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3,68

sur 208 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un livre que certains de mes potes Babelio et SC ont tellement bien noté que je l'avais mis dans mes tablettes sans même lire le résumé. Une lecture commune Babelio plus tard, bah, c'est un bouquin dont on ne sort pas indemne, quel que soit son passé, je pense.

Je vais reprendre un comm' que j'ai posté sur l'avis d'une amie Babelio et qui explique déjà l'essentiel :
" Tout ça me touche perso. J'ai vécu un truc dans le genre enfant. J'ai un dragon tatoué sur le bras. Et j'aurais été prête à tuer quiconque touche à un des miens, d'enfant. Autant dire que ce bouquin me prend au tripes."

Autrement dit, j'ai été "immergée" dans cette histoire de par la mienne. Et dans ce Bangkok glauquissime et noyé par la pourriture, qui dégoûte et fascine à la fois, d'où on a du mal à se tirer une fois plongé dedans. Vous vous doutez bien que je me suis gravement identifiée à "Dragon", forcément.

L'écriture de Day est brutale, sans concessions, sans fard. S'il s'est "adouci", c'est à se demander ce que c'est dans ses livres précédents (et si j'ai vraiment envie de les lire, du coup, lol).
On est dans l'horreur jusqu'au cou, et la préoccupation première de l'auteur n'est pas de nous épargner, mais d'en mettre plein la tronche au lecteur.
Finalement, la SF et le Fantastique ne sont pas du tout les sujets principaux de cette novella. Les sujets principaux, ce sont les enfants et ceux qui abusent d'eux. Et ça, c'est pas un sujet extraordinaire, c'est juste la vie de milliers d'enfants maintenant. Là de suite. Et des pourritures qui leur font les pires horreurs, là de suite. Et des pourritures qui en tirent du fric. Là. Maintenant.

Je savais déjà que certaines traditions impliquent l'exploitation sexuelle des enfants, ce qui sera sans doute une surprise pour certains. Les êtres humains sont très doués pour faire passer leurs vices pour des choses normales, voire "obligatoires". Traditions de merde, humains de merde. Je ne suis pas particulièrement violente (Je ne suis plus, c'est plus proche de la réalité). Mais comment ne pas détester le genre humain, quand on sait ça ? Comment ne pas se dire que tout ce qu'on mérite, c'est l'extinction. L'être humain est la seule race animale dont l'adulte est prêt à détruire et/ou exploiter sa propre progéniture... Alors je sais pas si un jour je pourrais échapper à ces pensées pas très gaies sur la race humaine. Je ne sais vraiment pas...

Je peux pas dire que ce livre soit un coup de coeur. Mais c'est un livre fabuleux.
Quant au côté fantastique et l'identification d'une victime à un dragon vengeur, mais surtout plus jamais victime, je ne peux en dire qu'une chose : c'est exactement ce que j'ai fait avec mon tatouage. du coup, on en vient à se poser des questions sur tous les gens qui ont un dragon tatoué sur eux, hein ?! Et il y en a un paxon...

Quant au parallèle entre Tann et Dragon, ainsi que la fin tout à fait bien tournée et qui pose question, j'ai vraiment adoré.

Je n'ai pas compris les chiffres en début de chapitre, s'il faut reprendre à un moment le livre en les suivant. Apparemment non d'après ce que nous a dit Domi_V, c'est juste comme ça que T. Day a écrit le livre, façon puzzle... ! Oo
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Le résumé m'a tout de suite intriguée : une histoire entre le polar et le fantastique, avec une touche de science-fiction, plongeant dans les milieux sordides de la Thaïlande. Un mélange qui semblait bien prometteur. Et pourtant, même avec mes attentes élevées et son format court, ce livre va plus loin encore.

