AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,88

sur 156 notes
5
10 avis
4
13 avis
3
3 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
c'est le 1er livre de cet auteur que je lis. ce livre a été traduit par Catherine Sine et Serge quaduppani. La limitation au minimum, la rationalisation de l'effusion de sang est un principe commercial. Je te prie d'être toujours calme et droit, correct et cohérent.
Genèse 1977-78

Février 1978 accords
Deux porte- flingues avaient déjeuner de peu. trente deniers demanda à Juda s'il n'avait pas de sac. En fait c'etait nous. Con et ramenard dit 'il. Il avait passé du temps dans ses hôtels où il fumait un demi-toscan. Je change d'air dit Ricotta. Essentiel ! J'en dis rien!. Il donna une bourrade au Rat et au pauvre Puma. Je ne connais pas le Terrible ni le Froid. Il était passé aux bordels et au racket de tennis. L'usure faisait parti de son domaine. le sang me dégoûte vraiment. le Terrible était il l'homme fort du groupe, le chef ou le Dandy ? Cette histoire de Moro, il fallait la tirer au clair. L'Echalas et les frères Bouffon jouirent de leur plein gré. Ils connaissaient le Froid dit le buffle. Des emmerdes sans nom m'assaillaient. Les matins, ils la livraient a des étrangers. Scialoja lui pris les mains entre les siennes. Sandra lui dit tu dois partir. le calife chantait en ondulant des hanches.
Patricia acceuilla sa déclarations d'un haussement d'épaules. Des bastos dans le Buffet émergeaient soudainement. Nembo kid partit avec eux. Avec le terroriste on ne rigole pas.
tu es dans la merde. Patricia et son activité commerciale.
Ce livre est un bon livre mais il est long à lire. le Rat se méfiait de ces comédies, Ricotta vit arriver un toxico,
Elle aimait les cigarillos Toscans. Je parle de Patricia. C'etait comme pisser dans un violon.
Commenter  J’apprécie          341
Rome, fin des années 70. Une bande de petits délinquants décide de monter un gros coup. le Froid, le Buffle, le Libanais, le Dandy et quelques autres enlèvent le baron Rosellini et exigent une rançon. Mais une fois la somme obtenue, le Libanais et le Froid, les têtes pensantes du groupe, bousculent les habitudes. L'argent ne sera pas dilapidé mais servira à alimenter un pot commun qui financera des actions de plus grande envergure. C'est le début d'une organisation criminelle qui sévira à Rome pendant une quinzaine d'années. le jeu, la drogue, le proxénétisme, le racket...bientôt ils contrôlent tout, intimidant les concurrents, abattant les plus récalcitrants, compromettant les politiques et soudoyant la police.
Au même moment, l'Italie vit ses "années de plomb". Enlèvement et assassinat d'Aldo Moro, attentat meurtrier à la gare de Bologne, Les Brigades rouges sèment la panique dans tous le pays et mobilisent toute l'attention des forces de l'ordre, de la justice et du monde politique. Ce qui laisse le champs libre à la petite bande. Seuls le commissaire Scialoja et le substitut Borgia ont compris l'importance sans cesse grandissante de l'organisation et de ses ramifications mais leur lutte semble vaine. Borgia doit transiger avec sa hiérarchie et Scialoja est irrésistiblement attiré par Patrizia, magnifique prostituée maîtresse attitrée du Dandy.


J'ai beaucoup aimé cette plongée au coeur du grand banditisme romain, dans ce monde d'hommes qui se veulent durs et cachent leurs faiblesses. L'amitié est leur force et la traîtrise se paye par le sang. Leur ascension s'accompagne d'un besoin de reconnaissance et d'un embourgeoisement qui laissent les idéalistes sur le bord du chemin. Ils n'ont aucun scrupule à abattre un concurrent ou un traître mais refusent de tuer des femmes ou des enfants. Ils rackettent, volent, pillent mais soutiennent financièrement les familles de ceux qui sont en prison. Cet espèce de code d'honneur peut aussi voler en éclats quand l'appât du gain et l'ambition prennent le pas sur les idéaux.
Les personnages sont bien campés, le rythme rapide et l'écriture de Giancarlo de CATALDO fait penser à celle de James ELLROY. On passe donc un bon moment avec cette histoire sombre et violente.
Commenter  J’apprécie          210
Tres bon polar... Une plongée dans le Rome des années 70, à mille lieux du Rome des guides touristiques.
Une jolie brochette de personnages, un rythme soutenu et une bonne maîtrise du sujet par l'auteur.
Très bon polar, malgré tout un rien désuet. Je recommande autant le film que le roman.
Commenter  J’apprécie          130
J'ai été étonnée d'apprendre que la Banda della Magliana a réellement existé. Il s'agissait en fait d'une bande de malfrats italiens tirant son nom du quartier d'origine de ses membres et leurs activités se sont terminées en 1992, après vingt-deux ans de crimes en tous genres. Wikipédia en donne d'ailleurs un aperçu par ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bande_de_la_Magliana.

