AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,47

sur 260 notes
Rose et Solange sont deux adolescentes de quinze ans ; leurs maisons se font face dans un village du Pays basque, même si la famille de Solange est moins favorisée que celle de Rose. Elles fréquentent le même lycée où elles se rendent en bus. Mais Solange tombe enceinte ; elle ne sait pas comment faire pour avorter, ni même si c'est ce qu'elle veut, si bien qu'elle garde le bébé. Rose est une bonne élève, elle est amoureuse de Christian depuis l'école primaire, ou en tout cas croit l'être. Après l'accouchement, horrible, Solange commence le théâtre en intégrant la troupe amateur du lycée, elle semble avoir des capacités, d'après sa prof ; elle veut devenir actrice ; elle quitte son village pour le lycée Molière à Bordeaux avec une option théâtre, puis ce sera Paris, en attendant encore d'autres cieux… ● La même histoire est racontée d'abord du point de vue de Rose, puis du point de vue de Solange, mais il n'y a aucun effet de redite ; vue par Solange, l'histoire est complètement différente. Marie Darrieussecq évite tout ce que son dispositif pourrait avoir de répétitif ; il n'y a rien de fastidieux dans son texte au titre magnifique. ● Les deux personnages principaux, Rose et Solange, sont superbement campés, de même que les années quatre-vingt sont parfaitement restituées, avec les lieux à fréquenter, la mode, les chansons, la chute du mur, le sida… Les personnages secondaires ne sont pas en reste, l'autrice parvient à les faire vivre en deux ou trois notations acérées. ● Car, même si la construction est remarquable, le principal, dans ce roman, c'est son style. Il m'a happé dès la première page. Les phrases sont courtes, percutantes, souvent allusives, elliptiques. Elle est la seule à écrire ainsi, c'est profondément original et follement littéraire. Un régal.
Commenter  J’apprécie          7117
« Fabriquer une femme » était ma première incursion dans la bibliographie de l'autrice française, Marie Darrieussecq, mais certainement pas ma dernière. J'ai beaucoup apprécié la plume élégante de cette écrivaine dont le style m'a directement happée dès les premières pages.

Marie Darrieussecq y conte l'histoire de deux amies, Rose et Solange, à partir de leurs quinze ans : l'une est ambitieuse et introvertie alors que la seconde est énervée contre le monde entier et n'attend que de vivre la « vraie vie ». C'est le début des premiers vrais émois amoureux, des premières déceptions aussi, un âge dont on ne croit que les amis, c'est pour la vie et où on quitte doucement l'adolescence vers l'âge adulte.

Ces deux amies habitent l'une en face de l'autre, au sein d'un petit village basque : une dans une famille « bourgeoise » et l'autre, seule avec sa mère qui tient l'unique petite boutique à souvenirs de la bourgade. On voyagera avec elles, d'abord vers Bordeaux, puis ensuite Paris et d'autres contrées…

Adroitement, le bouquin est divisé en trois parties : la première est narrée par Rose, la seconde par Solange et les dernières, par toutes les deux. Même si c'est une histoire continue, chacune aura sa propre façon d'apprécier les faits et les situations, selon sa propre sensibilité. A aucun moment, n'apparaissent des redites ou des répétions qui auraient pu alourdir la trame.

On replonge dans les années 80 que l'autrice retranscrit parfaitement au travers de faits réels, de mode, de musique, …

Roman sur l'amitié, on ne peut s'empêcher de replonger dans nos propres souvenirs (qu'ils aient lieu ou non durant les mêmes années). Toujours juste, Marie Darrieussecq offre un très beau livre sur comment se construire en tant que femme, aux rythmes calqués sur les deux héroïnes.