Tout d'abord, je sais que ça ne devrait pas jouer, mais je ne peux pas m'en empêcher : l'objet-livre est magnifique. J'étais émerveillée chaque fois que je l'avais en main. La collection promet un très bel esthétique, et ce n'est pas négligeable.
Au niveau du contenu, Dragon n'est pas un livre facile. Il est court, mais dense et brutal. le style incisif, cru mais aussi parsemé d'images splendides, est très visuel. Je relisais certaines phrases pour le plaisir. le mélange parfait dans un roman : le beau et le brutal.
Ce n'est pas un livre facile de par son sujet, évidemment, mais aussi dans sa configuration atypique, rappelant celle du Déchronologue : les chapitres sont présentés dans le désordre, ou plutôt dans un ordre non linéaire. J'ai apprécié ce jeu de piste à travers le temps, permettant d'instiller un rythme particulier au récit. Un peu hors du temps, justement. Comme l'histoire en elle-même, située dans un futur tellement proche qu'au final, elle résonne plus comme un conte atemporel. Un conte sur la cruauté de l'homme.

Je réfléchis, mais ne trouve rien de négatif à dire au sujet de Dragon. Des sujets graves, hideux sont abordés, les plus évidents étant la prostitution infantine, les ingérences de la mafia dans la politique du pays, l'impunité. Il y a aussi, en arrière fond mais toujours présent, le réchauffement climatique, avec cette pluie putride s'abattant continuellement sur la région. Autre horreur de l'homme. Il y a de nombreuses questions, politiques, morales, écologiques, traitées et il serait juste de se demander si un format aussi court le permet sans tomber dans la caricature. Thomas Day nous le prouve, car tous trouvent leur place dans ce récit, sans être survolés. de la même façon, en quelques lignes cet auteur parvient à brosser des personnages intéressants, fouillés et crédibles. C'est presque de la magie.

Un grand merci aux éditions Bélial et à babelio pour cette marquante découverte !
Lien : http://amaranth-chroniques.b..
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Entre enquête policière sordide, légende ancestrale et mystérieuse, ce petit livre embarque le lecteur pour un pays peu courant en littérature, la Thaïlande. Dans le contexte bien glauque et underground des quartiers chauds et sur des thèmes très durs tels que la prostitution infantile, la transsexualité et le tourisme sexuel, l'auteur place son intrigue dans un milieu qui met d'emblée mal à l'aise, en outre servi par un style assez cru.
Dragon est une sorte de justicier de l'ombre qui combat les acteurs de cette prostitution infantile, à coups de méthodes de torture brutales et cruelles, machette incluse.
L'enquêteur chargé de l'affaire, amateur de ladyboys et habitué des bas-quartiers, se retrouve entraîné dans une spirale insondable et partira dans la jungle affronter le Dragon.
Un récit sur la noirceur de l'âme humaine avec une figure fantastique du dragon comme symbole de l'équilibre naturel, bras armé face à la dépravation de l'humanité. Ce livre se dévore comme un très bon thriller mais laisse un goût de réflexion amère sur les lèvres une fois refermé face à toutes ces interrogations sur la déchéance dont est capable l'humanité.
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Une Heure-Lumière c'est quoi ?
Une collection sf qui décape, proposée par @lebelial.
Une identité visuelle forte et bien pensée, thx @aurelienpolice.
Des romans courts, autrement appelés novellas, un format entre le roman et la nouvelle.
 
UHL, c'est une valeur sûre pour les amateurices du genre. Alors quoi de plus naturel que de commencer par le premier numéro ? Dragon. Signé Thomas Day ! Et ça tombe bien, parce que j'avais furieusement envie de goûter à sa plume.

Verdict ?
Ce roman est une vraie claque !
Cependant les âmes sensibles devraient sans doute s'abstenir. Car l'auteur nous plonge au coeur d'un réseau thaïlandais de prostitution enfantine. À la recherche d'un tueur en série. Et je le sais d'avance, certain.e.s craindront de s'y confronter. Dans ce roman la violence est bien présente, mais elle n'a rien de gratuit. Elle est réfléchie et intelligente, si tant est que l'on puisse définir la violence ainsi.
 
Frissons garantis.
L'auteur nous emmène là où nous n'irions (probablement ? assurément ?) jamais. Dans ces endroits glauques où rodent les âmes perdues… et les pervers. Et c'est avec un plaisir malsain que nous rejoignons les ténèbres en quête de justice. Que nous vibrons avec les personnages et Dragon.
 
