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3,67

sur 545 notes
un polar palpitant dans la pure tradition, sombre et tendu. qui met en scène avec punch et émotion un héros sympa. le monde des
films pornographiques avec
des morts réels et ici décortiqué dans toute sa face noire et cruelle.et le duel entre Hugo et la mère d, Alice sera sans merci.un polar qui n'a rien à envier aux productions américaines.👍
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La couverture est magnifique. Qui est cette fille au manteau rouge courant dans une forêt de bouleaux ?
Cela promettait un bon thriller surtout quand l'auteur est classé avec Grangé, King et Chattam.
Mais je peux dire que ce roman est loin de In tenebris ou L'empire des loups. J'ai constaté dans cette course "folle" de la platitude.
Un roman qui se lit vite et s'oublie aussitôt. Il manquait une âme à ce récit.
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Encore un roman lu en quatrième vitesse (road-roman oblige), qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Car même si l'on avale les pages au même rythme que le héros enfile les kilomètres, il ne reste pas grand chose de cette lecture au final. Au risque de me faire lapider par les thuriféraires de Dantec, je n'ai rien lu de révolutionnaire dans ce pavé là.
Quelques passages un rien trashouille pour choquer le bourgeois et faire grimper les ventes, de grandes théories sur notre joli monde pour faire intelligent, mais cette poudre aux yeux ne fait pas illusion, on est simplement ici dans une oeuvre de genre, un polar nerveux et violent aux personnages caricaturaux.
Ni catastrophique, ni transcendant La Sirène rouge est un divertissement honnête qui gagnerait à s'assumer un peu plus. On a en effet la désagréable sensation que l'auteur cherche à prouver absolument son intelligence, en voulant à tout prix donner un aspect philosopho-géopolitique à ce vaste champ de bataille, comme s'il reniait ce personnage qui défouraille à tout va sans le moindre état d'âme. Sauf que Rambo qui philosophe, au mieux c'est drôle au pire tout le monde s'en fout.
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Le genre de romans qu'on n'oublie jamais. Peut-être le plus commercial de Dantec, pour lui c'est un "roman de commande", et pourtant, il se pourrait bien qu'il reste son meilleur!

Un excellent thriller, course-poursuite, roadtrip, à travers l'Europe, tueurs aux trousses, avec deux personnages centraux géniaux, des personnages secondaires qui le sont tout autant, un sujet (les snuff movies) terrifiant, tout est parfait, maîtrisé, on est scotché au roman, je me rappelle avoir passé plusieurs après-midis au 4ème étage de la bibliothèque, voyant défiler le soir comme Toorop voyait défiler les horizons européens...

Que de souvenirs. Dantec est merveilleux. Pensez toujours à ce roman, détracteurs!
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Elle a douze ans, une mère meurtrière et une armée de mercenaires sur leurs talons.
Il a trente ans, l'habitude de tuer et pas grand chose à perdre.
Ensemble, ils vont traverser l'Europe, d'Amsterdam à Porto. le genre de voyage ou les cadavres servent de bornes kilométriques...
Un bon polar, genre "road-movie" hollando-franco-portugais. Quelques esquisses des thèses géo-politico-statégiques fumeuses qui feront le succès de Dantec plus tard ne nuisent pas trop au rythme...efficace ! Difficile, aussi parfois dans la noirceur.
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Alice 12 ans est pourchassée par les acolytes de sa mère après avoir déposée une cassette au commissariat montrant un snuff movie dont sa génitrice est la responsable. Et embarque dans sa fuite Hugo 30 balais, genre mercenaire qui va accompagner Alice vers le Portugal dans l'espoir de retrouver son père. Chez Dantec, pas de demi mesure, les gentils et les méchants sont bien définis, ça flingue à tout va, il ne laisse aucun répit au lecteur et ne s'embarrasse pas de psychologie. Ici c'est Alice au pays de l'horreur, ce road movie est noir, violent et efficace et vous sortez éreinté de cette cavale. Une adaptation ciné ratée d'Olivier Mégaton est sortie en 2002.
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Vous avez aimé les 3 tomes de Millenium? Alors ce livre est pour vous!
Alice a 13 ans lorsqu'elle soupçonne sa mère, une femme très riche et très influente, d'être impliquée dans la disparition de sa préceptrice. Elle découvre alors une cassette vidéo du meurtre mis en scène tel un snurf-movie (oui, vous avez bien lu, le livre à été écrit en 1993).
Elle fugue de chez elle et va trouver la police amstellodamoise. Mais Alice est vite retrouvée par les mercenaires maternels.
Se cachant dans une voiture au hasard des portières pas verrouillées, Alice va rencontrer Hugo, membre d'un obscure réseau clandestin impliqué dans la guerre de Yougoslavie.
Et c'est alors que commence la folle course poursuite! le but? Qu'Alice retrouve son père au sud du Portugal car elle sent que seul lui peut la protéger.