Une très belle découverte !
Lien : https://www.musemaniasbooks...
Commenter  J’apprécie          422
Des deux côtés de la rue. D'un côté, une jeune Rose,famille aisée, solide , des ambitions contenues, un avenir, un amour, une vie de famille programmée. de l'autre, Solange, milieu plus modeste, mais gamine pétrie de rêves, d'une soif de reconnaissance infinie.
Elles sont copines, à fond, vraiment.
Puis vient l'âge de la métamorphose, des premières amours, pour Solange un accouchement horrible à 15 ans, et le rejet du petit, sans un regard. Il sera élevé par sa grand-mère et appelé Thierry, en souvenir de l'enfant perdu de celle-ci…
Rose, amoureuse sage, suppose que cette amour adolescente sera celui d'une vie.
Quand Rose se transforme en petite -bourgeoise, Solange veut devenir une starlette d'Hollywood. Elle y mettra toute ses forces et des paillettes pour un maigre aboutissement. Mais qui sera la plus heureuse ?
J'ai aimé l'humour grinçant de l'auteure qui m'avait perdue depuis plusieurs romans. Les phrases sont courtes mais ciselées. Les deux existences parallèles défilent, l'une pour Rose, l'autre pour Solange( beaucoup plus flamboyante) et puis une dernière partie: ensemble.
Un roman d'amitié et une satire de la vie médiatique qui peut se terminer en tremblement de terre à Los Angeles.
Commenter  J’apprécie          270
Solange et Rose sont amies depuis la petite enfance.
Elles ont quinze ans.
Solange tombe enceinte et accouche d'un enfant dont elle laissera à sa mère le soin de s'occuper.
Rêvant de théâtre et de cinéma, elle ira à Bordeaux, puis à Paris, puis à Londres, puis à Los Angeles
, enchaînant les castings.
Sexe, drogue,rencontre d'artistes à succès.
Rose la sage fera des études de psycho et se mariera avec son amour de jeunesse.

C'est la trajectoire de deux adolescentes des années 80 qui deviennent femme chacune selon leur trajectoire.
D'où le titre ?
Je n'ai pas été convaincue par l'histoire ni par l'intention de l'auteur, ni par l'amitié des deux filles.
La première partie vue du point de vue de Rose m'a lassée, ressemblant à un roman ordinaire et simpliste.
J'ai un peu préféré l'histoire vue par Solange, mais sans conviction non plus.
Le style est plus travaillé.
Aucune des deux héroïnes ne m'a été sympathique.
J'ai toujours mis trois étoiles aux romans de Marie Darieussecq, mais là, je n(en mettrai que deux
Commenter  J’apprécie          170
J'avais essayé de lire Pas dormir, mais je l'avais abandonné. Il ne m'a pas plu.
Ennui total.

Par contre, celui-ci, j'ai beaucoup aimé.
Comme quoi il ne faut pas juger un livre d'un auteur ; les suivants seront sans doute meilleurs.

Une amitié sincère, deux meilleures amies, Rose et Solange, dans un petit village basque. La première partie concerne Rose, dont les parents sont plus fortunés que ceux de Solange. Belle maison, piscine. Rose est plutôt équilibrée, elle sort avec son petit ami Christian, pas très intelligent, ni très malin, mais ils sont bien ensemble. Rose s'interroge sur les rapports sexuels. C'est l'âge...Elle souhaite être psychologue, fait des études correctes. Bref, une vie tranquille, déjà souhaitée, déjà toute tracée. D'ailleurs, elle ne dérogera pas à cette règle ; elle réussira sa vie. Médiocre, certes, mais voulue, assumée.
Elle parle à un moment de l'amour qu'elle sent dans son corps, au niveau du plexus ; c'est drôle, c'est toujours là, à cet endroit que moi aussi je ressens l'amour pour mes proches...

La seconde partie concerne Solange. C'est cette partie qui m'a le moins plu.
Solange est enceinte à 15 ans. Elle se désintéresse complètement et totalement du truc dans son ventre comme elle dit. Aucun instinct maternel, mais jusqu'au bout du bout.
Son accouchement est un cauchemar, des scènes très dures. Des violences obstétricales épouvantables. (Bienvenue au club les mères...).
Elle est superficielle Solange. Limite médiocre elle aussi. Elle veut faire du cinéma.
L'enfant né, Thierry, est dans la seconde rejeté, mis de côté, même pas un regard, rien de rien. C'est la mère de Solange qui s'en occupe.
Évidemment, l'enfant grandira tout tordu, se balançant d'avant en arrière, avec une grosse tête déformée par les forceps. Limite autiste. Merci la sage-femme. Et le coeur sec de Solange.
Du coup, elle part à Bordeaux, puis à Londres et enfin à Los Angeles.
Drogue, sexe, rock en roll et petits rôles minables.