Dans un style nerveux, incisif, et une écriture brute et ciselée, Thomas Day, le méthodique, nous propose un récit addictif, parfaitement construit. L'ingéniosité du chapitrage déstructuré rend encore plus savoureuse cette immersion dans les bas-fonds thaïlandais et provoque en nous de la confusion et une certaine excitation. Cette enquête, ce thriller horrifique à la sauce asiatique fout les jetons, car la noirceur humaine est loin de faiblir et le monde commence à bien pourrir. Et ce roman, puissant et évocateur, reflète une réalité immorale, terriblement sombre et malaisante.

Thomas Day est un pur génie mais attention aux TW.
Pour ma part, j'en redemande.
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Dans la même veine que Women In chain, Thomas Day n'épargne pas son lecteur et pour cause le sujet abordé ne le permet tout simplement pas. Ce récit s'adresse donc à un public averti. Qui se sent capable de lire l'innommable où la SF et le fantastique ne se rejoignent que pour donner un prétexte à un texte fort.


La suite sur le blog
Lien : http://laprophetiedesanes.bl..
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On ne ressort jamais vraiment indemne après la lecture d'un livre de Thomas Day. Celui ci peut être plus que les autres, de par le sujet qu'il aborde de front, la prostitution enfantine qu'il présente comme pratiquement une coutume légalisée dans ce pays qu'est la Thaïlande, et dont il justifie l'existence dans les croyances religieuses très ancrées.
Thomas Day aborde ce sujet sensible en créant un personnage fictif, Dragon, un vengeur, un exécuteur, qui se positionne en tant que justicier divin face à celles et ceux qui abusent des enfants. le sujet déborde alors très largement du cas de la Thaïlande et pousse la réflexion sur le sujet plus large de la protection des enfants et même de la dignité humaine. Car autant il pose le point de vue du côté de son personnage principal qui se veut quelque part le protecteur des enfants, autant il pose la question du point de vue inverse, des persécuteurs, des touristes abuseurs et violeurs. Il pose même la question de l'efficacité de la justice, celle des humains...
Thomas Day nous entraîne donc sur les pas de Dragon qui utilise le mal contre le mal, la violence contre la violence, et le place sciemment dans le "camp" des assassins. Est il réellement le monstre, lui qui punit les violeurs?
La société, la culture thaï n'est elle pas elle aussi finalement le monstre, pour qu'elle "autorise", "permette" de telles atrocités, et cela sous le couvert des traditions et des croyances ancestrales? On peut se pose alors la question de la normalité. Thomas Day le dit de manière indirecte à travers la description des réactions de certaines victimes. Dans ce pays, c'est presque normal pour un enfant que de se soumettre aux plus vils instincts de l'humanité...
La violence est d'autant plus dénoncée qu'elle est décrite dans un monde où même le genre humain est devenu flou. L'homme ne se distingue plus de la femme, de nouveaux genres apparaissent, ce qui en dit long sur "l'état mental" de cette société.
Alors Dragon exécute, mutile, châtie, punit, démembre, déshonore, et tue les bourreaux. Ses actes s'inscrivent dans une oeuvre qui échappe à la conscience des hommes et qui apparaît petit à petit comme la volonté d'une conscience supérieure.
Thomas Day joue sur la légende, sur les deux tableaux. L'être humain n'est peut être sans doute que le vaisseau, l'instrument d'une justice divine (c'est quelque part un moyen également de "minimiser" les actes de Dragon, de les "excuser" ou de les justifier") parce que l'homme, lui, ne peut plus rien faire.
Thomas Day se pose même sans doute dans les actes de son personnage, celui ci devenant sa propre incarnation, le bras imaginaire de sa propre conscience. Dragon devient celui qui peut agir à la place de Thomas Day.
Quelle que soit notre position ou celle de l'auteur, ce roman par sa brièveté et son intensité, forcera la réflexion et ne laissera en aucun insensible...
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Extrait de ma chronique :

"Je n'utilise pas ce terme générique au hasard : suivant Ken Tucker donc, le splatterpunk est né de la volonté de remplacer les fantômes par les tueurs en série dans les récits horrifiques, et il a débouché par exemple sur la célèbre tétralogie de Thomas Harris, entamée par Dragon rouge, un ouvrage adapté une première fois au cinéma par Michael Mann, comme Thomas Day le sait fort bien (notez qu'Aelinel a fait ce rapprochement pertinent avant moi).