Bizarrement pourtant, on ne peut s'empêcher d'éprouver une certaine admiration pour le groupe de mafieux que nous présente Giancarlo de Cataldo, du moins au début du roman. Car même s'ils promulguent leurs propres lois et ne respectent pas l'ordre établi, ils respectent un certain code d'honneur et semblent plus intègres que les deux flics corrompus (appelés simplement Z et X) qui fréquentent la maison close de Patrizia et sont en relation avec la bande.

Mais, bien entendu, les choses finissent pas se corser. Des rivalités naissent entre les différents membres de la bande, certains font bande à part (c'est le cas de le dire !) et les gentils voyous du début se transforment peu à peu en personnages peu recommandables.

Scialoja, le jeune commissaire aux dents longues, et Borgia, le substitut du procureur, sont aussi des hommes très droits. Même si, on s'en doute, ils ne sont pas du même côté que les Libanais et sa bande, eux aussi ont un code d'honneur qu'ils respectent à la lettre.

Ce roman est é par Seuil parmi ses polars ; pourtant, à la lecture, on se sent plutôt plongé dans un portrait de la société italienne à un moment précis de son évolution. Je n'irais pas jusqu'à qualifier le roman de de Cataldo d'enquête sociologique, mais le récit est quand même très éloigné du polar traditionnel.

L'auteur est juge auprès de la Cour d'assises de Rome et cela apporte une perspective particulière à l'histoire : les dispositions du droit pénal sont ainsi parfaitement exploitées par l'auteur qui n'hésite pas à nous relater les déboires de Borgia en détail. Les interventions des différents acteurs de l'ordre judiciaire sont également parfaitement illustrées (flics corrompus, avocats véreux, magistrats blasés) ce qui renforce encore l'impression de réalisme qui se dégage du roman. de Cataldo nous semble presque devenir, quand on avance dans le récit, un témoin privilégié des scènes qu'il raconte.

Finalement, " Romanzo criminale " est une bonne découverte et un polar (puisqu'il faut bien respecter le ement de l'éditeur) très intéressant. Moi qui ne lit pas beaucoup d'auteurs italiens, j'ai été séduite par celui-ci.
Commenter  J’apprécie          120
Si, dans la vie, on s'en passerait bien, il faut pourtant que le sang coule pour faire un bon roman noir. L'Italie des années 1970 et 1980 offre un excellent contexte à tout criminel qui voudrait s'enrichir et à tout bon romancier qui voudrait relater leurs exploits. C'est précisément ce qu'offre de faire Giancarlo de Cataldo dans Romanzo criminale en s'inspirant de la bande de la Magliana.

Le contexte, c'est d'abord une Italie encore marquée par le fascisme (ne serait-ce qu'idéologiquement) porté par Mussolini puis par des hommes comme Almirante, et une Italie brûlée à vif par le terrorisme communiste (enlèvement d'Aldo Moro, attentat de Bologne) qui donne son nom à ces "années de plomb". Pour des hommes de la trempe du Libanais, du Dandy, du Froid et des autres (l'Echalas, Botola, Ricotta, les frères Bouffons, le Buffle, le Sarde, Trentedeniers), c'est une voie royale pour s'imposer à Rome. Leur territoire : la criminalité. Plus particulièrement, le trafic de drogue, particulièrement rentable et qui va considérablement enrichir ces hommes. Sous l'impulsion du Libanais, ces hommes constituent une sorte de société où l'argent gagné est réinvesti, placé, constituant une caisse de sécurité pour ceux qui tomberaient. Les affaires marchent et la loyauté est de mise jusqu'à la mort du Libanais, au début des années 1980.

