Plein d'illogismes.
On ne se lance pas dans l'écriture d'une histoire se déroulant dans un monde catégoriquement différent du notre sans se renseigner et réfléchir un minimum avant.
Un exemple : le monde où se déroule l'histoire est dirigé par les femmes, elles sont considérées comme plus spirituelles que les hommes et la plupart des postes important leur reviennent. Imaginer cela correctement revient à remettre en question absolument toutes les choses que nous connaissons, vivant dans un monde régit par et pour les hommes (eh ouais, je vous l'avais pas dis? J'ai découvert que j'étais féministe...). Par conséquent il n'y a aucune raison pour que l'espèce humaine soit appelée "les hommes". Strictement aucune. Réfléchissez, c'est juste de la logique.
Dans la même optique, les verbes, quand ils concernent des groupes composés d'hommes et de femmes, n'ont pas à se conjuguer au masculin par défaut. Les femmes dominent le monde le féminin l'emporte, c'est tout.
Aussi, à un moment l'héroïne va être accompagnée pour une cérémonie par six vierges alors que son homologue masculin, lui, ne sera accompagné que de six jeunes hommes. Aucune mention à leur virginité (ou non) n'est faite, ils sont juste jeunes et ce sont des hommes, point. C'est une précision très machiste d'insister sur le coté vierge des jeunes filles.
Et le pire c'est que je suis presque sur que l'auteur ne l'a pas fait exprès, on est tellement habitués à vivre dans un monde dominé par les hommes qu'on peut très bien écrire ça sans arrière pensée (et une fois qu'on a compris ça je vous juge que ça fait mal au cul). Sauf que quand on touche à la question du féminisme dans son oeuvre, ben, on se renseigne correctement, on ose se remettre en question, remettre en question la base même du système dans lequel nous vivons. Ou alors on place son histoire dans un monde semblable au notre, et là on évite de se casser la gueule.
J'ai repéré des dizaines de points de ce genre dans l'histoire et franchement c'est chiant.
Déjà qu'il faut attendre à peu prés la page 110 pour qu'il commence à se passer quelques chose et la page 146 pour être surprit pour la première fois (sur 166 pages hmm) en sachant que les 20 dernières auraient pu être résumées en cinq tant tout n'est que répétitions, c'est vraiment lourd de repérer en plus toutes les huit pages une allusion sexiste involontaire/ordinaire.
Lien :
http://www.kobaitchi.com/arc..