"Comment savez-vous si la terre n'est pas l'enfer d'une autre planète?" Huxley

Une fillette surdouée, une mère très puissante et complètement psychopathe, un père ancien marin militaire et fantomatique, des mercenaires et de la mafia à gogo, une flic au caractère bien trempé et un membre d'organisation souterraine taximan sous amphétamines. Ajoutez des bagnoles, des paysages variés, des personnages armés jusqu'aux dents et des rêves glauques, vous obtiendrez un polar hyper percutant, qui trace droit et aux protagonistes bien trempés!
A LIRE ABSOLUMENT!
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Un roman d'action plus qu'un véritable polar, étant donné qu'il n'y a pas de retournement de situation et que le récit ne repose pas sur un suspense insoutenable.

J'ai apprécié l'atmosphère un peu crasseuse, mi-postmoderne mi-punk rétro, très "fin de siècle".

Les personnages sont un peu trop stéréotypés, parfois décrits avec une brosse un peu trop épaisse : les méchants sont vraiment costauds et méchants, les gentils sont vraiment beaux et gentils. Au moins on ne se perd pas...

Les 500 pages du roman laissent apercevoir les marottes et les manies d'écriture de Maurice Dantec, dont les tournures de phrase se répètent par moment, bien que ça ne soit pas dérangeant au point de sortir du récit.

J'espérais que les réflexions politico-philosophiques originales et pour le moins radicales qui faisaient le sel de Dantec en interview seraient plus présentes dans sa prose... J'ai été déçu, il s'agit simplement d'un authentique bouquin noir, on passe un bon moment de divertissement mais on n'en retire pas grand chose.
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Le 10 avril 1993, la jeune Alice Barcelona Kristensen âgée de douze ans et demi se présente au commissariat central d'Amsterdam : elle veut parler à l'inspecteur Anita van Dyke en personne. Elle a de terrible révélations à lui faire au sujet de sa mère (Eva Kristensen) et de son beau-père (Wilheim Brunner) qui sont des meurtriers (cassette vidéo à l'appui). L'inspecteur inspecteur Anita van Dyke semble la croire, ce qui n'est pas vraiment le cas du juge qui va entrer en contact avec les représentants légaux de l'adolescente. Dès lors cette dernière n'a d'autre choix que la fuite et la tentative de rejoindre son père biologique, un anglais installé au Portugal. Elle va se réfugier (comme par hasard !) dans la voiture d'Hugo, un succédané de tueur-barbouze, on ne sait pas trop … qui va la prendre en charge et l'aider à rejoindre son père. Avec les hommes de main de sa mère (comment ont-ils réussi à retrouver sa trace dans la voiture d'Hugo, on se le demande franchement …) et l'inspecteur Anita van Dyke qui ne veut pas non plus lâcher l'affaire …

Bref un thriller brouillon, truffé d'invraisemblances ! Et dont la qualité littéraire est tout à fait discutable … J'avoue que je n'ai pas du tout adhéré à cette intrigue tirée par les cheveux, aussi dois-je établir ma chronique rapidement, de peur d'en oublier le contenu avant d'avoir eu le temps de le faire !
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Dantec Maurice G. [Georges] (1959-2016) – "La sirène rouge" – Gallimard/Folio-policier, 2016 (ISBN 978-2-07-078435-6) – cop. 1993

C'est à l'occasion de son récent décès que j'ai découvert le nom de cet auteur qui m'avait jusque là échappé : il eut alors droit à des kyrielles d'articles dans la presse bien-pensante gôcho-bobo, malgré ses prises de positions plus ou moins fantaisistes cataloguées "de droite". Je n'étais guère enthousiaste à la vue des diverses biographies publiées, mais bon, je me résolus tout de même aller y voir par moi-même.