Troisième partie : Ensemble.
Ils se retrouvent tous quelques années plus tard, Rose et Christian ont eu deux enfants, ils sont invités par Solange qui a réussi à percer au cinéma. Elle invite ses proches à L.A. pour une remise de prix. Malheureusement, le film passe et, médiocre encore une fois, Solange ne figure pas dans le film.

Très intéressant.
Solange m'a profondément agacée, petite chose de rien du tout, même pas capable de regarder son fils, ni de l'aimer même un peu...
Égoïste et égocentrique.

Ce livre m'a tout de même plu ; les années 1980 m'ont rejoint très vite.
Souvenirs, souvenirs. Les chansons : Les démons de minuit, Barbara.
Sans oublier le Sida.

Mais tout de même, un livre de médiocres et de médiocrité.
J'ai eu envie de les prendre un par un et de les secouer par le col.
Et oui, secouer la pulpe du fond....
Livre réussi.
Marie Darrieussecq est une grande écrivaine.
Sans l'ombre d'un doute.

Ps : À de nombreuses reprises, ce livre m'a fait penser au Prix Goncourt 2018 Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu.
Commenter  J’apprécie          150
Disons-le d'emblée: je n'ai pas été emballée par la lecture de ce livre, que j'avais pourtant ouvert avec impatience après avoir entendu les critiques élogieuses des chroniqueurs de l'émission "le masque et la plume".

D'abord, je n'apprécie pas particulièrement le style de l'écriture: des phrases envoyées comme des tirs de mitraillettes, qui fusent et saccadent le rythme du récit, qui avance par "à-coups" en étant dépourvu de la "poésie de la liaison", cette matière, discrète voire invisible, qui tient les briques ensemble pour en faire un tout harmonieux.
J'ai eu la sensation de rouler dans une voiture manuelle pilotée par un apprenti sous licence qui maîtrisait mal le passage des rapports et provoquait ce "cahotement" mécanique hyper désagréable.

Ensuite, je ne me suis pas attachée aux deux "héroïnes" du roman, dont j'ai trouvé la psychologie d'une banalité confondante; non seulement j'ai souvenir que j'étais, à leur âge, bien moins nunuche mais, de surcroît, j'observe mes propres enfants et je constate que, pourtant préados, ils sont visiblement plus matures et animés de réflexions plus profondes que ces deux greluches.

Enfin, je n'ai pas la sensation, au terme de ma lecture, d'avoir abordé, même un petit peu, le thème du roman, "fabriquer une femme"! Si "fabriquer une femme", c'est uniquement décrire leurs histoires de fesse (voire de viols!), leurs règles douloureuses, le fait pour l'une d'avoir "pondu un gosse" (puisqu'il ne s'agit que de cela dans le livre) et, pour l'autre, d'avoir tergiversé 105 ans pour savoir "si Christian était digne d'être le bon" (pas forcément au détriment de tous les autres d'ailleurs...hum...), alors je m'inscris totalement en faux dans ce qui "fabrique une femme"!

Je trouve ça d'ailleurs un peu désolant de réduire le processus de "fabrication" d'une femme à ces considérations simplistes et caricaturales.

J'étais tentée de mettre 2 étoiles, mais je concède, tout de même, avoir passé un moment assez hilarant à la lecture de l'accouchement de Solange; les mamans devraient apprécier!

Quoiqu'il en soit, je n'ai (a)perçu ni l'intelligence du propos, ni la réjouissance de la forme que me promettaient les masqués. Pas sûre que je retenterai l'autrice. Déçue...

