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Décidément, j'ai vraiment du mal avec les livres de Marie Darrieussecq. Pourtant je pensais qu'avec celui-ci, dont le nom et la quatrième de couverture m'avaient attirés lorsque je l'ai découvert dans la bibliothèque de ma belle-mère, ce serait différent...mais non !

L'histoire n'a rien d'extraordinaire : celle d'une femme dont le mari, en rentrant de son travail, s'apercevant, qu'une fois encore, sa femme a oublié d'acheter du pain pour le dîner, descend de son immeuble pour aller en acheter à la boulangerie à la boulangerie d'en-face et ne rentre jamais chez lui. S'ensuit alors, durant tout le reste du livre, l'interminable attente de cette femme qui n'arrive pas à comprendre. Après s'être démenée, avoir visité les hôpitaux et les morgues les plus proches et déposé un avis de disparition au commissariat, la narratrice ne fait rien d'autre qu'attendre...attendre et encore attendre ! Et que fait le lecteur pendant ce temps-là ? Eh bien, il attend...il attend que quelque chose se passe mais seulement voilà, il ne se passe rien jusqu'aux dernières pages qui sont assez énigmatiques et laissent planer le doute sur la résolution de l'affaire (un des seuls points positifs en ce qui concerne ce livre, à mon goût !).

Je ne nie pas les qualités littéraires de l'auteure mais les interminables descriptions qu'elle inclut dans chacun de ses chapitres, s'évadant dans un monde encore plus abstrait m'on assez pesées et j'avoue avoir été assez déçue par le lecture de cet ouvrage !
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Je vois que les critiques ne sont pas très bonnes.
Personnellement, j'ai plutôt bien aimé cette lecture.
L'ambiance est particulière, entre hallucination et poésie et c'est bien écrit.
Un soir, une femme attend son mari qui doit rentrer du travail, mais il ne rentrera jamais.
Les jours qui suivent sont étranges et elle commence à le voir partout.
Tout un monde de sensations, d'émotions, de transformations
Ses certitudes sont remplacées par des images floues.
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Mon avis : Ce roman est magnifique. de bout en bout. Il est très court et se lit très vite parce qu'il n'est pas écrit comme les autres. Il contient tous les fantômes et les hantises d'une femme. Il parle de la vie de couple et les remises en question d'un personnage féminin incertain. 

Ce roman, je vous préviens, est un roman gothique. Il possède tous les éléments qui provoqueront la stupeur et l'enchantement. C'est un roman sombre et mélancolique, qui joue sur les thèmes de l'absence et de la disparition pour en faire un sujet en lui-même. Et l'absence devient présence. le corps du mari devient spectre. La matière devient l'immatériel. Derrière les mots de Marie Darrieussecq il y a une immense poésie. Chaque acte du quotidien désigne les vides, les creux. Quelque chose qui tient du sublime et qui ne retombe jamais.

Le personnage de la narratrice, la femme délaissée, est très attachant. Sa vie ne dépend plus que de l'absence de son mari. Son existence tente de combler des vides charnels comme lorsqu'on est amputé d'un membre et qu'on en ressent tout de même la douleur et les stimulis. Les sentiments s'expriment avec tâtonnements. 

Et tout au long du roman, le doute s'installe en nous : le mari est-il fantôme ? Est-ce lui sur le pas de la porte ? Est-il mort ? Est-il revenu ? On se croirait dans un excellent Edgar Allan Poe. La prose est envoûtante, comme une brume opaque qui ne se lève jamais. 

J'ai adoré ce roman à la lisière de l'irréel, du surnaturel et du fantastique pour décrire un fait d'une banalité sans nom. A lire ABSOLUMENT !!