Or le "héros" thaïlandais de Dragon, celui qui va partir à la poursuite du tueur éponyme, s'appelle Tannhäuser Ruedpokanon, un prénom wagnérien (expliqué dans les chapitres 1 et 27), mais surtout un nom que tout le monde (voir pages 46 ou 70) veut prononcer "redpokemon", soit "Pokémon rouge" en anglais : à travers ce qui peut apparaître comme un running gag (pour BiblioSFF), on ne saurait mieux dire qu'il va s'instaurer, entre les deux protagonistes, une relation aussi ambiguë que celle entre Will Graham et Hannibal Lecter (ou Francis Dolarhyde, le Dragon Rouge autoproclamé).


Même s'il égrène un par un (non sans ironie) les motifs attendus dans un tel thriller horrifique ("La scène de crime", chapitre 6 page 24 ; "La mission", chapitre 7, page 46 ; "Les experts Bangkok", chapitre 11 page 60) et s'offre même des comparaisons avec le célèbre cas de Jack l'Eventreur (pages 55 ou 92), Thomas Day nous montre dès la page 36 qu'il y a un ver fantastique dans le fruit policier"
Lien : https://weirdaholic.blogspot..
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Dragon de Thomas Day est le premier roman paru dans la célèbre collection Une heure Lumière des éditions le Bélial'. le moins que l'on puisse dire est que le choix éditorial était sacrément osé, tant le sujet du roman est délicat à traiter. Pourtant, l'auteur s'en sort brillamment et propose un roman réaliste, dont on ne sort pas indemne.
Dragon n'est pas une lecture facile, elle est destinée à faire réfléchir les lecteurs, en montrant la réalité du tourisme sexuel en Asie du Sud Est. L'écriture aiguisée et immersive de Thomas Day nous plonge dans un récit âpre et violent. La construction du roman sous forme de puzzle est particulièrement judicieuse, l'auteur jouant avec les ellipses narratives et les zones d'ombre. Un roman puissant qui envoie un direct droit dans le cerveau et dont on ne sort pas indemne.
chronique plus détaillée sur le blog
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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J'ai de nouveau pioché dans la collection Une Heure Lumière des éditions du Bélial' parce que, une fois encore, j'aime le format de romans courts pour tout ce qui est SFFF, ce qui me permet de me familiariser avec des auteurs.. et les couvertures, la conception graphique et l'objet-livre lui-même sont magnifiques. (Je l'ai déjà dit, je sais).

J'ai passé un certain temps à tourner autour de ce livre sans oser l'ouvrir : cet auteur a écrit au moins dix-huit livres (qu'on trouve chez le Bélial', mais aussi en Folio SF) et toute une floppée de nouvelles, il a reçu des prix, et il se trouve que j'ai un peu parlé avec lui sur Facebook. Alors j'avais la pression : et si je trouvais ça mauvais, ou difficile à piger (comme la hard-SF) ? Je vous mets ici le résumé éditeur:

"Bangkok. Demain.
Le régime politique vient de changer.
Le dérèglement climatique global a enfanté une mousson qui n'en finit plus.
Dans la mégapole thaïlandaise pour partie inondée, un assassin implacable s'attaque à la facette la plus sordide du tourisme sexuel. Pour le lieutenant Tannhäuser Ruedpokanon, chargé de mettre fin aux agissements de ce qui semble bien être un tueur en série, la chasse à l'homme peut commencer. Mais celui que la presse appelle Dragon, en référence à la carte de visite qu'il laisse sur chacune de ses victimes, est-il seulement un homme ?"