On ne pourrait pas parler d'une chute, mais d'une lente désagrégation. Dans la bande, aucun ne reprend le leadership, à commencer par le Froid, tête pensante mais bientôt occupée par l'amour qu'il porte à Roberta. Chez les autres, l'argent facile appelle la drogue, le luxe, les femmes. A leurs trousses, il y a aussi un juge, Borgia, et surtout un policier, Scialoja, idéaliste naïf à ses débuts, acharné surtout à faire tomber ces hommes qui ont mis Rome sous coupe réglée. Il faut encore ajouter à cette romance criminelle le parfum d'une femme, Patrizia, une prostituée qui devient bientôt la maîtresse du Dandy, la dernière tête pensante de la bande. Patrizia est une femme indépendante, forte et surtout indifférente aux crimes qui l'entourent, à son propre bonheur, aussi bien que, lentement, elle se laisse séduire par l'atypique Scialoja que la pourriture, lentement, finira aussi par gagner.

La bande sait s'entourer : le Sec fait tourner l'argent, l'oncle Carlo laisse planer l'ombre de la mafia, des liens existent avec la Camorra et N'drangheta. Les relations sont aussi étroites avec certains services de l'Etat comme le prouvent les ripoux X et Z et, plus encore, l'existence de l'énigmatique Vieux, sorte de personnalisation d'un Etat informel mais tout-puissant. Peu à peu, cependant, la prison et les jalousies déchirent la bande : les règlements de compte éclaircissent les rangs, les rancoeurs se font tenaces : le Dandy, particulièrement, est détesté par le Buffle.

On retiendra de cette lecture un souffle romanesque qui ne s'interrompt pas. Clairement, l'objectif de Cataldo est de s'immiscer au plus profond d'une histoire secrète : celle des bandits et de ceux qui les protègent, criminels eux aussi ou membres officiels de l'Etat. Si ce souffle n'égale pas la puissance de celui qui irrigue les oeuvres de James Ellroy, il peut lui être comparé par le rythme qu'il impose à l'histoire et par son refus de tout manichéisme. Cependant, si tous les personnages ont des caractères propres (cela est déjà une prouesse), on peine à s'y attacher, peut-être parce que l'usage presque totémique des surnoms les déshumanisent déjà un peu. Quoiqu'il en soit, c'est tout de même le portrait d'une Italie passée qui transparaît ici : mais un passé qui colle encore, parfois, à l'image de ce pays.
Commenter  J’apprécie          51
J'ai vu d'abord le très bon film que Michele Placido a tiré du roman dès 2006 à sa sortie au cinéma et je viens seulement de lire le roman (en revanche pas vu la série).

Pour être précis.e Romanzo criminale est un roman historico-juridique qui ne traite pas de la mafia en Italie. Romanzo criminale traite de l'histoire de la Banda della Magliana à Rome des 70's jusqu'au 90's, bandes de truands, malfrats dangereux et de haut vol ayant commencé par des kidnappings puis ayant organisé le marché de la drogue, de la prostitution, du jeu et autres boîtes de nuit. A la tête de cette bande le Froid, enfant de la classe moyenne italienne, le Libanais, classe très populaire, le Dandy. On y croise aussi Il Nero, fils plutôt classe moyenne supérieure, néo-fasciste, Patrizia , la prostituée, régulière du Dandy, Roberta, l'étudiante en arts, la régulière du Froid mais aussi le rat, l'oncle Carlo etc..etc...

Les 3 chefs + Il Nero, violents, sans scrupule et ayant un sens certain des affaires, outre leurs différents business (quasi naturels ???) vont se mêler des maux qui secouent la démocratie chrétienne sur 20 ans : mafia, extrême-droite avec la loge P2, brigades rouges, stratégie de la tension etc...

Le roman de Giancarlo de Cataldo est très bien structuré. On est au coeur des histoires italiennes de l'après-guerre. Par ailleurs, G. de Cataldo est magistrat dans le civil, aussi il contextualise bien tous les aspects juridiques de cette histoire. Enfin, il ne s'agit pas de mafia. Car en Italie il n'y a pas que la mafia même si elle n'est jamais très loin. Nous sommes chez ce qu'on appelle en France, les Beaux Mecs, qui n'ont de beau que le surnom.