Commenter  J’apprécie          141
À première vue, les histoires amoureuses et génitales de deux copines, Rose et Solange. Mais plutôt les visions complémentaires de la fabrication de Solange en deux chapitres : « D'après Rose », « Selon Solange ». Une construction au forceps, dans les chantiers les plus rudes. Rose, programmée par sa mère, va fonder une famille et travailler dans le soin. La mère de Solange est seule, dépressive, abandonnique. Solange se bat contre la détresse matérielle, morale et affective, elle croit se sauver de son village à Bordeaux, de Bordeaux à Paris, de Paris à Londres, de Londres à Los Angeles. le théâtre lui permet de se construire une figure, mais le monde agressif du cinéma pervertit son image. Dans le court chapitre de conclusion, « Ensemble », elle croit inviter Rose à son triomphe.

Le style de Darrieussecq est vivant, rapide, d'allure spontanée. Quelques recherches d'effet, du genre « On devrait se marier, dit Rose » et dix pages plus loin « D'accord, marions-nous », ou encore « La mère à Rose lui dit de sortir Thierry dehors ». Mais aussi de séduisants raccourcis : « Jouer, c'est ne plus être là, disparaître. Ouf ». « Elle est intéressante, elle le sait, elle le sent. Mais c'est quand, que la vie commence ? ». L'écriture est puissante dans les impasses de Solange, le besoin d'exister envers et contre tout, le déni, l'angoisse du SIDA. Et les scènes terrifiantes de l'accouchement, des pages que devraient lire les personnels des maternités.
Commenter  J’apprécie          120
Dans ce roman, Marie Darrieussecq retrouve le personnage de Solange, héroïne de Clèves.  Solange a quinze ans , elle est enceinte et semble totalement engourdie par cette grossesse que la mère de sa meilleure amie, Rose découvre accidentellement. Il est trop tard pour avorter.
Solange connaît un accouchement  apocalyptique et donne naissance à un fils dont elle ne se préoccupe guère.
Ce qui la fait revenir à la vie, c'est le théâtre, découvert au lycée. Dès lors la jeune femme enchaîner les relations sans lendemain, connaît d'abord Bordeaux, puis Paris et ses fêtes des années 80, tout en essayant de mener à bien sa carrière d'actrice.
En parallèle, Rose, issue d'un milieu plus favorisé, semble suivre une voir toute tracée: études de psychologie,mariage avec son amour de jeunesse, enfants dans la foulée. de loin en loin, les amies se retrouvent et  l'autrice s'amuse à raconter, mais par petites touches, des événements selon le point de vue de chacune.  Et souvent le fossé est énorme...
Rien ne semble les relier, mais pourtant ces deux jeunes femmes si différentes maintiennent leur lien d'amitié jusqu'au moment qui doit être un sommet pour Solange : la première d'un film américain dans lequel elle a tourné...
Les années 80 , l'arrivée du Sida, les fêtes, tout ceci est particulièrement bien rendu dans ce roman qui fait la part belle aux femmes. Souvent, les personnages nous demeurent opaques, mais c'est tant mieux, car qui peut dire qu'on agit toujours de manière sensée ? Un roman dont la structure est particulièrement bien maîtrisée.
Commenter  J’apprécie          90
Comme on parle du Marvel Cinematic Universe (MCU), il faudra maintenant parler ue DLU : Darrieussecq Literary Universe, soit un univers étendu où plusieurs oeuvres, a priori disparates et sans aucun lien, finissent par se recouper et former un grand tout. Car Fabriquer une femme, dernier roman en date de Marie Darrieussecq, et belle révélation de cette rentrée littéraire d'hiver 2024, remet en scène les deux jeunes femmes que l'on avait appris à connaître dans Clèves (2011), et se permet de raconter à nouveau une histoire qui avait été développée dans un précédent roman, sans que l'on ne dévoile laquelle ici pour ne pas divulgâcher.