Je ne sais si ce roman policier reflète vraiment l'ensemble de son oeuvre, mais il fit à tout le moins l'objet d'une adaptation cinématographique qui – semble-t-il – connut un certain succès. le roman est construit selon les règles aussi classiques que strictes de la thématique du couple de fuyards (un homme, une enfant, tous deux dans le camp des gentils) pris en chasse tant par la police que par des très très méchants-vilains, adeptes et réalisateurs de "snuff-movies". L'écriture est trépidante à souhait, l'intrigue bien menée, rien à redire, ça fonctionne, bien que le tout relève du domaine du hautement invraisemblable (quoique).

L'auteur tente cependant d'insérer cette problématique dans le contexte plus global de la guerre atroce qui – à l'époque de l'écriture de ce roman – déchire l'ex-Yougoslavie et voit les Serbes exercer des violences nazies sur les populations civiles des territoires ravagés. A plusieurs reprises, l'auteur vitriolise les belles âmes des gentils pays européens qui ne cessaient (telle E. Guigoux) de demander aux belligérants de s'envoyer des bisous, désarmant les uns (bosno-croates) pour laisser les autres (serbes extrémistes) massacrer à qui mieux mieux (cf. pp. 208, 283-285, 395).

La thèse centrale du roman est exposée dans les pages 439-440, dans lesquelles l'auteur fait un lien entre ces nantis se régalant de l'ignoble violence des snuff-movies et cette guerre épouvantable dans les Balkans :
"L'enfer s'était déplacé. Non, il proliférait, comme un virus. [] L'Europe succombait à ses virus, le monde occidental moderne à ses limites, montrant là son vrai visage, annonciateur d'un crépuscule redoutablement tangible, encore une fois. le visage ambivalent du yuppie cannibale et humanitaire."

C'est là que le bât blesse.
D'abord parce que – comme nous l'apprend Wikipédia – rien ne prouve que les "snuff-movies" soient autre chose qu'une légende urbaine. Nul ne peut douter qu'il existe hélas des gens suffisamment dérangés mentalement pour se régaler d'en voir d'autres mourir dans d'atroces souffrances : depuis l'empereur romain Néron et les gladiateurs, jusqu'aux camps d'extermination nazi en passant par l'Inquisition, l'histoire est remplie de ces exactions commises rien que sur le territoire européen : et la liste devient quasiment infinie si l'on ajoute le reste du monde !
Mais que des gens se filment en train de commettre ces atrocités, pour ensuite diffuser ces films à prix d'or, n'aurait jamais pu être prouvé à ce jour : les ignobles atrocités commises par les par l'État Islamique bénéficient pleinement de la complicité des médias toujours avides de sensationnalisme, d'une diffusion aussi massive que gratuite via le Web, et sont sensées servir une guerre de civilisation et non des instincts particuliers (ce point là mériterait d'âtre approfondi).

Un auteur comme Dantec aurait pu orienter son propos justement vers ces gens (comme les dignitaires serbes, héritiers de leurs homologues nazis) ; ce qui eût été plus convaincant... Autre piste tout aussi épouvantable : à l'époque de l'écriture de ce roman, plusieurs instances avaient déjà prouvé que certains enlèvements crapuleux visaient purement et simplement à alimenter le trafic d'organes, ce qui collerait mieux avec l'explication finale terminant ce récit.

Du point de vue romanesque, le récit tient vraiment la route ; il n'en va pas de même du point de vue documentaire et insertion dans les réalités qu'il prend lui-même à témoin.
Dommage.
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