'Erg qui vole grâce à des hélices et un parapente. Les combats sont donc aériens. Une âme ? Non, un vif, sorte de vent, de courant d'air qui reste après votre mort.
Je n'ai ensuite pas du tout accroché avec les personnages. Est-ce volontaire ? Est-ce qu'il y a trop de personnages principaux ? Sans rien dévoiler, certains meurent. Cela ne m'a fait ni chaud ni froid, je n'étais pas attaché à eux. J'irai même jusqu'à dire que certains m'exaspèrent. Caracole notamment, le troubadour, l'un des personnages les plus importants du récit, m'a irrité au plus haut point. Je l'ai trouvé détestable, vraiment.

Et pourtant...pourtant, j'ai eu envie d'aller au bout. de finir cette quête aux côtés de la Horde. C'est peut être cela le tour de force de l'auteur : nous donner envie de poursuivre un récit avec lequel on n'accroche pas forcément.
Même noter le livre va être compliqué, tant je suis partagé. Je vous ai dis qu'au départ je ne savais pas si j'aimais ce livre ou pas. Et bien chose étrange, le livre refermé, la question subsiste. J'ai été au bout, j'ai beaucoup aimé la manière dont il se termine. Parfois j'ai souri, parfois j'ai baillé…mais je suis toujours incapable de dire si j'ai apprécié ! Un livre à lire absolument ? Je ne suis pas sûr. Un livre à découvrir absolument ? Sans aucun doute.
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A la lecture de la quatrième de couverture je n'ai pas hésité à acheter le livre. J'aurai peut-être dû... Je comprends que l'originalité du livre peut marquer positivement, transcender le lecteur. Malheureusement, je ne rejoindrai pas la horde du contrevent, le "pack". La lecture est difficile, se servir de quelques signes comme )-, ', , >, omega, etc. est peut-être une bonne idée mais cela force à arrêter la lecture pour savoir qui parle, du coup ça perturbe la fluidité du récit. Trop de phrases courtes sa fini aussi par saouler. Bref, quelques étoiles pour souligner l'originalité du livre et le grand travail de l'auteur même si je n'ai pas accroché !
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Un livre peu ordinaire, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire que je trouve racontée de manière un peu impersonnelle, j'ai beaucoup apprécié Golgoth par contre qui a été une véritable révélation, à partir de la moitié du livre le style de l'auteur cesse enfin d'être un problème. Parlons maintenant de l'histoire en elle même, une histoire magnifiquement pensé, vraiment très original, le début est un peu fouillis si je puis dire mais ensuite c'est bourré d'action, de coups de gueules très drole et de moments intenses.
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