Ça se passe en Thaïlande, "le pays du sourire", dans quelques années. Bangkok est presque totalement inondée à cause du réchauffement climatique, les égouts et les rivières se mélangent, c'est sale et plus que ça. Tout est submergé dans la partie basse de la ville, et il y a eu un bouleversement politique. Les touristes reviennent, et pas n'importe quels touristes : les prédateurs sexuels, les pédophiles surtout.

Tann Ruedpokanon fait partie de la police aux touristes. Il vit avec un Ladyboy, comme il y en a tant dans cette ville, des transgenres pas encore opérés. Qui se prostituent pour gagner l'argent de l'opération.

Dans une ville où l'on se déplace désormais en pédalo, voire en jet-ski si l'on a assez d'argent pour cette sorte de taxi, les bas-fonds sont pleins d'hôtels misérables, d'enfants drogués au maximum, les plus jeunes ont à peine quatre ans. Les proxénètes s'enrichissent en ouvrant des bordels provisoires, où vont les pédophiles, et ils craignent la police et surtout les ONG de protection de l'enfance. Mais un sérial killer s'est attaqué à cette horreur de pédophilie et rentre incognito dans ces bordels ou ces hôtels et tue les adultes présents, en laissant les enfants sains et saufs. Il dépose sa signature sur les lieux de chaque crime: une carte de visite illustrée d'un dragon. La police de Bangkok met Tann sur l'affaire, pour retrouver le tueur. Mais il semble, pour les ONG que ce Dragon aille dans leur sens, en tuant les sales types, et la Police "ne veut pas de vagues". Comment Tann va t'il s'y prendre pour trouver ce "Dragon"?

Les décors sont très bien plantés, l'ambiance aussi, ce qui fait qu'on rentre facilement dans le roman. C'est violent, comme peut l'être une sorte de documentaire interne sur la pédophilie dans ces pays-là. On sent bien que l'auteur y a vécu, a bourlingué dans ce Bangkok où même les odeurs de cuisine sont présentes, on est bien dans la réalité. Les personnages principaux sont attachants, c'est à dire Tann et Dragon. On en arrive à aimer ce tueur, qui libère des enfants de cet esclavage.

On se bien compte qu'à travers ce thriller teinté de fantastique, Thomas Day veut interpeller, dénoncer le tourisme sexuel spécifiquement pédophile,en Thaïlande et en Chine. C'est bien écrit, remarquablement bien écrit, même, c'est efficace. Un point pourtant m'interpelle : l'auteur nous parle de la "tradition" incestueuse et pédophile de ce pays. Oh. Oh. Alors que le texte est dur et déconseillé aux âmes trop sensibles, moi c'est ce genre de remarque, et un raccourci sur une femme à cheveux courts plaqués avec du gel "ce qui lui donne l'air d'être lesbienne", qui me fait sursauter. Je sais bien que le héros, l'inspecteur Tann est gay, mais c'est pas une raison.

Solide thriller, dénonçant la peste du tourisme sexuel, ce court roman est superbe, passionnant, bien écrit, et je le conseille. À moins que vous n'ayiez l'âme trop sensible.

Dragon - Thomas Day, coll UHL editions le Bélial' 2016, 150 pages, 8,90 €
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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Après ma belle découverte de la Maison des Jeux de Claire North dans la collection Une Heure Lumière, j'ai voulu continuer dans ma lancée et j'ai jeté mon dévolu sur Dragon de Thomas Day que j'ai trouvé à la bibliothèque. J'avoue que le titre m'a interpelé, et une lecture rapide de la 4ème de couverture a fini de me convaincre.

C'est une lecture qui m'a impressionné, sur la forme, avec la construction du récit, (pas la première fois que je lis un livre avec une telle structure, c'est le cas dans le Vide de Patrick Sénécal par exemple), son style, âpre, direct et percutant, qui ne laisse pas indifférent, et puis évidemment son fond avec cette sordide affaire et les questions de la pédophilie, du tourisme sexuel, etc., un charmant programme, donc.

C'est peut-être la fin qui m'a le moins convaincu, mais j'ai presque envie de relire ce roman pour tout bien intégrer.

J'aimerai continuer dans cette belle lancée pour ma découverte de la collection UHL.
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