La Horde du Contrevent

Ce livre me faisait tellement de l'oeil souvent. Pendant des mois je repoussais l'achat, ayant toujours autre chose à lire. Et puis de le voir en tête de gondole il y a deux semaines m'a incitée à enfin repartir avec. Sauf que je n'y arrive pas. Cette lecture est une souffrance. Impossible de raccorder les morceaux, d'y trouver un intérêt de lectrice, je me sens comme traînée en mer par un câble qui me fait boire la tasse sous les vagues. Et puis devoir sans cesse chercher sur le marque-page le narrateur ou la narratrice par son symbole, c'est certes typographiquement joli et original, mais fortement contraignant. Donc voilà, j'ai abandonné cette lecture. Et n'y reviendrai pas.

Je me suis essayée à la SF. J'ai donc pris ce classique pour commencer. Je dois dire tout d'abord que le style n'est pas très soigné. On trouve des expressions de tous les jours, dès le début du roman: "mouiller le maillot". Cette présentation des personnages, les uns après les autres dans les première pages, me parait également très scolaire, mais pourquoi pas. Ensuite le style s'améliore, les dialogues sont percutants, dynamiques, avec un "putain" ou un "chie" un peu trop souvent cependant pour qu'on y accorde une valeur dramatique tangible. C'est une cacophonie d'une bande de joyeux lurons qui veulent sauver leur peuplade d'un vent féroce dont ils ne comprennent pas l'origine. La psychologie des personnages et leur complexité sont réduites à leur fonction. Ils ont tous un rôle très précis, ils sont aguerris et connaissant, très bien trop bien peut-être leur métier. Pas de noms, des symboles, chacun comme un bon petit soldat fait son devoir au sein de la horde. le ton est souvent théâtral, rendant le récit un peu lourd, comme ces mauvais romans du XIX ième s. d'un Dumas peu inspiré. Chaque personnage parle tour à tour, un symbole indique qui est en train de s'exprimer. Bien sûr tous sont obsédés par leur quête absurde. La fin est assez décevante et prévisible et n'apporte aucune explication supplémentaire sur ce monde étrange où souffle le vent...
Globalement, l'impression que j'ai eue est que cet univers est artificiel, crée pour permettre d'imaginer un mythe de sisyphe collectif. Peu d'émotions, à part celles relatives à la quête: vont-ils y arriver, est-ce encore loin, que se cache-t-il derrière le langage du vent (rien en réalité...désolé de vous décevoir...)
Je crois tout simplement que ce genre de littérature n'est définitivement pas faite pour moi....

Je ne suis pas accroché par la forme. A vrai dire, je n'ai même pas vu que la numérotation des pages était inversée.
Les pictogrammes pour signifier les personnages qui parlent me rebute. Un côté abscons. J'ai du lire il fut un temps au moins cinq cent livres de SF et fantasy. Clifford simak, Théodore Sturgeon, et tant d'autres.
Trop complexe et pas assez attrayant. J'ai pris ce livre à la bibliothèque sur la base de commentaires élogieux. J'écoute les conseils de Daniel Pennac. Il y a tant de livres à lire, même si ce livre est encensé par 10000 lecteurs, je le pose humblement sans regrets.

Bah, je ne sais même pas si je dois mettre une note. Je n'ai pas dépassé la deuxième page. Ce genre de livre n'est pas pour moi, bien trop loin de mes repères, de mes goûts, même de mes audaces...Par contre, j'ai beaucoup ri en lisant les critiques : apparemment on aime ou on déteste et quand on déteste, on le fait savoir.....Je conseille à ceux qui seraient tentés par sa lecture, de feuilleter les 1ères pages en librairie, vous saurez tout de suite si vous êtes capable d'aller au delà.

Lisant quasiment un livre par jour, étonnée que je méconnaisse ce “ livre ”, ma libraire préférée me le recommandais chaudement. Làs ! Affligeant, ce lavement en toc au vocabulaire épileptique de jean-foutre, écrit à la truelle dont les héros déshumanisés sont des archétypes de BD, aux dialogues insipides et sans générer aucune empathie possible. Pauvreté en imagination (la quête d'un graal, ressort vu mille fois). Vacuité absolue. Langue anémiée de torche-culs vulgaires. Légèreté d'enclume pour décérébrés boutonneux.
Volonté de l'auteur d'emberlificoter un narratif somnifère, fade, sans reliefs et au but microscopique. C'est snob. C'est prétentieux. C'est outrancier. Ce n'est jamais drôle. le troisième degré, connais pas. Surenchère artificielle qui pue la sueur dans une volonté de bluffer le lecteur. C'est chiant. Bref, le lecteur portant armé de bonne volonté, de curiosité et de patience s'emmerde, mon cher Damasio. C'est raté. N'est pas Tolkien qui veut.

