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3,75

sur 575 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Très très beau livre où l'écriture est chair, foisonnante et colorée.
J'aime cet auteur et sa traductrice .
Quel bons moments passés avec Gaétano, le gardien de la loge. Un homme plein d'amour envers les autres, plein de bon sens, un philosophe un peu magicien.
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premier contact avec de Lucca.
après une entrée en matière mif-figue, mi-raisin, je me suis laissé emporter par ce qui s'appuie certainement sur des souvenirs personnels.
C'est sensuel comme le soleil du sud, c'est très napolitain, ce territoire qui regarde l'Espagne plutôt que le nord de l'Italie.
Pas de grandes dissertations, des images fortes, le style condensé emporte à force le lecteur dans les pas de cet adolescent qui découvre l'amour tarifé ou imposé.
J'y reviendrais

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Le jour avant le bonheur, en voilà un titre sublime qui éveille la curiosité et incite à découvrir cet auteur italien contemporain. le narrateur, un jeune orphelin vivant un immeuble de Naples dans les années 1950, nous expose son quotidien entre l'enfance et l'adolescence. Il a développé une forte complicité avec le concierge, Don Gaetano, un homme bon et généreux qui lui narre les histoires de la ville et la guerre. Autour de parties de scopa endiablées et de mots en dialecte, il lui enseigne les choses de la vie. Je n'ai pu m'empêcher de relever de belles réflexions autour des livres, comme celle-ci : « les livres gardent l'empreinte d'une personne plus que les vêtements et les chaussures. Les héritiers s'en défont par exorcisme, pour se libérer du fantôme. le prétexte est qu'on a besoin de place, qu'on étouffe sous les livres. Mais que mettent-ils alors contre les murs où se dessinent leurs contours ? » ou encore celle-là : « les gens mettent toute une vie à remplir des étagères et les fils s'empressent de les vider et de tout jeter. Que mettent-ils sur les étagères, des fromages, du caciocavallo ? Il suffit que vous m'enleviez ça de là, me disent-ils. Et là se trouve la vie d'une personne, ses envies, ses achats, ses privations, la satisfaction de voir grandir sa propre culture centimètre par centimètre comme une plante. » Il s'agit d'un magnifique roman d'initiation et de formation, teinté de lyrisme, qui invite à aimer la vie et à en apprécier chaque saveur.
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Une lecture rafraîchissante dans une ambiance bien italienne et les pages tournent seules pour nous faire avancer dans le récit. Une histoire simple, une vie simple, des yeux d'enfant, des rêves d'enfant, un amour d'enfant et la magie opère. Nous voici plongés au coeur de Naples bien que l'époque laisse son empreinte autant que le lieu. Alors, le dénouement sera là pour nous rappeler les règles du sud de l'Italie.
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Je ne connaissait pas Erri DE LUCA ; j'ai acquis "le jour avant le bonheur" un peu par hasard en lisant une critique sans doute dans "LIRE".
j'ai pris un très grand plaisir à lire ce livre, je l'ai dévoré en une soirée et un après midi. les personnages principaux : le narrateur et Don Gaetano sont attachants.
l'humanisme de Don Gaetano nous touche ; il lui permet d'accompagner ce jeune garçon puis adolescent vers l'age adulte. Les personnages secondaires ont aussi de l'importance notamment le libraire Don RAIMONDO, Anna la jeune fille autiste, , sans oublier le pauvre La Capa.
L'ensemble est un livre agréable à lire.
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Quelle belle écriture !
Le narrateur nous raconte son enfance pauvre à Naples, quand, orphelin se sentant fils de personne, il vivait dans un réduit d'immeuble et que Don Gaetano le concierge, orphelin aussi, prenait soin de lui et lui prêtait des livres. C'était juste après la guerre.
Gaetano lui racontait les laissés pour compte, l'orphelinat, le froid, la nuit à Naples, la guerre, pourquoi il a caché un juif. C'est beau…

C'est l'histoire d'une vie, du chemin qui mène de l'enfance à l'âge adulte, avec Don Gaetano comme guide et la découverte de la folie des hommes, de l'imagination fertile des enfants, des rêves, des espoirs, de l'amour, du désir, la capacité de renoncer, et une phrase m'a particulièrement touchée : Les désirs des enfants donnent des ordres à l'avenir. C'est comme si cette phrase à elle seule résumait ce roman. Mais il y a aussi le mystère des origines… et la question de savoir qui on est, d'où on vient, de qui.

Alors c'est très poétique et ça dit des belles choses mais c'est très lent. Je me suis pas mal ennuyée… et quand je m'ennuie mon esprit vagabonde et je dois souvent revenir en arrière…

Lien : https://mechantdobby.over-bl..
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Le jour avant le bonheur est un court roman d'apprentissage dont la lecture est agréable. le concierge d'un immeuble de Naples, Gaetano, guide le narrateur, un jeune orphelin, vers la vie d'homme.
Le narrateur vit seul dans un réduit, il évoque une mère adoptive dont on ne saura rien. Au moment de ses 18 ans, Gaetano lui révèle son histoire. Son père, un militaire de carrière, contraint de filer en Amérique à la fin de la guerre, demande à Gaétano de s'occuper de son fils. le concierge inscrit peu à peu le narrateur dans une histoire personnelle qui se mêle à l'histoire de Naples. Au moment où l'orphelin commence à éprouver le sentiment d'appartenance à une famille et à une ville, il est rattrapé par les évènements, la fatalité peut-être, il doit s'enfuir en bateau comme son père, muni de faux-papiers, il part pour l'Argentine où Gaétano, son protecteur, a vécu pendant 20 ans.
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Je suis tombé sous le charme de ce court roman, le premier de cet auteur pour moi. Un roman court, une histoire et un style simples, et pourtant il y a beaucoup : initiation, amour, apprentissage, livres, sexe, éducation, guerre, soleil et volcan napolitains...
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Encore sous le charme de cette belle écriture ( qui nécessite pour autant de rentrer dans le style de narration, pas obligatoirement crédible ....les mots et les pensées des personnages de De Luca sont en décalage souvent avec leur situation et histoire) et on est vite pris par le destins de ces 2 orphelins de 2 générations différentes....on suit le garçon jusqu'a l'adolescence qui en fait en conclusion un homme prêt à prendre son envol.....vers le bonheur?
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Chaque livre d'Erri de Luca est une surprise ... Merveilleuse surprise !!! Avec un regard très acéré mais plein d'humanité et d'amour sur les êtres, et surtout les plus humbles, les plus démunis ... et toujours une grande intelligence humaine. Dans ce livre, de très belles pages sur Naples de la juste après-guerre qui font écho à "La Peau" de Curzio Malaparte, et sur ce qui provoque la rébellion des peuples, sujet toujours d'actualité, hélas ...
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