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Je suis sous le charme de ce petit roman, comparable à nul autre. Entre le journal intime, le roman et la réflexion philosophique, Marie Darrieusecq nous entraîne en douceur dans le monde de bébé, à la fois intime et universel.
Ce livre n'est pas facile à décrire tant la démarche est originale, il est inclassable.
Grâce à lui j'ai pu revivre mes souvenirs de jeune maman, sourire, m'attendrir de certaines situations, m'entendre dire "ah oui c'est vrai c'était comme ça" ou encore partager des petits bouts de lecture avec mon mari.
L'écriture est très belle, ce n'est pas qu'un recueil sur la maternité.
J'ai passé un joli moment de lecture.
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Journal intime ? essai ? roman ? réflexion philosophique ?
Avec ce petit ouvrage assez inclassable Marie Darrieusecq explore et partage les sentiments, émotions, réflexions suscitées par l'arrivée d'un bébé. Elle observe, décrit, commente, analyse, dissèque.

Il me semble que ce texte ne pourra que faire écho aux moments d'émerveillement et de lassitude, à ces journées (et ces nuits), ces premières semaines et ces premiers mois vécus par une femme auprès de son nouveau-né, ce « hors-temps » qui la coupe de sa vie « sociale », plaçant Maman et Bébé (sans article) dans une sorte de « bulle » à la fois étrange et familière.

Aux réflexions intimes se mêlent des références littéraires, et la frustration de l'écrivaine de ne plus être suffisamment disponible pour écrire.

Si certains passages m'ont attendrie et d'autres amusée, je regrette de ne pas avoir été davantage émue ou touchée par ce texte. de Marie Darrieussecq j'ai (de loin) préféré l'étonnant Truismes ou, dans un tout autre style, le très joli roman La mer à l'envers. J'apprécie et salue cette faculté de l'auteure de « faire le grand écart » entre les styles, et continuerai à découvrir son oeuvre avec plaisir.
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Je persévère à lire ou relire les livres de Marie Darrieussecq parce que je trouve qu'elle aborde souvent des sujets intéressants. Mais le choix d'un thème ne suffit pas pour passer un bon moment de lecture et une fois de plus je suis restée à côté.
Pourtant "Le bébé" avait tout pour me plaire parce que c'est un sujet universel, au centre de toutes les attentions quand il nait.
Marie Darrieussecq trouve que le sujet n'est pas assez souvent abordé en littérature et propose les cahiers qu'elle a écrits à la naissance de son petit garçon. Ce sont des notes prises en vrac, sans logique dont l'intention est de dire le non-dit.
Si elle se base sur la réalité, elle ne fait que ressasser des clichés et des lieux communs, ce qui ne me gêne pas mais c'est contraire à ce qui est annoncé.
Quelques sujets plutôt tabous sont abordés comme les couilles trop grosses et le petit pénis qu'elle a envie d'embrasser ou autres détails plus ou moins scatologiques mais ils ont peu d'intérêt. J'ai préféré les références littéraires ou encore ses propres contradictions entre son amour du bébé et sa frustration de ne pas avoir la disponibilité d'esprit pour écrire. Cela lui réussit mieux et sonne plus juste que lorsqu'elle se met à la place du bébé.
Ce livre m'a procuré peu d'émotions et ne m'a donc pas apporté grand-chose, ce que je regrette.


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Tout petit ouvrage de 128 pages, qui, a l'image du bébé qu'il raconte, retient pourtant toute l'attention. 128 pages pour écrire ce que les mères ne disent pas, et ce que leurs nourrissons ne peuvent pas dire. Pour dire l'indicible, les non-dits, les sous entendus; pour dire aussi les joies, les jeux, les odeurs, le peau à peau, les corps à corps; l'attachement, la dépendance, les sentiments contradictoires parfois, les émotions, petites et grandes; pour dire la violence de l'emprise mais également la plénitude ; pour dire l'amour en fait ! Celui d'une mère et de son bébé, dévorant, fusionnel, instinctif... 128 pages de mots simples mais que j'ai trouvé d'une grande justesse pour dire la maternité.
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Quand bébé paraît, l'auteur devient Maman.
Chacun peut se retrouver dans bon nombre de situations/réflexions.
Quelques phrases à la croisée de la pédophilie peuvent légitimement gêner mais l'auteur s'en explique dès la phrase suivante.
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Ce livre m'a été conseillé par une amie jeune maman, alors que moi-même je ne le suis pas. Elle m'a dit que c'était aussi cru que Cleves (qu'elle n'aimait pas) mais dans un tout autre style. Et, comme cette question du bébé commence à bien me turlupiner, je l'ai lu avec curiosité.