Cette sous-littérature pour adolescents attardés est aussi joyeuse qu'une notice de médicament, aussi distrayante que le Code de la Route et aussi lumineuse qu'un texte en sanskrit. Les plaisanteries sont celles éculées de garçons de bains. Ce n'est pas de la SF, mais un indigeste galimatias informe et boursouflé, une fumisterie de tripotage pour gogos qui ignorent ce qu'est la littérature. Une poubelle serait encore un sépulcre trop fastueux. Cette Horde en Contreplaqué n'est qu'un ramassis de pauvres types impuissants. de la poésie !, proclamait la quatrième de couverture. Faribole d'un auteur qui ne peur aligner trois mots corrects. Lisez Rimbaud ou Apollinaire, Baudelaire ou Lautréamont et ses Chants de Maldoror. Là, vous aurez de la poésie.
Avec une grossièreté de marchands du temple, on nous appâte avec des gadgets : pagination inversée de 701 à zéro ; vingt-trois personnages dont seuls cinq ou six mènent l'action ; hiéroglyphes pour désigner chacun d'eux… Vite un grand coup de vent et d'air frais pour nous nettoyer de cette fange et de cette souillure gratuite qui tourne autour de son nombril.

j ai pris sur ce livre dans une des livres qu'une amie m'a donnée. Je n'ai pas d tout aimé et je n'ai pas du tout réussi à entrer dans l'histoire.
c'est rare que je ne finisse pas un livre donc j'ai essayé de continuer mais sans succès malgrè que mon amie m'aie dit qu'il était bien et qu'à force j'allais aimé

Que dire...
On m'a vendu ce livre comme une pépite dystopique. Je ne suis ABSOLUMENT pas d'accord.
Le style est pompeux, c'est tout juste si l'on comprend vraiment ce qui est raconté. C'est simplement une démonstration d'écriture, et non un roman.
On peut sauter allègrement plusieurs pages sans n'avoir rien raté (et je le conseille d'ailleurs).
On sent plus une tentative de réflexion psychologique qu'une dystopie. du coup c'est très perturbant. C'est au choix une très mauvaise dystopie ou un essai philosophique romancé.
Bref c'est chiant. Et long. Et pompeux. Une bonne masturbation intellectuelle rien de plus...

j'ai choisi ce livre en lisant, ça et là, les critiques positivent "un chef d'oeuvre... du génie....etc"
j'ai d'abord mis un temps fou à comprendre le principe du livre à savoir, une scène est vécu à travers chaque personnage avec son langage et ses sentiments. autant dire que l'affaire n'était pas gagnée d'avance.
Autant j'ai plutôt aimé l'environnement de cette planète et ses références et vocabulaire relatifs aux vents. j'ai malgré tout eu un mal fou à suivre l'imagination de l'auteur sur des phénomènes ou des êtres de pure invention , mal décrits, mal dénommés. bref je devais faire un long effort de concentration pour comprendre ce que je lisait au fur et à mesure.
les personnages sont trop complexes et la narration est souvent confus. bref j'ai lutté, lutté pour arrivé à la fin. j'ai même sauté des chapîtres, tant je trouvais incohérent et sans intérêt. je ne me rappelle même plus de la fin tant ce livre m'a laissé un mauvais souvenir. Ce livre est à la littérature ce que l'art contemporain est la peinture, certains y voient des génies, et d'autres des escrocs...

Franchement de mon point de vue ce texte est totalement illisible. même avec le petit pense-bête prévu à cet effet, impossible de suivre l'intrigue, si elle existe vraiment. Je dois me faire vieux ou mes critères de lecture ne sont plus les bons.
Je veux bien que l'auteur fasse preuve d'originalité, mais quand l'originalité rend le texte abscons et incompréhensible, on dépasse les limites du tolérable.
J'ai essayé de tenir 20 pages, je ne pouvais faire mieux. Pourtant la critique encense cet auteur...
J'essayerai un autre titre, mais pas dans l'immédiat.
C'est la première fois en 50 ans de lecture que j'abandonne un roman...

Michelangelo 22/3/2022

Pas accroché du tout. j'ai trouvé l'histoire assez inepte : un groupe qui remonte contre le vent pour en explorer l'origine, mais qui au fil du voyage rencontre d'autres personnes … dans ce cas, pourquoi ne pas partir du point le plus loin où il est possible d'aller en « véhicule » plutôt que de faire le voyage à pied …

Une approche poétique assez niaise, avec une ‘mélodie' du vent totalement loufoque.

Bref: j'ai arrêté au bout d'une centaine de pages, estimant que je perdais mon temps.