Et derrière tous ces rideaux que suivons-nous aussi ? L'histoire d'amitié et de liens entre le Froid, le Libanais, le Dandy et Il Nero de l'enfance jusqu'à la déchéance (???) : leur ascension, leur intelligence dans le crime, leurs trahisons, leur chute etc...

Je vais être honnête par moments j'ai été un peu larguée dans le sens où j'ai trouvé que G. de Cataldo délayait un peu son récit. Ce qui à mon sens rendait quelques pages, passages par ci par là un peu ennuyeux.

Néanmoins, c'est la première fois que je lis un roman sur une histoire de gangsters, tirés de faits réels. D'habitude mes lectures policières et polars, c'est plus de l'enquête policière justement, du fait divers, du roman noir ou encore du serial killer (quoique pour ce genre je m'en suis vite lassée). Là pour le coup il y a une vraie nouveauté dans le crime. En plus, je ne suis pas étonnée que ce roman ait fini sur le grand écran car il y a vraiment une touche cinématographique. Et l'histoire, la façon dont elle est racontée a quelque chose à la Sergio Leone : un fresque violente sur fond d'amitié pas toujours très claire.

Je regrette de ne pas parler ni lire l'italien car j'aurais tenté la lecture en version originale.
Commenter  J’apprécie          40
Le crime est gagnant grace a des valeurs en principe positives comme la capacite d organisation et la solidarité.
Apres des annees d activités , si la bande disparaît, c est par implosion engendree par une soif sans limites de gagner argent et pouvoir et non pas car la justice a triomphé
Commenter  J’apprécie          40
Les années de plomb au coeur de la pégre italienne , soyons clairs ce livre est uneclaque. Les aventures violentes de ces gangsters sont le reflet des errances de l'Italie pendant cette période qui a vu nombre de groupuscules voir le jour et sedéfier dans des guerres sans pitié. le contexte politique s'avére certes trouble et favorise l'éclosion de ces poches de violence que rien ne pouvait arréter. La corruption des forces de l'ordre a également son role dans cette histoire sombre , violente , ou les corps se déchirent pour l'appat du gain. Ce roman qui marque de par son réalisme reste en mémoire comme le plus grand roman sur le grand banditisme avec bien sur l'immense Gommora . Une oeuvre forte , agitée , qui refléte de maniére remarquable cette période si agitée de l'histoire. Intense et fort.
Commenter  J’apprécie          40
Giancarlo de Cataldo s'est inspiré et a puisé dans l'histoire de la mafia romaine en nous embarquant à la suite de la "Bande de la Magliana" qui finira par tomber sous la pugnacité d'un fonctionnaire de police, l'un des rares à avoir résisté à l'appel de la corruption... Au fil des années et des événements qui vont marquer la Bande, Giancarlo de Cataldo en profite pour nous relater l'histoire politique de l'Italie, nous faisant découvrir les Brigades rouges, l'enlèvement et l'assassinat d'Aldo Moro et bien d'autres attentats aux rebondissements parfois internationaux.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
Commenter  J’apprécie          40
Rome, Fin des années 70. Un groupe de petits voyous décide de prendre possession de la capitale italienne par tous les moyens possibles. S'ensuivront une longue liste d'assassinats, de braquages, de fusillades et de règlement de compte mettant la ville à feu et à sang pendant de nombreuses années. Implication de l'extrême droite, magouilles politiques, corruption, collusion avec les mafieux de toute l'Italie, drogues, prostitution. Voilà un bien sombre décor d'où émerge toute une foule de personnages monstrueux, fous et sans scrupules - Mais qu'on n'arrive tout de même pas à détester - qui seront combattus par quelques flics et quelques juges tout aussi déterminés que leurs ennemis. Un portrait d'une époque violente, et des destins romanesques qui font de cette lecture un formidable polar très noir et addictif.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (420) Voir plus



Quiz Voir plus

Grandes oeuvres littéraires italiennes

Ce roman de Dino Buzzati traite de façon suggestive et poignante de la fuite vaine du temps, de l'attente et de l'échec, sur fond d'un vieux fort militaire isolé à la frontière du « Royaume » et de « l'État du Nord ».

Si c'est un homme
Le mépris
Le désert des Tartares
Six personnages en quête d'auteur
La peau
Le prince
Gomorra
La divine comédie
Décaméron
Le Nom de la rose

10 questions
834 lecteurs ont répondu
Thèmes : italie , littérature italienneCréer un quiz sur ce livre

{* *}