Ce dernier roman s'ouvre donc alors que Solange et Rose, deux amies de longue date, s'éloignent peu à peu l'une de l'autre, bien qu'elles habitent l'une en face de l'autre, dans la ville basque de Clèves (« On se ressemblait peut-être quand on était petites, mais la vérité, c'est qu'on n'est pas du tout les mêmes. »). La cause ? La grossesse précoce de Solange, lycéenne, qui met au monde dans la douleur un enfant qu'elle abandonnera à sa mère et ne verra pas grandir. D'un côté, Rose, la sage Rose, fille d'une bonne famille, en couple avec Christian. Elle croit avoir trouvé l'amour, mais est-ce le bon ? « Si Platon a raison et que notre moitié se balade quelque part, était-ce justement dans ce petit village qu'elle devait la trouver ? » de l'autre cette Solange, un peu plus délurée, qui rêve d'ailleurs, et étouffe dans sa petite ville. Son truc à elle, c'est le cinéma. Elle fera carrière, c'est sûr, même si la route doit être longue.

Marie Darrieussecq, avec toute l'intelligence dont elle est coutumière, parvient à dresser deux trajectoires différentes qui illustrent ce que c'est qu'être une femme. Et qu'un constant important s'impose à Rose et Solange, toutes les deux hétérosexuelles : « Il faut beaucoup aimer les hommes. Beaucoup, beaucoup. Beaucoup les aimer. Sans cela, ce n'est pas possible, on ne peut pas les supporter. » (citation de Duras citée en exergue du roman Il faut beaucoup aimer les hommes (2013)). Il y a ce Christian un peu mou mais pas méchant, et puis il est amoureux de Rose ; mais aussi ce charmeur de Marcos, barman, qui drague les deux filles même s'il est leur aîné de dix ans ; ou encore ce Kouhouesso toxique. Tous sont tournés en ridicule (Marcos crie « C'est pour toi ! » lorsqu'il jouit) face à deux femmes non pas puissantes mais décidées.

La réussite de Fabriquer une femme tient également dans ses petites touches pour refaire vivre une époque : le tournant entre la fin des années 80 et le début des années 90. Il y a ce concert de Barbara, cet ami qui se tue à mobylette, la chute du mur de Berlin, la peur du SIDA qui rode, les meubles achetés chez Habitat… Découpé en trois parties : « D'après Rose », « D'après Solange » et enfin « Ensemble », le livre adopte le rythme de ses deux héroïnes : posé et réfléchi pour Rose, à toute allure et énervé (et donc un peu plus compliqué à lire) pour Solange. On se demande au départ ce que cherche Darrieussecq, avant d'être peu à peu emporté par ce compte-rendu de deux vies.
Commenter  J’apprécie          91
J'adore la plume de Marie Darrieusecq qui oscille entre érudition et trivialité. Au travers de deux portraits de femme, Rose la sage, la studieuse et Solange, la délurée, l'artiste, elle réussit avec réalisme et émotions à capturer l'ambiance des années 1980 et 1990. Années rock, années sida entre la profondeur d'un village Basque et l'effervescence parfois sauvage et sombre de grandes villes comme Bordeaux, Paris et Londres en pleine mutation. le livre est riche tant par ses références musicales, cinématographiques que sociologiques. Les liens homme femme dans leurs crudités, leurs complexité sont finement exploités. Rose et Solange sont des personnages déjà croisées (Il faut beaucoup aimer les hommes / la Princesse de Cleves). Pour ma part j'en avais lu un sur deux et cela ne m'a aucunement manqué. Bref j'ai dévoré ce livre
Au passage, si l'envie vous en dit, vous pouvez écouter Marie Darrieusecq interviewé par la librairie Mollat de Bordeaux. Passionnant.
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (964) Voir plus



Quiz Voir plus

Les emmerdeuses de la littérature

Les femmes écrivains ont souvent rencontré l'hostilité de leurs confrères. Mais il y a une exception parmi eux, un homme qui les a défendues, lequel?

Houellebecq
Flaubert
Edmond de Goncourt
Maupassant
Eric Zemmour

10 questions
565 lecteurs ont répondu
Thèmes : écriture , féminisme , luttes politiquesCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..