J'ai été frappée par quelques phrases bien trouvées sur elle-même, l'amour inattendu qu'elle ressent ou des discussions avec le père du bébé. Indéniablement, Marie Darrieusecq écrit bien.
De même, j'ai été amusée par certaines observations, par exemple sur les voisins de couveuse de son fils. Ou émue l'une ou l'autre fois, notamment quand elle raconte comment les grands-parents s'occupent du petit...

Mais, globalement, je suis restée sur ma faim : ça ne me parle pas plus que ça, ça ne m'apprend rien, ne me touche pas en profondeur, ne me fait pas réfléchir, ne m'amuse pas...
Un peu comme 'Un heureux événement' d'Eliette Abecassis, en fait, avec juste une vision plus positive. Mais ces témoignages-là, du bonheur infini d'avoir un enfant mêlé à l'épuisement et à l'envie de retrouver une vie propre, je n'ai pas besoin des livres pour les entendre. Ma mère m'en a souvent parle, certaines amies aussi. Aussi bien, voire mieux.

Bref, aujourd'hui j'ai trouve ça bof... Peut être changerai-je d'avis si/quand j'aurai un bébé moi-même.
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"""Un jour un livreur a sonné à ma porte, j'avais un gros ventre, dans le colis, il y avait le bébé, et je n'ai plus eu de gros ventre."""

C'est (presque) par ces mots que l'auteure de Truisme,nous entraîne dans cet essai à trois personnages : elle, le bébé, le père du bébé.

Elle passe au crible ses impressions pendant les parenthèses de vie que le bébé lui laisse.
"Quand le bébé dort, la vie reprend, mais quand il est réveillé, c'est sa vie à lui qui domine". "Plus tard je recommencerais à penser, à écrire, à vivre avec les hommes".

Cent quatre vingt pages très aérées, à lire en une journée printanière, sur cet "objet le plus mineur qui soit pour la littérature", "cette fiction qu'est le bébé". Celui qui, chez les autres, nous était étranger. le bébé, nous dit Darrieussecq, "n'existe que dans la continuité intime, dans le lien avec nous, ses parents".

Les descriptions et impressions de Marie Darrieussecq, cette "tétine géante", sont amusantes, justes, poétiques et souvent décalées. Elles ramèneront certains d'entre vous , avec l'allure plaisante d'une promenade en bateau-mouche, vers des rivages aperçus.
Pour les autres, faites le votre, de bébé, et revenez lire après.
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Un livre qui m'a été précieux lorsque j'ai eu mon premier enfant, bien loin des livres de recette sur la maternité, plus proche du ressenti de l'autrice, de ce que c'est, concrètement, comme bouleversement d'avoir un bébé. Qui il est, pour nous et indépendamment de nous.
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« le bébé » est un court récit (180 pages) construit en deux parties et présentant une succession de séquences relativement brèves, plus ou moins chronologiques. le récit relate les neuf premiers mois de la vie d'un bébé, vus par le filtre maternel.

Écrit dans une langue simple, avec un brin d'humour et d'autodérision, « le bébé » se lit sans difficulté. Certes, ce n'est pas non plus une oeuvre d'une extrême originalité ou qui révolutionnera la littérature contemporaine, mais il convient de remarquer que – et c'est un fait suffisamment rare dans les oeuvres de Marie Darrieussecq pour être signalé – les protagonistes de l'histoire semblent tout à fait normaux, adaptés à la vie terrestre voire quotidienne, et ne subissent pas de véritable expérience traumatisante (oups, j'ai peut-être un peu spoilé, non?). Ce qui en soi mérite le détour.
Lien : http://www.facebook.com/Pere..
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Intéressant
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