Lien : http://www.unefrancaisedansl..
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J'ai un problème avec le style de Marie Darrieussecq et j'avoue ne pas être entrée dans son univers avec "Naissance des fantômes".
Le mari de la narratrice a disparu après sept ans de vie commune et à part ça il ne se passe pas grand-chose. Il va chercher du pain et ne revient pas. La narratrice hébétée va passer une nuit blanche, sans nouvelles.
Le temps passe doucement et sa douleur comme ses visions se multiplient. Cela lui arrive quand elle regarde les photos de son album de mariage, elle voit aussi des colonnes d'air, des ombres la nuit, des décors d'écume sur la plage ou de la brume sur la mer. Cela pourrait être très poétique avec une dimension paranormale mais comme elle invente des otaries ou des Yuoangui (qui n'existent pas) cela tourne au ridicule. Et puis on se demande pourquoi personne n'a de nom à part la meilleure amie de la narratrice, Jacqueline.
Certes, il y a la mer mais on ne sait pas vraiment où l'on est puisqu'il y a une ville avec le métro et la plage. le côté bizarre est volontaire vu le titre et on comprend assez vite où Marie Darrieussecq veut en venir.
Malheureusement, c'est sans surprise. Et puis, il y a des phrases interminables et surtout des parenthèses utilisées de façon abusive à mon goût. Dommage, le sujet est intéressant.
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Une femme que l'on devine encore jeune attend son mari. Il est rentré du travail, est ressorti chercher le pain, et ne revient pas. Sur un sujet plutôt classique, voilà un livre avec de beaux passages, mais ce qui m'a vite gêné c'est cette avalanche de descriptions "scientifiques" du mal-être de cette jeune femme confrontée à l'absence, l'abandon, la culpabilité, l'incompréhension de ce qu'il lui arrive. On imagine assez mal tout un chacun, ayant une vision aussi précise des conséquences physiologiques personnelles d'un tel drame, se poser et  les décrire avec autant de précisions : " le vertige qui emportait mon cerveau dans un siphon géant, qui le drainait de ses molécules pensantes et diffusait en moi ce vide, avec la force de Coriolis de la folie... dansant dans le noir comme un ultime phosphène débondé...( p89), " une brume de sueur, de kératine, de squames plus finement polis que des dessous de champignons...(p140) le gaz carboniques qui épaississait l'air, chacune de ses molécules occupant systématiquement, à chaque expiration, la place de deux atomes d'oxygène..." (p141) N'en jetez plus, Marie, la cour est pleine. Bref, j'ai eu l'impression, sans doute à tort, que l'auteure "ramenait sa science " à tout bout de champ, presque du début, jusqu'à la fin. Peut-être est-ce dû au fait que ce n'était que son second livre. Marie Darrieussecq  a sans doute depuis affiné son style et gommé ce genre d'imperfections. Comme ce livre fut pour moi la découverte de cette auteure, j'en ressors un peu dubitatif. Aurais-je l'envie d'en ouvrir un autre ? Pour le moment, je vais me changer les idées et me replonger peut-être dans un David Lodge. Bien besoin d'une bonne "Thérapie", après un tel "Jeu(x) de maux". Les fans de l'auteur britannique comprendront. Pour les autres, je vous recommande chaudement ces deux romans où sur des thèmes tout aussi graves,  la légèreté et l'humour dominent. 
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Impossible d'aller au bout, trop d'ennui. le mari est-il revenu ? Est-il entré dans la 4è ou la 5è dimension ? je ne saurais le dire.
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Premier roman que je viens de terminer de Marie Darrieussecq : je l'avais entendu parler dans "La grande Librairie". Son roman ici, ma déçu ; une femme un soir s'aperçoit que son mari après avoir descendu chercher un pain, ne revient pas, a disparu. Suit alors une recherche pour essayer de retrouver celui-ci : téléphones divers, visite au commissariat, le tout sans résultat. On s'attend à en apprendre plus vers la fin du roman, mais rien de tout ceci. A t'il fui sa femme, on ne lit pas vraiment, ou peut-être entre les lignes. Je suis déçu de ce premier roman que je viens de lire de cette auteure.
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Ce roman est bien écrit mais l'histoire traîne en longueur. On finit par se lasser de cette femme qui ne pense qu'à elle. Elle en devient nombriliste. J'aurai aimé, à un moment du roman, qu'on sache ce qu'il était arrivé au mari, parti chercher du pain. Mais le roman ne traite que de des sentiments ressentis par une femme dont la vie n'a rien somme toute d'intéressant.
J'ai voulu aller jusqu'au bout pour connaître la fin. Je m'attendais à un revirement. Enfin, quand on termine le roman, on se félicite du départ du mari...
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J'ai beaucoup aimé le début, c'est percutant, dès la première phrase la situation nouvelle nous est donnée, un peu comme avec Kafka.

Je ne sais pas si c'est une réelle inspiration ou simplement le hasard, mais j'ai rapidement trouvé une différence entre les deux : au final l'évolution du personnage de Kafka - Joseph K dans le Procès se fait bel et bien, on a un cheminement, une situation initiale qui se change en quelque chose, ici, on a aucune évolution, rien du tout.

C'est sans doute ce qui m'a le plus dérangé dans ce livre, mais quand on y pense ce n'est quand même pas rien. Tout le roman semble être un prétexte à l'apitoiement, mais surtout à l'égocentrisme - pas celui de l'auteure, non non, celui de son personnage, celui de cette femme dont le mari a disparu ou pire, est mort. On n'en sait rien et ce, jusqu'au bout. En tout cas j'ai trouvé les dernières pages un peu trop énigmatiques pour moi à tel point que je ne sais pas vraiment quoi en penser. Au final, le mari apparaît surtout comme un mirage, une façon de se prouver son existence personnelle - après tout, la narratrice ne semble pas avoir de vie en dehors de son mari, sa mère et sa meilleure amie...

Finalement, ni lui, dont on ne sait rien et qui demeure aux abonnés absents, ni elle, qui ne fait que parler d'elle, ne nous sont donnés pour ce qu'ils sont : des êtres vivants. J'ai eu cette impression de côtoyer des êtres réellement fantomatiques, dépourvus de chaleur comme de froideur, simplement des ombres. Je ne sais absolument pas si l'auteure l'a écrit dans cette optique, afin de donner cette impression - sans doute pas quand on remarque toutes les descriptions très scientifiques des sentiments humains - mais personnellement, j'aime cette interprétation et c'est une des choses qui font que ce livre n'a pas été une déception.


Mon avis en intégralité :
Lien : http://allaroundthecorner.bl..
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"Mon mari a disparu". Il est parti acheter du pain et n'est jamais revenu. Son épouse l'attend, dans l'appartement elle se remémore les achats de meubles achetés tous les deux, son mariage. Elle part à sa recherche et dans la rue et semble le voir, mais c'est un autre homme. Elle se rend sur lieu de travail, sur la plage, où est-il? Toute l'histoire tourne autour de cette quête, cette attente. L'histoire en est presque étouffante et la fin de nous donne pas vraiment de réponse... à nous de l'interpréter?
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