J'ai découvert
Don Delillo avec Bruits de fond. J''avais été enchanté par son analyse de la société américaine en la mettant dans une situation extraordinaire, une explosion nucléaire.
Cette fois-ci il entreprend une vision futuriste de la société américaine avec le transhumanisme.
Je n'ai pas retrouvé dans ce roman la subtilité de l'analyse de la société américaine, sans doute parce que dans le cas présent elle se restreint à une certaine élite fortunée se permettant d'accéder à ce nouveau service. L'analyse ici est plus philosophique que sociologique : Qu'est-ce-que la vie s'il n'y a plus de mort ? Qu'est-ce-qu'un être humain s'il est fait de pièces interchangeables ? L'homme aura-t-il un autre vision de sa place sur la terre du fait de sa durée sur celle-ci ?
Il est certain que ce livre est largement plus littéraire que ce que nous sommes habitués à présent sur son blog, mais il n'empêche que je n'ai pas eu plaisir à le lire. J'ai même sauté des paragraphes, lu que les premières phrases de chacun, appliqué en quelque sorte une lecture rapide par échantillonnage. Les fréquentes digressions sur des associations d'idées par l'auteur et le manque de vision futuriste (la première cryonie fut en 1967) font perdre tout intérêt.
Pas d'actions, beaucoup d'attente incitant la réflexion; on est loin du roman de science-fiction qui nous fait voyager vers un pays imaginaire, une vision futuriste d'une société nouvelle.
Bref tout comme le transhumanisme dans cette histoire, ce livre est à réserver à une certaine élite qui en appréciera la substantifique moelle.
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